Activités de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma en France avec ses Paroisses et ses horaires de Messes, ses permanences catéchétiques, les permanences d'un prêtre exorciste, les Aumôneries (Africaines, Antillaises, des "Chrétiens de St Thomas"...)
Lectionnaire pour le 2ème samedi de Carême (Des malades) les 3eme, 4ème, 5ème et 6ème Dimanches du Grand Carême, Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Par Eglise Syro-Orthodoxe francophone de Mar Thoma
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Seigneur et maître de ma vie,
ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
♱(grande prostration)
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
♱(grande prostration)
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn. ♱(grande prostration)
Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur. (12 fois,♱avec petites Inclinations)
puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :
Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(♱grande métanie à la fin)
(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)
SOMMAIRE :
-Nos R-D-V Liturgiques
-Le Grand Carême :Le temps du désir !
- Lectionnaire du Deuxième samedi du Grand Carême(Des malades)
- Une prière de Saint Nersès Snorhali pour le Carême et en tous temps:
- Lectionnaire pour le Troisième dimanche du Grand Carême
-PRIÈRE QUAND RIEN NE VA PLUS
-Un ascète pria Dieu de lui révéler beaucoup de mystères.
-LE CHEMIN DU BONHEUR:
°LE SAINT BAPTÊME
°LE COMBAT SPIRITUEL
°LA PRIÈRE
°LA PAIX
°L’AMOUR (AGAPÉ)
°LE DISCERNEMENT
°L'ARROGANCE
°LA NOBLESSE CHRÉTIENNE
°LA DOXOLOGIE
°Lectionnaire pour le 4ème Dimanche du Gd Carême (De la Cananéenne)
-PRIER CONTRE LES MAUVAISES PENSÉES
- Lectionnaire du Quatrième samedi du Grand Carême
- UNE PRIÈRE DE CONFESSION PAR SAINT EPHREM LE SYRIEN suivie de la prière pour les vocations
- Un Acte de Communion Spirituelle LORSQUE VOUS NE POUVEZ PAS COMMUNIER SACRAMENTELLEMENT
-Lectionnaire du Cinquième Dimanche du Grand Carême
-POURQUOI SE SOUMETTRE A UNE ASCÈSE ? Interview du Père Dominique Salin
- Sixième dimanche du Grand Carême(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)
- Vénération de la sainte Tunique du Christ
-Annonces d’intérêt général
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PROGRAMME REMIS A JOUR DE NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES En France :
✥NORMANDIE, NORD-OUEST :
¤ Messe chaque dimanche à 10h30 au Monastère
¤ Dimanche 6 Avril, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde SOYEZ NOMBREUX ! ▪︎De 8h30 à 9h45, Confessions ▪︎10h répétition de chants ▪︎10h30, Quadisha Qurbana ( Ste Messe) ▪︎13h Repas fraternel ▪︎De 15h à 19h réception des fidèles
SOYEZ TOUS PRESENTS POUR
Que la Vierge fidèle accompagne votre effort de conversion pendant le Grand Carême !
¤ DIMANCHE 16 MARS, Solennisation de Saint Joseph (Fête le 19) lors du 3ème Dimanche de Carême ("De l'aveugle né"), départ du Monastère à 8h30 pour la Messe de l'Aumônerie des Africains à Chartres à 11h au 9 Rue Charles Péguy . Gasville-Oisème*
¤Mercredi 19 Mars, Fête de St Joseph Artisan, Messe à 10h30 au Monastère (Programme habituel)
Du Dimanche 23 Mars au 25, mini retraite de l'Annonciation "De Noël à la Croix";
¤Dimanche 23, Quadisha Qurbana à 10h30 (Célébrants Mor Philipose et Abouna Syméon / Programme habituel)
¤Lundi 24 Quadisha Qurbana à 10h30 (Célébrant Abouna Syméon)
¤Mardi 25 Quadisha Qurbana à 10h30 (Célébrants Mor Philipose et Abouna Syméon / Programme habituel)
DIMANCHE 13 AVRIL
DIMANCHE DES RAMEAUX (Hosanna),
Messe à 10h30 et Bénédiction des Rameaux
suivis d'un repas fraternel et du programme habituel.
♧Du 4 au 12 Mai Inclusivement PELERINAGE DU "MOIS DE MARIE"auxSanctuaires Mariaux D'ALSACE ? ( Messe de ClôtureàNotre-Dame de Miséricorde de Neubois le Dimanche au Franckenbourg le Château de Ste Clotilde et Clovis pour la France/ Départ le lundi 13 au matin, retour au Monastère le 13 au soir) . Offrande estimée 300 € ( 50 €d'arrhes à l'inscription
Si vous êtes intéressé, PRÉ-INSCRIPTION dès que possible pour que je loue le gîte à temps.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Brévilly 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:
ANGOULÊME (Jauldes):
◇ Dimanche 23Mars : - Quadisha Qurbana (Ste Messe célébrée par Abouna Simon à 10h30 ...
◇Samedi 26 Avril : - Ste Messe célébrée par Mor Philipose) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
◇Dimanche 27 Avril (De l'Octave de Pâques) : - Ste Messe célébrée par Mor Philipose) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
ADRESSE : MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES. Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles. * Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher): ◇Vendredi 25 Avril : - Ste Messe célébrée par Mor Philipose) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530 LA CHAPELLE FAUCHER. Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 2ème Vendredi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).
¤LOURDES (65):
*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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ALSACE et "Grand Est":
Visite pastorale pour le Relais paroissial Sainte Clotilde en MARS 2024:
▪︎ 24 Mars ( Trajet du Monastère vers l’Alsace), ▪︎ 25 (Masevaux, Mulhouse, Belfort), ▪︎ 26 (Colmar et alentours), ▪︎ 27 (Colmar et alentours, Masevaux), ▪︎ 28 (Strasbourg), ▪︎ 29 ( Ingwiller et environs) ▪︎ 39 Messe de clôture et Pèlerinage à Notre-Dame de Neubois et Ste Clotilde ▪︎ Lundi 31, éventuelle visites sur Metz Woippy pour un service pastoral.
Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)
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Luxembourg, Belgique et Nord Pas-De-Calais :
▪︎ Visites les 1er et 2 Avril Inscriptions par SMS au 0648899489
ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde Brévilly,4 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Quel « combat » avons-nous à mener et contre « qui » ?
Jésus se retire quarante jours au désert après le baptême de Jean dans les eaux du Jourdain.
Géographiquement, les deux lieux sont voisins.
Comme si, au seuil de sa vie publique, avant de se mettre à parler et à guérir, Jésus devait faire un détour, traverser les eaux rêches et sèches d’un autre « baptême ».
Un baptême du feu, de lutte, de faim et de soif.
Comme si la fécondité de sa parole dépendait de cette traversée brûlante.
Comme si, pour murir, sa vocation devait d’abord s’enfouir dans l’aridité rude du désert… « Si le grain ne meurt… »
Luc nous dit que Jésus fut, « pendant 40 jours, tenté par le diable ».
En grec, « diabolos » se traduit par « diviseur ». Le « diabolos » est ce qui nous divise.
Il y a bien sûr, les divisions entre nous, dans nos vies sociales, familiales, conjugales, amicales, professionnelles, ecclésiales…
Mais il y a peut-être d’abord ces « divisions » à l’intérieur de nous, ce cœur divisé, partagé, blessé qui nous fait dire, si souvent, avec saint Paul :
« Ce que je veux, je ne la fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais ».
Oui, notre cœur est si souvent divisé, partagé entre des désirs contradictoires :
- nous voudrions aimer mieux, mais nous ne nous donnons pas les moyens de changer.
- nous voudrions être davantage solidaires des plus fragiles, mais nous ne bougeons pas, ou si peu.
- nous voudrions prier plus souvent, mais ne laissons pas de place à Dieu dans notre quotidien.
C’est à cela que nous convie le désert de Carême : lutter contre nos divisions et tiraillements intérieurs, ce « diviseur » qui nous sépare de nous-même, essayer d’unifier notre désir, purifier nos faims et nos soifs si souvent cantonnées dans l’avoir, si peu ouvertes à l’être.
Oui, le temps du désert, c’est le temps du désir. Un temps où nous prenons le temps d’écouter enfin cette « voix de fin silence » qui, en nous, nous appelle à devenir qui nous sommes. A répondre enfin à la vocation de notre baptême.
Le temps du Carême, c’est le temps où nous avons à travailler à notre libération et à notre unification.
On dit d’un homme sous l’emprise du diable, qu’il est « possédé ».
Eh bien, le Carême, c’est le temps de la dépossession où nous avons à couper, élaguer, émonder toutes ces chaînes qui nous empêchent de faire en nous l’unité.
Nous voici invités par l’Esprit à purifier notre désir :
- Qu’est-ce que je veux vraiment faire de ma vie ?
- Qu’est-ce qui est vraiment essentiel pour moi ?
- Qu’est-ce qui entrave ma marche vers cet essentiel ?
- Que me faut-il changer pour répondre mieux, plus fort, plus vrai, à l’appel de l’Évangile ?
L’appel du désert est en fait un triple appel :
- D’abord appel à la solitude. Impossible de mener un fécond discernement spirituel si nous ne prenons pas régulièrement des temps de solitude. Des moments où nous abandonnons notre personnage social, où nous ne nous définissons plus par notre métier, nos engagements, notre CV… Un temps où nous nous confrontons à la nudité de notre être. Le désert du Carême nous invite à cette solitude qui nous permettra, au sens fort de l’expression de « nous retrouver », de nous trouver à nouveau. Alors nous pourrons découvrir que cette solitude est « habitée ». Qu’en fait, nous ne sommes pas seul, mais sous le regard de la Divine Présence et que seul, ce regard de Dieu peut nous offrir notre identité véritable.
- Le désert est aussi appel au silence. Impossible d’entrer en secret dialogue avec nous-même, impossible d’entendre, en nous, les murmures de l’Esprit, si nous ne plongeons par régulièrement dans le silence. Il nous faut rompre chaque jour avec le bruit du quotidien, refermer un instant la porte sur le vacarme trépidant de notre « modernité », fermer le poste, couper le wifi permanent de nos préoccupations, pour laisser Dieu nous parler à l’oreille du cœur. Car Dieu ne parle que si nous commençons par nous taire devant Lui. « Se taire, disait Madeleine Delbrêl, ce n’est pas ne rien dire, c’est mettre toutes les puissances de son âme à écouter… »
- Le désert est enfin appel à la faim et à la soif. Impossible de laisser se creuser en nous la faim de Dieu, si nous sommes sans cesse comblés et repus par cette consommation frénétique dont le Pape François dit dans son encyclique combien elle nous conduit droit dans le mur. Comme dit la chanson de Souchon : « On nous fait croire, que le bonheur c’est d’avoir, de l’avoir plein nos armoires, dérisions de nous, dérisoires… » Oui, frères et sœurs, le désert du Carême est aussi appel à la dépossession, à la sobriété bienheureuse sans laquelle ne renaîtra pas en nous la faim d’avoir faim du seul pain qui rassasie et met en route vers toutes les faims et les urgences humaines.
A l’entrée du Carême, saint Bernard ne formulait qu’un vœu à ses moines : « Retrouvez la joie du désir spirituel ».
Je vous souhaite, je nous souhaite de nous laisser envahir par cette joie ! Entrons dans ce temps du désir qu’est le désert du Carême avec comme horizon de laisser l’Esprit unifier notre cœur. Et d’y semer la miséricorde.
37 Celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
40 Prenez donc garde de ne pas être atteints par ce qui a été dit dans les Prophètes :
41 Vous, les arrogants, regardez, soyez dans la stupeur, disparaissez, car je fais une œuvre en votre temps, une œuvre à laquelle vous ne croiriez pas si on vous la racontait. »
42 À leur sortie de la synagogue, les gens les invitaient à leur parler encore de tout cela le prochain sabbat.
43 Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
44 Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.
45 Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
46 Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
47 C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
48 En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
49 Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
50 Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire.
51 Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium,
52 tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
II Corinthiens 8: 1 à 9 :
01 Frères, nous voulons vous faire connaître la grâce que Dieu a accordée aux Églises de Macédoine.
02 Dans les multiples détresses qui les mettaient à l’épreuve, l’abondance de leur joie et leur extrême pauvreté ont débordé en trésors de générosité.
03 Ils y ont mis tous leurs moyens, et davantage même, j’en suis témoin ; spontanément,
04 avec grande insistance, ils nous ont demandé comme une grâce de pouvoir s’unir à nous pour aider les fidèles de Jérusalem.
05 Au-delà même de nos espérances, ils se sont eux-mêmes donnés d’abord au Seigneur, et ensuite à nous, par la volonté de Dieu.
06 Et comme Tite avait déjà commencé, chez vous, cette œuvre généreuse, nous lui avons demandé d’aller jusqu’au bout.
07 Puisque vous avez tout en abondance, la foi, la Parole, la connaissance de Dieu, toute sorte d’empressement et l’amour qui vous vient de nous, qu’il y ait aussi abondance dans votre don généreux !
08 Ce n’est pas un ordre que je donne, mais je parle de l’empressement des autres pour vérifier l’authenticité de votre charité.
09 Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
Saint-Marc 1:21-31 :
21 Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
22 On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
23 Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
24 « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
25 Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
26 L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
27 Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
28 Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
29 Aussitôt sortis de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
30 Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
31 Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Une prière de Saint Nersès Snorhali*
pour le Carême et en tous temps:
*(1102-1173), patriarche arménien Jésus, Fils unique du Père, §677-679 ; SC 203 (trad. SC p. 171 rev.)
« Peut-être donnera t-il du fruit à l'avenir »
Ne me maudis pas comme le figuier
(cf Mt 21,19),
Bien que je sois pareil à l'arbre stérile,
De peur que le feuillage de la foi
Ne soit desséché avec le fruit de mes œuvres. Mais fixe-moi dans le bien,
Comme le sarment sur la sainte Vigne,
Dont prend soin ton Père céleste
(Jn 15,2)
Et que fait fructifier l'Esprit par la croissance.
Et l'arbre que je suis, stérile en fruits savoureux,
Mais fécond en fruits amers,
Ne l'arrache pas de ton vignoble,
Mais change-le, en creusant dans le fumier.
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A prayer by Saint Nerses Snorhali * for Lent and at all times:
Troisième dimanche du Grand Carême
(Dimanche du Paralytique)
Quadisha Qurbana (Ste Messe):
Actes 5:12-16 :
12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
19: 8 -12 :
08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.
Romains 5:1-11 :
01 Nous qui sommes donc devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
02 lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
03 Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
04 la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ;
05 et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
06 Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
07 Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait il à mourir pour un homme de bien.
08 Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
09 À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
10 En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie.
11 Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation
2 Corinthiens 12: 7-10 :
07 Ces révélations dont je vous parle sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
09 Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
10 C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort
Saint-Marc 2:1-12 :
01 Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
02 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
03 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
04 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
05 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
06 Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
07 « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
08 Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
09 Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
PRIÈRE QUAND
RIEN NE VA PLUS:
Jérémie, David, Job, Jonas, Esaïe, tant d’hommes de Dieu ont connu le désespoir, jusqu’à espérer la mort. Il pleut sur le juste comme sur l’injuste. Et l’épreuve est parfois si intense que la mort semble être la seule issue. Mais Dieu est fidèle, il est contrôle… Confie-lui ton désespoir. Il agira. Voici une prière quand tu es prêt à abandonner.
Seigneur, Je ne parviens pas à trouver la paix ici-bas. Je suis fatigué. Mon cœur est las. Mon esprit est faible. J’essaie de mon mieux de franchir la prochaine étape et d’avancer. Mais, je sens que je suis prêt à abandonner. Soutenez-moi Seigneur. Aidez-moi à voir Votre plan derrière ce chemin de douleur. Faites-moi grâce Seigneur. Gardez mes yeux fixés sur Vous afin de trouver la force d’avancer en retrouvant une foi plus confiante qui me permettra de réessayer. Donnez-moi de faire une pause pour me regarder en Christ et par Lui, avec Lui et en Lui, continuer le chemin pour mon salut et celui du monde.
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Un ascète pria Dieu de lui révéler
beaucoup de mystères.
Quittant sa cellule pour aller dans un autre village, il rencontra en chemin un ange, mais il ne le reconnut pas.
Il pensait que l'ange était un être humain.
En chemin ils trouvèrent un cheval mort.
L'ascète se boucha le nez, l'ange ne le fit pas. Ils allèrent plus loin et passèrent près d'une vache morte qui puait.
L'ascète se boucha de nouveau le nez, l'ange non.
Ils continuèrent et arrivèrent devant un chien mort; l'ascète se boucha le nez, l'ange ne fit rien.
Quand ils furent sur le point d'arriver au village, ils rencontrèrent une belle jeune fille bien habillée et couverte de bijoux.
Alors l'ange se boucha le nez.
Voyant cela l'ascète dit:
Es-tu ange, homme ou démon?
Nous avons rencontré un cheval mort qui puait et tu ne t'es pas bouché le nez.
La même chose est vraie de la vache et du chien mort.
Maintenant que nous avons rencontré une belle jeune fille, tu te bouches le nez?
L'ange révéla alors qui il était et dit: Rien ne sent plus mauvais pour Dieu que l'orgueil.
Et disant ces mots, il disparut.
L'ascète retourna immédiatement dans sa cellule et pleura sur ses péchés, priant Dieu de le garder des ruses du Diable, et de ne pas permettre qu'il tombe victime de l'orgueil et soit perdu.
Rien n'est plus grand qu'un cœur pur, parce qu'un tel cœur devient le trône de Dieu. Et qu'y a-t-il de plus glorieux que le trône de Dieu ?
Bien entendu, rien du tout !
Dieu dit à propos de ceux qui possèdent un cœur pur : J'habiterai et je circulerai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple (2 Co 6,16).
Qui oserait encore affirmer être plus heureux que ces gens-là ? Car de quels biens prétendraient-ils être privés ?
Ne trouve-t-on pas tous les dons et tous les bienfaits de l'Esprit Saint dans leurs âmes bienheureuses ?
Que leur manque-t-il par conséquent ?
Vraiment, ils ne souffrent de rien, car ils gardent dans leur âme la plus précieuse des richesses :
-Dieu lui-même.
Combien se trompent les hommes lorsqu'ils font fi de leur propre personne pour aller prendre ailleurs du bonheur :
-en se rendant dans des terres lointaines, en parcourant le monde par de nombreux voyages, en rêvant de richesse et de gloire, en courant après la fortune et les vains plaisirs ou encore en voulant s'approprier les choses de ce monde, qui ne procurent que des lendemains amers !
L'édification de la tour du vrai bonheur en dehors de son propre cœur équivaut à vouloir construire un édifice qui reposerait sur des fondations instables et secouées par des tremblements fréquents. Sûrement qu'une telle bâtisse finira un jour par s'effondrer toute entière d'elle-même.
Mes frères, le vrai bonheur n'existe qu'à l'intérieur de vous-mêmes et bienheureux est celui qui a compris cela.
Scrutez donc votre cœur et prenez le temps de vous pencher sur votre propre état spirituel.
À-t-il perdu son assurance en Dieu ?
Est-ce que vos consciences se plaignent que vous vous détournez des commandements divins ?
Vous accuse-t-elle, cette conscience, de pratiquer l'injustice et le mensonge, de négliger vos devoirs envers Dieu et votre prochain ?
Examinez-la par conséquent scrupuleusement : il se pourrait bien que des pensées et des passions mauvaises fourmillent dans votre cœur et qu'ainsi il se soit engagé sur des routes tortueuses et infranchissables…
Hélas, celui qui a négligé son propre cœur, celui-là s'est aussi volontairement privé de tous les biens pour les remplacer par de nombreux autres maux.
C'est ainsi qu'il a chassé la joie loin de lui et le voilà maintenant plongé dans l'amertume, la tristesse et toutes sortes d'inquiétudes.
Sans la paix intérieure, il est saisi par le trouble et la peur.
L'amour parti c'est la haine qui s'y est installée. En se dépouillant des dons et des fruits que l'Esprit Saint lui a offerts au moment de son baptême, il est devenu un familier de tout ce qui fait de l'homme un être pouilleux et misérable.
Mes Frères ! Le Dieu plein de miséricorde n'aspire qu'à notre bonheur aussi bien dans cette vie que dans l'autre.
C'est pour cela qu'il a fondé sa sainte Église.
Afin de nous purifier par elle de notre péché ; pour nous sanctifier ; pour nous réconcilier avec lui ; pour nous combler de ses bénédictions célestes.
Et les bras de cette Église vous sont très largement ouverts.
Courons-y vite, nous qui avons le cœur lourd.
Courons-y très vite et nous verrons que l'Église nous attend pour prendre sur elle notre lourd fardeau, nous mettre en confiance avec Dieu et remplir notre cœur de félicité et de joie.
LE SAINT BAPTÊME
Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ (Ga 3,27)
Que de vérités dans ces paroles de l'Apôtre Paul !
Les baptisés en Christ ont quitté la tunique du vieil homme, entachée de passions et de mauvais désirs et ils ont revêtu celle de l'homme nouveau, autrement dit le Christ lui-même qui maintenant vit au plus intérieur de leur cœur.
Car la phrase vous avez revêtu n'a plus aucun rapport avec les vêtements que nous portons.
Il est question ici d'une autre réalité ; d'une réalité bien plus profonde ; de quelque chose de plus essentiel et que plus rien ne peut vous arracher.
Par l'affirmation de notre foi et le baptême nous recevons réellement pour vêture le Christ et nous devenons les vrais enfants de Dieu, les demeures de l'Esprit Saint, les temples du Très-Haut.
Nous sommes appelés à la sainteté, à la perfection et à la divinisation par la grâce qui nous est ainsi conférée.
Nous voici donc libres de toute corruption puisque revêtus d'incorruptibilité.
Dépouillés désormais de l'homme du péché, nous sommes en retour revêtus de l'homme de la justice et de la grâce.
Nous avons chassé la mort en recouvrant la vie éternelle.
Au fait : sommes-nous réellement conscients de l'engagement que nous avons pris devant Dieu lors de notre baptême ?
Avons-nous compris qu'il nous incombe désormais de nous comporter en fils authentiques de Dieu et en véritables frères de Notre Sauveur ?
Comprenons-nous bien que notre premier devoir consiste à faire concorder notre propre volonté avec celle de Dieu lui-même ; qu'il nous faut nous libérer du péché ; qu'il est impératif pour nous de nous adonner à la charité avec toutes nos forces, de toute notre âme et de tout notre cœur; qu'il est de notre devoir de louer et adorer Dieu et de garder notre regard tourner avec la plus grande impatience vers cet instant où nous serons définitivement unis à lui?
Avons-nous fait notre cette pensée que notre cœur ne peut désormais que déborder d'authentique amour afin qu'il ne perde jamais de vue le prochain ?
Enfin, sommes-nous convaincus que notre unique vocation est d'acquérir la sainteté et la perfection ; que nous sommes des icônes vivantes de Dieu, des enfants et des héritiers de son Royaume, le Royaume des cieux ?
C'est pour toutes ces raisons qu'il n'y a de cesse à notre lutte spirituelle afin que nous soyons dignes de l'appel que Dieu nous a adressé en vue de nous éviter de subir un jour l'affront d'être désavoué à cause de nos actes.
Oui, mes frères, ayons à cœur de remporter victorieusement le bon combat en usant de zèle et d'abnégation.
Marchons avec audace, sans négligence, sans crainte, sans buter sans cesse devant les épreuves :
-Dieu est avec nous ; il est notre aide et notre soutien ; il nous fortifie et nous conforte sur le difficile chemin de la vertu.
LE COMBAT SPIRITUEL
Le but de notre vie, c'est l'acquisition de la perfection et de la sainteté.
C'est devenir les dignes enfants de Dieu et les héritiers de son Royaume. Prenons garde de nous priver de cette vie future en donnant la priorité aux choses de la vie présente.
Ne nous écartons pas du but et du sens de la vraie vie en privilégiant les soucis et les tribulations qui sont inhérents au monde d'ici-bas.
Le jeûne, les veilles et la prière ne peuvent à eux seuls produire les fruits escomptés.
Ils ne constituent pas en soi le véritable but ; ils ne sont que des moyens pour atteindre ce but.
Aussi, ornez vos cierges d'authentiques vertus.
Luttez sans cesse pour déraciner les passions qui sont en vous. Purifiez vos cœurs de toutes ses souillures pour qu'il devienne la demeure de Dieu et que l'Esprit Saint y trouve de quoi le remplir de ses dons divins.
Mes bien-aimés, que toutes vos préoccupations et tous vos soucis tendent uniquement vers cela, vers ce seul but déjà cité qu'il ne faut en aucun cas délaisser.
C'est en vue de cela que votre prière est essentiellement adressée à Dieu. À chaque instant de votre existence cherchez d'abord Dieu.
Mais cherchez-le là où il se trouve : à l'intérieur de votre cœur et uniquement là.
Et lorsque vous l'aurez enfin trouvé, tenez-vous devant lui avec effroi et crainte à l'instar des Chérubins et des Séraphins parce qu'alors votre cœur sera devenu le trône de Dieu.
Toutefois, pour trouver le Seigneur, humiliez-vous plus bas que terre parce que Dieu vomit les orgueilleux tandis qu'il aime au contraire et visite les humbles de cœur.
C'est pour cette raison qu'il a dit par la bouche d'Isaïe (66,2) :Celui qui attire mes regards, c'est l'affligé, le cœur contrit qui craint ma parole.
Mène le bon combat donc et Dieu en retour te fortifiera.
Par ce combat nous localisons nos propres faiblesses, nos manques et nos défauts personnels.Car ce combat incessant n'est que le miroir de notre situation spirituelle :
-celui qui n'a jamais mené ce type de combat, celui-là n'a jamais non plus été capable de connaître son état intérieur réel.
Attention à ce que vous considérez comme étant " vos petits péchés ".
Si par inadvertance il vous arrive de succomber à un péché, surtout ne désespérez pas :
-relevez-vous vite, tombez à genoux devant Dieu, le seul capable de vous redresser.
Ne vous enfermez pas dans votre grande tristesse, qui ne sert qu'à couvrir votre fierté.
Les états de tristesse exagérée et les moments de désespoir qui nous saisissent nous font beaucoup de tort et ils finissent par devenir pour nous un vrai danger.
Très souvent ils ne sont que l'œuvre du diable afin que nous mettions un terme à notre bon combat.
On trouve aussi en nous des faiblesses et des défauts et des passions dont les racines sont profondes ; plusieurs d'entre eux nous sont par ailleurs héréditaires.
On ne se défait pas de tout cela en usant d'expédients spasmodiques ni en succombant à l'anxiété et au désespoir mais on en guérit en usant de patience, de persévérance, de fermeté envers soi-même, de sollicitude et d'attention.
C'est vrai :la route qui mène à la perfection est longue et ardue. Priez Dieu de vous en donner la force.
Affrontez vos chutes avec patience et une fois debout, ne vous attardez pas, comme le font d'habitude les gosses, sur le lieu de votre chute en poussant des hurlements et en versant des pleurs la plupart des fois inconsolables.
Restez sans cesse vigilants et sans cesse priez pour ne point succomber à la tentation.
Et s'il vous arrive de tomber dans des fautes déjà anciennes, surtout ne vous laissez pas aller au désespoir car nombre d'entre elles sont naturellement puissantes et c'est par habitude qu'on les commet.
Cependant, avec le temps et la persévérance, on trouve aussi le moyen de les vaincre.
Pour cela loin de vous tout désespoir !
LA PRIÈRE
La tâche première de l'homme, c'est la prière. En tant qu'image de Dieu, il a soif de lui et c'est avec passion qu'il s'efforce de s'élever jusqu'à lui.
Plus l'homme prie, plus il dépouille son âme de tout désir mondain, plus il accède aux biens célestes.
Et encore, plus il se dépouille des plaisirs de cette vie, plus il jouit de la vraie joie qui vient du ciel.
C'est par l'expérience acquise qu'il nous est possible de témoigner de cela.
Dieu agrée toute prière qui lui est offerte de manière correcte, c'est-à-dire dès lors que nous la formulons en étant conscients de notre imperfection et de notre indignité.
Aussi faut-il pour cela renier totalement le mauvais qui est en nous et nous soumettre aux commandements divins.
Cela exige que nous soyons humbles et que sans relâche nous nous adonnions au vrai travail spirituel.
Remettez à Dieu tous vos soucis.
Il est votre Providence. N'ayez pas peur ; ne laissez pas le trouble s'installer en vous : Dieu scrute les profondeurs cachées de vos âmes et il répond à vos désirs à sa manière. Aussi demandez, ne perdez pas courage et dites-vous que vous n'avez pas le droit de vous plaindre quand votre attente n'est pas comblée.
Les voies du Très-Haut vous sont inconnues ; pour cette raison restez sereins et sans cesse tournez votre regard vers lui. À elles seules les demandes et les prières ne nous apportent pas la perfection.
Seul le Seigneur nous conduit vers la perfection en venant habiter en nous chaque fois que nous nous conformons à ses volontés.
L'une des premières c'est de ne pas vouloir réaliser coûte que coûte nos propres désirs mais ses préceptes.
De la même façon que les anges les pratiquent au ciel avec justesse.
C'est pourquoi, si le Christ ne réside pas en nous, nos prières et nos demandes restent vaines.
LA PAIX
La paix est un don divin, richement distribué à tous ceux qui sont réconciliés avec Dieu.
La paix ressemble à la lumière , à l'opposé du péché qui est ténèbres : un pécheur ne peut jamais être artisan de paix. Luttez contre le péché et ne soyez pas troublés par le réveil de vos propres passions .
Si tu sors vainqueur , cet éveil de passions se transformera en joie et paix. Si tu succombes (et fasse qu'il n'en soit pas ainsi), ce sont la tristesse et le trouble qui prennent le dessus.
Et si encore, après avoir mené un rude combat, il advient que le péché l'emporte momentanément sur toi, toi au contraire persiste dans ta lutte et au bout du compte tu en sortiras et vainqueur et pacifié.
" Cherchez à être en paix avec tout le monde ; cherchez la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur " (Hé 12,14).
La paix et la sanctification sont deux conditions nécessaires pour celui qui recherche avec zèle le visage de Dieu.
La paix est le fondement sur lequel se construit la sanctification.
Point de sainteté dans un cœur troublé et coléreux. La colère, lorsqu'elle perdure dans notre âme, devient cause de haine et d'inimitié.
Voilà pourquoi il convient de vite se réconcilier avec son prochain. Pour ne pas être privé de la grâce divine qui sanctifie nos cœurs !
Celui qui est en paix avec lui-même, celui-là pacifie aussi les autres et il demeure dans la paix de Dieu.
L' AMOUR (AGAPÉ)
Chaque jour demandez à Dieu qu' il vous fasse la grâce du don d'aimer. Préservez avec toute la vigilance nécessaire la qualité de vos relations avec les autres et témoignez-leur de votre respect car ils sont " images " de Dieu.
Ne vous laissez pas surprendre par le seul spectacle de la beauté du corps :
-lorsque le cœur n'est pas réchauffé par la prière pure, l'amour se contente du seul charnel, avec pour conséquence de rendre confuses les pensées et de réduire le cœur en cendres.
Celui qui reste sur ses gardes pour que le don de l'amour soit préservé dans sa pureté, celui-là ne tombera pas dans le piège du Malin, lequel consiste à transformer pas à pas et sans bruit l'amour prôné par l'Évangile en amour purement sentimental.
LE DISCERNEMENT
Je vous conseille la raison et la sagesse en toutes circonstances et d' éviter les extrémités de toutes sortes.
Allez de l'avant avec discernement.
De même, n'affaiblissez pas votre corps en lui imposant des excès insurmontables.
Rappelez-vous que l'ascèse du corps a pour unique but d'aider l'âme à atteindre la perfection.
La seule voie possible pour l'acquérir, c'est le bon combat de l'âme.
Aussi ne tendez pas la corde plus que nécessaire. Sachez que Dieu n'impose pas des contraintes lorsqu'il distribue ses dons : ce que nous recevons de lui, c'est tout-à-fait gratuitement que nous le recevons parce que sa miséricorde est sans limites.
Ne visez pas trop haut non plus en vous adonnant à de grands actes d'ascèse si par ailleurs vous ne possédez pas d'abord ces vertus, sans lesquelles vous risqueriez de vous égarer dans l'élévation et l'audace.
Tant que l'on croule sous les passions, on court le risque de se tromper, comme cela arrive aux imbéciles et aux prétentieux.
À ceux qui sont dépouillés de leurs passions, les dons de la grâce divine leur sont distribués tels des récompenses ; en toute discrétion et alors qu'ils s' y attendent le moins.
L'ARROGANCE
L'arrogance de la raison ressemble à la fierté satanique qui renie Dieu et blasphème contre l'Esprit Saint.
C'est pourquoi elle guérit très difficilement. Par contre, la fierté du cœur n'est pas un produit de la fierté satanique car elle tire son origine de diverses situations et à travers de multiples événements :
-richesse, gloire, honneurs tant spirituels que physiques (intelligence, beauté, force, adresse…).
Tout cela atteint le cerveau des insensés ; ils tombent dans la vanité sans que pour cela ils ne cèdent à l'athéisme…
Très souvent le Seigneur les prend en pitié et use de sa divine pédagogie pour qu'ils redeviennent raisonnables.
Alors leur cœur, grâce à la contrition, cesse de courir après les vaines gloires et finit par guérir.
Il me paraît juste de dire que toute notre attention spirituelle devrait se concentrer sur la nécessité de neutraliser en nous l'arrogance et la fierté ainsi que leurs acolytes.
Si par contre nous les remplaçons par la véritable humilité, alors nous sommes sûrs de posséder le tout.
Car là où il y a humilité en Christ, là aussi il y a regroupement de toutes les vertus qui mènent directement à Dieu.
LA NOBLESSE CHRÉTIENNE
Les chrétiens doivent, selon le commandement du Christ, tendre vers la perfection et la sainteté.
La perfection et la sainteté commencent d'abord par creuser un profond sillon dans l'âme pour ensuite imprégner nos pensées, nos désirs, nos paroles et nos actes.
De cette manière tout ce qui emplit l'âme déborde aussi extérieurement sur le caractère de l'homme tout entier.
Aussi comportons-nous envers tous avec délicatesse.
Que nos paroles et nos actions transpirent la grâce du Saint Esprit, dont nous sommes les porteurs au fond de notre cœur.
Alors tout notre vécu témoignera que ce qui est glorifié, c'est d'abord le nom de Dieu.
Qui mesure ses paroles, mesure aussi ses actes.
Qui fait attention à ce qu'il dit, fait aussi attention à ce qu'il entreprend ; jamais il ne va au-delà de la mesure et de la bienséance .
Car les vains mots engendrent les haines, les inimitiés, les tristesses, les disputes, les troubles de tous genres, les guerres aussi.
Délicatesse donc et profond respect !
Que jamais ne sortent de nos lèvres des paroles blessantes ; des paroles qui n'ont pas d'abord été salées par la grâce de Dieu.
Que les mots prononcés dans notre bouche soient pleins de bonté comme venant du Christ lui-même et qu'ils soient le reflet de la façon dont nous cultivons notre propre âme.
LA DOXOLOGIE
Le devoir du chrétien, c'est de toujours rendre gloire à Dieu, aussi bien avec son corps qu'avec son esprit.
D'ailleurs tous les deux sont la propriété de Dieu et à cause de cela nous n'avons pas le droit ni de les déshonorer ni de les corrompre.
Tout être qui se souvient que son corps et son esprit appartiennent à Dieu est saisi de piété et de crainte mystique à leur égard et cela contribue à les préserver du péché tout en restant en constante relation avec Celui qui est la cause même de leur sanctification, le Seigneur notre Dieu .
Ainsi l'homme rend gloire à Dieu et avec son corps et avec son esprit chaque fois qu'il se souvient qu'il a été sanctifié par Dieu et qu'il s'est de la sorte uni à lui.
Cela devient possible chaque fois qu'il fait concorder sa propre volonté avec celle de Dieu afin que ses agissements soient conformes aux préceptes divins.
Être ainsi agréable à Dieu, c'est témoigner que l'on ne vit plus pour soi mais pour Dieu.
C'est construire le Royaume des cieux sur la terre.
Tout devient prétexte pour glorifier le nom du Seigneur et faire briller ici-bas le divin éclat de la vraie Lumière, douce et joyeuse ainsi que nous le proclamons lors de la célébration de l'office des Vêpres :
-" Phôs hilaron… Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel, saint et bienheureux Jésus-Christ…"!
Si vraiment nous prenons la décision d'agir ainsi, alors nous deviendrons le véritable chemin qui conduira directement à Dieu tous ceux qui ne l'ont pas encore rencontré ou connu.
Saint Nectaire d'Egine
(Ce texte a été édité à 800.000 exemplaires par le Monastère du Paraclet (Oropos, Grèce, l997). Il a été traduit en français par Mgr Stephanos, métropolite de Tallinin de de l'Estonie, et publié dans « Chemin de Vie », supplément pastoral de la revue Synaxe, 1998-1999.)
Quatrième dimanche du Grand Carême
(De la femme cananéenne)
Quadisha Qurbana (Ste Messe):
Actes 4: 1 – 12 :
01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Romains 7: 14 à 25 :
14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.
15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.
16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.
17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.
18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.
19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.
22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.
Saint Matthieu 15:21-31 :
21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
PRIER CONTRE LES MAUVAISES
PENSÉES
Quand on a une mauvaise pensée, on doit faire appel à l'aide de Dieu, car, comme Saint Isaac le Syrien le dit, nous ne possédons pas toujours en nous-mêmes la force de nous opposer à de mauvaises pensées, et il n'est aucune aide dans ce cas, si ce n'est celle de Dieu.
Par conséquent, guidé par les instructions de [saint] Nil du Sinaï, nous devons prier ainsi sans relâche, avec soupirs et larmes, le Seigneur Jésus Christ:
"Aie pitié de moi, Seigneur, et ne me permets pas de périr.
Mets en déroute, ô Seigneur! le démon qui m'attaque.
Ô mon espérance sûre, marque ton signe au-dessus de ma tête au jour de mon combat avec le Démon! Vaincs l'ennemi qui se bat avec moi. Ô Seigneur, ô Verbe de Dieu, avec Ta paix et Ta tranquillité apprivoise les pensées qui m'assaillent! "
Ou, selon les instructions du bienheureux Théodore le Studite, sur le fait d'avoir des pensées impures, prie en utilisant des paroles du prophète David,
" Juge-les, Seigneur, qui sont injustes avec moi et combats ceux qui me combattent."
et récite ensuite le psaume 34 en entier, et, comme l'a écrit l'hymnographe,
"Rassemble et recueille mon esprit dispersé, ô Seigneur, purifie mon cœur sauvage.
Comme Tu l'as dit à Pierre, accorde-moi le repentir, en soupirant comme au publicain, comme à la femme dépravée, les larmes, pour que je puisse pleurer vers Toi!
Aide-moi et débarrasse-moi des pensées mauvaises. Car, comme les vagues de l'océan, mes transgressions s'élèvent contre moi, et comme un navire dans l'océan profond, je suis surchargé de mes pensées et de mes intentions, mais guide-moi dans un port tranquille et sûr.
Ô Seigneur, sauve-moi aussi par ma repentance, pour que je pleure abondamment sur la faiblesse de mon esprit, car ce n'est pas de ma propre volonté que je subis ces changements involontaires - hésitations, agressions, défaites…
C'est pourquoi je crie vers Toi: ô Sainte Trinité, sans commencement, aide-moi, et me confirme à rester ferme dans les pensées et intentions, les sens et les sentiments de bien!
Saint Nil de la Sora
Lectionnaire du Quatrième samedi du Grand Carême
Saint Qurbana
Actes 16: 8-15 :
08 Ils longèrent la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
11 De Troas nous avons gagné le large et filé tout droit sur l’île de Samothrace, puis, le lendemain, sur Néapolis,
12 et ensuite sur Philippes, qui est une cité du premier district de Macédoine et une colonie romaine. Nous avons passé un certain temps dans cette ville
13 et, le jour du sabbat, nous en avons franchi la porte pour rejoindre le bord de la rivière, où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies.
14 L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.
15 Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » C’est ainsi qu’elle nous a forcé la main.
I Corinthiens 9: 14-27 :
14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de la proclamation de l’Évangile.
15 Mais moi, je n’ai jamais fait usage d’aucun de ces droits. Et je n’écris pas cela pour les réclamer. Plutôt mourir ! Personne ne m’enlèvera ce motif de fierté.
16 En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
17 Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
18 Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
19 Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
20 Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi.
21 Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi.
22 Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
23 Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.
24 Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
26 Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
27 Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.
Saint Luc 9:10-17 :
10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
UNE PRIÈRE DE CONFESSION PAR SAINT EPHREM LE SYRIEN:
Je Vous confesse, mon Seigneur, Dieu et Créateur, à Vous glorifié et adoré dans la Sainte-Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, tous les péchés que j'ai commis tous les jours de ma vie, à toute heure, maintenant et dans le passé, jour et nuit, en pensée, parole et action, par gloutonnerie, ivresse, paroles oiseuses, acédie, indolence, contradiction, négligence, agressivité, égoïsme, avarice, vol, mensonge, malhonnêteté, curiosité, jalousie, envie, colère, ressentiment et souvenir des injustices à mon égard, haine, esprit mercenaire et aussi par tous mes sens, la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher, et tous les autres péchés, spirituels et corporels par lesquels je Vous ai irrité, mon Dieu et Créateur, et par lesquels j'ai causé des injustices à mon prochain.
Triste à cette pensée, mais déterminé au repentir, je me tiens coupable devant Vous, mon Dieu.
Aidez-moi seulement, mon Seigneur et Dieu, je Vous en prie humblement par mes larmes.
Par Votre Miséricorde, pardonnez-moi mes péchés passés et absolvez-moi de tout ce que j'ai confessé en Votre présence car Vous êtes Bon et Ami de l'homme.
Amîn !
(Saint Ephrem le Syrien (IVe siècle))
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Acte de Communion Spirituelle
LORSQUE VOUS NE POUVEZ PAS COMMUNIER SACRAMENTELLEMENT
Le saint désir de recevoir Jésus compense pour le Sacrement de l’Eucharistie d’une façon telle que l’âme respire Dieu et que Dieu respire l’âme…
(Extrait du « Livre du Ciel » – 5 Décembre 1903)
LUISA :
Ce matin, je n’ai pas pu recevoir la communion;j’en étais très affligée, bien que résignée. J’ai pensé que si je n’étais pas dans la situation d’être clouée au lit en tant que victime, j’aurais certainement pu la recevoir.
J’ai dit au Seigneur :« Tu vois, l’état de victime m’impose le sacrifice d’être privée de te recevoir dans le sacrement. Accepte au moins mon sacrifice de privation comme un acte d’amour plus grand que si je te recevais réellement. Ainsi, penser que me priver de toi te prouve encore plus mon amour pour toi adoucit l’amertume de cette privation. »
Pendant que je disais cela, des larmes coulaient de mes yeux. Cependant, ô bonté de mon bon Jésus, dès que j’eus commencé à m’assoupir, et sans qu’il m’eut obligé de le chercher longuement comme à l’accoutumée, il vint et, plaçant ses mains sur mon visage, il me caressa en me disant :
JÉSUS :
« Ma fille, ma pauvre fille, courage.Ta privation de moi excite ton désir et, à travers ce désir ardent, ton âme respire Dieu. Quant à Dieu, se sentant encore plus enflammé par cette excitation de l’âme, il respire cette âme. Dans ces respirations réciproques entre Dieu et l’âme, la soif d’amour s’enflamme et, comme l’amour est feu, il forme le purgatoire pour cette âme.
Il en résulte pour elle non seulement une communion par jour comme l’Église le permet, mais une communion continuelle, au même titre que la respiration est continuelle.
Il s’agit de communions d’amour le plus pur en esprit seulement, pas avec le corps.Et comme l’esprit est plus parfait que le corps, l’amour y est plus intense.C’est de cette façon que je récompense, non pas celui qui ne veut pas en recevoir, maiscelui qui ne peut pas me recevoir et qui m’offre cela pour me contenter. »
Bien-aimés du Seigneur,
S’il vous plait, afin de bien nous préparer à cette communion spirituelle, je nous invite tous à rejoindre une communauté où l’Évangile du jour est accessible et commentée ainsi que defaire une prière de contrition.
La Communion spirituelle est une Communion et plus nous préparons notre cœur, plus le Seigneur peut venir nous visiter.
Acte de Communion spirituelle
« Seigneur Jésus, je crois fermement que Vous êtes présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie, je Vous aime plus que tout et je Vous désire de toute mon âme. ‘‘Après Vous languit ma chair comme une terre assoiffée. » (Ps 62) Je voudrais Vous recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.
Puisque je suis empêché(e) de Vous recevoir sacramentellement, Venez au moins spirituellement visiter mon âme.
En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint(e) me fasse communier à Vos ouffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Vous avez éprouvé sur la Croix lorsque Vous vous êtes écrié :
-Que ce jeûne sacramentelme fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils Vous ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Votre Sainte Mère quand Elle Vous reçut sans vie, au pied de la Croix.
Que ce jeûne eucharistiqueme fasse communier aux souffrances de Votre corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.
-Que ce jeûne sacramentelme fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Votre Amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.
Que ce jeûne eucharistiquesoit une réparation pour toutes les fois où je Vous ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour, et sans action de grâce.
-Que ce jeune sacramentelcreuse davantage ma faim de Vous recevoir réellement et substantiellement avec Votre Corps, Votre Âme et Votre Divinité lorsque les circonstances me le permettront.
Et d’ici là, Seigneur Jésus, venez nous visiter spirituellement par Votre grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.
UNISSEZ-VOUS AUX MESSES ET SERVICES LITURGIQUES QUI SONT CÉLÉBRÉS JOURNELLEMENT AU MONASTÈRE.
=========================== Si vous avez des intentions de prières particulières à nous confier, voici l'adresse du Monastère* :
¤ Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde.
Brevilly 4
61300 CHANDAI
Tel: 0233247958
Par sms ou Wathsapp : 06 48 89 94 89
courriel :asstradsyrfr@laposte.net
*Permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes
*Possibilité de loger sur place pour retraites spirituelles ou périodes de repos.
¤Les 1ers Dimanches de chaque mois, Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde et aux saints du Kérala.
¤Pèlerinage à Saint Michel et aux Saints Anges et Archanges le 29 de chaque mois au Monastère Notre-Dame de Miséricorde..
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Lectionnaire du Cinquième Dimanche du Grand Carême
(« Du Bon Samaritain »)
1 Pierre 3: 8-16
3:8
Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.
3:9
Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.
3:10
Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,
3:11
Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;
3:12
Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
3:13
Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?
3:14
D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;
3:15
Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,
3:16
et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.
Romains 12: 1-15
1Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
2Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
3Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.
4Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction,
5ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.
6Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi;
7que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement,
8et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie.
9Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.
10Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques.
11Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.
12Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière.
13Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité.
14Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.
15Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent.
16Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux.
17Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
18S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.
Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.
Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son boeuf ou son âne, pour le mener boire?
Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?
Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.
An Elder said, "People nowadays do not seek to repent today, but rather to repent tomorrow"
POURQUOI SE SOUMETTRE A
UNE ASCÈSE ?
Interview du Père Dominique Salin
L'ascèse est un entraînement qui permet de maîtriser son corps, ses affects, ses pulsions. Il est une dimension du combat spirituel, explique le P. Dominique Salin, jésuite.
Sophie de Villeneuve : Comment vivre le Carême ? L'Eglise nous propose quarante jours de conversion au cours desquels il nous est demandé de vivre, par le jeûne, une certaine ascèse. Que recouvre ce mot vieillot, qui fait un peur ?
D. S. : En effet, c'est un mot rébarbatif, qui évoque des efforts que l'on s'impose, des renoncements, des pénitences, des flagellations, des jeûnes… Quand j'étais jeune, l'ascèse avait plutôt mauvaise presse. Mais nos jeunes contemporains ont des exigences de discipline et de maîtrise du corps qui préparent assez bien à comprendre ce qu'est l'ascèse. Le goût pour le sport, avec l'effort qu'il demande, les régimes alimentaires que l'on s'impose assez volontiers, les techniques de contrôle des pulsions et de la vie du corps, qui relèvent de ce que Michel Foucault appelait le souci de soi, nos contemporains sont tout à fait prêts à l'admettre.
C'est une forme d'ascèse ?
D. S. : L'ascèse est un mot grec, askèsis, qui signifie l'entraînement, l'exercice du gymnaste. Il fait partie du vocabulaire sportif et, dès l'antiquité païenne, il a été appliqué à la sagesse. L'ascèse, ce n'est pas seulement maîtriser son corps, c'est aussi maîtriser ses pulsions et ses affects. Chez les pythagoriciens, les askètaï sont les sages, les parfaits. Les premiers chrétiens, les premiers moines, les premiers spirituels ont repris cette problématique de l'entraînement. Les Pères du désert allaient dans la solitude affronter les démons extérieurs, mais surtout intérieurs, et s'entraîner à une forme de pugilat spirituel avec ces forces obscures qui nous veulent du mal.
Saint Paul lui aussi se compare à un coureur…
D. S. : Il se compare en effet à un coureur qui court vers le prix qui lui est proposé. C'est une image intéressante, car elle nous montre que l'ascèse n'est pas une fin en soi. On ne jeûne pas pour jeûner, on ne se prive pas pour le plaisir de se priver. Car alors on tombe dans un travers fondamental, qui a d'ailleurs été reproché au christianisme, une forme de masochisme, consistant à s'imposer des souffrances et des privations, comme si Dieu jouissait des souffrances qui nous surviennent, ou que nous nous infligeons pour lui faire plaisir.
C'est un travers dans lequel on peut facilement tomber ?
D. S. : Le christianisme du XIXe siècle y est tombé, croyant que plus nous souffrons, plus Dieu est content, et que la Passion du Christ est une fin en soi, et non un moment qui débouche sur la Résurrection.
L'ascèse, c'est autre chose ?
D. S. : L'ascèse, c'est quelque chose qui vise sa propre disparition. À quoi s'entraîne-t-on ? À ne plus avoir besoin d'entraînement. J'ai vu récemment une photo qui montrait deux championnes de course de haie, au moment où elles franchissent l'obstacle. Leur corps était totalement tendu, leur regard fixé sur leur but, presque vide, leur geste était magnifique. A force d'un entraînement lourd, pataud, maladroit, elles étaient parvenues à une légèreté de gazelle, naturelle, apparemment sans contrainte. L'ascèse, c'est cet entraînement qui permet d'atteindre la spontanéité magnifique du sportif qui lance le javelot ou saute à la perche avec une grâce extraordinaire. A l'effort de l'homme répond la grâce de Dieu.
D'accord pour le sportif, mais pour le chrétien ?
D. S. : Nous sommes tous des sportifs ! Dieu nous appelle à une forme de maîtrise de soi, qui nous libère de l'esclavage de nos pulsions et de nos caprices. Il faut cependant se garder de l'illusion que nous pourrions parvenir à une maîtrise totale de nous-mêmes. Nous ne le pouvons pas. On a même condamné cette illusion, dans les premiers temps de l'Eglise, comme une hérésie appelée l'encratisme, qui consistait à croire que l'homme pouvait aboutir à la sainteté et à la perfection par ses propres forces. L'Eglise a réagi en refusant cette illusion et en affirmant que dans l'aventure nous ne sommes pas seuls, que Dieu est avec nous. L'ascèse, c'est parvenir à une maîtrise de soi qui laisse le contrôle de soi à un autre en soi, à la présence de Dieu en soi, à l'Esprit saint. Méditer, c'est s'ouvrir à la Parole de Dieu, au Seigneur qui frappe à la porte et demande à entrer chez nous.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui se décideraient à pratiquer une certaine ascèse pendant le Carême ?
D. S. : Il ne faut pas prendre de trop grandes résolutions qu'on ne parvient jamais à tenir et qui mènent au découragement. Il faut se donner un point sur lequel on pourrait parvenir à une plus grande maîtrise de soi : le discours que je tiens sur mes collègues, mes relations avec ma belle-mère, mon rapport à la nourriture…
Il s'agit de faire attention ?
D. S. : Faire attention est une belle expression, elle figure dans l'Évangile : "ora te kai prosekete", ouvrez l'œil et faites attention. Soyez des veilleurs, dit Jésus, ne vous endormez pas, restez lucides. La maîtrise de soi consiste justement à conserver sa lucidité mentale, psychologique et spirituelle.
Donc on peut faire attention à un point de notre vie…
D. S. : Oui, pour se rappeler à soi-même qu'il faut être vigilant. L'Évangile est plein d'histoire de gens qui s'endorment alors qu'ils devraient rester éveillés.
Finalement, l'ascèse, ce n'est pas si difficile…
D. S. : L'ascèse ne demande pas des efforts extraordinaires, comme ces yogis de la tradition indienne qui restent debout pendant des années ! Dans quel but ? On a mieux à faire que de pratiquer l'ascèse pour épater Dieu !
L'ascèse porte des fruits ?
On se sent mieux après quarante jours d'ascèse ?
D. S. : Bien sûr. On ressent de la joie. Tous ceux qui pratiquent le jeûne vous diront que l'on ressent un état d'euphorie, un sentiment de bien-être, mais qui n'est pas une fin en soi. Le principal, c'est la relation avec le Seigneur et avec les autres. L'ascèse n'enferme pas sur soi, elle ouvre sur les autres, elle me rend plus sensible à leurs besoins, elle me rend plus délicat et plus attentionné. L'ascèse est un moyen au service de la charité, de l'attention aux autres, de la disponibilité à Dieu et aux autres.
Never imagine that abstinence will keep you from falling. It was a being that never ate that was nevertheless thrown out of heaven.
Prière pour demander la vue
Que le Seigneur Jésus touche nos yeux, comme ceux de l’aveugle.
Alors, nous commencerons à voir dans les choses visibles celles qui sont invisibles.
Qu’il nous ouvre les yeux pour que nous regardions, non pas les réalités actuelles, mais les grâces à venir.
Qu’il ouvre les yeux de notre cœur pour que nous puissions contempler Dieu en Esprit, par Jésus Christ le Seigneur, à qui appartiennent la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.
« Pour vos exercices de piété, je ne vois que deux choses : l'une est de souffrir en paix l'ennui, la sécheresse et la distraction quand Dieu l'envoie, alors elle fait plus de bien que toutes les lumières, les goûts et les sentiments de ferveur ; l'autre est de ne se procurer jamais par infidélité cette espèce de distraction.
ll faut se donner quelques amusements pour se délasser l'esprit ; mais il faut se les donner par pure complaisance, dans le besoin, comme on fait jouer un enfant. ll faut un amusement sans passion : il n'y a que la passion qui dissipe, qui dessèche et qui indispose pour la présence de Dieu. Prenez sobrement les affaires ; embrassez-les avec ordre, sans vous noyer dans les détails, et coupant court avec une décision précise et tranchante sur chaque article.
Réservez-vous du temps pour être avec Dieu. Soyez-y dans la société la plus simple, la plus libre et la plus familière. Faites de toutes choses matière de conversation avec lui ; parlez-lui de tout selon votre cœur, et consultez-le sur tout ; faites taire vos désirs, vos goûts, vos aversions, vos préjugés et vos habitudes. Dans ce silence de tout vous-même, écoutez celui qui est la parole et la vérité :Audiam quid loquatur in me Dominus(1). Vous trouverez qu'un quart d'heure sera facilement rempli dans une telle occupation. Ne cherchez point plus qu'il ne faut dans l'oraison. Quand vous ne feriez que vous ennuyer avec Dieu, pour l'amour de lui, et que laisser tomber vos distractions quand vous les apercevez, sans vous rebuter de leurs importunités, ce serait beaucoup. ll faut une grande patience avec vous-même. Soyez gai, sans vous livrer avec passion à vos goûts. Il faut vous ménager sans vous flatter, comme vous ménageriez sans flatterie un bon ami que vous craindriez de gâter. La vraie charité place tout dans son ordre, et soi comme les autres. Point de tristesse, point d'évaporation, point de gêne, point de hauteur ni de mollesse. Pendant que vous êtes seul en liberté et en repos, accoutumez-vous à être souvent avec Dieu, en rappelant sa présence dans les occupations extérieures. Dès que vous sentez que quelque occupation vous passionne, flatte votre amour-propre, et vous éloigne de Dieu, interrompez-la : vous la reprendrez, s'il le faut, quand la passion n'y entrera plus. »
1. Ps. 85 (84), 9 :"J'écouterai ce que le Seigneur va me faire entendre".
Fénelon(1651-1715),Lettre 232(Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 13 septembre 1710,in"Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.
La porte de nos cœurs.
Seigneur,
"Tu frappes à la porte de nos cœurs
au plus intime de notre demeure
trop souvent nous sommes absents
ou malentendants.
Tu frappes à la porte de nos cœurs
sans insistance, tout en douceur
pour sentir Ta Brise légère
faire silence est nécessaire.
Tu frappes à la porte de nos cœurs
comme un ami, à n’importe quelle heure
tenons notre feu éclairé
pour T’accueillir, Te réchauffer.
Tu frappes à la porte de nos cœurs
Tu as besoin de nous, veilleurs
pour entendre les cris de nos frères
proches ou lointains, sur notre terre.
Tu frappes à la porte de nos cœurs
pour qu’ils s’ouvrent à Ta Parole
qui nous conduit vers le bonheur
d’un monde rempli de Ta Chaleur."
(Anne Marie Maillet )
ALLURES DE FIN DU MONDE ?
Ce monde peut être un endroit sombre. Il est parfois difficile d’entrevoir la lumière et l’espoir au milieu de toute la souffrance et la douleur qui nous entourent.
Cette année a été le témoin d’actes terroristes, de catastrophes naturelles, de changements sociétaux… Les gros titres des journaux révèlent des luttes constantes, des souffrances et des conflits auxquels les gens sont confrontés partout à travers le monde. À cela s’ajoutent nos propres pertes et difficultés personnelles, qui nous rappellent que cette vie est loin d’être parfaite. Mais en tant que croyants, nous avons l’espérance de l’éternité. Les temps passés sur Terre ne sont qu’une étape.
Plusieurs prophéties bibliques annoncent la fin des temps, non pas pour que nous vivions dans la peur et l’inquiétude. Dieu nous demande seulement d’être conscient, sage et vigilant, afin de discerner les signes et de demeurer ferme et fidèle.
Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Marc 13:7
1. Les faux prophètes
Si quelqu’un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible. Marc 13:21-22
2. Guerres, famines, tremblements de terre…
Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume ; il y aura des tremblements de terre en divers lieux , il y aura des famines . Ce ne sera que le commencement des douleurs. Marc 13:7-8
3. La persécution et l’Evangile annoncé à toutes les nations
Prenez garde à vous-mêmes . On vous livrera aux tribunaux, et vous serez battus de verges dans les synagogues ; vous comparaîtrez devant des gouverneurs et devant des rois, à cause de moi, pour leur servir de témoignage. Il faut premièrement que la bonne nouvelle soit prêchée à toutes les nations. Quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous aurez à dire, mais dites ce qui vous sera donné à l’heure même ; car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit-Saint. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Marc 13:9-13
4. L’amour qui se refroidit
Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Matthieu 24:12-13
5. Des temps difficiles et pénibles pour tous
Et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau.Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que ces choses n’arrivent pas en hiver. Marc 13:16-18
6. Nul ne connaît le jour et l’heure
Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Matthieu 24:36
7. Les signes dans le ciel
Il y aura des signes dans le soleil , dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. Luc 21:25-28
SOURCE: Info Chrétienne
Prière avec Marie pour les Malades :
Soyez au chevet de tous les malades du monde,
De ceux qui, à cette heure, ont perdu connaissance et vont mourir,
De ceux qui viennent de commencer leur agonie,
De ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison,
De ceux qui crient et pleurent de douleur,
De ceux qui ne parviennent pas à se soigner faute d'argent,
De ceux qui voudraient tant marcher et demeurent immobiles,
De ceux qui voudraient se coucher et que la misère force à travailler,
De ceux qui cherchent en vain dans leur lit une position moins douloureuse,
De ceux que torturent les soucis d'une famille en détresse,
De ceux qui doivent renoncer à leur plus cher projet d'avenir,
De ceux, surtout, qui ne croient pas à une vie meilleure,
De ceux qui se révoltent et maudissent Dieu,
De ceux qui ne savent pas que le Christ, douloureusement délaissé sur la Croix, a souffert comme eux et pour eux.
Amen.
« Vous me demandez, monsieur, la manière dont il faut prier, et s'occuper de Dieu pour s'unir à lui, et pour se soutenir contre les tentations de la vie.
Je sais combien vous désirez de trouver, dans ce saint exercice, le secours dont vous avez besoin. Je crois que vous ne sauriez être avec Dieu dans une trop grande confiance.
Dites-lui tout ce que vous avez sur le cœur, comme on se décharge le cœur avec un bon ami sur tout ce qui afflige ou qui fait plaisir.
Racontez-lui vos peines, afin qu'il vous console ; dites-lui vos joies, afin qu'il les modère ; exposez-lui vos désirs, afin qu'il les purifie ; représentez-lui vos répugnances, afin qu'il vous aide à les vaincre ; parlez-lui de vos tentations, afin qu'il vous précautionne contre elles ; montrez-lui toutes les plaies de votre cœur, afin qu'il les guérisse.
Découvrez-lui votre tiédeur pour le bien, votre goût dépravé pour le mal, votre dissipation, votre fragilité, votre penchant pour le monde corrompu.
Dites-lui combien l'amour-propre vous porte à être injuste contre le prochain ; combien la vanité vous tente d'être faux, pour éblouir les hommes dans le commerce ; combien votre orgueil se déguise aux autres et à vous-même.
Quand vous lui direz ainsi toutes vos faiblesses, tous vos besoins et toutes vos peines, que n'aurez-vous point à lui dire !
Vous n'épuiserez jamais cette matière ; elle se renouvelle sans cesse. »
Fénelon(1651-1715),Lettre 167(Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 31 mai 1707,in"Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.
Sixième dimanche du Grand Carême
(Dimanche de l'Aveugle Né / Jour du Catholicos)
Conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, ce sixième dimanche du grand carême est celui de la guérison de l'aveugle de naissance (had'bshabo shtit'hoyo d'sawmo, al samyo/ / Jour du Catholicos) .
En ce jour du catholicos, jour réservé à la prière pour l’église de l'Inde et ses diasporas.
En ce jour placé de manière tellement appropriée dans le Grand Carême alors que nous intensifions notre pratique spirituelle dans l'idée de nous transformer, de nous convertir personnellement et , en conséquence , de travailler au bien de la Sainte Eglise dans son ensemble, notre Eglise Syrienne Orthodoxe qui vit en Europe (En France) et ses missions, était particulièrement unie aujourd'hui à l'Eglise-mère des Indes lors de la célébration de ce "Jour du Catholicos).
Notre Eglise Métropolitaine, notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes ne pouvait que lever très haut le drapeau du Catholicos en union avec ses frères et sœurs du Kérala et des autres Etats des Indes, elle ne pouvait que prier avec la plus grande ferveur pour notre bien aimé Père en Dieu, le Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare, Successeur de Saint Thomas, Apôtre des Indes.
En retour, nous espérons la bénédiction de Sa Sainteté et les prières de nos frères et sœurs de cette Eglise missionnaire qui, à l'exemple de Son Apôtre ( lequel porta jusqu'en Chine le ferment de l’Évangile), apporta, en ce siècle, la lumière vivifiante de l'Orthodoxie-Orientale à notre Continent européen.
Alors que nous prions pour l'Eglise, continuons à prier pour la paix et l'unité dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.
Imaginez à quel point une Eglise Malankara unie pourrait davantage rendre témoignage en Inde et dans le monde entier!
Le Monastère Métropolitain de notre Eglise locale, fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), est, comme vous le savez, un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dit un célèbre dicton, eh bien continuons à prier pour la paix et l'unanimité de Témoignage Chrétien dans l'Eglise de Malankara notre Eglise-mère.
Voici ci-dessous le Lectionnaire en français:
Quadisha Qurbana (Ste Messe): ¤ 1 Pierre 4: 12-19 :
• 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
• 13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
• 14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
• 15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur.
• 16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
• 17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
• 18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
• 19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.
¤ II Corinthiens 9: 6-15 :
• 06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
• 07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
• 08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
• 09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
• 10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
• 11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
• 12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
• 13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
• 14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
• 15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.
et / ou
¤ Ephésiens 5: 1-14 :
• 01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
• 02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
• 03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
• 04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
• 05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
• 06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
• 07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
• 08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
• 09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
• 10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
• 11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
• 12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
• 13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
• 14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
¤Saint-Jean 9:1-41 :
• 01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
• 02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
• 03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
• 04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
• 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
• 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
• 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
• 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
• 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
• 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
• 11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
• 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
• 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
• 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
• 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
• 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
• 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
• 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
• 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
• 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
• 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
• 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
• 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
• 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
• 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
• 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
• 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
• 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
• 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
• 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
• 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
• 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
• 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
• 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
• 35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
• 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
• 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
• 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
• 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
• 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
• 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.
Vénération de la sainte Tunique du Christ
L’histoire –
La tunique du Christ est l’habit porté par Celui-ci durant les heures qui ont précédé sa mort. C’est le vêtement de l’institution de l’Eucharistie, de l’agonie à Gethsémani, de l’arrestation au jardin des Oliviers, de la comparution devant le Sanhédrin et devant Pilate, puis de la montée au Calvaire.
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent également laTunique : c’était une tunique sans couture, tissée d’une seule pièce, de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura ». Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les sodats (Saint-Jean, 19, 23-24)
Tissée de haut en bas, la tunique du Christ est dite « inconsutile », c’est-à-dire sans couture. Vêtement du chemin de croix de Jésus-Christ, la Tunique a recueilli le sang de ses blessures. Les premières communautés chrétiennes l’ont considérée comme une relique de très grande valeur, et l’ont conservée pendant plusieurs siècles en Orient.
A Argenteuil depuis plus de 1000 ans…
Au début du IXème siècle, la Tunique fut, selon la Tradition, offerte par Irène, impératrice de Constantinople, à l’empereur d’Occident, Charlemagne. Celui-ci confia la relique au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrate était prieure.
La sainte Tunique a traversé les siècles et les évènements de l’histoire de France sans jamais quitter Argenteuil. Elle a été vénérée avec constance, par les hommes d’Église, par les rois et par le peuple.
De nos jours
La Tunique est habituellement conservée roulée dans un reliquaire, dans la basilique Saint-Denys d’Argenteuil. Traditionnellement, elle n’est déployée et montrée que deux fois par siècle, au cours d’une ostension solennelle. Les deux dernières ostensions ont eu lieu en 1934 et en 1984.
Source: Sagesse Orthodoxe
Les reliques de sa Passion sont des témoins singuliers des « derniers jours de Jésus », telle la tunique du Christ, vénérée depuis des siècles à Argenteuil (Val-d’Oise).
Pourtant, cet édifice néoroman contient une des reliques les plus étonnantes de la Passion, les restes de la tunique que le Christ aurait portée lors des dernières heures de sa vie terrestre.
C’est cette tunique que l’historien Franck Ferrand a pu contempler de très près récemment, après que les autorités civiles et religieuses eurent donné leur accord pour une exposition exceptionnelle.
Un privilège rare. La fragile relique n’est en effet sortie de son reliquaire et déroulée que tous les cinquante ans. En 1934, des milliers de fidèles avaient ainsi afflué pour l’occasion.
Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 70 000 personnes qui sont venues se recueillir devant la sainte relique, en quelques jours.
Depuis, l’église continue d’accueillir régulièrement des pèlerins en tout genre : fidèles du milieu populaire ou issu de la migration, gens du voyage, mais aussi fidèles de Mgr Lefebvre ou pèlerins orthodoxes russes…
De quoi étonner même le recteur de la basilique, le P. Erick Delamarre. Il y reconnaît comme une invitation à célébrer ici le mystère de l’unité de l’Église dans sa diversité, à l’image de la tunique sans couture de l’Évangile.
Une relique rescapée de l’Histoire
Mais au moment de l’enregistrement de l’émission télévisée, il y a quelques mois, l’ambiance est studieuse et l’église, fermée pour l’occasion, semble retenir son souffle.
Sous les spots des caméras, Claire Beugnot, restauratrice de textiles anciens, déroule délicatement la grande robe de satin doré, datant probablement du XIXe siècle, sur laquelle ont été cousus les fragments originaux d’un habit de laine ancien, de couleur brun-pourpre.
De quoi intriguer aussi bien l’historien Franck Ferrand que le recteur qui, lui aussi, voit la relique pour la première fois dans son intégralité.
Dans un bon état de conservation mais malmenée par l’Histoire, le linge a survécu aussi bien aux Vikings qu’à la fureur iconoclaste des révolutionnaires. « Cette fragile relique est pleine de trous, comme l’est son histoire » commente le prêtre, songeur.
Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que « la relique est bien évoquée par Grégoire de Tours (mort en 594), explique Edina Bozoky, historienne spécialiste des reliques du Moyen Âge.
Dans un recueil évoquant les miracles des saints, Grégoire parle de la “tunique sans couture” du Christ qui serait conservée dans un coffre en bois, au sein de la crypte de l’église de Galatha, en Asie Mineure. Pour autant, rien ne dit qu’il s’agit de la même que celle qui est gardée à Argenteuil. » La tradition, ensuite, fait remonter sa venue en ce lieu à Charlemagne.
Une époque où l’on voulait voir pour croire
Ayant reçu la relique comme cadeau pour son couronnement de la part de l’impératrice Irène de Constantinople (actuelle Turquie), Charlemagne confie la tunique à sa fille aînée, Théodrade, mère abbesse de l’abbaye bénédictine d’Argenteuil.
« Ce genre de cadeaux avait une fonction diplomatique. Les reliques évoquant la vie du Christ étant les plus précieuses, on imagine que – si cet épisode a bien eu lieu –, c’était sans doute pour renforcer l’alliance entre la puissance byzantine déclinante et le nouvel empereur d’Occident. »
Les documents historiques, eux, ne parlent de la tunique d’Argenteuil qu’à partir du XIe siècle. Une période durant laquelle les chrétiens d’Occident étaient pris d’une curiosité sans bornes pour les reliques.
«
« C’était l’époque où l’on voulait voir pour croire. Dans les églises par exemple, le geste de l’élévation de l’hostie pendant la messe était fortement mis en valeur » rappelle Edina Bozoky.
«
Du coup, les « découvertes » de reliques en tout genre se multiplièrent à cette époque, favorisant aussi tous les trafics d’influence et d’argent.
« Saint Louis, pour renforcer son autorité royale, va ainsi racheter, à prix d’or, de nombreuses reliques aux Byzantins, notamment celles qui avaient été mises en gage auprès des Vénitiens. C’est ainsi qu’il constitua, au sein de la Sainte-Chapelle, une impressionnante collection, de la couronne d’épines à la sainte croix, en passant par la lance et bien d’autres objets de la Passion. »
Mais pas la tunique d’Argenteuil, souligne, avec étonnement Franck Ferrand. De quoi intriguer l’historien, d’autant qu’en 2003, une expertise scientifique, commanditée par l’ancien préfet du Val-d’Oise, réalisa une datation de quelques fibres de la tunique, selon la technique habituelle, dite du « carbone 14 ».
Le tissu est alors daté de la période de 530 à 650 de notre ère. Bien plus tôt donc que le suaire de Turin qui, lui, avait été daté, quinze ans auparavant, du XIIIe siècle. Mais tous deux bien loin aussi des temps évangéliques dont ils prétendent venir.
Des croyants tiraillés entre science et foi
Pour certains croyants, perturbés par l’interférence des affirmations scientifiques avec leur foi, ces datations peuvent être légitimement remises en cause. Les fibres analysées du suaire de Turin étaient-elles bien d’origine ? Et comment expliquer la formation de cette image d’un crucifié imprimée sur ce tissu ?
Quant à la relique d’Argenteuil, est-il possible de dater ces fibres pourtant contaminées de nombreuses fois tout au long de leur histoire tourmentée ? Et que dire des grains de pollens typiquement palestiniens prétendument retrouvés dans ces fibres ?
D’autres, comme le Pr Gérard Lucotte, généticien aux prétentions et aux discours scientifiques parfois contestés, veulent voir dans les traces de sang repérées sur la tunique d’Argenteuil, le linge d’Oviedo (Espagne) et le suaire de Turin (Italie), la signature d’un même individu ayant subi les outrages de tortures évoquant directement celles du Christ.
À Argenteuil, les autorités civiles, soucieuses de cet étonnant patrimoine à valoriser sur un plan touristique, semblent adopter une prudence qui n’exclut ni la science ni la foi.
De plus en plus de visiteurs
Quant au P. Erick Delamarre, il pressent déjà qu’après ce documentaire et les festivités de l’année prochaine pour les 150 ans de l’église et le demi-siècle du diocèse de Pontoise, les visites vont encore être plus nombreuses. Un défi passionnant pour la petite basilique.
Car « la tunique du Christ rappelle à chacun que Dieu s’est revêtu de notre humanité pour que nous puissions nous laisser revêtir par sa divinité ».
Les linges de la Passion
Parmi les nombreuses reliques de la passion du Christ, plusieurs linges tissés sont l’objet d’une grande vénération.À Turin (Italie),un suaire de 4 m de long présente l’image étonnante d’un corps crucifié. À Oviedo (Espagne), un linge qui aurait servi à essuyer le visage du Christ à sa descente de Croix est conservé. La relique d’Argenteuil est constituée des restes d’un habit traditionnel en laine, maculé de sang, que Jésus aurait porté avant de mourir.
À Trèves, en Allemagne, une autre tunique du Christ, assez bien conservée, est vénérée, sans qu’il soit précisé s’il s’agit d’une relique concurrente de celle d’Argenteuil ou d’une autre pièce d’habillement qu’aurait porté le Christ.
✥
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
*Note:
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Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
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