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Activités de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma en France avec ses Paroisses et ses horaires de Messes, ses permanences catéchétiques, les permanences d'un prêtre exorciste, les Aumôneries (Africaines, Antillaises, des "Chrétiens de St Thomas"...)

Lectionnaires du 1er Samedi de Carême et du 2ème Dimanche du Grand Carême,( Dimanche de la guérison du lépreux), Spécial Mois de St Joseph, Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

Jeûner, oui, mais dans l'abondance du coeur

« Mon Dieu, voici un temps d'abstinence et de privation.

Ce n'est rien de jeûner des viandes grossières qui nourrissent le corps, si on ne jeûne pas aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre. [...]

Ô bienheureux jeûne, où l'âme jeûne tout entière et tient tous les sens dans la privation du superflu !

Ô sainte abstinence, où l'âme, rassasiée de la volonté de Dieu, ne se nourrit jamais de sa volonté propre !

Elle a, comme Jésus-Christ, une autre viande dont elle se nourrit.

Donnez-le moi, Seigneur, ce pain qui est au-dessus de toute substance ; ce pain qui apaisera à jamais la faim de mon cœur ; ce pain qui éteint tous les désirs ; ce pain qui est la vraie manne et qui tient lieu de tout. [...]

Je jeûnerai donc, ô mon Dieu, de toute volonté qui n'est pas la vôtre ; mais je jeûnerai par amour, dans la liberté et dans l'abondance de mon cœur.

Malheur à l'âme rétrécie et desséchée en elle-même, qui craint tout et qui, à force de craindre, n'a pas le temps d'aimer et de courir généreusement après l’Époux ! »

Fénelon (1651-1715)

"Miseréris ómnium, Dómine, et nihil odísti eórum quæ fecísti, dissímulans peccáta hóminum propter pæniténtiam et parcens illis : quia tu es Dóminus, Deus noster."

Vous avez pitié de tous, Seigneur, et vous ne haïssez rien de tout ce que vous avez fait, et vous dissimulez les péchés des hommes à cause du repentir et vous leur pardonnez, car vous êtes le Seigneur notre Dieu.

 PROGRAMME REMIS A JOUR DE NOS
PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES
En France :
 

 

NORMANDIE, NORD-OUEST :

¤ Messe chaque dimanche à 10h30 au Monastère

¤ Dimanche 6 Avril, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde SOYEZ NOMBREUX !
De 8h30 à 9h45, Confessions
10h répétition de chants
10h30, Quadisha Qurbana ( Ste Messe)
13h Repas fraternel
De 15h à 19h réception des fidèles

 

 

SOYEZ TOUS PRESENTS POUR 

Que la Vierge fidèle accompagne votre effort de conversion pendant le Grand Carême !


 

¤ DIMANCHE 16 MARS, Solennisation de Saint Joseph (Fête le 19) lors du 3ème Dimanche de Carême ("De l'aveugle né"), départ du Monastère à 8h30 pour la Messe de l'Aumônerie des Africains à Chartres à 11h au 9 Rue Charles Péguy . Gasville-Oisème*

¤Mercredi 19 Mars, Fête de St Joseph Artisan, Messe à 10h30 au Monastère (Programme habituel) 

DIMANCHE 13 AVRIL
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
 

Du 4 au 12 Mai Inclusivement PELERINAGE DU "MOIS DE MARIE" aux Sanctuaires Mariaux D'ALSACE ? ( Messe de Clôture à Notre-Dame de Miséricorde de Neubois le Dimanche au Franckenbourg le Château de Ste Clotilde et Clovis pour la France/ Départ le lundi 13 au matin, retour au Monastère le 13 au soir) . Offrande estimée 300 € ( 50 €d'arrhes à l'inscription


Si vous êtes intéressé, PRÉ-INSCRIPTION dès que possible pour que je loue le gîte à temps.

Inscriptions:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):
Samedi 8 Mars :
- Ste Messe célébrée par Mor Philipose) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

Dimanche 9 Mars :
- Quadisha Qurbana (Ste Messe célébrée par Mor Philipose) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

◇Mercredi 12 Mars, Confession à partir de 8h30. Messe à 10h30

Dimanche 23 Mars :
- Quadisha Qurbana (Ste Messe célébrée par Abouna Simon à 10h30 ...

 Samedi 26 Avril :

-12h30, repas fraternel suivit l'après-midi des Confessions et dévotions.

-17h Vêpres et 17h30 Messe 
- Ste Messe célébrée par Mor Philipose) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 Dimanche 27 Avril (De l'Octave de Pâques) :
- Ste Messe célébrée par Mor Philipose) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
 Vendredi 25 Avril :
- Ste Messe célébrée par Mor Philipose) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

ADRESSE :

Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13

* Messe le 2ème Vendredi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

 

¤LOURDES (65):

-Le Dimanche 16 Mars  Messe à LOURDES ou GAILLAGOS.Permanence pastorale en Midi-Pyrénée du 14 au 17 Mars 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191129/ob_24091a_44045983-10209809158904059-61217510016.jpg#width=620&height=800

* Programme habituel: Messe à 10h30 et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres  pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

ALSACE et "Grand Est":

Visite pastorale pour le
Relais paroissial Sainte Clotilde en
MARS 2024:


24 Mars ( Trajet du Monastère vers l’Alsace),
25 (Masevaux, Mulhouse, Belfort),
26 (Colmar et alentours),
27 (Colmar et alentours, Masevaux),
28 (Strasbourg),
29 ( Ingwiller et environs)
39 Messe de clôture et Pèlerinage à Notre-Dame de Neubois et Ste Clotilde
Lundi 31, éventuelle visites sur Metz Woippy pour un service pastoral.

Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

Luxembourg, Belgique et Nord Pas-De-Calais :

Visites les 1er et 2 Avril Inscriptions par SMS au 0648899489

ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net


Vivez un mois, pendant ce Grand Carême avec saint Joseph
- 1er mars 2020 -
Qui est saint Joseph ?

 

1. saint Joseph était juste. 
L’éloge de la Sainte Vierge par saint Luc est bien court : C’est de Marie qu’est né Jésus. Celui de saint Joseph par saint Mathieu l’est encore davantage. Trois mots suffisent et disent tout : Joseph était juste. Par ces trois mots, le Saint-Esprit fait l’éloge le plus complet de ce grand saint. En effet, les docteurs de l’Eglise affirment que cette qualité de juste signifie que Joseph était un homme accompli dans la perfection, qu’il possédait toutes les vertus dans un degré éminent, qu’il était, avec Marie, la première et la vivante copie de Jésus. Ainsi, il était juste envers Dieu, profondément pénétré de foi, de soumission, de confiance et d’amour envers sa divine Majesté. Il était juste envers le prochain, car il pratiquait toutes les œuvres de charité, spirituelle et corporelle. Enfin, il était juste envers lui-même. Il ne négligeait rien pour préserver son âme du mal et l’unir à l’Être infini. C’est donc par une vie irréprochable, par la pratique de toutes les vertus, par une éminente sainteté que notre glorieux patron a mérité le titre de juste. Aussi, l’Eglise lui donne-t-elle la qualité de très saint, qu’elle ne donne à aucun bienheureux. Saint François de Sales écrivait : « Quel saint est l’illustre saint Joseph, c’est à bon titre qu’il est comparé à la palme, le roi des arbres. Il semblait presque qu’il fût parfait ou qu’il eût les vertus en un si haut degré que les avait la Bienheureuse Vierge. »
Âme chrétienne, rentrez en vous-même et adressez-vous cette importante question : suis-je juste de la justice qui convient à mon état, à ma vocation : de cette justice que Dieu a bien droit de me demander après toutes les lumières et toutes les grâces que j’ai reçues de Lui ? N’y a-t-il pas quelque devoir que je néglige presque entièrement, soit envers Dieu, soit à l’égard du prochain, soit pour mon âme ? Suis-je au moins dans la disposition de recourir à saint Joseph pour obtenir la faim et la soif de cette justice qu’il a si bien pratiquée ?

2. Il était de la famille de David 
Joseph était de la famille de David, c’est à dire de la famille élue et consacrée pour la royauté. Il comptait parmi ses ancêtres des patriarches, des princes et des rois. Le trône avait été promis comme une éternelle bénédiction, à la race dont il était le rejeton. Mais en ce qui fait principalement la gloire et la grandeur de saint Joseph, c’est qu’il appartient à la famille bénie qui doit donner le Messie au monde. Il est du même sang que la Vierge Marie et Jésus, son fils. Déjà les temps sont accomplis, et voilà que la tige de Jessé va reverdir en Lui. De sa race royale naîtra le Père et le protecteur. Quel honneur ! Quelle dignité !
Et nous qui appartenons à ce royal sacerdoce inauguré par le fils adoptif de Joseph, nous qui avons vu aussi refleurir en nos mains le sceptre de nos pères, c’est à dire, Jésus-Christ, en comprenons-nous la sublime élévation ? Les Sacrements, et surtout l’Eucharistie, nous identifient avec le doux Sauveur. En profitons-nous ?
Âme chrétienne, reconnaissez votre dignité et examinez sérieusement si vous correspondez, par la sainteté de votre vie, à la sublimité de votre vocation. saint Joseph, obtenez-nous la grâce de profiter des bénédictions dont vous avez été comblé et auxquelles nous participons comme chrétiens.


Exemple : C’était au milieu d’une épidémie qui dévorait toute une contrée, mais qui sévissait plus particulièrement sur les pauvres. Un prêtre charitable entre dans une écurie basse et humide, où souffrait une victime de la contagion. Que voit-il ? un vieillard moribond étendu sur des haillons dégoûtants. Il était seul. Une botte de foin lui servait de lit. Pas un meuble, pas une chaise : il avait tout vendu les premiers jours de sa maladie, pour se procurer quelques gouttes de bouillon. Aux murs noirs et dépouillés pendaient une bâche et deux scies, c’était là toute sa fortune avec ses deux bras, quand il pouvait les mouvoir. Mais, alors, il n’avait pas la force de les soulever. « Prenez courage, mon ami, lui dit le confesseur, c’est une grande grâce que le Seigneur vous fait aujourd’hui ; vous allez bientôt sortir de ce monde où vous n’avez que des peines. – Que des peines ? reprit le moribond d’une voix éteinte, vous vous trompez, j’ai pris saint Joseph pour mon patron et mon modèle, et, comme lui, je ne me suis jamais plaint de mon sort. Je n’ai connu ni la haine, ni l’envie. Mon sommeil était tranquille, je me fatiguais le jour, mais je me reposais la nuit. Les outils que vous voyez me procuraient du pain que je mangeais avec délices. J’étais pauvre, à la vérité, mais saint Joseph l’était autant que moi et je me suis assez bien porté jusqu’à ce jour. Si je reprends de la santé, ce que je ne crois pas, j’irai au chantier et je continuerai de bénir la main de Dieu, qui jusqu’à présent a pris soin de moi. » Le prêtre étonné, ne savait trop que répondre à un tel malade. Il se remit cependant, et lui dit : « Mon ami, puisque la vie ne vous a pas été fâcheuse, vous ne devez pas moins vous résoudre à la quitter, car il faut se soumettre à la volonté de Dieu.– J’ai su vivre, reprit le moribond d’une voix ferme, je saurai mourir. Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné la vie et de me faire passer par la mort pour arriver à Lui. Je sens le moment, le voici. Adieu, mon père !...
C’est ainsi que vécut et mourut, plein de calme, ce pieux ouvrier, cet homme juste, qui avait pris saint Joseph pour son patron et son modèle. Soyons aussi, durant ce mois et toujours, les imitateurs de ce grand saint.


Prière : Ô Bienheureux saint Joseph ! Chaste époux de la très Sainte-Vierge Marie, une voix dit à mon cœur :

-« Allez à Joseph ! »

et depuis ce moment, c’est pour moi un bonheur de vous aimer et de vous servir. Attiré par votre bonté paternelle, je me prosterne à vos pieds pour vous offrir les prémices de ce mois béni.

Je redoublerai de zèle et de dévouement. Je voudrais avoir pour vous la dévotion de ces nombreux saints qui d'un point du monde à l'autre, eurent pour vous, "Patriarche" de la Sainte famille, une tendre dévotion. 

Je prie ces saints de m'accompagner pour vous présenter tous les jours de ce mois de Mars que l'Occident Chrétien vous consacre. Qu'avec eux et que par votre intercession, ce mois soit pour moi-même, les familles Chrétiennes et la Sainte Eglise, un temps de bénédictions!  Ô Saint Joseph, noble époux de Marie et Père adoptif du Christ notre Unique Sauveur, intercédez pour nous devant le Trône de la Grâce de Dieu !. Amîn.

 

Oui, pendant ce Carême, n'oublions-pas

 

Saint Joseph,

 

prions-le pour nos familles,

 

nos défunts et la

 

Sainte Eglise !

 

Demandons au Monastère une "Icône

 

Pèlerine" et organisons des réunions de

 

prières !

Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

 

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ;

le Seigneur est avec vous.

Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,

le fruit de vos entrailles,

est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

priez pour nous pauvres pécheurs,

maintenant et à l'heure de notre mort.

Amîn.

*Je vous salue Joseph,
vous que la grâce divine a comblé
le Sauveur a reposé dans vos bras
et grandi sous vos yeux;
vous êtes béni entre tous les hommes
et Jésus, l'enfant divin de votre virginale Epouse
est béni.

Saint Joseph
donné pour père au fils de Dieu,
priez pour nous dans nos soucis
de famille, de santé, de travail,
jusqu'à nos derniers jours,
et daignez nous secourir
à l'heure de notre mort.
Amîn

 

Premier jour : A ton image, saint Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de tous ceux et celles que nous rencontrons. Aide-nous à nous recevoir comme fils et fille du Père Céleste.

Deuxième jour : 

Saint Joseph, tu peux être appelé "le saint de l’incarnation". Nous te demandons, d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver nos familles tellement menacées.

Troisième jour : 

Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable afin que les pères de familles retrouvent leur identité profonde.

Quatrième jour : 

Saint Joseph, devant l’Annonciation tu te mets à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour vivre finalement avec Marie. Explique-nous combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce et de toute séparation.

Cinquième jour : 

Saint Joseph, tu as été dans l’inquiétude de ne pas offrir à ta famille un lieu pour la nativité et tu as reçu dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : la crèche.

Au-delà de nos nuits et de nos pauvretés, apprends-nous à la grâce du St Esprit pour que meure en nous le "viel homme" pour laisser la place en notre coeur au Christ, l'Homme nouveau.

Sixième jour : 

Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-mêmes dans l’épreuve et la maladie ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père sur le chemin des béatitudes. Nous te confions spécialement nos malades.

Septième jour : 

Saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, tu es devenu, par la grâce du Père, le gardien de l’Eglise . Enseigne-nous à aimer notre Église, à lui être toujours fidèle et la faire grandir par notre assiduité aux Sacrements afin que, grandissant dans l'Amour et la cohérence du Témoignage,nous soyons missionnaires avec nos Evêques et nos prêtres.

Huitième jour :

 

Par notre union au Verbe Incarné, notre Divin Rédempteur et à Marie Compatissante, nous voulons aussi communier à la douceur et à l’esprit contemplatif du juste : Joseph.

Saint Joseph, apprend-nous à être amour et instrument de paix dans notre vie quotidienne pour tous ceux et celles qui attendent notre aide.

 

Neuvième jour :

 

Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous et tous les membres de nos familles au moment de la mort. Nous vous confions spécialement tous ceux et celles qui nous sont chers, particulièrement nos chers défunts. Que le Seigneur les accueillent dans son paradis où tous ensemble reposent en Christ et jouissent de la béatitude éternelle.

 « Seigneur Jésus Christ notre Dieu et Sauveur, pardonnez à Votre serviteur N… tous ses péchés, accueille-le dans Votre Paradis et sauvez-le au Dernier Jour! » Amîn

Offrez au Christ les travaux de votre jeunesse, et, dans votre vieillesse vous vous réjouirez de la richesse de la dé-passion ( calme, repos, apatheia). Ce qui est recueilli dans leur jeunesse nourrit et réconforte ceux qui sont devenus faibles dans leur vieillesse. Dans notre jeunesse, travaillons ardemment et courons avec vigilance, car l'heure de la mort est inconnue. ( Saint Jean de l'échelle)

Icône de saint Élie

Icône du Prophète Élie au désert
(cf. 1 Rois 17, 6)
(Russe, École du Nord, XVe siècle)

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Père Lev Gillet

 

LE JEÛNE COMME COMBAT SPIRITUEL

Qu'est-ce que le jeûne pour nous, chrétiens ? C'est notre incorporation à cette expérience du Christ lui-même, par laquelle il nous libère de notre entière dépendance envers la nourriture, la matière et le monde.

Jeûner ne signifie qu’une chose : avoir faim, jusqu’à la limite de la condition humaine qui dépend entièrement de la nourriture, et là, ayant faim, découvrir que cette dépendance n’est pas toute la vérité au sujet de l’homme, que la faim elle-même est avant tout un état spirituel et que, finalement, elle est en réalité la FAIM DE DIEU....

Nous avons besoin avant tout d'une préparation spirituelle à cet effort du jeûne. Elle consiste à demander aide à Dieu et à centrer notre jeûne sur Dieu. C'est par amour de Dieu que nous devrons jeûner. I1 nous faut redécouvrir notre corps comme temple de la divine présence, retrouver un respect religieux du corps, de la nourriture, du rythme même de la vie.

Père Alexandre Schmemann


QUATRE PAROLES DE JÉSUS SUR LE JEÛNE

Alors Jésus fut emmené au désert par l'Esprit, pour être tenté par le diable. Il jeûna durant quarante jours et quarante nuits, après quoi il eut faim. Et, s'approchant, le tentateur lui dit : "Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains." Mais il répondit : "Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." (Matthieu 4, 1-4)

Jésus, voyant qu'une foule affluait, menaça l'esprit impur en lui disant : "Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de lui et n'y rentre plus." Après avoir crié et l'avoir violemment secoué, il sortit et l'enfant devint comme mort, si bien que la plupart disaient : "Il a trépassé !" Mais Jésus, le prenant par la main, le releva et il se tint debout. Quand il fut rentré à la maison, ses disciples lui demandaient dans le privé : "Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ?" Il leur dit : "Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne." (Marc 9, 25-29)

"Quand vous jeûnez, ne vous donnez pas un air sombre, comme font les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour que les hommes voient bien qu'ils jeûnent. En vérité, je vous le dit : ils tiennent déjà leur récompense. Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, pour que ton jeûne soit connu, non des hommes, mais de ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."(Matthieu 6, 16-18)

Les Pharisiens et leurs scribes dirent à Jésus : "Les disciples de Jean jeûnent fréquemment et font des prières, ceux des Pharisiens pareillement, et les tiens mangent et boivent !" Jésus leur dit : "Pouvez-vous faire jeûner les compagnons de l'époux pendant que l'époux est avec eux ? Mais viendront des jours... et quand l'époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là." (Luc 5, 33-35)


LES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS SUR LE JEÛNE

L’enseignement de Jésus concernant le jeûne est très important pour nous assurer que nos efforts de jeûne porteront fruit. Car le jeûne n’est pas sans danger ; il peut devenir lui-même occasion de chute et, plutôt que d’être un moyen de s’approcher de Dieu, le jeûne peut même nous en éloigner.

Les juifs pratiquaient le jeûne comme ascèse personnelle et collective, comme nous l’apprennent l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans le Nouveau Testament, nous voyons que les disciples de Jean le Baptiste, ainsi que ceux des Pharisiens, jeûnaient et que Jésus lui-même, avant d’entreprendre sa vie publique a jeûné pendant quarante jours. À la suite de ce jeûne il a été tenté par Satan (Mt 4, 1-11; Lc 4, 1-13). Voilà donc la première leçon à retenir des récits évangéliques concernant le jeûne : Jésus nous enseigne l’importance du jeûne par l’exemple de son propre jeûne avant de commencer sa vie publique. Ce n’est pas par hasard que la première tentation de Jésus concerne justement la nourriture, car le Malin cherche à éprouver Jésus là où il perçoit un point faible, là où Jésus a volontairement affaibli son corps humain ; l'Évangile nous dit qu'après avoir jeûné pendant quarante jours, Jésus « eut faim ». Et le Tentateur suggère à Jésus de combler sa faim en exerçant son pouvoir divin de changer des pierres en pain. La réplique de Jésus pour écarter la tentation est tirée du Deutéronome : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt 8, 3).

Ici, le « pain » ne signifie pas seulement la nourriture dont l'homme a besoin pour la vie de son corps, mais plutôt tout ce qui « nourrit » les sens, tout ce qui convient au corps. Dans son sens plus large le « pain » est également tout ce qui est créé, toute créature, tout ce qui nourrit l'affectivité et l'intellect de l'homme. Bref, tout ce qui n’est pas Dieu lui-même. Ainsi que le corps de l’homme se nourrit d’aliments physiques pour survivre, l’esprit de l’homme, créé à l'image de Dieu, se nourrit de la parole de Dieu, donc de Dieu lui-même. Pour accéder à toute la noblesse de sa nature humaine créée à l'image et faite à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26), l'homme a besoin de la nourriture spirituelle que constitue la parole de Dieu.

La réponse de Jésus à Satan dénonce le mensonge du Malin, que l’homme peut se nourrir des créatures, qu’il peut trouver la vie éternelle pour laquelle il a été créé ailleurs qu’en Dieu lui-même. C’est le même mensonge que le Tentateur proféra à Adam : Vous ne mourrez pas ! Dieu le sait : le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent ce qui est bon ou mauvais (Gn 3, 5). Alors qu’Adam, le premier homme, a mangé du fruit interdit à l’invitation du Malin, espérant ainsi trouver la vie éternelle sans Dieu, et qu’il a entraîné la chute de l’humanité, le Christ, le nouvel Adam, refoule le mensonge du Malin et expie la faute d’Adam, rétablissant l’humanité sur la bonne voie, celle voulue par Dieu depuis toute éternité : que l’homme trouve sa nourriture en Dieu lui-même, devenant véritablement « enfant de Dieu », partageant la vie divine.

Les circonstances du jeûne de Jésus nous aident également à comprendre le sens spirituel du jeûne. Le jeûne de Jésus eut lieu « au désert », c’est-à-dire dans un lieu aride, solitaire, éloigné des villes et des hommes, là où il n’y a que peu de végétation et d’eau. Aujourd’hui, on dirait qu’il y a peu de « distractions » - ce qui nous « distrait » de Dieu. C’est ainsi que doit être le « lieu » de notre jeûne, loin des « distractions », nous permettant d’entrer dans le « désert », à la fois le désert physique, ne serait-ce que notre chambre, et le désert spirituel, celui de notre cœur, afin de nous préparer à la rencontre avec Dieu : le désert est le lieu où je suis seul avec Dieu.

Le désert est aussi le lieu de la tentation : le moment le plus propice à la rencontre avec Dieu est aussi le moment où le Malin cherche à nous faire chuter, car il sait que c’est au désert que nous avons la possibilité de rejoindre la grâce divine. Si Jésus a été tenté suite à son jeûne, comment pensons-nous nous échapper de la tentation ? Le jeûne, la privation des plaisirs des sens, est accompagné de tentations, non seulement celle d’abandonner le jeûne, mais d’autres encore - il ne faut pas oublier que Jésus subit deux autres tentations après celle du pain.

Si donc le jeûne entraîne de tels risques, comment pouvons-nous nous préparer pour la lutte inévitable ? Jésus nous donne une réponse dans le texte de l’Évangile de Marc : Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne (Mc 9, 25-29). Jésus nous enseigne ici à associer la prière au jeûne, si nous voulons expulser les « esprits impurs » qui cherchent à s’installer en nous. Nous acquérons les bénéfices du jeûne seulement si le jeûne est complété par la prière, un effort de prière supplémentaire pendant la période du jeûne - se nourrir en Dieu, s’unir à lui par la prière. L’effort ascétique, la maîtrise de soi, de ses « passions » comme diraient les Pères du désert, doit être associé à la prière ; les deux sont essentiels pour le progrès spirituel.

Le deuxième texte de l’Évangile de Matthieu (Mt 6, 16-18), qui fait partie du Sermon sur la Montagne, est une mise en garde concernant une des tentations accompagnant le jeûne. Le jeûne n’est pas un but en soi et de nos jours on pratique le jeûne pour toute sorte de raisons qui ne relèvent pas du domaine spirituel. Le jeûne peut devenir lui-même une occasion de chute. Jésus souligne en particulier le risque de vaine gloire en faisant allusion à ceux qui s'assurent que leur jeûne soit remarqué par les hommes. Notre jeûne doit être un acte devant Dieu et non devant les hommes, pas même nos confrères dans la foi. Celui qui jeûne se place devant Dieu, son jeûne est une offrande à Dieu, et non aux hommes.

Dans le texte de l’Évangile de Luc (Lc 5, 33-35), les Pharisiens essaient d’embarrasser Jésus en lui reprochant que ses disciples ne jeûnent pas, alors que ceux de Jean le Baptiste et des Pharisiens jeûnent souvent. Sans répondre directement, Jésus demande s’il est approprié que les compagnons de l’époux jeûnent pendant que l’époux est avec eux - c’est-à-dire à l’occasion du mariage proche. La réponse qui s’impose est « non », le jeûne n’est pas approprié à ce moment-là, mais, comme l’indique Jésus en disant qu’ils jeûneront lorsque l’époux ne sera plus avec eux. L’époux c’est Jésus lui-même, et pendant qu’il est avec ses disciples, ils sont nourris et rassasiés par sa présence ; ils les comble du pain de vie de sa parole. Quand l'époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. Le jeûne n'a de sens que pour celui qui sait ce qui est la nourriture ou y aspire de tout son être, et qui, dans la privation, souffre de l'absence de ce qui le rassasie.

Donc il y a des moments pour jeûner, et des moments pour ne pas jeûner - quand l’époux est avec nous. L'année liturgique étant un rappel de la vie de Jésus, de la Mère de Dieu et des saints, l’Église orthodoxe indique certains jours et certaines périodes pour le jeûne, quand nous sommes dans l'attente de l'Époux, et certaines périodes où le jeûne n’est pas indiqué - quand « l’Époux est avec nous », surtout les jours des grandes fêtes liturgiques, même chaque dimanche, le jour de la Résurrection du Christ. Même pendant le Grand Carême, le jeûne n’est pas total tous les jours, car il y un allégement du jeûne les samedis et dimanches.

L’enseignement le plus important à retenir est peut-être la nécessité d’associer la prière au jeûne, la prière afin de pouvoir accomplir l’effort nécessaire, mais encore plus important, la prière en tant que rapprochement de Dieu - le jeûne nous présente la possibilité de nous unir d’avantage à Dieu par la prière : « La prière est une conversation de l’intelligence avec Dieu » (Évagre le Pontique, Chapitres sur la prière, 3).


DEUX FAÇONS DE JEÛNER

Il y a deux façons de jeûner, enracinées toutes deux dans l'Écriture et la Tradition, et qui correspondent à deux besoins distincts, à deux états de l'homme. Le premier peut être appelé jeûne total, car il consiste en une totale abstinence de nourriture et de boisson. On peut définir le second comme un jeûne ascétique, car il consiste surtout en l'abstinence de certaines nourritures et en une réduction substantielle du régime alimentaire.

Le jeûne total, de par sa nature même, est de courte durée et généralement limité à un jour ou même à une partie de la journée. Dès le début du Christianisme, il fut compris comme un état de préparation et d'attente, de concentration spirituelle sur ce qui va arriver. La faim physique correspond ici à l'attente spirituelle de l'accomplissement, à l'ouverture de tout l'être à la joie qui approche.

C'est pourquoi, dans la tradition liturgique de l'Église, nous trouvons ce jeûne total comme dernière et ultime préparation a une grande fête, à un événement spirituel décisif, par exemple aux veilles de Noël et de l'Épiphanie ; et surtout, c'est ce jeûne qui constitue le jeûne eucharistique, mode essentiel de notre préparation au banquet messianique, à la table du Christ dans son Royaume. L'Eucharistie est toujours précédée de ce jeûne total, qui peut varier dans sa durée, mais qui, pour l'Église, constitue une condition nécessaire à la sainte Communion.

Le jeûne total n'est pas seulement un jeûne des membres de l'Église, c'est l'Église elle-même qui jeûne, en attente du Christ qui vient à elle dans l'Eucharistie, dans les grandes fêtes célébrant l'oeuvre du salut, et qui viendra en gloire à la consommation des siècles.

Tout a fait différent est le sens spirituel du second type de jeûne que nous avons défini comme « ascétique ». Ici, le but du jeûne est de libérer l’homme de la tyrannie déréglée de la chair, qui s'établit lorsque l'esprit cède devant le corps et ses appétits, résultat tragique du péché et de la chute originelle de l'homme.

C'est seulement par un lent et patient effort que l'homme découvre qu'il ne vit pas seulement de pain, et restaure en lui-même la primauté de l'esprit. C'est nécessairement et par sa nature même un long effort soutenu. Le facteur « temps » est essentiel, car il faut du temps pour déraciner et guérir la maladie commune et universelle que les hommes ont fini par considérer comme leur état normal. Le succès de ce jeûne ascétique dépend précisément de l'application de certaines règles fondamentales dont la principale se trouve être l'ininterruption du jeûne, sa continuité dans le temps.

Père Alexandre Schmemann


LA JOIE DE L'ÂME :

PAROLES DES PÈRES DU DÉSERT SUR LE JEÛNE

Abba Joseph interrogea abba Poemen : " Comment faut-il jeûner ? " Abba Poemen lui dit : " Pour ma part, je préfère que celui qui mange chaque jour mange peu afin de ne pas se goinfrer. " Abba Joseph lui dit : " Lorsque tu étais plus jeune, ne jeûnais-tu pas deux jours de suite, abba ? " Et le vieillard lui dit : " En vérité, même trois jours, et quatre, et toute la semaine. Et tout cela, les Pères l’éprouvèrent comme ils en étaient capables ; et ils trouvèrent préférable de manger chaque jour, mais en petite quantité ; et ils nous livrèrent la voie royale, qui est légère. " (Paroles 127, 27)

Un samedi de fête, il arriva que les frères mangent à l’église des Kellia. Et comme on présentait le plat de bouillie, abba Helladios l’Alexandrin se mit à pleurer. Abba Jacques lui dit : " Pourquoi pleures-tu, abba ? " Il répondit : " Parce que c’en est fini de la joie de l’âme, c'est-à-dire le jeûne, et que voilà maintenant le contentement du corps. " (Abba 81)

Un jour à Scété fut donné ce commandement : Jeûnez cette semaine. Or il se trouva que des frères vinrent d’Égypte chez abba Moïse et il fit pour eux un peu de cuisine. Voyant la fumée, les voisins dirent aux clerc : " Voici que Moïse a violé le commandement en faisant cuire quelque chose chez lui. " Ceux-ci dirent : " Quand il viendra, nous-mêmes lui parlerons. " Le samedi venu, les clercs, sachant la pratique excellente de Moïse, lui dirent devant tout le monde : " Ô abba Moïse, tu as laissé tomber le commandement des hommes et gardé celui de Dieu ! " (Abba 109)

Abba Euloge disait à son disciple : Enfant, exerce-toi à rétrécir peu à peu ton ventre par le jeûne. Car de même qu’une outre étirée devient plus mince, ainsi également le ventre quand il reçoit beaucoup d’aliments. Mais s’il en reçoit peu, il se rétrécit et exige toujours peu. (Abba 74)

Abba Isidore le prêtre dit : Si vous pratiquer régulièrement le jeûne, ne vous gonflez pas d’orgueil, mais si vous vous glorifiez de cela, mangez plutôt de la viande. Il vaut mieux pour l’homme de manger de la viande que se gonfler d’orgueil et se glorifier. (Paroles 81, 4)


L'ascèse personnelle, familiale et paroissiale, en particulier dans la prière et dans le jeûne, est caractéristique de l'Orthodoxie.

Père Justin Popovitch


COMMENT JEÛNE-T-ON ?

Pour le Grand Carême, l'Église orthodoxe propose une préparation progressive et pédagogique au jeûne. Ainsi, une semaine avant l'entrée dans le Grand Carême, elle indique de faire abstinence d'abord de viande, puis au début du Grand Carême, les laitages, les œufs, les graisses et le vin seront à leur tour supprimés de l'alimentation et le « régime de croisière » sera ainsi en place pour toute la Sainte Quarantaine.

Pendant le Grand Carême, tous les jours, on s'abstient en principe de tout produit animal (viande, poisson, œufs, laitage...), de graisses et de vin (sauf le samedi et le dimanche étant le sabbat et le jour de la Résurrection).

Les mercredi et vendredi hors temps de Carême on s'abstient de tout produit animal et dérivés ainsi que de d'huile et de vin. Les mercredi et vendredi de Carême on s'abstient de toute nourriture jusqu'au coucher du soleil, mercredi étant le jour où Judas trahit le Seigneur et vendredi le jour où le Seigneur fut crucifié.

À chacun aussi de trouver le « lieu » de son jeûne et de retrancher parmi les plaisirs et les dépendances qui le tyrannisent et l'éloignent de Dieu : aliments, sommeil, télévision, bavardage, médisance...

À chacun aussi de trouver de quelle façon son jeûne sera nourri dans la prière ainsi que dans la charité. Pendant le Grand Carême, l'Église propose des offices, en particulier le Canon de Saint André de Crête et la Liturgie des Présanctifiés, qui aident les fidèles à vivre le Carême comme expérience spirituelle d'ascèse personnelle en préparation de la Semaine Sainte. La prière personnelle est ainsi renforcée par la participation en communauté chrétienne à la prière de l'Église.


QUAND JEÛNE-T-ON 
DANS L'ÉGLISE ORTHODOXE ?

L'Église propose de jeûner :

diambleu.gif le mercredi et le vendredi de chaque semaine (sauf aux semaines de Pâques, de Pentecôte, de Noël, du Pharisien et du Publicain, et de Carnaval)

diambleu.gif durant le Grand Carême et la Semaine Sainte

diambleu.gif durant le Carême des Saints apôtres (du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte au 28 juin)

diambleu.gif durant le Carême de la Dormition (du ler au 14 août)

diambleu.gif durant le Carême de Noël (l'Avent) (du 15 novembre au 24 décembre)

diambleu.gif la veille de la Théophanie (5 janvier), le jour de la décollation de Saint Jean Baptiste (29 août), et le jour de l'Exaltation de la Croix (14 septembre).

Les jours recommandés pour le jeûne total sont la veille de la Théophanie (5 janvier), le Vendredi Saint, le Samedi Saint, le jour de la décollation de Saint Jean Baptiste (29 août),· et le jour de l'Exaltation de la Très Sainte Croix (14 septembre).

Le vin et l’huile sont permis :

diambleu.gif les samedis et les dimanches du Grand Carême

diambleu.gif les mardis, les jeudis, les samedis et les dimanches pendant les jeûnes des Apôtres et de Noël

diambleu.gif les samedis et les dimanches pendant le jeûne de la Dormition.

Le poisson, le vin et l’huile sont permis :

diambleu.gif les samedis et les dimanches pendant les jeûnes des Apôtres et de Noël

diambleu.gif le jour de l’Annonciation et le dimanche des Rameaux.


Père Lev Gillet

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Les Églises orthodoxes, en général, donnent des directives plutôt que des prescriptions littérales. L'Eglise Catholique unie par l'Orthodoxie de la Foi et la Grâce du St Esprit (Véhiculée principalement par les Sacrements)  indique des buts, elle montre des modèles, elle dit ce à quoi l'on doit tendre; mais elle laisse chaque conscience juge de ce que, en présence d'une tradition devenue règle, l'adaptation aux circonstances personnelles commande ou permet.

Père Lev Gillet

L'ANTIPATHIE,
L'HOSTILITÉ,
LA HAINE
DOIVENT ÊTRE ÉTRANGÈRES
AUX CHRÉTIENS
 
Par Saint Jean de Cronstadt
 
"L’antipathie, I’hostilité ou la haine ne doivent pas être connues, même de nom, aux chrétiens.
 
Est-il possible que l’antipathie puisse exister parmi les chrétiens ?
 
Nous voyons partout l’amour, nous en respirons partout le parfum.
 
Notre Dieu est un Dieu d’amour, son règne est un règne d’amour.
 
Par amour pour nous, il n’a pas épargné son Fils unique et l’a livré à la mort pour nos péchés.
 
Chez toi, de même, tu dois l’amour dans ta famille, car ses membres ont reçu, par le baptême et la sainte onction, le sceau de la croix d’amour ; ils portent l’emblème de la croix et partagent avec toi à l’église la même Cène de l’amour.
 
À l’église, nous trouvons partout les symboles de l’amour : les croix, les icônes des saints qui ont mérité du Seigneur par leur amour de Dieu et du prochain, et enfin nous trouvons l’amour lui-même incorporé dans les saintes espèces.
 
Au ciel et sur la terre, l’amour est partout ; il adoucit le cœur car il est Dieu, tandis que l’hostilité tue non seulement l’âme, mais aussi le corps. De ton côté, fais donc voir toujours et partout l’amour !
 
Peux-tu ne pas aimer quand tu entends de toute part la voix qui te parle d’amour, quand il n’y a que le démon homicide qui est la personnification de l’hostilité éternelle !"
« COMME JE VOUS AI AIMÉS » (JEAN 15, 12) ET NON « COMME JE VOUS AIME » : POURQUOI ?/
"COMO EU TE AMO" (JOÃO 15, 12) E NÃO "COMO EU TE AMO": POR QUE? /
"AS I LOVED YOU" (JOHN 15, 12) AND NOT "AS I LOVE YOU": WHY? /
"COMO TE AMÉ" (JUAN 15, 12) Y NO "COMO TE AMO": ¿POR QUÉ? /
Le temps grammatical –

Cette phrase est susceptible de plusieurs interprétations. Le temps grec de l’aoriste correspond peut-être à un sémitisme exprimant, non un passé révolu, mais une réalité atemporelle.

En linguistique, on distingue la notion d’ « aspect » pour ce temps grammatical grec : peut-être faudrait-il rechercher également dans cette direction ; cela permettrait éventuellement de traduire, non par un passé, mais par un présent :

« comme Je vous aime ».

La question est posée ici aux spécialistes du grec et de l’hébreu, ou de l’araméen.

 

 

Le principe de l’amour

Si l’on garde la traduction au passé (« comme Je vous ai aimés »), ce que font toutes les éditions actuelles, cette déclaration du Verbe peut se rapporter, non à un moment chronologique révolu, mais au principe de l’amour.

La deuxième lettre de saint Jean suggère cette vision : « Je t’écris le commandement que nous avons depuis le commencement (ou le principe) : aimons-nous les uns les autres » (2 Jean, 5).

Le Verbe dit ailleurs, chez le même Théologien :

« le Père Lui-même vous a aimés » (Jean 16, 27) ; et, s’adressant au Père, Il lui dit, à propos des hommes :

« Tu les as aimés comme Tu m’as aimé » (17, 23) ; et, à propos de lui-même, que son Père n’a certainement pas cessé d’aimer :

« Tu m’as aimé avant la création du monde » (17, 24), c’est-à-dire de façon atemporelle. L’apôtre Paul, autre grand théologien mystique, écrit au sujet de « Celui qui nous a aimés » (Romains 8, 37 ; cf. Ephésiens 2, 4 ; 2 Thessaloniciens 2, 16).

Enfin, le saint apôtre et théologien Jean lui-même, qui plaçait son oreille sur le cœur du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, écrit :

« Dieu Lui-même nous a aimés » (1 Jean 4, 10), et surtout :

« Lui, le premier nous a aimés » (4, 19). Le temps grammatical exprime ainsi la priorité de l’amour divin et le fait que l’amour a sa source et son principe en Dieu.

 

La communion des Personnes divines

Par ailleurs, si on conserve le passé, nous pouvons considérer que le Verbe, par cette parole, s’efface devant l’Esprit, le Paraclet :

Celui-ci, par sa glorieuse descente et la plénitude des dons qu’Il déverse sur ceux qui croient au Fils, apporte à ceux-ci la plénitude de l’amour en communion (cf. Jean 16, 13-14).

Cette phrase ne veut donc pas dire que le Verbe ait cessé d’aimer les hommes et particulièrement ceux qui croient en lui.

Elle dit que l’amour est l’apanage du Père, du Fils et du saint Esprit.

Chaque personne divine (ou hypostase) aime totalement et s’efface en laissant l’autre personne ou hypostase aimer à son tour.

En chaque personne divine, l’amour est total, « catholique », selon l’usage premier de ce mot : l’amour n’est ni morcelé ni mesuré ; il se partage sans se diviser.

Le Père est amour ; le Fils est amour ; l’Esprit est amour.

Le Père est la source de l’amour ; le Fils la manifestation de l’amour ;

l’Esprit la communion ineffable du même et unique amour.

 

Sanctification du temps

En disant « comme Je vous ai aimés » et non « comme Je vous aime », le Dieu Homme exprime ainsi l’initiative divine atemporelle dans l’amour pour les hommes.

Il exprime également la sanctification du temps chronologique, de la temporalité et de l’Histoire universelle ; car il est un moment précis dans le temps, sur le plan cosmique, où l’amour divin s’est effectivement manifesté : le Verbe s’est fait chair ;

Il est passé de la mort à la vie par sa sainte et glorieuse résurrection – tout cela par amour pour son Père, pour les hommes, pour le monde et pour toutes les créatures, dans le saint Esprit.

 

(Source de l'article :"Sagesse Orthodoxe")

 

Premier samedi du Grand Carême

Quadisha Qurbana (Ste Messe):

    • Actes 12:1-24 :
  • 01 À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal.
  • 02 Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter.
  • 03 Voyant que cette mesure plaisait aux Juifs, il décida aussi d’arrêter Pierre. C’était les jours des Pains sans levain.
  • 04 Il le fit appréhender, emprisonner, et placer sous la garde de quatre escouades de quatre soldats ; il voulait le faire comparaître devant le peuple après la Pâque.
  • 05 Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance.
  • 06 Hérode allait le faire comparaître. Or, Pierre dormait, cette nuit-là, entre deux soldats ; il était attaché avec deux chaînes et des gardes étaient en faction devant la porte de la prison.
  • 07 Et voici que survint l’ange du Seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla Pierre en le frappant au côté et dit : « Lève-toi vite. » Les chaînes lui tombèrent des mains.
  • 08 Alors l’ange lui dit : « Mets ta ceinture et chausse tes sandales. » Ce que fit Pierre. L’ange ajouta : « Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. »
  • 09 Pierre sortit derrière lui, mais il ne savait pas que tout ce qui arrivait grâce à l’ange était bien réel ; il pensait qu’il avait une vision.
  • 10 Passant devant un premier poste de garde, puis devant un second, ils arrivèrent au portail de fer donnant sur la ville. Celui-ci s’ouvrit tout seul devant eux. Une fois dehors, ils s’engagèrent dans une rue, et aussitôt l’ange le quitta.
  • 11 Alors, se reprenant, Pierre dit : « Vraiment, je me rends compte maintenant que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a arraché aux mains d’Hérode et à tout ce qu’attendait le peuple juif. »
  • 12 S’étant repéré, il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean surnommé Marc, où se trouvaient rassemblées un certain nombre de personnes qui priaient.
  • 13 Il frappa au battant du portail : une jeune servante nommée Rhodè s’approcha pour écouter.
  • 14 Elle reconnut la voix de Pierre et, dans sa joie, au lieu d’ouvrir la porte, elle rentra en courant annoncer que Pierre était là, devant le portail.
  • 15 On lui dit : « Tu délires ! » Mais elle soutenait qu’il en était bien ainsi. Et eux disaient : « C’est son ange. »
  • 16 Cependant Pierre continuait à frapper ; ayant ouvert, ils le virent et furent dans la stupéfaction.
  • 17 D’un geste de la main, il leur demanda le silence et leur raconta comment le Seigneur l’avait fait sortir de la prison. Il leur dit alors : « Annoncez-le à Jacques et aux frères. » Puis il sortit et s’en alla vers un autre lieu.
  • 18 Au lever du jour, il y eut une belle agitation chez les soldats : qu’était donc devenu Pierre ?
  • 19 Hérode le fit rechercher, sans réussir à le trouver. Ayant fait comparaître les gardes, il donna l’ordre de les emmener au supplice. Puis, de Judée, il descendit à Césarée, où il séjourna.
  • 20 Hérode était en conflit aigu avec les habitants de Tyr et de Sidon. S’étant mis d’accord, ceux-ci vinrent se présenter devant lui. Après avoir gagné à leur cause Blastos, le chambellan du roi, ils sollicitaient une solution pacifique, car leur contrée dépendait du domaine royal pour son approvisionnement.
  • 21 Au jour fixé, Hérode, ayant revêtu les habits royaux et siégeant à la tribune, se mit à les haranguer.
  • 22 Le peuple l’acclamait à grands cris : « C’est la voix d’un dieu, et non d’un homme ! »
  • 23 Mais soudain, l’ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas rendu gloire à Dieu. Rongé par les vers, il expira.
  • 24 La parole de Dieu était féconde et se multipliait.
    •  
    • Romains12: 10-21 :
  • 10 Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres.
  • 11 Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de l’Esprit, servez le Seigneur,
  • 12 ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière.
  • 13 Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, pratiquez l’hospitalité avec empressement.
  • 14 Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal.
  • 15 Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent.
  • 16 Soyez bien d’accord les uns avec les autres ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous fiez pas à votre propre jugement.
  • 17 Ne rendez à personne le mal pour le mal, appliquez-vous à bien agir aux yeux de tous les hommes.
  • 18 Autant que possible, pour ce qui dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.
  • 19 Bien-aimés, ne vous faites pas justice vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu. Car l’Écriture dit : C’est à moi de faire justice, c’est moi qui rendrai à chacun ce qui lui revient, dit le Seigneur.
  • 20 Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire : en agissant ainsi, tu entasseras sur sa tête des charbons ardents.
  • 21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien.

 

    • Saint-Jean 4:46-54 :
  • 46 Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
  • 47 Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
  • 48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
  • 49 Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
  • 50 Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
  • 51 Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
  • 52 Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »
  • 53 Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
    • 54 Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

Prières pour les malades, avec Saint Ephrem (Deux prières à Notre-Dame)

 AU NOM DU PÈRE, DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT, DIEU UNIQUE ET VRAI. AMÎN.

 

 

TRISAGION 

(Trois fois de suite:)

Ô Dieu Saint. 

ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié  (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

 

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

N D DE LOURDES 2

Les saints et les anges

- 1 -
Les saints et les anges
En chœurs glorieux
Chantent vos louanges
Ô Reine des cieux.
Ave, ave, ave Maria. 
(bis)

- 2 -
Devant votre image
Voyez vos enfants
Agréez l'hommage
De nos coeurs aimants.
Ave, ave, ave Maria. 
(bis)

 

- 3 -
Soyez le refuge
Des pauvres pécheurs
Ô Mère du Juge
Qui voyez nos cœurs.
Ave, ave, ave Maria. 
(bis)

 

 

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.

    Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.

    Shlom lekh bthoulto Mariam, malyath tayboutho, Moran'amekh mbarakhto

at bneshé, wambarakhou firo dab-karsekh,

Moran Yeshu'.

    O Qadishto Mariam, Yoldath Aloho,

saloï ĥlofayn ĥatoyé, hosho wabsho'ath mawtan. Amin.

Par St Ephrem :

 (Prière à la très sainte Mère de Dieu le Verbe Incarné

Très sainte Dame, Mère de Dieu, seule très pure d'âme et de corps, seule au delà de toute pureté, de toute chasteté, de toute virginité; seule demeure de toute la grâce de l'Esprit-Saint; par là surpassant incomparablement même les puissances spirituelles, en pureté, en sainteté d'âme et de corps; jetez les yeux sur moi, coupable, impur, souillé dans mon âme et dans mon corps des tares de ma vie passionnée et voluptueuse; purifiez mon esprit de ses passions; sanctifiez, redressez mes pensées errantes et aveugles; réglez et dirigez mes sens; délivrez-moi de la détestable et infâme tyrannie des inclinations et passions impures; abolissez en moi l'empire du péché, donnez la sagesse et le discernement à mon esprit enténébré, misérable, pour la correction de mes fautes et de mes chutes, afin que, délivré des ténèbres du péché, je sois trouvé digne de vous glorifier; de vous chanter librement, seule vraie Mère de la vraie lumière, le Christ notre Dieu; car seule avec lui et par lui, vous êtes bénie et glorifiée par toute créature invisible et visible, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amîn.

- 5 - 
Avec vous, ô Mère,
Nous voulons prier
Pour sauver nos frères
Et les sanctifier.
Ave, ave, ave Maria. (bis)

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.

    Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.

    Shlom lekh bthoulto Mariam, malyath tayboutho, Moran'amekh mbarakhto

at bneshé, wambarakhou firo dab-karsekh,

Moran Yeshu'.

    O Qadishto Mariam, Yoldath Aloho,

saloï ĥlofayn ĥatoyé, hosho wabsho'ath mawtan. Amin.


 

(Ma très sainte Dame, Mère de Dieu, pleine de grâce, vous, la Commune gloire de notre nature, le Canal de tous les biens, la Reine de toutes choses après la Trinité, ... la Médiatrice du monde après le Médiateur; vous, le Pont mystérieux qui relie la terre au ciel, la Clé qui nous ouvre les portes du paradis, notre Avocate, notre Médiatrice, voyez ma foi, voyez mes pieux désirs et souvenez-vous de votre miséricorde et de votre puissance. Mère de Celui qui seul est miséricordieux et bon, accueillez mon âme dans ma misère et, par votre intercession, rendez-la digne d'être un jour à la droite de votre unique Fils. Amîn. )

St Ephrem inspiré

 

Par Saint ÉphremPrecatio ad Dei Matrem, Op. omnia 3,532

En toi, protectrice et médiatrice auprès d'un Dieu qui est né de toi, Mère de Dieu, en toi le genre humain met sa félicité. Sans cesse il dépend de ton secours; tu es son seul refuge, sa seule défense, en raison de la ferme confiance que tu trouves chez lui. Et moi aussi, je viens à toi d'un cœur fervent, trop peu assuré pour oser m'approcher de ton Fils, mais te suppliant d'intercéder auprès de lui pour que j'obtienne le salut.

- 6 - 
À l'heure dernière
Fermez-nous les yeux
À votre prière
S'ouvriront les cieux.
Ave, ave, ave Maria. (bis)

Ne dédaigne pas ton serviteur, moi qui ai mis toute mon espérance en toi, après Dieu; ne te détourne pas de celui qui est cerné par les dangers, éprouvé par de si grands malheurs. Oui, Miséricordieuse, et Mère du Dieu des miséricordes, exerce la miséricorde envers ton serviteur, et délivre-moi d'une conscience coupable; en apaisant la tempête de mes pensées, éteins le brasier de la volupté, calme l'incendie des convoitises charnelles, et allume en moi l'amour envers ton Fils qui est aussi mon Dieu; protège tous mes sens, en ne permettant aucun accès aux mauvais désirs.

 

- 7-
Écoutez, ô Mère
Qui nous aimez tant
Cette humble prière
Que font vos enfants.
Ave, ave, ave Maria. 
(bis)

 

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.

    Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.

    Shlom lekh bthoulto Mariam, malyath tayboutho, Moran'amekh mbarakhto

at bneshé, wambarakhou firo dab-karsekh,

Moran Yeshu'.

    O Qadishto Mariam, Yoldath Aloho,

saloï ĥlofayn ĥatoyé, hosho wabsho'ath mawtan. Amin.

 

Je te conjure d'obtenir pour moi le temps de faire pénitence, pour que la faux de la mort ne me retranche pas comme un être sans fruit, et que je ne sois pas livré au feu comme un être stérile.

Rallume la lampe éteinte de mon âme; dissipe les ténèbres de mes afflictions; écarte, par tes prières, le nuage de mes passions maladives. Car elle est puissante, ta supplication maternelle auprès d'un Fils qui ne demande qu'à se laisser fléchir.

- 8 -
Au salut du monde
Pour mieux travailler
Qu'une foi profonde
Nous aide à prier.
Ave, ave, ave Maria. 
(bis)

 

Accorde-moi la lumière de la pénitence et conduis-moi par la main jusqu'au plein jour de la componction; rends-moi capable de me comporter tous les jours de ma vie selon le bon plaisir d'un Dieu de tendresse.

Et tant que j'avancerai en cette vie de malheur, défends-moi, protège-moi, garde-moi; navigue au côté du navigateur, sois la compagne de route du pèlerin, protège celui qui dort, dirige toutes mes voies.Amîn.

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.

    Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amîn.

    Shlom lekh bthoulto Mariam, malyath tayboutho, Moran'amekh mbarakhto

at bneshé, wambarakhou firo dab-karsekh,

Moran Yeshu'.

    O Qadishto Mariam, Yoldath Aloho,

saloï ĥlofayn ĥatoyé, hosho wabsho'ath mawtan. Amin.

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- 9 -
Voyez la misère
De tous les humains
Pitié, douce Mère,
Tendez-leur la main.
Ave, ave, ave Maria. 
(bis)

- 10 -
L'enfer se déchaîne
Nous saurons lutter
Nous vaincrons la haine
Par la charité.
Ave, ave, ave Maria. 
(bis)

- 11 -
Donnez à l'enfance
Paix et réconfort
Qu'aux jours de souffrance
Les cœurs restent forts.
Ave, ave, ave Maria. 
(bis)

É

Coutez, ô Seigneur, vos serviteurs qui sont pauvres et suppliants. [Par l'intercession de Notre-Dame], donnez la guérison aux malades, le soulagement à ceux qui souffrent, et la convalescence aux malades; la liberté aux prisonniers, satisfaction aux pauvres, le retour à ceux qui sont loin; la pacification à ceux qui sont en colère, la concorde à ceux qui se disputent ; le pardon aux pécheurs, la remise de leurs dettes aux débiteurs. Veuillez agréer l’intercession de la Vierge Pure, Elle qui est la Souveraine en ce mode et en l’autre: Notre-Dame-Marie. Elle a donné naissance à la Lumière et la rédemption à tous les fidèles. Exaltation et honneur àtous les martyrs et aux saints. Miséricorde et repos à tous les fidèles défunts.

    Accordez, Seigneur, et donnez de l’océan de Votre bienveillance ce qui est bon et utile à chacun, pour les bons comme pour les méchants. Par la grâce et la surabondance de vos dons que Votre saint Nom soit adoré, honoré et glorifié par tous :

    Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

    Les fidèles : Amîn.

 

POURQUOI LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS EN CARÊME ?

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Alors que nous sommes engagés à nous dévouer davantage à notre prochain par les "Oeuvres de Miséricordes" pendant le Carême, notamment en prenant effectivement part à nos responsabilités à l'intérieur du Diocèse, de la Paroisse..., nous sommes également invités à ne pas négliger nos frères défunts qui nous ont précédés dans le temps sur le chemin d'éternité, le chemin de l'Eglise...

Foi dans la résurrection –

Le jour du grand Retrait (Shabbat, Septième jour), le Seigneur de gloire est descendu par son âme dans les enfers (Shéol) et en a tiré les morts de tous les siècles depuis Adam et Ève (cf. icone du Samedi saint).

Tout samedi est associé à ce « repos » divin qui précède la Résurrection.

La victoire sur la mort a eu lieu dès le vendredi, par la mort volontaire du Verbe Créateur, et le samedi quand Il vint dans le royaume des morts en tant que Maître de la vie : elle a été manifestée de façon glorieuse au petit matin du troisième jour – 8ème Jour et Jour Un.

Prier pour les défunts le samedi atteste la Résurrection, ainsi que la glorieuse descente du saint Esprit, et, donc, le sens nouveau de la mort corporelle :

« leur âme jouira du repos bienheureux ! »,

« Heureux ceux que Tu as élus, que Tu as pris, Seigneur, avec toi ! ».

Lignée des ancêtres

Comme l’exprime surtout le premier de ces samedis, la prière inscrit les vivants dans la famille des justes de tous les temps et de tous les lieux, suivant une impressionnante généalogie spirituelle.

La prière pour les défunts atteste l’unité dans la Foi à travers les siècles, elle participe à "guérir" les blessures généalogiques qui peuvent impacter nos vies.

Intercession

La communauté des croyants est l’avocate des défunts et agit pour le soulagement de leurs peines :

« à Vos serviteurs défunts, accordez, Seigneur, le repos ! » ; « pardonnez-leur tout péché volontaire et involontaire ».

L’Église prie pour le pardon des défunts et leur accueille au Paradis, dans l’attente de la Résurrection universelle.

D’après le témoignage de certains saints (Macaire le Grand), la prière pour les défunts allège les souffrances de ceux qui se sont endormis dans leurs péchés ; elle peut les arracher à l’enfer.

Cette prière est indispensable car les défunts ne peuvent rien pour eux-mêmes : ils dépendent totalement de la miséricorde divine et de l’amour que la communauté leur manifeste dans la prière de supplication.

Le Christ-Tête

En lui, tous ceux, vivants et défunts, qui mettent leur espoir en lui et qui le confessent vrai Dieu et vrai Homme, sont en communion.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait par l’Incarnation, le Chef de tous.

Toute l’humanité est en lui.

Quand nous lui confions les défunts, nous reconnaissons sa seigneurie sur eux et l’unité de l’humanité en lui.

La prière souligne, de plus, l’unité de la communauté des croyants :

unité de foi, d’espérance et d’amour.

Une grande chaleur se dégage de l’Église envers ses propres membres, membres du Christ, qu’ils soient justes ou pécheurs.

La prière pour les défunts donne une place importante tout d'abord à l'intercession de la Mère du Verbe de Dieu qui s'incarna en elle par la puissance du Saint Esprit, mais aussi aux martyrs et aux autres saints, qui qui s'unissent aux vivants afin d'intercéder pour ceux qui se sont endormis .

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FAIRE CELEBRER DES MESSES POUR LES DEFUNTS ,

POURQUOI ?

 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père,

comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

C'est un bien spirituel inestimable.

ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes pour les vivants et les défunts,vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

En conséquence, le montant des offrandes de Messes que vous confieriez à tout prêtre de notre Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone ferait donc l'objet d'un reçu que nous vous enverrions (pour déduction à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

POUR EN SAVOIR PLUS, CLIQUEZ SUR CE LIEN:

http://paris.syro-orthodoxe-francophone.over-blog.fr/2019/03/la-fraternite-de-priere-pour-les-defunts/faire-celebrer-des-messes-pour-les-defunts-pourquoi.html

Lectionnaire pour le Deuxième dimanche du Grand Carême (Dimanche de la guérison du lépreux/Accordé au Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankar)

Deuxième dimanche du Grand Carême

(dimanche de la guérison du lépreux)

Saint Qurbana.

o    Actes 5:12-16:

  • 12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
  • 13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
  • 14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
  • 15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
  • 16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.

o     

o     19 :8-12 :

  • 08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
  • 09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
  • 10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
  • 11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
  • 12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.

o     

o    Actes 9:22-31 :

  • 22 Mais Saul, avec une force de plus en plus grande, réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ.
  • 23 Assez longtemps après, les Juifs tinrent conseil en vue de le supprimer.
  • 24 Saul fut informé de leur machination. On faisait même garder les portes de la ville jour et nuit afin de pouvoir le supprimer.
  • 25 Alors ses disciples le prirent de nuit ; ils le firent descendre dans une corbeille, jusqu’en bas, de l’autre côté du rempart.
  • 26 Arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple.
  • 27 Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus.
  • 28 Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux, s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur.
  • 29 Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux. Mais ceux-ci cherchaient à le supprimer.
  • 30 Mis au courant, les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée et le firent partir pour Tarse.
  • 31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait.

o     

o    Romains 3: 27 :

o    27 Alors, y a-t-il de quoi s'enorgueillir ? Absolument pas. Par quelle loi ? Par celle des œuvres que l’on pratique ? Pas du tout. Mais par la loi de la foi.

o     4 : 5 :

o    05 Au contraire, si quelqu’un, sans rien accomplir, a foi en Celui qui rend juste l’homme impie, il lui est accordé d’être juste par sa foi.

o     

o    Saint Luc 5: 12-16 :

  • 12 Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
  • 13 Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
  • 14 Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »
  • 15 De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
  • 16 Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.

o    4: 40 -41 :

  • 40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
  • 41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.

Propositions pour Homélies ou Méditations du jour

« Ta guérison sera pour les gens un témoignage ». Elle sera signe que le Royaume de Dieu est advenu. Voilà la Bonne Nouvelle.

Les guérisons opérées par Jésus ne sont pas une fin en soi. Elles annoncent une guérison encore plus grande : celle de notre péché. En Jésus, Fils de Dieu, la miséricorde du Père descend jusque parmi les hommes pour les sauver de leur péché.

C’est bien là le témoignage de Dieu en notre faveur dont nous parle saint Jean dans la première lecture de ce jour, le témoignage de l’Esprit qui nous sanctifie, de l’eau qui nous purifie et du sang qui nous donne la vie : « Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est dans son Fils ».

En ce sens, nous voyons combien la guérison du lépreux est significative. La lèpre, symbole du péché qui nous ronge, ne peut résister à la volonté de salut du Fils sollicité par notre prière confiante : « Seigneur si tu le veux tu peux me purifier ».

En Jésus, la main du Père peut alors s’avancer jusqu’à toucher notre humanité marquée par le péché pour la purifier : « Il étendit la main et le toucha, en disant : ‘‘ Je le veux, sois purifié ’’. Et aussitôt la lèpre le quitta ».

Approchons-nous du Seigneur avec confiance, et sûrs de son amour, conscients que lui seul peut nous sauver de la lèpre de notre péché, supplions-le : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ». Si notre prière est portée par une foi vivante, « à l’instant même, notre lèpre nous quittera », et notre vie transformée « sera pour les gens un témoignage ».

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



«On parlait de lui de plus en plus»

Aujourd'hui, pèse sur nous la grande responsabilité de faire en sorte que sa réputation continue de s'étendre, surtout à ceux qui ne le connaissent pas ou qui, pour des raisons ou des circonstances diverses, se sont éloignés de Lui.

Mais cette contagion serait impossible si, auparavant, chacun d'entre nous n'avait été capable de reconnaître sa propre "lèpre" et de s'approcher du Christ conscient de ce que Lui seul peut nous libérer efficacement de tous nos égoïsmes, de nos jalousies, de notre orgueil et de nos rancœurs…

Que la réputation du Christ atteigne tous les recoins de notre société dépend, en grande mesure, de ces "rencontres personnelles" que nous avons eu avec Lui. Plus nous nous imprègnerons de son Évangile, de son amour, de sa capacité d'écoute, d'accueil, de pardon, d'acceptation de l'autre (même très différent), plus nous pourrons le faire connaître autour de nous.

Le lépreux de l'Évangile qu'on lit aujourd'hui à la Messe a fait un double exercice d'humilité. Il a reconnu son mal et a accepté Jésus comme son Sauveur. Le Christ est celui qui nous offre la chance d'opérer dans notre vie un changement radical et profond. Face à tout de ce qui nous empêche d'aimer et qui s'est encrouté dans notre cœur et dans notre vie, le Christ, par son témoignage de vie et de Vie Nouvelle, nous propose une autre solution pleinement réelle et faisable. La solution de l'amour, de la tendresse, de la miséricorde. Jésus ne fuit pas devant celui qui est différent de Lui (le lépreux), Il ne s'en débarrasse pas, Il ne passe pas la facture à l'Administration, aux Institutions ou aux "ONGS". Le Christ accepte le défi de la rencontre et Il procure au malade ce dont il a besoin: guérison et purification.

Nous devons être capables d'offrir à ceux qui entrent dans nos vies ce que nous avons reçu du Seigneur. Mais il nous sera d'abord nécessaire de Le rencontrer et de renouveler notre engagement de vivre l'Évangile dans les détails de la vie quotidienne.

Abbé Santi COLLELL i Aguirre (La Garriga, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile

Prière

Dire ou chanter :

Viens, Esprit Saint, viens embraser nos cœurs,
Viens au secours de nos faiblesses,
Viens, Esprit Saint, viens, Esprit consolateur,
Emplis-nous de joie et d’allégresse.

Demande

Esprit Saint, ouvre mon cœur aux enseignements de l’Évangile pour que je les accueille et les mette en pratique.

Réflexion

1. L’Évangile nous dit que « Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre. »

La lèpre étant une maladie contagieuse et sans remède à l’époque de Jésus, la Loi obligeait d’expulser les lépreux du camp ou de la ville. Le livre du Lévitique décrit avec détail au chapitres 13 ce que devait accomplir un prêtre lorsque quelqu’un venait se faire examiner en cas de suspicion de lèpre. « Le lépreux atteint d’une tache portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres, et il criera : “Impur ! Impur !’’ Tant qu’il gardera cette tâche, il sera vraiment impur. C’est pourquoi il habitera à l’écart, son habitation sera hors du camp. » (Lv 13, 45-46)

Le lépreux dont nous parle l’Évangile d’aujourd’hui brave un interdit grave puisque, comme le souligne le récit, il va à la rencontre de Jésus en pleine ville. Cette loi avait sans doute été établie pour des raisons de précaution et d’hygiène devant le risque de contagion, mais elle n’en avait pas moins été élevée à l’ordre de prescription religieuse. Pour les pharisiens, il va à l’encontre de la Loi. Cela peut nous sembler démesuré : en effet, la perspective de sa guérison ne justifie-t-elle pas qu’il enfreigne la Loi ?

Nous pouvons faire une lecture spirituelle de ce texte. La lèpre est un symbole de ce que représente le péché pour l’âme. Il la ronge petit à petit, il nous sépare des autres, de Dieu et nous détruit. Face à cette réalité, nous pouvons nous conformer à notre péché et continuer à vivre en exclus, acceptant d’être soumis à la loi du péché, ou bien nous pouvons braver les interdits de nos peurs, de nos doutes ou du regard des autres pour aller vers le médecin de notre âme, Jésus.

Pensons à la confession : c’est le sacrement qui nous guérit de la lèpre intérieure du péché. Cependant, comme il est difficile de braver toutes les objections intérieures et extérieures qui nous empêchent d’en profiter pleinement ! Nous nous disons que ce n’est pas la peine de déranger le prêtre. Ou encore que nous préférons en parler directement avec le Seigneur, sans passer par un intermédiaire. Ou bien nous avons peur des moqueries et du regard des autres. Parfois aussi, une expérience antérieure négative par rapport à ce sacrement nous en a éloigné. Nous n’avons pas le temps, ou les permanences dans la paroisse sont à des horaires impossibles… De nombreuses voix s’élèvent en nous comme des interdits. Apprenons de ce lépreux qui n’hésite pas à braver les interdits pour aller rencontrer le Seigneur qui guérit et purifie.

2. L’Évangile souligne que « Jésus étendit la main et le toucha ».

À son tour, le Seigneur brave un interdit. En effet, ceux qui touchaient un lépreux devenaient eux-mêmes impurs. Jésus n’hésite pas à accomplir ce geste qui rend à cet homme son humanité et il va même plus loin puisqu’il le guérit et lui permet de se réinsérer dans la société. Dimanche, nous célèbrerons le baptême du Seigneur qui nous rappelle que Jésus n’a pas hésité à se faire l’un d’entre nous pour venir à notre rencontre, pour nous toucher par sa miséricorde, pour guérir nos lèpres. En se faisant identique à chacun d’entre nous en tout – sauf le péché – il a pu nous réconcilier avec Dieu et nous réintégrer dans la famille des enfants de Dieu. Lors de l’absolution, le prêtre qui étend sa main au-dessus de nous manifeste par sa présence que le Christ vient de nouveau à notre rencontre nous toucher, nous purifier, nous pardonner, nous relever et nous rendre notre humanité.

3. La fin du récit précise que Jésus a demandé à l’homme qu’il venait de guérir d’aller voir le prêtre pour offrir un sacrifice prescrit par la Loi pour sa guérison. Notons que cette fois-ci, il respecte la Loi : c’est en effet une bonne chose que de remercier Dieu pour ses bienfaits. Jésus n’est pas venu abolir la Loi, mais nous purifier de notre application légaliste de celle-ci. La confession, dont le premier pas a souvent été difficile, se termine normalement dans la paix intérieure. C’est pour cela que le prêtre termine généralement par une brève prière de louange.

Dialogue avec le Christ

Tu connais et tu sondes mon cœur, Seigneur : tu me découvres à moi-même mes peurs, mes doutes, mes ombres. Que l’expérience de la tendresse de ton cœur soit plus forte que mes incertitudes et mes craintes ! J’accepte la main que tu me tends pour me relever et je reviens à toi chaque jour.

Résolution

Si je ne me suis pas confessé dernièrement, prendre mon courage à deux mains pour aller rencontrer un prêtre.

Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr

 

« Jésus étendit la main et le toucha »

« Le Christ dit en entrant dans le monde : ‘Tu n'as voulu ni sacrifice, ni oblation, mais tu m'as formé un corps. Alors j'ai dit : Voici que je viens pour faire ta volonté’ » (He 10,5-7; Ps 40,7-9 LXX). Est-il bien vrai que pour nous sauver dans notre misère (...) et pour conquérir notre amour, Dieu a voulu se faire homme ? Tellement vrai que c'est un article de foi : « Pour nous les hommes et pour notre salut il descendit du ciel (...) et s'est fait homme » (Credo). (...) Oui, voilà ce que Dieu a fait pour se faire aimer de nous. (...)

C'est ainsi qu'il a voulu nous manifester la grandeur de son amour pour nous : « La grâce de Dieu notre Sauveur s'est manifestée à tous les hommes » (Tt 2,11). « L'homme ne m'aime pas, semble avoir dit le Seigneur, parce qu'il ne me voit pas. Je vais me rendre visible, converser avec lui, je m'en ferai sûrement aimer » : « il est apparu sur la terre, et il a conversé avec les hommes » (Ba 3,38). L'amour de Dieu pour l'homme est immense, immense de toute éternité : « Je t'ai aimé d'un amour éternel ; c'est pourquoi je t'ai attiré dans ma miséricorde » (Jr 31,3). Mais on n'avait pas encore vu combien il est grand, incompréhensible ; quand le Fils de Dieu s'est fait contempler sous la forme d'un enfant couché sur la paille dans une étable, il s'est vraiment manifesté : « Dieu notre Sauveur a fait paraître sa bonté et son amour pour les hommes » (Tt 3,4). « La création du monde, observe saint Bernard, a fait resplendir la puissance de Dieu, le gouvernement du monde, sa sagesse ; mais l'incarnation du Verbe a fait éclater sa miséricorde à tous les yeux ». (...)

« En méprisant Dieu, dit saint Fulgence, l'homme s'était séparé de lui pour toujours ; et comme l'homme ne pouvait plus retourner à Dieu, Dieu a daigné venir le trouver sur la terre. » Saint Augustin avait déjà dit : « Nous ne pouvions pas aller au médecin ; c'est pourquoi le médecin a eu la bonté de venir jusqu'à nous ».

http://levangileauquotidien.org

Pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard 


Marie est notre mère, c'est entendu. Elle est la mère du genre humain, la nouvelle Eve. Mais elle est aussi sa fille. 

L'ancien monde, le douloureux monde, le monde d'avant la grâce l'a bercée longtemps sur son cœur désolé - des siècles et des siècles - dans l'attente obscure, incompréhensible d'une "virgo genitrix"...

Des siècles et des siècles, il a protégé de ses vieilles mains chargées de crimes, ses lourdes mains, la petite fille merveilleuse dont il ne savait même pas le nom. 

Une petite fille, cette reine des anges! Et elle l'est restée, ne l'oublie pas!... . 

Notre pauvre espèce ne vaut pas cher, mais l'enfance émeut toujours ses entrailles, l'ignorance des petits lui fait baisser les yeux. (…)  La Vierge était l'innocence. (…)

Oui, mon petit, pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard qui n'est pas tout à fait celui de l'indulgence - car l'indulgence ne va pas sans quelque expérience amère - mais de la tendre compassion, de la surprise douloureuse, d'on ne sait quel sentiment encore, inconcevable, inexprimable, qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue et, bien que Mère par la grâce, Mère des grâces, la cadette du genre humain. 

 
(Georges Bernanos dans  "Le Journal d'un curé de campagne" (Plon 1936), éditions « Le livre de poche », Paris, 1966, p. 180 et p. 182)

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 
 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn. 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:

Modern Coptic Madonna:

 

« Alors le démon le quitta »

 

Par St Isaac le Syrien

(7e siècle). Discours ascétiques, 1ère série, n° 85 (trad. DDB 1981, p. 424) 
 

 

De même que le désir de la lumière suit les yeux sains, de même le désir de la prière suit le jeûne mené avec discernement.

Quand un homme commence à jeûner, il désire communier à Dieu dans les pensées de son esprit.

En effet le corps qui jeûne ne supporte pas de dormir toute la nuit sur sa couche.

Quand le jeûne a scellé la bouche de l'homme, celui-ci médite en état de componction, son cœur prie, son visage est grave, les mauvaises pensées le quittent ; il est l'ennemi des convoitises et des vaines conversations.

Jamais on n'a vu un homme jeûner avec discernement et être asservi au désir mauvais.

Le jeûne mené avec discernement est une grande demeure abritant tout bien... 

Car le jeûne est l'ordre qui a été donné dès le commencement à notre nature, pour la garder de manger le fruit de l'arbre (Gn 2,17), et c'est de là que vient ce qui nous trompe...

C'est par là aussi que le Sauveur a commencé, quand il s'est révélé au monde dans le Jourdain.

Après le baptême en effet, l'Esprit l'a mené dans le désert, où il a jeûné quarante jours et quarante nuits. 

Tous ceux qui partent pour le suivre font désormais de même : c'est sur ce fondement qu'ils posent le commencement de leur combat, car cette arme a été forgée par Dieu...

Et quand maintenant le diable voit cette arme dans la main d'un homme, cet adversaire et tyran se met à craindre.

Il pense aussitôt à la défaite que lui a infligée le Sauveur dans le désert, il s'en souvient, et sa puissance est brisée.

Il se consume dès qu'il voit l'arme que nous a donnée celui qui nous mène au combat.

Quelle arme est plus puissante et ranime autant le cœur dans sa lutte contre les esprits du mal ?

Prière à saint Joseph, patron des causes
difficiles

GLORIEUX Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par l'Amour infini dont le Christ, notre Divin Rédempteur aima notre race humaine et l'Amour Compatissant qu'eut pour nous celle qui Lui transmit notre humaine nature, Sa Très Sainte Mère.

Ô vous dont la puissance s’étend à toutes nos nécessités et sait rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance  ; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de notre inquiétude. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs.

Ô vous que l’on n’a jamais invoqué en vain, aimable saint Joseph  ! Vous dont le crédit est si puissant auprès de Dieu qu’on a pu dire  : “ Au ciel, Joseph commande plutôt qu’il ne supplie ”, tendre père, priez pour nous Jésus, priez pour nous Marie.

Soyez notre avocat auprès de ce divin Fils dont vous fûtes ici-bas le père nourricier si attentif, si chérissant et le protecteur fidèle.

Soyez notre avocat auprès de Marie dont vous fûtes l’époux si aimant et si tendrement aimé.

Ajoutez à toutes vos gloires celle de gagner la cause difficile que nous vous confions.

Nous croyons, oui, nous croyons que vous pouvez exaucer nos vœux en nous délivrant des peines qui nous accablent et des amertumes dont notre âme est abreuvée  ; nous avons, de plus, la ferme confiance que vous ne négligerez rien en faveur des affligés qui vous implorent.

Humblement prosternés à vos pieds, bon Saint Joseph, nous vous en conjurons, ayez pitié de nos gémissements et de nos larmes  ; couvrez-nous du manteau de vos miséricordes et distribuez-nous ces bénédictions que votre intercession nous aura obtenu du Trône de la Grâce Divine. Amîn!

Saint Joseph, merci  !

Une Prière pour obtenir la grâce de rester purs

Saint Joseph, père et protecteur des vierges, 
gardien fidèle à qui Dieu confia Jésus, l'Innocence même, 
et Marie, la Vierge des vierges, 
je vous en supplie, par Jésus et Marie, 
ce double trésor qui vous fut si cher, faites que 
préservé de toute souillure, pur d'esprit et de cœur, et chaste de corps, 
je serve constamment Jésus et Marie dans une pureté parfaite. Amîn. 
 

 

Souvenez-vous à saint Joseph

Souvenez-vous, ô très chaste gardien de la Vierge Marie, 
ô notre aimable protecteur, saint Joseph, 
qu'on n'a jamais entendu dire que quelqu'un ait invoqué votre protection 
et demandé votre secours sans avoir été consolé. 
Animé d'une pareille confiance, 
je viens à vous et me recommande à vous de toute la ferveur de mon âme. 
Ne me rejetez pas ma prière, 
ô vous qui êtes appelé père du Rédempteur, 
mais daignez l'accueillir avec bonté. Amîn. 
 

Demandons à saint Joseph de protéger nos familles

Ô grand saint Joseph, 
par cette sollicitude pleine d'amour 
avec laquelle vous vous êtes occupé en ce monde de Jésus et de Marie, 
daignez veiller sur notre existence jusqu'à notre dernière heure. Amîn.

 
 
 

Prière à saint Joseph protecteur de l'Eglise universelle 

Ô bienheureux Joseph, nous recourons à vous dans notre tribulation 
et, après avoir imploré le secours de votre très sainte Épouse, 
nous sollicitons aussi, avec confiance, votre patronage. 
Au nom de l'affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, 
au nom de l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant Jésus, 
nous vous supplions de jeter un regard favorable 
sur l'héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son sang, 
et de nous assister de votre puissance et de votre secours, 
dans tous nos besoins. 
Protégez, ô très sage gardien de la Sainte Famille, 
le peuple élu de Jésus-Christ. 
Préservez-nous, ô Père très aimant, 
de toute contagion de la corruption et de l'erreur. 
Soyez-nous favorable, ô notre très puissant libérateur. 
Du haut du ciel, assistez-nous dans le combat 
que nous livrons à la puissance des ténèbres. 
Et de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus du péril de la mort, 
délivrez aujourd'hui la sainte Église de Dieu 
des embûches de l'ennemi et de toute adversité. 
Couvrez chacun de nous de votre perpétuelle protection 
afin que, à votre exemple et soutenus par votre secours, 
nous puissions vivre saintement, mourir chrétiennement 
et obtenir ainsi la béatitude éternelle. Amîn. 
 

Une NEUVAINE A SAINT JOSEPH , pourquoi pas ?...

 

L'occident chrétien se prépare à fêter Joseph, l'Homme juste, époux de la Vierge Marie, il veilla sur Jésus comme un père. Gardien de la Sainte Famille, il continue ,n'en doutons-pas, à intercéder et protéger l'Eglise du Christ. L'occident le fetera le 19 mars.

Tout ce qui n'est pas hétérodoxe dans les pratiques de piété peut être accueilli par les fidèles orthodoxes. L'Eglise d'occident propose une neuvaine à faire du 11 au 19 mars, mais elle peut être faite quand vous le désirez :

Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus, le Verbe Incarné et la Vierge Marie, à saint Joseph.

Alors, avec confiance*, n'hésitons pas à confier nos prières à son intercession.

*« Les saints de Dieu sont proches des cœurs des croyants et ils sont prêts — tels les amis les plus fidèles et les meilleurs à porter secours, à la minute, aux fidèles qui, dans leur piété les invoquent avec foi et amour. »

(Saint Jean de Kronstadt)

Prières quotidiennes pour la neuvaine :

Pourquoi prier avec saint Joseph ?

Parce qu’il n’est pas un saint comme les autres. En lui confiant le soin de veiller sur ses deux plus grands trésors – Jésus et Marie – Dieu l’a chargé d’une mission à part. À mission d’exception, homme d’exception : saint Joseph est auréolé des plus grandes vertus, comme le rappellent ses litanies : très juste, très chaste, très prudent, très courageux, il est aussi très obéissant, très fidèle, miroir de patience…
Le 19 mars 2011, le Pape de Rome Benoît XVI , qui avait déclaré le jour de son élection être « un humble travailleur dans la vigne du Seigneur », a mis l’accent sur l’humilité de son saint patron : « un humble travailleur, qui a été rendu digne d’être le gardien du rédempteur ». 
L’Église, qui élève les humbles, l’a placé au-dessus du commun des « immortels » : « De tous les saints,  il est le plus élevé au ciel, après Jésus et Marie ».
La tradition le  déclare patron des pères de famille .


Que peut-on lui demander ? 
Parmi les titres que lui décerne l'Occident Chrétiens, celui de  « saint patron des chefs de famille et des artisans » .
On lui confiera donc, qui un époux, un père, qui un fils, un frère…
À l’instar de ce clan familial qui chaque année « fait la neuvaine du 11 au 19 mars pour tous les hommes adultes de la famille ».
Remettons-lui « nos soucis de famille, de santé, de travail », comme nous y invite la prière du "Je vous salue Joseph"*.
Il est l’avocat de ceux qui cherchent un emploi, un toit, l’âme sœur, ou qui désirent un enfant. Dans ces domaines, il fait des merveilles ! 

Rappelons-nous aussi qu’en 1661, à la suite des apparitions de Cotignac, Louis XIV lui avait consacré la France. Alors, pourquoi ne pas lui confier notre pays? 

Plus largement, on peut tout demander au patron de l’Église universelle. Sainte Thérèse d’Avila, qui l’avait choisi comme protecteur de son ordre et qui affirme que « son crédit auprès de Dieu est d’une merveilleuse efficacité pour tous ceux qui s’adressent à lui avec confiance », se recommandait à lui en toutes choses. 

Quand il n’exauce pas (tout de suite, ou comme on voudrait), il prodigue lumière et consolations ; il fait grandir la foi, l’espérance et la charité. 
« Jamais je n’ai connu personne qui l’ait invoqué sans faire de progrès notables dans la vertu », affirme Thérèse d’Avila. 
Car, avant d’être un recours dans les difficultés, saint Joseph est une personne à aimer et un modèle à imiter.
Plus on le fréquente, plus on goûte sa tendresse et celle de la Sainte Famille. 
Voici donc une neuvaine à saint Joseph que chacun pourra faire si

L'Icône des Sept Douleurs et

 

Allégresses de Saint Joseph

réalisée selon le psautier de Gough (13ème siècle.)

 

The Icon of the Seven Sorrows and Allegresses of Saint Joseph

performed according to the Gough Psalter (13th century.)

 

O Ícone das Sete Dores e Vestígios de São José

realizado de acordo com o Saltério Gough (século 13).

 

Jésus porte le rouleau sur lequel il est écrit : "Ecoute Israël, Tu aimeras Le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force... Tu aimeras ton prochain comme toi-même."
Joseph l'a accompli : les sept petits tableaux de l'icône le montrent. 
Puissions nous vivre une telle confiance en Dieu tant dans les douleurs que dans l'allégresse !

Jesus carries the scroll on which it is written: "Hear Israel, you shall love the Lord your God with all your heart, with all your soul, with all your strength ... you shall love your neighbor as yourself."
Joseph accomplished it: the seven little pictures of the icon show it.
May we live such trust in God both in pain and joy!

Jesus carrega o rolo no qual está escrito: "Ouve Israel, amarás o Senhor teu Deus com todo o teu coração, com toda a tua alma, com toda a tua força ... amarás o teu próximo como a ti mesmo".
José conseguiu: as sete pequenas imagens do ícone mostram isso.
Que possamos viver essa confiança em Deus tanto em dor como em alegria!

Le songe de Joseph : l'Incarnation de Jésus

Joseph's dream: the Incarnation of Jesus

O sonho de José: a encarnação de Jesus

 

Joseph est allongé; il semble triste. Son cœur est douloureux parce qu'il pense quitter Marie qui est enceinte: 
"Il décida de rompre secrètement ses fiançailles." (Matthieu 1,19). 
Heureusement, l'ange du Seigneur lui apparaît en disant: "Ne crains pas Joseph d'épouser Marie..." (Matthieu 1, 20) Joseph est soulagé.
"Lorsque je ne sais plus quel chemin prendre Seigneur, aide-moi à écouter Ton Esprit Saint, le meilleur guide."

Joseph is lying down; he seems sad. His heart is painful because he thinks of leaving Mary who is pregnant:
"He decided to break his engagement secretly." (Matthew 1,19)
Fortunately, the angel of the Lord appeared to him saying, "Do not be afraid to marry Mary ..." (Matthew 1:20) Joseph is relieved.
"When I do not know which way to go Lord, help me to listen to Your Holy Spirit, the best guide."

José está deitado; ele parece triste. Seu coração é dolorido porque ele pensa em deixar Mary grávida:
"Ele decidiu quebrar seu noivado secretamente." (Mateus 1,19)
Felizmente, o anjo do Senhor apareceu a ele dizendo: "Não tenha medo de se casar com Maria ..." (Mateus 1:20) José fica aliviado.
"Quando eu não sei para onde ir, Senhor, ajuda-me a ouvir o teu Santo Espírito, o melhor guia." 

 

La naissance de Jésus

The birth of Jesus

O nascimento de Jesus

On reconnaît Joseph et Marie autour de Jésus. Joseph n'a pas trouvé de place dans les auberges... Jésus est donc né dans une crèche (une mangeoire pour les animaux): 
"Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'abri destiné aux voyageurs!" (Luc 2). 
Joseph a vraiment dû se démener, s'affoler avant la naissance de Jésus en cherchant partout un bon abri pour que Jésus puisse naître. Maintenant, Jésus est né; tout s'est bien passé! Joseph peut le contempler et être heureux!

We recognize Joseph and Mary around Jesus. Joseph did not find a place in the hostels ... Jesus was born in a manger (a manger for animals):
"She gave birth to a son, his firstborn, and wrapped him in swaddling clothes and put him in a manger, because there was no room for them in the shelter for travelers!" (Luke 2)
Joseph really had to struggle, panic before the birth of Jesus, looking everywhere for a good shelter so that Jesus could be born. Now, Jesus is born; everything went well! Joseph can contemplate it and be happy!

Nós reconhecemos José e Maria em volta de Jesus. José não encontrou um lugar nos albergues ... Jesus nasceu em uma manjedoura (uma manjedoura para animais):
"Ela deu à luz um filho, seu primogênito, enrolou-o em panos e o colocou numa manjedoura, porque não havia lugar para eles no abrigo para viajantes!" (Luke 2)
José realmente teve que lutar, entrar em pânico antes do nascimento de Jesus, procurando um bom abrigo em todos os lugares para que Jesus pudesse nascer. Agora Jesus nasceu; tudo correu bem! José pode contemplar e ser feliz! 

 

La circoncision

Circumcision

Circuncisão


"Le huitième jour après la naissance, le moment vint de circoncire l'enfant; on lui donna le nom de Jésus, nom que l'ange avait indiqué avant que sa mère devienne enceinte." (Luc 2, 21)"

On the eighth day after the birth, the moment came to circumcise the child, and was given the name of Jesus, the name which the angel had indicated before his mother became pregnant." (Luke 2:21)"

No oitavo dia após o nascimento, chegou o momento de circuncidar a criança e recebeu o nome de Jesus, o nome que o anjo havia indicado antes de sua mãe engravidar." (Lucas 2:21) 

Prophétie de Siméon

Simeon's prophecy

A profecia de Simeão

On reconnaît Siméon à gauche, Jésus, Marie et Joseph vers la droite. 
Siméon dit à Marie: "Cet enfant sera un signe de Dieu auquel les gens s'opposeront...  Quand à toi Marie, la douleur te transpercera l'âme comme une épée." Luc 2, 33

We recognize Simeon on the left, Jesus, Mary and Joseph on the right.
Simeon said to Mary, "This child will be a sign of God to which people will oppose ... When you, Mary, the pain will pierce your soul like a sword." Luke 2, 33

Reconhecemos Simeão à esquerda, Jesus, Maria e José à direita.
Simeão disse a Maria: "Esta criança será um sinal de Deus ao qual as pessoas se oporão ... Quando você, Maria, a dor perfurar sua alma como uma espada". Lucas 2, 33

Fuite (Ou Visite) en Egypte

Flight (or Visit) in Egypt

Vôo (ou visita) no Egito

On reconnaît Marie portant Jésus, et Joseph qui marche devant. 
"Un ange apparut à Joseph: "Debout, prends avec toi l'enfant et sa mère et fuis en Egypte." Matthieu 2,13
Hérode veut faire mourir Jésus. Quelle douleur pour toi Joseph! Quelle inquiétude aussi! Pour protéger Jésus, tu dois fuir, quitter tes habitudes, tes amis, ta maison... et marcher vers l'inconnu. Mais quel bonheur de retrouver ensuite la paix!

We recognize Mary carrying Jesus, and Joseph walking ahead.
"An angel appeared to Joseph," Stand, take the child and his mother with you, and flee to Egypt. "Matthew 2:13
Herod wants to kill Jesus. What a pain for you Joseph! What a worry too! To protect Jesus, you must flee, leave your habits, your friends, your house ... and walk towards the unknown. But what happiness to find peace again!

Reconhecemos Maria carregando Jesus e José andando em frente.
"Um anjo apareceu a José:" Levanta-te, leva a criança e sua mãe e foge para o Egito. "Mateus 2:13
Herodes quer matar Jesus. Que dor para você Joseph! Que preocupação também! Para proteger Jesus, você deve fugir, deixar seus hábitos, seus amigos, sua casa ... e caminhar em direção ao desconhecido. Mas que felicidade encontrar a paz de novo! 

 

Retour d'Egypte et Vie à Nazareth

Return from Egypt and Life in Nazareth

Retorno do Egito e Vida em Nazaré

"Après la mort d'Hérode, un ange du Seigneur apparut dans un rêve à Joseph:  "Debout, prends avec toi l'enfant et sa mère et retourne au pays d'Israël " Matthieu 2,19

"After the death of Herod, an angel of the Lord appeared in a dream to Joseph:" Stand, take with you the child and his mother and return to the land of Israel "Matthew 2,19"

Após a morte de Herodes, um anjo do Senhor apareceu em um sonho a José:" Levanta-te, leva a criança e sua mãe e volta para a terra de Israel "Mateus 2,19 

Jésus perdu et retrouvé

Jesus lost and found

Jesus perdeu e achou

Sur l'image, on reconnaît Jésus au Temple entouré des prêtres. 
"Le 3ème jour, ils le découvrirent au Temple." Luc 2, 41
Joseph et Marie ont perdu Jésus; ils s’inquiètent, ils le cherchent...
Lorsqu'ils le retrouvent, Jésus leur dit: "Pourquoi me cherchiez-vous? Ne savez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père?"

In the picture, we recognize Jesus in the Temple surrounded by priests.
"On the third day, they discovered it in the Temple." Luke 2, 41
Joseph and Mary lost Jesus; they are worried, they are looking for him ...
When they find him again, Jesus says to them, "Why did you seek me, do not you know that I must be in my Father's house?"

Na foto, reconhecemos Jesus no templo cercado por sacerdotes.
"No terceiro dia, eles descobriram no Templo." Lucas 2, 41
José e Maria perderam Jesus; eles estão preocupados, eles estão procurando por ele ...
Quando o encontram novamente, Jesus lhes diz: "Por que você me procurou, você não sabe que eu devo estar na casa de meu Pai?" 

 

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Vous pouvez envoyer vos intentions de prières au:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

 

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COIN DES

 

CATÉCHISMES

 

ET...

 

DE LA

 

TRANSMISSION

 

FAMILIALE:

 

Source de ce qui suit: "Théodule", des Frères Dominicains de Lille:

 

La famille des ennemis - 1/7

 

Chers amis,

C'est mercredi prochain que commence le carême. Cette année, nos nouvelles fiches hebdomadaires permettent aux enfants de cheminer avec une proposition en 2 temps :
- Pour accompagner les vidéos de la semaine : un enseignement, une prière et des idées d'actions pour préparer son cœur à la grande fête de Pâques,
- Pour mieux connaître les grandes figures de l'histoire sainte : un jeu de 7 familles à composer au fil des 7 semaines du carême. Chaque carte est un personnage dont l'histoire est racontée dans une vidéo de Théobule.

Ainsi, à Pâques, chaque enfant aura savouré le goût de la parole de Dieu, de la prière et des belles actions. Il aura aussi composé son jeu de 42 cartes. Il connaîtra chaque membre des familles et pourra jouer avec ses amis en partageant sa foi.
Une belle façon de prolonger la joie de Pâques et d'annoncer la Bonne Nouvelle !

Pour un carême entraînant, joyeux et priant, partagez cette idée avec vos amis et invitez-les à s’inscrire sur le site de Théobule en leur transférant cet e-mail. Soyons nombreux à lire la Parole de Dieu en jouant !

Nous vous souhaitons une belle entrée en carême avec les enfants.

Frère Benoît Ente

Couvent de Lille

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 Le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange,

aux Saints Archanges

et à Saint Ubald

au

Monastère Notre-Dame de Miséricorde

Brévilly 4

61300 CHANDAI

Prière pour les familles:

Ô Jésus très aimant, qui, par Vos ineffables vertus et exemples de vie domestique, avez consacré la Famille choisie pour Vous sur la terre, jetez un regard de Miséricorde sur notre famille et daignez recevoir l’offrande que nous Vous faisons de nous- même et consacrer les membres de cette famille qui, prosternée à vos pieds, Vous supplie de lui être propice. Souvenez-Vous que ce foyer Vous appartient, comme s'étant voué et consacré à Vous pour Vous honorer d'un culte particulier. Protégez notre famille dans Votre Bonté, délivrez notre foyer de tous périls, secourrez notre communauté de vie dans toutes ses nécessités, accordez à notre famille la force de persévérer toujours dans l'imitation de Votre Sainte-Famille, afin que, fidèlement attachée à Votre Amour tout le temps de sa vie mortelle, elle puisse enfin chanter Vos éternelles louanges dans les Cieux. Ô Marie, très douce Mère, nous implorons Votre protection, bien persuadés que Votre Divin et unique Fils exaucera Vos prières. Et Vous aussi, très glorieux Patriarche Saint-Joseph, unissez l'appui de votre paternel patronage à la douce intercession de notre Mère miséricordieuse qui, avec vous, remettra nos vœux entre les mains du Christ- Jésus notre Divin Rédempteur et Médiateur, Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l’unité du St Esprit pour les siècles des siècles .Amîn.

Jésus, Marie, Joseph, éclairez-nous, secourez-nous, conduisez- nous au Christ Sauveur ! Amîn.

Prière à St Michel:

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous vous en supplions ; et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amîn.

Laissez-vous fléchir, Seigneur : que l'intercession du bienheureux Ubald votre Confesseur et Pontife, unie à celles de la Reine des Anges et de Saint Michel Archange,nous obtienne votre secours ; étendez sur nous votre main miséricordieuse pour nous défendre contre toutes les perfidies du démon.

Saint Ubald, puissant intercesseur dans l'expulsion des mauvais esprits et pour apporter paix et concorde, priez pour nous (3 fois)

(Une protection contre les démons et les personnes malveillantes ? -La Croix reliquaire de St Ubald (En argent) en souscription (20 euros) à commander au Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde. Brévilly 4. 61300 CHANDAI (FRANCE) * où le 29 de chaque mois a lieu un Pèlerinage de Délivrance et de Guérison à Saint Michel Archange , aux Saints Archanges et à Saint Ubald

* Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).

Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).

ADRESSE DU MONASTERE où vous pouvez confier vos intentions de prières et envoyer tous courriers:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly 4,

61300 CHANDAI (FRANCE)

Tel: 0233247958

0648899489

Courriel: asstradsyrfr@yahoo.com

http://exorciste87.over-blog.com/o%C3%B9-trouver-en-france-un-pr%C3%AAtre-exorciste-orthodoxe-oriental?fbclid=IwAR17quHN_6jOG65PgP9r6gWPutr3gRn_N4cTuXXGMUWPNKewL9yk_k7FJ-E

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (06.17.51.25.73).
Observação:
Igreja Metropolitana fundada canonicamente graças ao impulso missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare Ortodoxa / Ortodoxa Indiana) para os Povos Europeus e suas Missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada na Francofonia e suas missões da África, Brasil, América Latina e Caribe* é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O Mosteiro Siro-Ortodoxo da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe de
A Misericórdia é um Centro de Orações pela unidade das Igrejas Apostólicas, pela unanimidade do testemunho cristão e pela paz do mundo.
¤ Permanência pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura)…
Para os serviços pastorais prestados ao Mosteiro, como o acolhimento dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos qualquer valor fixo.
As ofertas são gratuitas e não obrigatórias. Qualquer oferta está, no entanto, sujeita a uma dedução do seu rendimento tributável à taxa de 66°/° do seu rendimento).
Rotule todos os C B na seguinte ordem "Métropolie E S O F"
Para a Capelania Siro-Ortodoxa Francófona para Africanos que vivem em França, contactar os Chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolita e Irmã Marie-André Mbezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
Metropolitan Church canonically founded thanks to the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare Orthodoxe / Indian Orthodox) for the European Peoples and their Missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions of Africa, Brazil, Latin America and the Caribbean* is an Eastern Orthodox Church.The Syro-Orthodox Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Misericordia is a Center of Prayers for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Witness and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniment, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, healing prayers)…
For the pastoral services rendered to the Monastery such as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed amount.
Offerings are free and not compulsory. Any offering is however subject to a deduction from your taxable income at the rate of 66°/° of your income).
Label all C B in the following order "Métropolie E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy for Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André Mbezele, nun (06.17.51.25.73).
Nota:
Iglesia Metropolitana canónicamente fundada gracias al impulso misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Ortodoxa de Malankare/Indian Ortodoxa) para los Pueblos Europeos y sus Misiones, nuestra Iglesia Ortodoxa Siria de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones de África, Brasil, América Latina y el Caribe* es una Iglesia Ortodoxa Oriental.
El Monasterio siro-ortodoxo de la Santísima Virgen María, Madre de
Misericordia es un Centro de Oración por la unidad de las Iglesias Apostólicas, la unanimidad del Testimonio Cristiano y la paz del mundo.
¤ Permanencia pastoral en varias regiones de Francia para: Acompañamiento espiritual, Sacramentos, Sacramentales (Bendiciones, Oraciones de liberación o exorcismo, oraciones de sanación)…
Para los servicios pastorales prestados al Monasterio como la recepción de fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna cantidad fija.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias. No obstante, toda oferta está sujeta a una deducción de su renta imponible a razón del 66°/° de su renta).
Etiquete todos los C B en el siguiente orden "Métropolie E S O F"
Para la capellanía siro-ortodoxa francófona para los africanos que viven en Francia, póngase en contacto con los directores: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), metropolita y sor Marie-André Mbezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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