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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 13:51
Notre-Dame de Guadalupe,
la grande alliée des exorcistes

La Vierge de Guadalupe est une arme d'une exceptionnelle

puissance contre le démon, explique le père Babolin, prêtre

exorciste du diocèse de Padoue en Italie.

 

N-D-de-Guadalupe.jpg

La Vierge de Guadalupe contrarie tout particulièrement

le démon. Le père Sante Babolin, prêtre exorciste du

diocèse de Padoue (Italie), peut en témoigner. Il participait

en juillet à un séminaire pour prêtres exorcistes organisé

par l'université pontificale de Mexico. Interviewé par

l'hebdomadaire catholique Desde la Fe, le père Babolin

a raconté comment Notre-Dame de Guadalupe « est

une arme contre le démon »
 

​Une Mère qui intervient pour libérer

Comme le relate l'hebdomadaire mexicain, l'exorciste

italien traitait dans son diocèse le cas d'un jeune possédé

par le démon. Comme d'habitude, le père Babolin  a entamé

le rituel des exorcismes quand, tout à coup, il a su qu'il devait

l'invoquer, Elle, la Vierge de Guadalupe, pour laquelle il

ressent une grande dévotion :« Notre-Dame de Guadalupe,

Reine du Tepeyac, libère-le »se rappelle-t-il avoir dit. À cet

instant, le démon a répondu avec violence :

 -« Avant Elle, tout cela était à moi, là-bas ». « Il se référait au

Mexique », précise l'exorciste.

Le père Babolin  s'est alors souvenu de Tonanzin,

la déesse Terre de l'ancienne mythologie indigène du Mexique,

et il raconte avoir fait cette autre invocation : 

« Notre Dame de Guadalupe, toi qui as détruit l’empire de

Tonanzin (…) ». 

Et immédiatement, le démon l'interrompit avec force : 

« Coatlicue », qui signifie « serpent » et, en tant que 

« concept sacré du mal » fait partie de cette mythologie. 

« Coatlicue terrorise », précise l'exorciste, alors que la

Vierge de Guadalupe attire et console.


L'exorcisme terminé, le père Babolin demanda au jeune

homme, maintenant libéré, s'il connaissait le Mexique et son

histoire, et lui dit de prononcer le mot « Coatlicue ». Mais, à

l'évidence, le jeune homme n'avait aucune idée des cultures

préhispaniques, et encore moins du Mexique.

Le prêtre exorciste a raconté cet épisode pour souligner que,

durant un exorcisme, l'invocation à « Sainte Marie, Mère de

Dieu » est d'une exceptionnelle puissance et qu'elle contrarie

tout particulièrement le démon ; et que, parmi tous les vocables

de Marie, c'est celui de Notre-Dame de Guadalupe qui est le plus

puissant. Selon le père Babolin, cette invocation mariale est très

puissante face au démon, parce que la Sainte Vierge exprime

une tendresse maternelle et construit tout par amour, et non par

la terreur ; et aussi que « son image de Mère exalte la famille,

unie par son esprit maternel, qui offre l'amour aux parents et

aux enfants ; et ce même esprit maternel – en référence

spécifiquement à la Vierge de Guadalupe  travaille afin que

tout le peuple mexicain soit dans une fraternité humaine.

Tout cela contrarie fort le démon ». 

Et, poursuivit le prêtre exorciste, « c'est pourquoi, dès le début

de mon ministère d'exorcisme, j'ai invoqué Notre-Dame de

Guadalupe, parfois l'appelant Sainte Marie, Mère de Dieu,

Notre Dame de Guadalupe, Mère de Miséricorde ».
 

Le triomphe de la Mère du Fils de Dieu sur Satan

Le pape Jean-Paul II, à propos de l'Immaculée Conception,

fait référence précisément au triomphe de la Vierge Marie,

Mère du Fils de Dieu, sur Satan : « Le Fils de Marie a remporté

la victoire définitive sur Satan et Il en a fait bénéficier sa mère

de façon anticipée, la préservant du péché. En conséquence,

le Fils lui a accordé le pouvoir de résister au démon, réalisant

ainsi dans le mystère de l'Immaculée Conception l'effet le plus

notable de son œuvre rédemptrice ». « L'appellation "pleine de

grâce" et le Protoévangile, en attirant notre attention sur la

sainteté particulière de Marie et sur sa complète exemption de

l'influence de Satan, nous font comprendre, dans le privilège

unique que le Seigneur a accordé à Marie, le début d'un nouvel

ordre, qui est le fruit de l'amitié avec Dieu et qui comporte, en

conséquence, une hostilité profonde entre le serpent et les hommes. »

Article initialement publié par Gaudium Press
Adapté de l'espagnol par Élisabeth de Lavigne
Sources : Desde la Fe et Aciprensa pour ALETEIA

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