ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
♱(grande prostration)
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
♱(grande prostration)
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn. ♱(grande prostration)
Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur. (12 fois,♱avec petites Inclinations)
puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :
Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(♱grande métanie à la fin)
(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)
NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS
LITURGIQUES
au Monastère * De
Chandai (61/27)
et à Jauldes ¤ (16) du début
Février au début Mars:
✥
(Tous les Vendredis de Carême, Chemin de Croix au Monastère à 15h)
DIMANCHE 21 Février, Messe à 10h30 (Prêtres en présence : Mor Philipose, Abouna Mickaël (?) et Père Georges (Programme habituel)
Lundi 22 Février, Mémoire mensuelle de Ste Rita autour de sa relique. Messe à 10h30 dans le rite latin traditionnel par le Père Georges (Prêtres en présence : Mor Philipose et Père Georges (Programme habituel)
✥
DIMANCHE 28 Février:
- Au Monastère de Chandai( 61): Messe à 10h30 (Prêtres en présence : Abouna Mickaël et Père Georges (Programme habituel)
- A Jauldes (16): Messe à 10h 30 Pèlerinage mensuel à Sainte Philomène (Prêtres en présence : Mor Philipose.
✥
DIMANCHE 7 MARS (Début de la neuvaine à Saint Joseph):
-Au Monastère de Chandai( 61), Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
et aux Saints de l'Eglise-mère du Kérala:
Messe à 10h30 (Prêtres en présence : Mor Philipose, Abouna Mickaël et Père Georges (Programme habituel)
✥
Vendredi 19 Février, Fête de Saint Joseph
✥
INSCRIPTIONS:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde,Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
¤¤¤
Les Messes au Monastère sont toujours à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Pour ceux qui sont loin et qui ont besoin d'être reçu par un prêtre pour se confesser, un accompagnement spirituel, des prières de délivrance ou d'exorcisme, des prières de guérison, etc... En raison du couvre-feu a 18h, il est prudent d'arriver la veille au Monastère, le samedi avant 18h et de loger sur place.
ADRESSE EN NORMANDIE:
* Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly,4
61300 CHANDAI.(FRANCE)
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
ADRESSE EN "NOUVELLE AQUITAINE":
¤ Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
Attention:
PAS DE MESSE AVANT MARS SUR PERIGUEUX (La Chapelle Faucher)
Deuxième dimanche du Grand Carême
(dimanche de la guérison du lépreux)
Saint Qurbana.
o Actes 5:12-16:
12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
o
o 19 :8-12 :
08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.
o
o Actes 9:22-31 :
22 Mais Saul, avec une force de plus en plus grande, réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ.
23 Assez longtemps après, les Juifs tinrent conseil en vue de le supprimer.
24 Saul fut informé de leur machination. On faisait même garder les portes de la ville jour et nuit afin de pouvoir le supprimer.
25 Alors ses disciples le prirent de nuit ; ils le firent descendre dans une corbeille, jusqu’en bas, de l’autre côté du rempart.
26 Arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple.
27 Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus.
28 Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux, s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur.
29 Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux. Mais ceux-ci cherchaient à le supprimer.
30 Mis au courant, les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée et le firent partir pour Tarse.
31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait.
o
o Romains 3: 27 :
o 27 Alors, y a-t-il de quoi s'enorgueillir ? Absolument pas. Par quelle loi ? Par celle des œuvres que l’on pratique ? Pas du tout. Mais par la loi de la foi.
o 4 : 5 :
o 05 Au contraire, si quelqu’un, sans rien accomplir, a foi en Celui qui rend juste l’homme impie, il lui est accordé d’être juste par sa foi.
o
o Saint Luc 5: 12-16 :
12 Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
13 Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
14 Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »
15 De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
16 Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.
o 4: 40 -41 :
40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Propositions pour Homélies ou Méditations du jour
« Ta guérison sera pour les gens un témoignage ». Elle sera signe que le Royaume de Dieu est advenu. Voilà la Bonne Nouvelle.
Les guérisons opérées par Jésus ne sont pas une fin en soi. Elles annoncent une guérison encore plus grande : celle de notre péché. En Jésus, Fils de Dieu, la miséricorde du Père descend jusque parmi les hommes pour les sauver de leur péché.
C’est bien là le témoignage de Dieu en notre faveur dont nous parle saint Jean dans la première lecture de ce jour, le témoignage de l’Esprit qui nous sanctifie, de l’eau qui nous purifie et du sang qui nous donne la vie : « Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est dans son Fils ».
En ce sens, nous voyons combien la guérison du lépreux est significative. La lèpre, symbole du péché qui nous ronge, ne peut résister à la volonté de salut du Fils sollicité par notre prière confiante : « Seigneur si tu le veux tu peux me purifier ».
En Jésus, la main du Père peut alors s’avancer jusqu’à toucher notre humanité marquée par le péché pour la purifier : « Il étendit la main et le toucha, en disant : ‘‘ Je le veux, sois purifié ’’. Et aussitôt la lèpre le quitta ».
Approchons-nous du Seigneur avec confiance, et sûrs de son amour, conscients que lui seul peut nous sauver de la lèpre de notre péché, supplions-le : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ». Si notre prière est portée par une foi vivante, « à l’instant même, notre lèpre nous quittera », et notre vie transformée « sera pour les gens un témoignage ».
Aujourd'hui, pèse sur nous la grande responsabilité de faire en sorte que sa réputation continue de s'étendre, surtout à ceux qui ne le connaissent pas ou qui, pour des raisons ou des circonstances diverses, se sont éloignés de Lui.
Mais cette contagion serait impossible si, auparavant, chacun d'entre nous n'avait été capable de reconnaître sa propre "lèpre" et de s'approcher du Christ conscient de ce que Lui seul peut nous libérer efficacement de tous nos égoïsmes, de nos jalousies, de notre orgueil et de nos rancœurs…
Que la réputation du Christ atteigne tous les recoins de notre société dépend, en grande mesure, de ces "rencontres personnelles" que nous avons eu avec Lui. Plus nous nous imprègnerons de son Évangile, de son amour, de sa capacité d'écoute, d'accueil, de pardon, d'acceptation de l'autre (même très différent), plus nous pourrons le faire connaître autour de nous.
Le lépreux de l'Évangile qu'on lit aujourd'hui à la Messe a fait un double exercice d'humilité. Il a reconnu son mal et a accepté Jésus comme son Sauveur. Le Christ est celui qui nous offre la chance d'opérer dans notre vie un changement radical et profond. Face à tout de ce qui nous empêche d'aimer et qui s'est encrouté dans notre cœur et dans notre vie, le Christ, par son témoignage de vie et de Vie Nouvelle, nous propose une autre solution pleinement réelle et faisable. La solution de l'amour, de la tendresse, de la miséricorde. Jésus ne fuit pas devant celui qui est différent de Lui (le lépreux), Il ne s'en débarrasse pas, Il ne passe pas la facture à l'Administration, aux Institutions ou aux "ONGS". Le Christ accepte le défi de la rencontre et Il procure au malade ce dont il a besoin: guérison et purification.
Nous devons être capables d'offrir à ceux qui entrent dans nos vies ce que nous avons reçu du Seigneur. Mais il nous sera d'abord nécessaire de Le rencontrer et de renouveler notre engagement de vivre l'Évangile dans les détails de la vie quotidienne.
Abbé Santi COLLELL i Aguirre (La Garriga, Barcelona, Espagne)
http://evangeli.net/evangile
Prière
Dire ou chanter :
Viens, Esprit Saint, viens embraser nos cœurs, Viens au secours de nos faiblesses, Viens, Esprit Saint, viens, Esprit consolateur, Emplis-nous de joie et d’allégresse.
Demande
Esprit Saint, ouvre mon cœur aux enseignements de l’Évangile pour que je les accueille et les mette en pratique.
Réflexion
1. L’Évangile nous dit que « Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre. »
La lèpre étant une maladie contagieuse et sans remède à l’époque de Jésus, la Loi obligeait d’expulser les lépreux du camp ou de la ville. Le livre du Lévitique décrit avec détail au chapitres 13 ce que devait accomplir un prêtre lorsque quelqu’un venait se faire examiner en cas de suspicion de lèpre. « Le lépreux atteint d’une tache portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres, et il criera : “Impur ! Impur !’’ Tant qu’il gardera cette tâche, il sera vraiment impur. C’est pourquoi il habitera à l’écart, son habitation sera hors du camp. » (Lv 13, 45-46)
Le lépreux dont nous parle l’Évangile d’aujourd’hui brave un interdit grave puisque, comme le souligne le récit, il va à la rencontre de Jésus en pleine ville. Cette loi avait sans doute été établie pour des raisons de précaution et d’hygiène devant le risque de contagion, mais elle n’en avait pas moins été élevée à l’ordre de prescription religieuse. Pour les pharisiens, il va à l’encontre de la Loi. Cela peut nous sembler démesuré : en effet, la perspective de sa guérison ne justifie-t-elle pas qu’il enfreigne la Loi ?
Nous pouvons faire une lecture spirituelle de ce texte. La lèpre est un symbole de ce que représente le péché pour l’âme. Il la ronge petit à petit, il nous sépare des autres, de Dieu et nous détruit. Face à cette réalité, nous pouvons nous conformer à notre péché et continuer à vivre en exclus, acceptant d’être soumis à la loi du péché, ou bien nous pouvons braver les interdits de nos peurs, de nos doutes ou du regard des autres pour aller vers le médecin de notre âme, Jésus.
Pensons à la confession : c’est le sacrement qui nous guérit de la lèpre intérieure du péché. Cependant, comme il est difficile de braver toutes les objections intérieures et extérieures qui nous empêchent d’en profiter pleinement ! Nous nous disons que ce n’est pas la peine de déranger le prêtre. Ou encore que nous préférons en parler directement avec le Seigneur, sans passer par un intermédiaire. Ou bien nous avons peur des moqueries et du regard des autres. Parfois aussi, une expérience antérieure négative par rapport à ce sacrement nous en a éloigné. Nous n’avons pas le temps, ou les permanences dans la paroisse sont à des horaires impossibles… De nombreuses voix s’élèvent en nous comme des interdits. Apprenons de ce lépreux qui n’hésite pas à braver les interdits pour aller rencontrer le Seigneur qui guérit et purifie.
2. L’Évangile souligne que « Jésus étendit la main et le toucha ».
À son tour, le Seigneur brave un interdit. En effet, ceux qui touchaient un lépreux devenaient eux-mêmes impurs. Jésus n’hésite pas à accomplir ce geste qui rend à cet homme son humanité et il va même plus loin puisqu’il le guérit et lui permet de se réinsérer dans la société. Dimanche, nous célèbrerons le baptême du Seigneur qui nous rappelle que Jésus n’a pas hésité à se faire l’un d’entre nous pour venir à notre rencontre, pour nous toucher par sa miséricorde, pour guérir nos lèpres. En se faisant identique à chacun d’entre nous en tout – sauf le péché – il a pu nous réconcilier avec Dieu et nous réintégrer dans la famille des enfants de Dieu. Lors de l’absolution, le prêtre qui étend sa main au-dessus de nous manifeste par sa présence que le Christ vient de nouveau à notre rencontre nous toucher, nous purifier, nous pardonner, nous relever et nous rendre notre humanité.
3. La fin du récit précise que Jésus a demandé à l’homme qu’il venait de guérir d’aller voir le prêtre pour offrir un sacrifice prescrit par la Loi pour sa guérison. Notons que cette fois-ci, il respecte la Loi : c’est en effet une bonne chose que de remercier Dieu pour ses bienfaits. Jésus n’est pas venu abolir la Loi, mais nous purifier de notre application légaliste de celle-ci. La confession, dont le premier pas a souvent été difficile, se termine normalement dans la paix intérieure. C’est pour cela que le prêtre termine généralement par une brève prière de louange.
Dialogue avec le Christ
Tu connais et tu sondes mon cœur, Seigneur : tu me découvres à moi-même mes peurs, mes doutes, mes ombres. Que l’expérience de la tendresse de ton cœur soit plus forte que mes incertitudes et mes craintes ! J’accepte la main que tu me tends pour me relever et je reviens à toi chaque jour.
Résolution
Si je ne me suis pas confessé dernièrement, prendre mon courage à deux mains pour aller rencontrer un prêtre.
Amélie Perroy, consacrée de Regnum Christi
http://www.regnumchristi.fr"Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »"
Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta.Jésus, qui a commencé sa prédication à Nazareth, part pour annoncer la Bonne Nouvelle à Capharnaüm. Il enseigne et il fait des guérisons. Sa parole a une grande autorité et une puissance forte sur les esprits impurs. Nous le contemplons entrant dans la ville, là, nous voyons cet homme couvert de lèpre ! Si quelqu’un arrivait dans l’entourage du lépreux, celui-ci devait crier : "Lépreux, lépreux." Il ne devrait pas y avoir de lépreux dans la cité, mais cet homme est là, dans la ville. Pour la première fois, Jésus fait la rencontre d’un lépreux. La lèpre rend rituellement impur. Le lépreux est exclut du culte, il est socialement exclu de la ville. A la vue de Jésus, le lépreux tombe sur la face et le prie en disant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Cet homme est envahi de toutes parts par la lèpre, il se met en adoration et crie sa misère. Jésus s’approche de lui et le touche. La prière du lépreux est une demande, mais elle représente pour nous une belle profession de foi. C’est une prière importante tout au long de notre journée : "Seigneur si tu le veux, viens me purifier." "Seigneur celui que tu aimes est malade ;" "Seigneur, je crois en toi, mais augmente ma foi !" Ce cri vers le ciel provoque la miséricorde infinie de Dieu.
"Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. »Le Sauveur a étendu la main pour toucher le malade de la lèpre ! Et le lépreux s’en va, guéri. Jésus lui dit : « Va te montrer au prêtre, » c’est le lieu de la reconnaissance, de l’action de grâce. D’une parole, Jésus a guéri le lépreux, il a dit : "Je le veux ; sois purifié," et non pas : sois guéri ! La guérison représente la rencontre avec Dieu qui transforme, guérit et libère l’humanité. Jésus ne veut pas être considéré simplement comme un guérisseur corporel. Jésus, le premier-né d’une multitude, est venu dans ce monde pour sauver l’humanité du péché. Il ne veut pas qu’on parle du miracle pour demeurer dans sa Mission. Nous rendons grâce à Dieu de toutes ces merveilles. La plus grande merveille, c’est Jésus qui vient pour sauver. Aujourd’hui encore, Dieu nous purifie par les sacrements, il continue son œuvre de guérison. Jésus nous sauve dans son Église et l’Esprit Saint nous donne la vie.
« On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait. »Jésus, qui vient de purifier ce lépreux, reprend une prescription importante de la Loi. Il rappelle à l’homme guéri la procédure de la Loi qui demande à quelqu’un qui pense être guéri de faire attester la guérison par un prêtre et offrir un sacrifice. C’est le respect de la Loi qui le fait agir ainsi. Luc avait déjà souligné, dans les récits de l’enfance, l’importance du Temple et de la Loi. Jésus a été présenté au Temple et ses parents observaient fidèlement les prescriptions de la Loi. A sa façon, Luc montre que Jésus n’est pas venu pour abolir la Loi ou les Prophètes, mais bien pour l’accomplir. Ce toucher de Jésus, manifesté dans l’Evangile, est une re-création : « Jésus étendit la main, le toucha » et le lépreux fut guérit. Nous demandons à Dieu, nous aussi, la grâce de renaître de cette vie nouvelle. Quand nous recevons Jésus dans la communion eucharistique, c’est un toucher d’amour, dans la foi, qui nous sauve. Dans l’Eucharistie, nous sommes régénérés dans l’Esprit Saint, et nous rendons grâce à Dieu.
Nous demandons la grâce que notre vie soit rayonnante de la Vie même de Dieu.
« Le Christ dit en entrant dans le monde : ‘Tu n'as voulu ni sacrifice, ni oblation, mais tu m'as formé un corps. Alors j'ai dit : Voici que je viens pour faire ta volonté’ » (He 10,5-7; Ps 40,7-9 LXX). Est-il bien vrai que pour nous sauver dans notre misère (...) et pour conquérir notre amour, Dieu a voulu se faire homme ? Tellement vrai que c'est un article de foi : « Pour nous les hommes et pour notre salut il descendit du ciel (...) et s'est fait homme » (Credo). (...) Oui, voilà ce que Dieu a fait pour se faire aimer de nous. (...)
C'est ainsi qu'il a voulu nous manifester la grandeur de son amour pour nous : « La grâce de Dieu notre Sauveur s'est manifestée à tous les hommes » (Tt 2,11). « L'homme ne m'aime pas, semble avoir dit le Seigneur, parce qu'il ne me voit pas. Je vais me rendre visible, converser avec lui, je m'en ferai sûrement aimer » : « il est apparu sur la terre, et il a conversé avec les hommes » (Ba 3,38). L'amour de Dieu pour l'homme est immense, immense de toute éternité : « Je t'ai aimé d'un amour éternel ; c'est pourquoi je t'ai attiré dans ma miséricorde » (Jr 31,3). Mais on n'avait pas encore vu combien il est grand, incompréhensible ; quand le Fils de Dieu s'est fait contempler sous la forme d'un enfant couché sur la paille dans une étable, il s'est vraiment manifesté : « Dieu notre Sauveur a fait paraître sa bonté et son amour pour les hommes » (Tt 3,4). « La création du monde, observe saint Bernard, a fait resplendir la puissance de Dieu, le gouvernement du monde, sa sagesse ; mais l'incarnation du Verbe a fait éclater sa miséricorde à tous les yeux ». (...)
« En méprisant Dieu, dit saint Fulgence, l'homme s'était séparé de lui pour toujours ; et comme l'homme ne pouvait plus retourner à Dieu, Dieu a daigné venir le trouver sur la terre. » Saint Augustin avait déjà dit : « Nous ne pouvions pas aller au médecin ; c'est pourquoi le médecin a eu la bonté de venir jusqu'à nous ».
Éphrem naquit vers 306, dans la ville de Nisibe (aujourd'hui Nusaybin en Turquie, à la frontière syrienne).
En se fondant sur l'hymnologie d'Éphrem, la critique interne suggère que ses deux parents faisaient partie de la communauté chrétienne croissante de la ville, bien que plus tard des hagiographes aient écrit que son père était un prêtre païen qui, de colère en voyant son fils converti, l'aurait chassé de sa maison.
On parlait de nombreuses langues à Nisibe au temps d'Éphrem, surtout des dialectes araméens.
La communauté chrétienne se servait du dialecte syriaque. Diverses religions païennes, le judaïsme et quelques-unes des premières sectes chrétiennes rivalisaient entre elles pour gagner les cœurs et les esprits du peuple.
C'était une époque de grande tension religieuse et politique.
En 298 l'empereur romain, Dioclétien avait signé avec son homologue de Perse, Narseh, un traité qui transférait Nisibe aux Romains.
La persécution violente et le martyre de chrétiens sous Dioclétien étaient un souvenir vivace de l'Église nisibienne dans la jeunesse d'Éphrem.
Jacob, le premier évêque de Nisibe, fut nommé en 308 et Éphrem grandit alors qu'il dirigeait la communauté.
Jacob de Nisibe est signalé comme un des signataires au premier concile de Nicée en 325.
Éphrem fut baptisé quand il était jeune homme et, presque certainement, il est entré dans l'ordre des « fils de l'alliance », une forme inhabituelle du proto-monachisme syrien.
Jacob le nomma professeur (en syrien malp̄ānâ, titre qui est toujours très respecté chez les chrétiens syriaques).
Il fut ordonné diacre, soit à l'occasion de son baptême, soit plus tard.
Il commença à composer des hymnes et écrire des commentaires bibliques dans le cadre de ses fonctions éducatives.
Dans ses hymnes, il parle quelquefois de lui-même comme d'un « berger de brebis » (`allānâ), de son évêque comme d'un « pasteur » (rā`yâܪܥܝܐ) et de sa communauté comme d'un « bercail » (dayrâܕܝܪܐ).
La tradition populaire voit en Éphrem le fondateur de l'école de Nisibe, qui dans les siècles suivants fut le centre éducatif de l'Église orientale.
En 337 mourut l'empereur Constantin, qui avait favorisé le christianisme dans l'Empire romain.
Saisissant cette occasion, Shapur II de Perse commença une série d'attaques dans le Nord de la Mésopotamie romaine.
Nisibe fut assiégée en 338, 346 et 350. Éphrem affirme que, pendant le premier siège, c'est l'évêque Jacob qui a défendu la ville par ses prières.
Cet évêque pour lequel Éphrem avait beaucoup d'affection mourut peu après et Babou dirigea l'Église dans ces temps troublés, remplis d'escarmouches de frontière.
Lors du troisième siège, en 350, Shapur détourna le cours de la rivière Mygdonius pour faire crouler les murs de Nisibe.
Les Nisibéniens réparèrent rapidement les murs tandis que la cavalerie d'éléphants de l'armée perse s'embourbait dans la terre humide.
Éphrem célébra le sauvetage miraculeux de la ville dans un hymne où il la comparait à l'Arche de Noé flottant en sécurité au-dessus de l'inondation.
Un important lien physique avec le temps où vécut Éphrem est le baptistère de Nisibe.
L'inscription dit qu'il fut construit en 359 sous l'évêque Vologèse. C'était l'année où Shapur recommença à ravager la région.
Les villes autour de Nisibe furent détruites l'une après l'autre et leurs habitants tués ou expulsés.
L'Ouest de l'Empire romain était l'objet de graves préoccupations tandis que Constance et Julien luttaient pour le pouvoir.
Finalement, après la mort de Constance, Julien se mit en marche vers la Mésopotamie. Il s'avança dans une campagne imprudente vers la capitale perse, Ctésiphon, au cours de laquelle, submergé par le nombre, il fut contraint à une retraite immédiate.
Julien périt à cette occasion et l'armée élut Jovien comme nouvel empereur.
À la différence de son prédécesseur, Jovien était chrétien nicéen.
Les circonstances le contraignirent à demander à Shapur un armistice et à céder Nisibe à la Perse, avec la clause que la communauté chrétienne de la ville pourrait partir.
L'évêque Abraham, successeur de Vologèse, conduisit ses fidèles en exil.
Éphrem se retrouva au milieu d'un grand nombre de réfugiés qui avaient fui vers l'ouest, d'abord à Amida (Diyarbakır), et qui s'étaient installés finalement à Édesse (ܐܘܪܗܝ aujourd'hui Şanlıurfa) en 363.
Éphrem, vers la fin de la cinquantaine, se remit au travail dans sa nouvelle Église et semble avoir continué à enseigner, peut-être à l'école d'Édesse.
Au cœur du monde de langue syriaque, cette ville abritait un grand nombre de philosophies et de religions rivales.
Éphrem remarque que les chrétiens fidèles à l'orthodoxie nicéenne étaient simplement appelés « palutiens » à Édesse, d'après le nom d'un ancien évêque.
Les différentes sectes : ariennes, marcionites, manichéennes, bardaisanites et gnostiques, se proclamaient chacune comme la vraie Église.
Dans cette confusion, Éphrem écrivit un grand nombre d'hymnes pour défendre l'orthodoxie nicéenne.
Un auteur syriaque tardif, Jacob de Serugh, a écrit qu'Éphrem utilisa des chœurs entièrement féminins pour faire chanter sur le forum d'Édesse ses hymnes adaptées aux mélodies populaires syriaques.
Après avoir résidé dix ans à Édesse, et alors qu'il avait dépassé la soixantaine, Éphrem succomba à la peste pendant qu'il prodiguait ses soins spirituels aux malades.
La date la plus probable pour sa mort est le 9
juin 373.
Ô Mor Ephrem, intercedez pour nous devant le Trône de la Grâce Divine !
Saint Porphyrios et le chauffeur de taxi
Un jour, Saint Porphyre et trois de ses enfants spirituels partirent visiter un monastère. Ils s'y étaient rendus à pied, mais se sont vite fatigués et un taxi est apparu. Le saint dit : "Le chauffeur de taxi va s'arrêter et nous invitera à entrer... vous ne répondrez à rien de ce que dira le chauffeur de taxi. Je serai le seul à lui parler."
En montant dans le taxi, le chauffeur s'est mis à accuser les prêtres et a demandé aux trois enfants spirituels de Saint Porphyre : "N'est-ce pas les gars ? Qu'est-ce que vous en pensez ?". Ils ne répondaient pas à ses réponses. Alors, il se tournevers Saint Porphyre et lui demanda : "N'est-ce pas grand-père ?".
Le Saint lui répondit : "Mon enfant, je vais te raconter une histoire et je ne la répéterai pas deux fois". Il était une fois un homme qui avait un vieux voisin avec un grand domaine. Une nuit, l'homme a tué son vieux voisin et l'a enterré. Avec de faux papiers, il a réussi à prendre le domaine de ses voisins et à le vendre. Savez-vous ce qu'il a acheté avec l'argent qu'il a reçu ?... Un taxi !"
Dès que le chauffeur de taxi a entendu l'histoire, il s'est choqué et a arrêté le taxi sur le bord de la route. "Ne dis rien à personne, grand-père, seuls toi et moi le savons". "Dieu le sait aussi", lui répondit le Saint. "Il m'a dit de te raconter l'histoire. Fais en sorte qu'à partir de maintenant, tu changes de vie".
São Porfírio e o taxista
Um dia, São Porfírio e três de seus filhos espirituais foram visitar um mosteiro. Foram a pé, mas logo se cansaram e apareceu um táxi. O santo disse: "O taxista vai parar e nos convidar para entrar ... vocês não vão responder a nada do que o taxista disser. Eu serei o único a falar com ele."
Ao entrar no táxi, o motorista passou a acusar os padres e perguntou aos três filhos espirituais de São Porfírio: "Não são rapazes? O que vocês acham?" Eles não estavam respondendo às suas respostas. Então ele se voltou para São Porfírio e perguntou-lhe: "Não é esse avô?"
O Santo respondeu-lhe: "Meu filho, vou contar-te uma história e não a repetirei duas vezes". Era uma vez um homem que tinha um velho vizinho com uma grande propriedade. Uma noite, o homem matou seu velho vizinho e o enterrou. Com documentos falsos, ele conseguiu tirar o domínio de seus vizinhos e vendê-lo. Sabe o que ele comprou com o dinheiro que recebeu? ... Um táxi! "
Assim que o taxista ouviu a história, ficou chocado e parou o táxi na beira da estrada. "Não conte a ninguém, vovô, só você e eu sabemos." "Deus também sabe", respondeu o Santo. "Ele me disse para lhe contar a história. Certifique-se de que, a partir de agora, você mude sua vida."
Once St. Porphyrios and three spiritual children of his, went on to visit a monastery. They headed there on foot, but they soon got tired and a taxi appeared. The Saint says: “The taxi driver will make a stop and will invite us in…you will not answer to anything the taxi driver will say. I will be the only one to talk to him.”
When they got in the taxi, the driver started accusing the priests and was asking the three spiritual children of St. Porphyrios: “Is it not so guys? What do you think?”. They were not replying to his answers. So, he turns to St. Porphyrios and asks him: “Is it not so grandfather?”.
The Saint replies: “My child, I will tell you a story and I will not repeat it twice”. There was once a man who had an old neighbor with a big estate. One night the man killed his old neighbor and buried him. With forged papers, he managed to take his neighbors’ estate and sold it. Do you know what he bought with the money he got?... A taxi!”
The moment the taxi-driver heard the story, he was shocked and stopped the taxi by the side of the road. “Do not say anything to anyone, grandfather, only you and I know this”. “God knows it as well”, the Saint replied to him. “He told me to tell you the story. Make sure that from now on, you will change your life.”
San Porfirio y el taxista
Un día, San Porfirio y tres de sus hijos espirituales fueron a visitar un monasterio. Habían ido a pie, pero pronto se cansaron y apareció un taxi. El santo dijo: "El taxista se va a parar y nos invitará a pasar ... no responderás a nada de lo que diga el taxista. Yo seré el único que hablaré con él".
Al subir al taxi, el conductor procedió a acusar a los sacerdotes y les preguntó a los tres hijos espirituales de Saint Porphyry: "¿No son chicos? ¿Qué les parece?" No respondían a sus respuestas. Entonces se volvió hacia Saint Porphyry y le preguntó: "¿No es ese el abuelo?"
El Santo le respondió: "Hija mía, te voy a contar una historia y no la voy a repetir dos veces". Érase una vez un hombre que tenía un viejo vecino con una gran propiedad. Una noche, el hombre mató a su viejo vecino y lo enterró. Con papeles falsos, logró tomar el dominio de sus vecinos y venderlo. ¿Sabes lo que compró con el dinero que recibió? ... ¡Un taxi! "
Tan pronto como el taxista escuchó la historia, se sorprendió y detuvo el taxi a un lado de la carretera. "No le digas a nadie, abuelo, solo tú y yo lo sabemos". "Dios también lo sabe", respondió el santo. "Me dijo que te contara la historia. Asegúrate de que de ahora en adelante cambies tu vida".
FRATERNITE CHRETIENNE:
Le métropolite Porphyre élu nouveau patriarche de l’Église orthodoxe serbe
(Source de l'information: Orthodoxie . com / Le 18 février 2021
par le Père Jivko Panev)
L’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe a élu le métropolite de Zagreb-Ljubljana Porphyre 46e primat de l’Église orthodoxe serbe.
Le moine Matthieu a tiré une enveloppe avec le nom du nouveau patriarche, laquelle se trouvait dans le saint Évangile où étaient placées les enveloppes avec les noms des trois candidats ayant reçu le plus grand nombre de voix.
Les trois candidats élus étaient le métropolite Porphyre, l’évêque de Bačka Irénée et l’évêque de Banja Luka Éphrem.
Après l’élection du nouveau patriarche, les cloches de l’église Saint-Sava et de la cathédrale Saint-Michel de Belgrade ont sonné.
L’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe serbe a commencé aujourd’hui à 12h en la crypte de l’église Saint-Sava.
Elle a été précédée par la Liturgie, à laquelle étaient présents tous ses membres.
Pour la première fois, l’Assemblée s’est tenue hors des locaux du Patriarcat.
L’église Saint-Sava a été choisie en raison de la pandémie, les conditions qui existent sur ce grand espace permettant d’observer les mesures sanitaires.
L’Assemblée était présidée par l’évêque de Srem Basile, du fait que l’évêque de Šabac Laurent, doyen de l’épiscopat, a été hospitalisé.
À l’Assemblée ont participé 36 évêques sur un total de 39.
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FRATERNIDADE CRISTÃ:
Metropolita Porfírio eleito novo patriarca da Igreja Ortodoxa Sérvia
(Fonte de informação: Orthodoxie. Com / 18 de fevereiro de 2021
pelo padre Zhivko Panev)
A Assembleia dos Bispos da Igreja Ortodoxa da Sérvia elegeu o Metropolita de Zagreb-Ljubljana Porfírio o 46º Primaz da Igreja Ortodoxa da Sérvia.
O monge Mateus desenhou um envelope com o nome do novo patriarca, que estava no Santo Evangelho onde estavam colocados os envelopes com os nomes dos três candidatos que receberam mais votos.
Os três candidatos eleitos foram o metropolita Porfírio, bispo de Bačka Irenaeus e bispo de Banja Luka Ephrem.
Após a eleição do novo patriarca, os sinos da Igreja de São Sava e da Catedral de São Miguel em Belgrado tocaram.
A Assembleia dos Bispos da Igreja Ortodoxa Sérvia começou hoje às 12 horas na cripta da Igreja de São Sava.
Foi precedido pela Liturgia, na qual estiveram presentes todos os seus membros.
Pela primeira vez, a Assembleia foi realizada fora das instalações do Patriarcado.
A igreja de Saint-Sava foi escolhida devido à pandemia, as condições existentes neste amplo espaço permitem a observância das medidas sanitárias.
A Assembleia foi presidida pelo Bispo de Srem Basile, enquanto o Bispo de Šabac Laurent, decano do episcopado, estava hospitalizado.
A assembleia contou com a participação de 36 bispos de um total de 39.
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CHRISTIAN FRATERNITY:
Metropolitan Porphyry elected new Patriarch of the Serbian Orthodox Church
(Source of information: Orthodoxie. Com / February 18, 2021
by Father Zhivko Panev)
The Assembly of Bishops of the Serbian Orthodox Church elected Metropolitan of Zagreb-Ljubljana Porphyry the 46th Primate of the Serbian Orthodox Church.
The monk Matthew drew an envelope with the name of the new patriarch, which was in the Holy Gospel where the envelopes with the names of the three candidates who received the most votes were placed.
The three elected candidates were Metropolitan Porphyry, Bishop of Bačka Irenaeus and Bishop of Banja Luka Ephrem.
After the election of the new patriarch, the bells of St. Sava's Church and St. Michael's Cathedral in Belgrade rang.
The Assembly of Bishops of the Serbian Orthodox Church began today at 12 noon in the crypt of St. Sava Church.
It was preceded by the Liturgy, at which all of its members were present.
For the first time, the Assembly was held outside the premises of the Patriarchate.
The Saint-Sava church was chosen because of the pandemic, the conditions that exist in this large space allowing the observance of sanitary measures.
The Assembly was chaired by the Bishop of Srem Basile, as the Bishop of Šabac Laurent, dean of the episcopate, was hospitalized.
The assembly was attended by 36 bishops out of a total of 39.
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FRATERNIDAD CRISTIANA:
Metropolitan Porfirio elegido nuevo Patriarca de la Iglesia Ortodoxa Serbia
(Fuente de información: Orthodoxie. Com / 18 de febrero de 2021
por el padre Zhivko Panev)
La Asamblea de Obispos de la Iglesia Ortodoxa Serbia eligió al Metropolitano de Zagreb-Ljubljana Porfirio 46º Primado de la Iglesia Ortodoxa Serbia.
El monje Mateo dibujó un sobre con el nombre del nuevo patriarca, que fue en el Santo Evangelio donde se colocaron los sobres con los nombres de los tres candidatos que recibieron más votos.
Los tres candidatos elegidos fueron Metropolitan Porphyry, obispo de Bačka Irenaeus y obispo de Banja Luka Ephrem.
Después de la elección del nuevo patriarca, sonaron las campanas de la Iglesia de San Sava y la Catedral de San Miguel en Belgrado.
La Asamblea de Obispos de la Iglesia Ortodoxa Serbia comenzó hoy a las 12 del mediodía en la cripta de la Iglesia de San Sava.
Fue precedida por la Liturgia, en la que estuvieron presentes todos sus miembros.
Por primera vez, la Asamblea se realizó fuera de las instalaciones del Patriarcado.
La iglesia de Saint-Sava fue elegida debido a la pandemia, las condiciones que existen en este gran espacio permiten la observancia de las medidas sanitarias.
La Asamblea fue presidida por el obispo de Srem Basile, ya que el obispo de Šabac Laurent, decano del episcopado, fue hospitalizado.
A la asamblea asistieron 36 obispos de un total de 39.
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Malaise étudiant en
France : La foi, un
bon moyen de faire
face à la crise ?
La crise sanitaire et les conséquences qu’elle entraine sur notre vie quotidienne bouleversent la vie de milliers d’étudiants en France. Face au malaise qu’ils sont nombreux à ressentir, la foi semble être un remède efficace.
Les étudiants sont particulièrement touchés par les conséquences des confinements successifs : l’amenuisement des interactions sociales, la difficulté des cours à distance et l’incertitude de l’avenir sont des facteurs d’angoisse pour nombre d’entre eux. Sans oublier la précarité à laquelle certains font face, privés de petits boulots pour arrondir les fins de mois, ils sont nombreux à avoir recours à l’aide alimentaire.
Chez les catholiques comme chez les protestants, des associations ou pastorale étudiantes se mobilisent pour les soutenir et les entourer.
La foi, un soutien dans l’épreuve
À l’invitation des membres des bureaux nationaux des réseaux Ecclésia Campus et Chrétiens en Grande École, plus de deux milles étudiants catholiques âgés de 17 à 25 ans, ont répondu àune consultationpour faire un état des lieux de leur situation dans ce contexte de crise sanitaire. Les réponses des étudiants interrogés révèlent notamment quela foi joue une place importantedans ces moments difficiles, il s’agit en effet d’un véritable « soutien dans l’épreuve » pour 94% d’entre eux.
29% étudiants déclarent qu’ils ont trouvé du soutien auprès de leur groupe chrétien pendant cette période et une majorité, 83% d’entre eux demandent la reprise des cours à l’université.
Dans uncommuniqué de pressepublié à l’occasion de cette consultation, les évêques de France affirment que ces résultats invitent « à se poser de nouvelles questions pastorales ». Ils encouragent également la poursuite desinitiativesdéjà mises en place en soutien aux étudiants dans de nombreux diocèses. Ils évoquent une « aide matérielle » ainsi que des actions qui visent à « rompre l’isolement » et à « vivre la fraternité ».
Espoir étudiant
Du côté des protestants aussi les associations étudiantes se mobilisent. Jeunesse pour Christ (JPC) par exemple, propose aux étudiants de former des groupes de deux out trois personnes avec qui échanger et prier, en visio, en téléphone ou en réel. JPC a mis en place un guide à télécharger où découvrir des méditations et des encouragements à mettre en pratique. Une initiative intitulée #espoiretudiant.
Leur action ne s’arrête pas là, puisqueJPCpropose également des vidéos autour de l’anxiété et de la dépression et est en train de préparer un réseau pour aider ceux qui ont des difficultés matérielles.
Les membres de l’équipe des Groupes Bibliques Universitaires (GBU) sont en « contact avec des psychologues et psychiatres chrétiens qui peuvent suivre les étudiants ou conseiller le personnel » dans des cas de situation personnelle difficile rapporteEvangelical Focus.
Tandis que l’association chrétienneAgapeessaye de garantir une communauté au niveau local, « cela a principalement pris la forme d’études bibliques, de prières et d’événements sociaux en ligne, avec des promenades occasionnelles à l’extérieur de la ville lorsque cela est possible ».
Témoigner de l’Evangile
La coordinatrice régionale des GBU France en région parisienne, Marion Poujol, confie àEvangelical Focusque même au coeur de cette crise, « la mission continue » pour les étudiants chrétiens. Elle raconte que les « réunions d’évangélisation se poursuivent en ligne » et que de « nombreux étudiants chrétiens ont commencé à lire la Bible en tête-à-tête avec des amis non croyants ».
Aaron Robinson, directeur national d’Agape Campus, estime que si les étudiants chrétiens « n’ont pas à prétendre que tout va bien, car cette situation affecte tout le monde, ils peuvent en revanche passer du temps avec leurs amis et leur offrir de prier pour eux, et voir comment Dieu les guide à partir de là ».
C.P
Source: Info Chrétienne
LA VIE APRES LA MORT
(Saint Jean Maximovithch)
Infini et sans consolation aurait été notre chagrin pour nos proches décédés, si le Seigneur ne nous avait donné la vie éternelle.
Notre vie n’aurait aucun sens si elle se terminait avec la mort. Quelle utilité retirerait-on alors des mérites et des bonnes actions?
Ils auraient alors raison ceux qui disent: «Mangeons et buvons, car demain nous mourrons!»
Mais l’homme a été créé pour l’immortalité, et par Sa Résurrection le Christ a ouvert les portes du Royaume des Cieux, d’éternelle béatitude pour ceux qui ont cru en Lui et ont vécu avec droiture.
Notre vie terrestre est une préparation à la vie future, et cette préparation prend fin avec la mort.
«Il est fixé à l’homme de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Heb. 9 :27). L’homme laisse alors tous ses soucis terrestres ; le corps se décompose dans l’attente de se relever à la Résurrection Générale (1).
Pour les mourants, cette perception spirituelle commence même avant la mort, et tandis qu’ils voient et parlent encore avec ceux qui les entourent, ils voient ce que les autres ne voient pas.
Mais lorsque l’âme quitte le corps, elle se retrouve parmi d’autres esprits, bons et mauvais.
En général, elle incline vers ceux qui lui sont spirituellement le plus familiers, et si, alors que dans le corps, elle était sous l’influence de certains, elle demeurera sous leur dépendance lorsqu’elle quittera le corps, aussi désagréable que cela puisse s’avérer en les rencontrant (2).
Durant deux jours, l’âme dispose d’une relative liberté et peut visiter des lieux sur terre qui lui étaient chers, mais le troisième jour elle se déplace vers d’autres sphères(3).
A ce moment-là (le troisième jour), elle passe au travers de légions d’esprits mauvais qui entravent son chemin et l’accusent de divers péchés, pour lesquels ils l’avaient eux-mêmes tentée.
Selon différentes révélations, il y a vingt de ces obstacles, appelés les «péages», à chacun desquels une forme ou une autre de péché est mise à l’épreuve.
Après avoir franchi l’un, l’âme arrive au suivant, et c’est seulement après avoir réussi à passer au travers de tous qu’elle peut continuer son chemin sans être jetée immédiatement dans la géhenne.
Combien sont terribles ces démons et leurs péages peut être relevé dans le fait que, à la demande de laMère de Dieu Elle-même, informée de l’approche de Sa mort par l’Archange Gabriel, le Seigneur Jésus vint en Personne des cieux pour accueillir l’âme de Sa Très Pure Mère et la conduire au ciel.
Terrible, en effet, est le troisième jour pour l’âme du défunt, et c’est pour cette raison qu’elle a alors particulièrement besoin des prières à son intention(4).
L’âme ayant alors passé avec succès les péages et s’étant prosternée devant Dieu visite, durant sept autres jours, les demeures célestes et les abîmes de l’enfer, sans savoir encore où elle demeurera; et c’est seulement le quarantième jour que sa place lui est assignée jusqu’à la résurrection des morts (5).
Certaines âmes se retrouvent (après les quarante jours) dans une condition d’avant-goût de la joie et de la béatitude éternelles, et d’autres dans la terreur des tourments éternels qui s’accompliront intégralement après le Jugement Dernier.
Jusque-là des changements peuvent intervenir dans la condition des âmes, en particulier par l’offrande du Sacrifice Non Sanglant (la commémoration à la liturgie), de même que par d’autres prières (6).
Combien importante s’avère la commémoration à la Sainte Liturgie peut se constater dans l’épisode suivant: avant la mise au jour des reliques de saint Théodose de Tchernigov (pour sa glorification en 1896), le hiéromoine qui dirigeait le revêtement de celles-ci (le célèbre starets Alexis, de l’hermitage de Goloseyevsky de la Laure des Grottes de Kiev, qui mourut en 1916), alors qu’il était assis près d’elles, subitement las, somnola et vit devant lui le Saint, qui lui dit: « Je te remercie de la peine que tu prends pour moi. Je t’implore également, lorsque tu célébreras la liturgie, de commémorer mes parents» - et il donna leurs noms (le prêtre Nikita et Maria).
Le hiéromoine interrogea: «Comment peux-tu, ô Saint, demander mes prières, quand toi-même tu te tiens devant le Trône Céleste et accorde aux hommes la miséricorde divine?»
«Oui, cela est vrai,» répondit Saint Théodose, «mais la commémoration à la Liturgie est plus puissante que ma prière.»
Les panikhides et les prières privées pour les défunts leur sont donc bénéfiques, de même que les bonnes œuvres faites en leur mémoire, telles que les aumônes ou des dons pour l’église.
Mais la commémoration à la Divine Liturgie est spécifiquement salutaire.
Il y a beaucoup d’apparitions de défunts et d’autres manifestations qui confirment combien leur commémoration est favorable.
Beaucoup de ceux qui moururent en attitude de repentance, mais qui ne furent pas capables de manifester cela alors qu’ils étaient en vie, ont ainsi été délivrés des tourments et obtenu le repos.
Dans l’Eglise, des prières sont constamment offertes pour le repos des défunts et, aux Vêpres de la Descente du Saint Esprit, lors des prières de génuflexion, il est même fait une demande particulière «pour ceux qui sont en enfer».
Chacun de nous désireux de manifester son amour pour les défunts et de leur apporter une aide véritable peut le faire au mieux par le biais de prières à leur intention, et tout particulièrement en les commémorant à la Sainte Liturgie, quand les parcelles prélevées pour les vivants et les morts sont versées dans le Sang du Seigneur avec les paroles: «Lave, ô Seigneur, par Ton Précieux Sang et les prières de Tes saints, les péchés de ceux qui sont ici commémorés.»
Nous ne pouvons rien faire de mieux ou de plus grand pour les défunts que de prier pour eux en offrant cette commémoration à la Sainte Liturgie.
De cela, ils en ont constamment besoin, et spécialement pendant ces quarante jours où l’âme du trépassé est en chemin vers les demeures éternelles.
Le corps, alors, ne ressent rien: il ne voit pas ses proches qui sont rassemblés, ne sent pas le parfum des fleurs, n’entend pas les oraisons funèbres.
Mais l’âme perçoit les prières offertes pour elle et est reconnaissante envers ceux qui les adressent et est spirituellement proche d’eux.
Ô parents et proches des défunts! Faites ce qui est nécessaire et en votre pouvoir pour eux.
Utilisez votre argent non pour les ornements extérieurs du cercueil et de la tombe, mais pour venir en aide aux nécessiteux en mémoire de vos proches trépassés, et pour les églises où des prières sont offertes pour eux.
Soyez miséricordieux pour les trépassés, prenez soin de leurs âmes (7).
Devant nous tous se tient le même chemin, et combien désirerons-nous alors que l’on se souvienne de nous dans la prière!
Soyons donc nous-mêmes miséricordieux pour les défunts.
Dès que quelqu’un est mort, appelez ou informez immédiatement un prêtre afin qu’il lise les prières devant être dites sur tout chrétien orthodoxe nouvellement décédé.
Dans la mesure du possible, essayez de faire les funérailles à l’église et que le psautier soit lu auprès du défunt jusqu’à celles-ci.
De façon encore plus certaine, organisez tout de suite le service des quarante jours, c’est-à-dire la commémoration quotidienne à la Sainte Liturgie tout au long de cette période.
(Note : Si les funérailles sont célébrées dans une église où il n’y a pas de services quotidiens, la parenté devrait s’efforcer de demander le mémorial de la quarantaine en un lieu où se font des célébrations quotidiennes.)
Il est bon également d’envoyer des contributions en vue de la commémoration à des monastères, de même qu’à Jérusalem, où il y a une prière continuelle sur les Lieux Saints.
Prenons soin de ceux qui sont partis avant nous dans l’autre monde.
Faisons pour eux tout ce que nous pouvons, en nous souvenant que «bienheureux les miséricordieux, car il leur sera fait miséricorde».
Homélie de saint Jean de Shanghai et San Francisco
NOTES
1) Son âme, elle, continue à vivre.Elle ne cesse pas d’exister un seul instant. Notre vie extérieure, biologique et terrestre, se termine avec la mort, mais l’âme continue à vivre. L’âme est notre véritable existence, le centre de toutes nos énergies et de nos pensées. L’âme meut et donne la vie au corps. Après la séparation d’avec le corps, elle continue de vivre, d’exister, d’être consciente.
St Théophane le Reclus, dans son message à une femme mourante, écrit: «Vous n’allez pas mourir. Votre corps va mourir, mais vous allez passer à un monde différent, en restant vivante, restant consciente de vous-même et reconnaissant tout le monde qui vous entoure.»
St Dorothée (6e siècle) résume l’enseignement des premiers Pères ainsi: «Car comme les Pères nous l’enseignent, les âmes des défunts se souviennent de tout ce qui s’est passé ici – pensées, paroles, désirs – et rien ne peut être oublié. Mais, comme il est dit dans le psaume, «en ce jour périssent ses pensées» (Ps. 145:5), les pensées dont il est question sont celles du monde, concernant les maisons et possessions, les parents et enfants, et les affaires commerciales. Toutes ces choses sont détruites immédiatement quand l’âme sort du corps. Mais ce qu’il a fait contre la vertu ou contre ses passions mauvaises, il s’en souvient, et rien de tout cela ne se perd. De fait, l’âme ne perd rien de ce qu’elle a fait dans le monde, mais se souvient de tout lorsqu’elle quitte ce corps. »
St Jean Cassien (5e siècle) enseigne de même: «Les âmes, après la séparation d’avec le corps, ne sont pas inactives, ne demeurent pas sans conscience. Ceci est prouvé par la parabole de l’Evangile de l’homme riche et de Lazare (Luc
16:22-28). Les âmes des défunts ne perdent pas leur conscience, elles ne perdent même pas leurs dispositions – c’est-à-dire l’espoir et la crainte, la joie et la peine
-, et ont déjà un avant-goût de ce qui les attend au Jugement Dernier.»
2) Celui qui quitte ce monde éprouve beaucoup de consolationquand il voit des gens amicaux entourant son corps mort. Une telle personne perçoit, dans les larmes de douleur de ses bien-aimés, leur amour et leur dévouement sincère. La plus grande joie terrestre est indubitablement de constater que nous mourons honorés et appréciés par tous ceux qui nous ont connus. Mais tout comme le corps, au moment de la mort, est entouré de parents et d’amis, de même l’âme, qui abandonne le corps et se dirige vers sa patrie céleste, est accompagnée par les êtres spirituels qui lui sont apparentés. L’âme vertueuse est entourée d’anges de lumière lumineux, alors que l’âme pécheresse est entourée d’êtres sombres et mauvais, c’est-à-dire de démons.
St Basile le Grand (4e siècle) l’explique ainsi: «Que personne ne vous trompe avec de vaines paroles; car la destruction s’abattra sur vous de manière soudaine, elle surgira comme une tempête. Un ange sévère (c’est-à-dire un démon) viendra et entraînera avec force l’âme qui s’est liée aux péchés; et ton âme se tournera ici- bas et souffrira en silence, ayant déjà été expulsée de l’organe des plaintes (le corps). Ô comme tu seras tourmenté dans la douleur à l’heure de la mort! Comme tu gémiras!»
St Macaire d’Egypte écrit à ce sujet: «Quand tu entends qu’il y a des fleuves de dragons et des gueules de lions (cf. Heb. 11:33; Ps. 22:21) et des puissances des ténèbres sous le ciel et un feu brûlant (Jer. 20:9) qui crépite dans les membres du corps, tu dois savoir ceci: à moins que tu n’aies reçu le gage du Saint Esprit (2 Cor. 1:22 ; 5:5), au moment où ton âme se sépare du corps, les démons mauvais la retiennent avec force et ne te laissent pas t’élever vers les cieux.» Le même Père nous enseigne également: «Lorsque l’âme abandonne le corps, un certain grand mystère prend place. Si le défunt s’en va non repenti, une horde de démons, d’anges déchus et de puissances ténébreuses accueillent cette âme et la gardent avec eux. Tout le contraire se passe avec ceux qui se sont repentis, car près des saints serviteurs de Dieu se tiennent maintenant des anges et de bons esprits, les entourant et les protégeant, et quand ils quittent le corps le chœur des anges accueille leur âme dans la pure éternité.»
Le champion de l’Orthodoxie contre l’hérésie nestorienne, St Cyrille d’Alexandrie enseigne pareillement: «Lorsque l’âme se sépare du corps, elle voit les épouvantables, farouches démons, impitoyables et féroces, se tenir là en attente. L’âme du juste est emmenée par les saints anges à travers les airs et transportée vers les hauteurs. »
St Grégoire le Dialoguiste écrit: «il faut profondément considérer combien effrayante va être l’heure de notre mort, quelle terreur l’âme va alors éprouver, quelle remémoration de tous les maux, quel oubli complet du bonheur passé, quelle peur et quelle appréhension du Juge! Alors les esprits mauvais feront ressortir les actions de l’âme quittant ce monde; puis ils présenteront à sa vue les péchés auxquels ils l’avaient disposée, pour entraîner leur complice vers les tourments. Mais pourquoi parler seulement de l’âme pécheresse, alors que, parmi les mourants, ils viennent même auprès des élus et recherchent ce qui leur appartient en eux, s’ils y ont réussi? Parmi les hommes, il n’y en eut qu’Un seul Qui avant Sa passion déclara sans crainte: "Dorénavant, je ne parlerai plus guère avec vous : car le prince de ce monde vient, et il n’a rien en Moi. " (Jean 14:30). »
Cette vérité est confirmée dans de nombreux services liturgiques. Par exemple, aux Petites Complies, nous demandons à la Mère de Dieu: « Sois miséricordieuse envers moi, non seulement dans cette vie misérable, mais également à l’heure de ma mort; prends soin de mon âme misérable et repousse loin d’elle les sombres et sinistres visages des démons mauvais.»
Dans une prière de l’office de minuit du samedi (adressée au Sauveur), nous prions: «Maître, sois-moi miséricordieux et ne laisse pas mon âme voir la sombre et sinistre vision des esprits mauvais; mais fais que des anges lumineux et joyeux l’accueillent.»
Ailleurs, dans un autre hymne à la Theotokos (de l’office des matines du lundi), nous prions: «A l’heure effrayante de la mort, délivre-nous de la terrible sentence des démons qui cherchent à nous condamner.»
De semblables prières, adressées au Seigneur et aux saints anges, se retrouvent tout au long de l’office des défunts.
3) Ici, saint Jean Maximovitch répète simplement un enseignement courant de l’Eglise.
St Macaire d’Alexandrie (qui en a reçu la révélation non des hommes, mais d’un ange) explique:
«Quand une offrande (c’est-à-dire l’Eucharistie) est faite dans l’Eglise le troisième jour, l’âme du défunt reçoit un soulagement de son ange gardien pour la peine éprouvée par la séparation d’avec son corps. Durant deux jours, l’âme peut parcourir la terre, où qu’elle veuille, en compagnie des anges qui sont avec elle. De ce fait, l’âme qui est attachée au corps erre quelquefois dans la maison où celui-ci est déposé, et passe ainsi deux jours comme un oiseau cherchant son nid. Mais l’âme vertueuse va vers les lieux où elle avait coutume de faire de bonnes actions. Le troisième jour, Celui Qui Lui-même S’est relevé des morts ce jour-là, ordonne à l’âme chrétienne, à l’imitation de sa Résurrection, de monter vers les cieux pour adorer le Dieu de toutes choses. »
St Jean Damascène, dans l’office des funérailles, décrit de manière frappante l’état de l’âme qui a quitté le corps mais est toujours sur terre, impuissante à entrer en contact avec les êtres chers qu’elle voit: «Malheur à moi! Quel supplice subit l’âme lorsqu’elle se sépare du corps! Hélas! Combien nombreuses sont les larmes, et il n’y a personne pour témoigner de la compassion! Elle lève les yeux vers les anges; et vaine est sa prière. Elle tend ses mains vers les hommes, et ne trouve personne pour lui venir en aide. Pour cette raison, mes frères bien aimés, méditant sur la brièveté de la vie, implorons du Christ le repos pour celui qui est parti d’ici, et pour nos âmes grande miséricorde.»
St Théophane, écrivant au frère d’une mourante, déclare: «Votre sœur ne va pas mourir, le corps meurt, mais la personne de la défunte demeure. Elle passe simplement à un autre mode de vie. Ce n’est pas elle que l’on va mettre dans la tombe. Elle sera aussi vivante que vous l’êtes maintenant. Les premières heures et les premiers jours, elle se tiendra près de vous. Seulement, elle ne dira rien, et vous ne pourrez pas la voir; mais elle sera réellement là. Ayez cela à l’esprit.»
4) Il ne fait absolument aucun doute que l’enseignement des péages est celui de l’Eglise Orthodoxe.Nous le trouvons dans la Sainte Ecriture (cf. Eph. 6:12), les écrits de tous les Pères de l’Eglise (aussi bien anciens que modernes), et dans les prières de l’Eglise. La place manque pour rendre compte entièrement de la matière des sources, mais, à la lumière de récentes discussions sur le sujet, je citerai de manière étendue certains Pères et prières.
St Athanase le Grand, dans sa célèbre Vie de Saint Antoine, décrit ce qui suit: «A l’approche de la neuvième heure, après avoir commencé de prier avant le repas, Antoine fut soudain ravi par l’Esprit et élevé par les anges dans les hauteurs. Les démons des airs s’opposèrent à son voyage; les anges, se disputant avec eux, exigèrent qu’ils fassent connaître la raison de leur opposition, car Antoine n’avait aucun péché.
Les démons luttaient pour mettre en avant les péchés commis par lui depuis sa naissance même, mais les anges fermèrent la bouche des calomniateurs en leur disant qu’ils ne devaient pas prendre en compte les péchés depuis sa naissance, qui avaient déjà été effacés par la grâce du Christ; mais qu’ils présentassent – s’il y en avait aucun – les péchés qu’il avait commis après être entré dans la vie monastique et s’être consacré à Dieu. Dans leurs accusations, les démons proférèrent de nombreux mensonges effrontés; mais comme leurs calomnies manquaient de preuves, la voie libre s’ouvrit pour Antoine. Revenant aussitôt à lui, il vit qu’il se trouvait à l’endroit même où il s’était mis en prière.
Oubliant la nourriture, il passa la nuit en prière avec des larmes et des gémissements, méditant sur la multitude des ennemis de l’homme, sur la bataille contre une telle armée, sur la difficulté du chemin vers le ciel à travers les airs, et sur les mots de l’Apôtre, qui a dit: «Notre lutte n’est pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés et les puissances de l’air» (Eph.
6:12, Eph. 2:2). Sachant que les puissances aériennes ne cherchent qu’une seule chose, s’en préoccupent avec la plus grande ferveur, et s’efforcent de nous priver du libre passage vers le ciel, l’Apôtre exhorte: «Prenez l’armure complète de Dieu, afin que vous soyez capables de résister au jour mauvais (Eph. 6:13), afin que l’adversaire soit confondu, n’ayant rien à dire de mauvais à notre sujet (Tite 2:8).»
St Jean Chrysostome, décrivant le moment de la mort, enseigne: «Alors nous aurons besoin de beaucoup de prières, de beaucoup d’auxiliaires, de beaucoup de bonnes actions, d’une grande intercession des anges lors du voyage au travers des espaces aériens. Si, lorsque nous voyageons dans un pays étranger ou une ville inconnue, nous avons besoin d’un guide, combien plus nous seront nécessaires des guides et des auxiliaires pour nous diriger au-delà des invisibles dignités, puissances et souverainetés de ces airs, qui sont appelés persécuteurs, publicains et percepteurs d’impôts.»
St Isaïe le Reclus (6e siècle) enseigne que les chrétiens devraient «avoir quotidiennement la mort devant les yeux et se préoccuper de comment effectuer le départ hors du corps et comment passer au travers des puissances des ténèbres qu’il faudra rencontrer dans les airs.»
St Hésychius, prêtre de Jérusalem (5e siècle), enseigne: «L’heure de la mort nous trouvera, elle viendra; et il sera impossible de lui échapper. Oh, si seulement le prince de ce monde et des airs qui viendra alors à notre rencontre pouvait trouver comme vaines et insignifiantes nos iniquités et ne pas être en mesure de nous accuser à juste titre.»
St. Ephrem le Syrien (4e siècle) décrit le moment de la mort et du jugement aux péages: «Lorsque vient l’heure effrayante, lorsque les ravisseurs aériens ordonnent à l’âme de quitter le corps, lorsqu’ils nous tirent de force et nous mènent au lieu inévitable du jugement – alors, en les voyant, le pauvre homme se met à trembler de tout son être, comme s’il s’agissait d’un tremblement de terre, est tout entier saisi d’un frémissement. Les ravisseurs aériens, saisissant l’âme, montent dans les airs où se tiennent les chefs, les autorités et les souverains des puissances ennemies.
Ceux-ci sont nos accusateurs, les terribles publicains, taxateurs, et collecteurs d’impôts; ils l’affrontent sur son chemin, l’enregistrent, la soumettent à l’examen et comptent toutes les fautes et dettes de cet homme – les péchés de la jeunesse et de la vieillesse, volontaires et involontaires, commis en action, en parole et en pensée. Grande est ici la peur, grand le tremblement de la pauvre âme, indescriptible la revendication qu’elle souffre alors de la multitude incalculable de ses ennemis qui l’entourent là par myriades, la calomnient de telle sorte qu’elle ne puisse monter vers les cieux, habiter dans la lumière des vivants, entrer dans le pays de vie. Mais les saints anges, prenant l’âme, l’emportent.»
St Cyrille d’Alexandrie explique de plus: «Alors que l’âme monte, elle trouve les taxateurs gardant l’ascension, arrêtant et empêchant les âmes de s’élever.
Chacune de ces stations de péage présente à l’âme ses propres péchés particuliers. Mais, en cette occasion même, les bons anges n’abandonnent pas l’âme dans ces stations mauvaises. Au moment du compte, les anges présentent en retour les bonnes oeuvres de l’âme.
En effet, les saintes puissances angéliques énumèrent aux mauvais esprits les bonnes actions accomplies en parole, en acte, en pensée et imagination. Si l’âme est trouvée comme ayant vécu pieusement et d’une manière plaisant à Dieu, elle est reçue par les saints anges et transportée à cette joie ineffable de la vie bénie et éternelle. Mais si elle est trouvée comme ayant vécu de manière insouciante et prodigue, elle entend les paroles les plus sévères :
«Que l’impie soit enlevé, afin qu’il ne voie pas la gloire du Seigneur » (Isaïe
26:10). Alors les saints anges, avec un profond regret, abandonnent l’âme et elle est accueillie par ces sombres démons pour être jetée, avec beaucoup de malveillance, dans les prisons de l’Hadès.»
Un catéchiste de l’Eglise primitive, se référant aux percepteurs officiels qui prélevaient les impôts, nous rapporte l’enseignement commun de l’Eglise: «Je connais d’autres collecteurs d’impôts qui, après notre départ de cette vie présente, nous examinent et nous arrêtent pour voir si nous avons quelque chose qui leur appartienne. »
Le même catéchiste continue en disant: «Je suis saisi de stupeur en considérant combien nous devrons souffrir des mains de ces anges mauvais qui contrôlent tout et qui, lorsque quelqu’un est trouvé impénitent, exigent non seulement simplement l’acquittement d’impôts, mais qui également s’emparent de nous et nous retiennent totalement captifs.» (Origène).
Ce point de vue est confirmé par notre père St Basile le Grand. Parlant des courageux athlètes de la foi, il enseigne qu’eux aussi seront scrutés minutieusement par les «agents des douanes», c’est-à- dire les esprits mauvais. Le même Père dit également que les esprits malins guettent le départ de l’âme avec encore plus de vigilante attention que ne le font les ennemis d’une ville assiégée ou des voleurs sur une maison contenant un trésor.
St Jean Chrysostome, de la même manière, appelle les démons « agents des douanes », qui nous menacent et qui sont «des puissances dominatrices avec une expression épouvantable terrifiant l’âme qui les regarde».
A un autre endroit, St Jean déclare que ces esprits mauvais sont appelés « persécuteurs et agents des douanes et collecteurs d’impôts dans la Sainte Ecriture ».
Selon St Jean, même les âmes des enfants innocents doivent passer par ces péages, car le démon mauvais cherche également à saisir leur âme.
Toutefois (selon St Jean), les enfants font la confession suivante: «Nous sommes passés par les esprits mauvais sans subir aucun mal. Car les sombres agents des douanes virent nos corps sans tache et furent couverts de honte; ils virent l’âme bonne et pure et furent embarrassés; ils virent la langue immaculée, pure et irréprochable, et restèrent muets; nous passâmes outre et les humiliâmes. C’est pourquoi les saints anges de Dieu qui nous accueillirent et nous reçurent se réjouirent, les justes nous saluèrent avec joie et les saints dirent avec délice: "Soyez les bienvenus, agneaux du Christ!" ».
Le rapport le plus clair et le plus complet sur les péages est probablement celui qui fut donné par un ange du Seigneur à St Macaire d’Egypte: «De la terre au ciel, il y a une échelle et sur chaque échelon se trouve une cohorte de démons.
On les appelle péages, et les mauvais esprits viennent à la rencontre de l’âme, apportent la liste écrite de ses actions et la montrent aux anges en disant: tel jour et tel autre, et tel autre du mois, cette âme a fait ceci: soit elle vola, ou forniqua, ou commis l’adultère, ou la sodomie, ou mentit, ou incita quelqu’un à une mauvaise action.
Et tout autre mal qu’elle a commis, ils le présentent aux anges. Les anges montrent alors tout le bien que l’âme a accompli, en charité, prières, ou liturgies, jeûnes ou quoi que ce soit d’autre. Puis les anges et les démons font le compte, et s’il se trouve que le bien est plus grand que le mal, les anges prennent l’âme et la font monter à l’échelon suivant, cependant que les démons grincent des dents comme des chiens sauvages et se précipitent pour saisir cette âme pitoyable.
L’âme, pendant cela, se recroqueville devant eux et la terreur la submerge, au point de vouloir se cacher dans le giron des anges, tandis que s’élève un grand débat et beaucoup de trouble jusqu’à ce que l’âme soit délivrée des griffes des démons. Alors ils arrivent à un autre échelon et trouvent là un autre péage, plus terrible et plus effrayant.
Et dans celui-ci également, il y a un grand tumulte et une grande et indescriptible turbulence pour déterminer qui prendra cette âme misérable. Et poussant de hauts cris, les démons font subir à l’âme un interrogatoire, la plongeant dans la terreur et disant: «Où vas- tu? N’es- tu pas celui qui a forniqué et a entièrement souillé le Saint Baptême ? N’es-tu pas celui qui a souillé l’habit angélique? Retourne! Descends! Va-t’en dans le sombre Enfer. Va-t’en au feu extérieur. Rends-toi vers ce vers qui jamais ne repose!»
Alors, s’il advient que cette âme est condamnée, les démons l’emportent sous terre, dans un lieu sombre et de tourment. Et malheur à cette âme dans laquelle cette personne est née. Et qui pourra dire, saint Père, l’épreuve dans laquelle les âmes condamnées se retrouveront en ce lieu-là! Mais si l’âme est trouvée pure et sans péché, elle s’élève au Ciel avec tellement de joie!»
Des descriptions des péages aériens peuvent également être trouvées dans les vies de saints suivantes: St Eustrate le Mégalomartyr (4e s.), St Niphon de Constantia à Chypre (4e s.), St Syméon le Fol en Christ (6e s.), St Jean le Miséricordieux (7e s.), St Syméon Stylite le Jeune (7e s.), St Macaire le Grand (4e s.), St Colomba (6e s.), St Adamnan (8e s.), St Boniface (8e s.), St Basile le Nouveau (10e s.), le soldat Taxiote, St Jean de l’Echelle (6e s.), etc.
Ce très ancien enseignement des premiers Pères de l’Eglise et des saints ascètes est confirmé par l’expérience et l’enseignement de saints plus récents. St Séraphim de Sarov rapporte: «Deux moniales décédèrent. Les deux étaient higoumènes. Le Seigneur me révéla que leurs âmes avaient des difficultés pour passer au travers des péages aériens. Trois jours et trois nuits, moi pauvre pécheur, j’ai prié et imploré la Mère de Dieu pour leur salut. La bonté du Seigneur, par les prières de la Très Sainte Mère de Dieu, eut finalement pitié d’elles. Elles passèrent les péages et reçurent le pardon de leurs péchés.»
De même, St Théophane le Reclus écrit: «Peu importe combien l’idée des péages aériens peut paraître absurde à nos "hommes instruits", ils ne pourront éviter de passer par eux. Que recherchent ces gardiens de péage chez ceux qui traversent? Ils cherchent si ces personnes sont en possession de quelques uns de leurs biens. Quelles sortes de biens? Les passions. Par conséquent, chez une personne dont le cœur est pur et étranger aux passions, ils ne peuvent trouver de quoi se quereller; au contraire, la qualité opposée les frappera comme l’éclair.
A ce sujet, quelqu’un, qui a un peu d’instruction, a exprimé la considération suivante: les péages sont une chose terrible. Mais il est tout à fait possible que les démons – en place de quelque chose d’effrayant – exposent quelque chose de séduisant.
Ils peuvent présenter, à l’âme qui passe d’un péage à l’autre, quelque chose de trompeur et séduisant selon les types de passions. Lorsque, durant le cours de l’existence, les passions ont été chassées du cœur et que les vertus opposées y ont été implantées, alors peu importe l’objet attirant que vous lui montrez, l’âme, n’ayant aucune sorte de sympathie pour lui, passera son chemin, s’en détournant avec dégoût.
Mais si le cœur n’a pas été purifié, l’âme se précipitera vers toute passion pour laquelle le cœur a le plus d’affinité, et les démons s’en saisiront comme d’un ami, et sauront alors où la placer. Donc, il est très improbable qu’une âme ne soit pas couverte de honte aux péages, aussi longtemps qu’il reste en elle des liens d’attirance pour une quelconque passion. Couverte de honte signifiant ici que l’âme est jetée en enfer. »
A un autre endroit, St Théophane, poursuivant sa lettre au frère de la femme qui était sur le point de mourir, écrit: «Chez la défunte commence bientôt le combat pour passer par les péages. C’est là qu’elle a besoin d’aide! Tenez-vous alors attentif, et vous l’entendrez vous crier: A l’aide! C’est alors que vous devriez diriger toute votre attention et tout votre amour vers elle. Plongez-vous dans la prière pour elle dans sa nouvelle condition et ses nouveaux besoins, inattendus.
Ayant commencé ainsi, restez dans une supplication incessante à Dieu pour qu’Il l’aide au long de six semaines, et en réalité, pour plus longtemps que cela.
Au sujet de Théodora, le sac duquel les anges se servir pour se séparer des collecteurs péagiers était les prières de son père spirituel. Vos prières agiront de même; n’oubliez pas de le faire. C’est cela, l’amour!»
De manière significative, tous ces témoignages sont confirmés par les prières liturgiques de l’Eglise. St Ignace Briantchaninov cite plus de 20 exemples de références aux péages dans les livres de l’Office Divin et ce n’est pas une liste complète!
5) Selon la révélation de l’ange à St Macaire,la commémoration particulière de l’Eglise pour les défunts le neuvième jour après le décès est célébrée (en plus de la signification générale relative aux ordres angéliques) parce que jusque-là il est montré à l’âme les beautés du Paradis, et seulement après cela, durant le reste des quarante jours, lui sont montrés les tourments et les horreurs de l’enfer, avant que lui soit assigné, le quarantième jour, le lieu où elle attendra la résurrection des morts et le Jugement Dernier.
6) L’enseignement de l’Eglise sur la situation des âmes au ciel et en enferavant le Jugement Dernier est mis en avant de la manière la plus claire par St Marc d’Ephèse dans son dialogue avec les catholiques romains au sujet de la doctrine romaine du purgatoire (que les Orthodoxes rejettent comme erronée). Il s’agit d’un ensemble considérable de textes, dont une partie dépasse le sujet de cette étude limitée. Ce qui suit devrait toutefois suffire pour illustrer l’orthodoxie des paroles de Saint Jean Maximovitch:
«Ceux qui reposent dans la foi sont sans aucun doute aidés par les liturgies, les prières et les aumônes accomplies pour eux, et que cet usage soit en vigueur depuis l’antiquité, nous en avons le témoignage par les nombreuses et diverses déclarations des Pères, latins et grecs, orales et écrites en diverses époques et divers lieux.
Mais que les âmes soient délivrées grâce à une certaine souffrance purgatoire et un feu temporel possédant un tel pouvoir (purgatoire) et ayant la propriété d’un secours – cela nous ne le trouvons ni dans l’Ecriture ni dans les prières ou les hymnes pour les défunts, ou les paroles des Pères. Il nous a toutefois été transmis que même les âmes qui sont détenues en enfer et sont déjà livrées aux tourments éternels - soit dans une expérience réelle soit dans l’attente désespérée d’une telle réalité - peuvent recevoir un allègement, non cependant dans le sens de les libérer totalement des tourments ou de leur faire espérer une libération finale.
Et ceci est indiqué par les propos du grand ascète Macaire l’Egyptien qui, ayant trouvé un crâne dans le désert, apprit cela par l’action de la Puissance divine.
Et Basile le Grand, dans les prières lues à la Pentecôte, écrit littéralement ce qui suit: "Toi Qui, en cette fête éminemment parfaite et salutaire, daignes recevoir nos prières d’intercession pour ceux que retiennent les enfers, et Qui nous as donné grandement l’espérance de Te voir accorder aux défunts la délivrance des souillures qui les ont emprisonnés et leur soulagement" (Troisième prière de génuflexion des Vêpres du Saint Esprit).
Mais si des âmes ont quitté cette vie dans la foi et l’amour, emportant cependant avec elles certaines fautes, soit légères, dont elles ne s’étaient pas repenties du tout, soit graves pour lesquelles – même si elles s’en étaient repenties – elles n’avaient pas produit de fruits de repentance, de telles âmes, croyons-nous, doivent être purifiées de cette sorte de péchés; mais non par le biais d’un feu purgatoire ou d’un châtiment définitif en un certain lieu (car ceci, comme nous l’avons dit, ne nous a pas du tout été transmis).
Certaines doivent être purifiées par leur départ même du corps (comme St Grégoire le Dialoguiste le montre littéralement); tandis que d’autres doivent être purifiées après l’avoir quitté, avant d’aller adorer Dieu et d’être honorées avec la multitude des bienheureux, ou – si leurs péchés étaient plus graves et les liaient pour un temps plus long – elles sont gardées en enfer, non pour rester à jamais dans le feu et les tourments, mais comme se trouvant en prison et incarcérée sous une garde.
Toutes ces âmes, affirmons-nous, sont secourues par les prières et les offices célébrés pour elles, avec la coopération de la Bonté et de l’Amour Divins pour l’humanité. Et ainsi, nous implorons Dieu et croyons délivrer les défunts (des tourments éternels), et non pas d’un quelque autre tourment ou feu en dehors de ces tourments et de ce feu qui ont été proclamés éternels.»
St Marc explique plus loin la situation des défunts de cette manière: «Nous affirmons que ni les justes n’ont encore reçu la plénitude de leur gain et cette condition bénie pour laquelle ils se sont préparés ici-bas par leurs œuvres, ni les pécheurs n’ont, après la mort, été emmenés au châtiment perpétuel dans lequel ils seront tourmentés éternellement.
L’une et l’autre chose, plutôt, devra nécessairement prendre place après le Jugement du Dernier Jour et la résurrection des morts. Pour l’instant, toutefois, aussi bien l’un que l’autre sont placés dans des lieux appropriés: les premiers, libres et dans un repos absolu, se trouvent au ciel avec les anges et devant Dieu Lui-Même, déjà comme au Paradis duquel Adam tomba, venant souvent nous visiter dans les sanctuaires où ils sont vénérés, écoutant ceux qui les interpellent et les prient auprès de Dieu en accomplissant des miracles à travers leurs reliques, ayant reçu de Lui ce don incomparable, trouvant leurs délices dans la vision de Dieu et l’illumination accordée par Lui de manière plus parfaite et plus pure qu’auparavant, lorsqu’ils étaient en vie ; tandis que les seconds, quant à eux, détenus aux enfers, demeurent dans la fosse la plus profonde, dans les ténèbres et l’ombre de la mort (Ps. 87:7), comme le dit David, de même que Job: " Dans le pays où la lumière est ténèbres " (Job 10:21-22).
Les premiers donc reposent dans une joie complète et se réjouissent, attendant déjà – sans en être toutefois en pleine possession – le Royaume et les biens ineffables qui leur ont été promis; alors que les seconds, au contraire, restent dans une captivité totale et des souffrances inconsolables, comme des condamnés attendant la sentence du Juge et prévoyant d’avance les tourments.
Ni les premiers n’ont déjà reçu l’héritage du Royaume et ces biens "que l’œil n’a pas vus, que l’oreille n’a pas entendus, qui ne sont pas entrés au cœur de l’homme" (I Cor. 2:9); ni les seconds n’ont été encore livrés aux tourments éternels et au feu qui ne s’éteint pas. Cet enseignement nous a été transmis par nos saints Pères dès les temps anciens et nous pouvons aisément l’exposer à partir des Saintes Ecritures mêmes.»
St Grégoire le Grand, répondant à la question «Y a-t-il éventuellement quelque chose dont puissent bénéficier les âmes après la mort?» enseigne: «Le Saint Sacrifice du Christ, notre Victime salvatrice, apporte de grands bienfaits aux âmes même après la mort, à la condition que leurs péchés soient tels qu’ils puissent être pardonnés dans la vie à venir.
C’est pour cette raison que les âmes des défunts demandent parfois que des offices leur soient consacrés. La voie la plus sûre étant, naturellement, de faire pour nous-mêmes ce que nous espérons que d’autres fassent pour nous après la mort. Il est préférable de se ménager une issue tant qu’on est libre, plutôt que de rechercher la liberté une fois que l’on est enchaîné.
Nous devrions, de ce fait, mépriser le monde de tout notre cœur comme si sa gloire était déjà passée, et offrir notre sacrifice de larmes chaque jour à Dieu de même que nous sacrifions Son Précieux Corps et Son Précieux Sang. Seul ce sacrifice a le pouvoir de sauver l’âme de la mort éternelle, car il offre mystiquement pour nous la mort du Fils Unique.» Beaucoup d’épisodes des Vies des saints et ascètes orthodoxes confirment cet enseignement.
7) Les Constitutions Apostoliques (1er et 2ème siècles) enseignentque les commémorations pour les défunts soient célébrées avec «des psaumes, des lectures et des prières» le troisième jour après le décès de nos bien aimés, à cause du Seigneur Jésus «Qui ressuscita le troisième jour».
Elles prescrivent une commémoration le neuvième jour en mémoire des vivants et des morts», de même que «le quarantième jour après le décès selon un usage ancien». C’est ainsi que le peuple d’Israël prit le deuil pour le grand Moïse.
En plus de celles-ci, nous devons célébrer des commémorations annuelles en mémoire des défunts. Cet enseignement est également transmis par St Isidore de Péluse, St Siméon le Nouveau Théologien et St Grégoire le Théologien.
En plus de ces célébrations, notre Sainte Eglise a ordonné que le sabbath (samedi) soit un jour commémoratif des Saints Martyrs et de tous les défunts. Car le sabbath, en tant que septième jour à partir du début de la Création, est le jour qui vit la mort corporelle, imposée à l’homme par le Dieu juste. Ce jour se continue, dans la mesure où la mort de l’homme continue également en même temps; alors que dimanche est le «jour de la Résurrection, le huitième jour, qui symbolise l’âge anticipé de l’éternité, la résurrection des morts et le Royaume de Dieu sans fin.»
Notre Mère l’Eglise a également prescrit des commémorations collectives deux fois par an: le samedi avant le dimanche de carnaval (précédant la semaine de la tyrophagie) et le samedi précédant la grande fête de la Sainte Pentecôte. St Jean Damascène ajoute: «les apôtres qui parlent pour Dieu et les Pères Théophores ont décrété cela avec inspiration et d’une manière plaisant à Dieu.»
Notre Seigneur Jésus-Christ a enseigné en araméen (Syriaque). Et nous défendons, avec nos frères de L'Eglise de l 'Orient, les chrétiens, les Chrétiens syro-chaldéens que nous avons reçu directement des apôtres le
texte de la Pechitta, la Bible en araméen (syriaque).
Ainsi, découvrons- nous avec émotion les paroles-mêmes que Notre Seigneur a prononcées.
Le Pape de Rome, Sa Sainteté Jean-Paul II nedisait-il pas que "l'Église doit respirer à deux poumons, l'orient et l'occident"? Apprenons à connaître toujours davantage la tradition Apostolique pour en vivre et la mieux transmettre !
Abun dbachmayo,
Neth Kadash shmokh,
Titheh malkoutokh,
Nehwe sebionokh,
Aykano dbashmayo of bar'o.
Hablan lahmo d'sounqonan yaomono,
Wa shbouklan haoubèin wahtohèin,
Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno,
Elo fasolan men bisho,
Metoul dilokh i malkoutho
ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin Amîn.
Version en Syriaque (Occidental):
Le Prêtre entonne:Aboun d'basmayo... Les fidèles poursuivent:
-Notre Père, quiêtes aux cieux…
Les Fidèles:Que votre nom soit sanctifiéque votre règne arrive, que votre volontésoit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnonsàceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomberàla tentation, mais délivrez-nous du mal. AMÎN
Caràvous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.
Je vous salue, Marie pleine de grâces
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,
le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.
Prière de Saint Ephrem à la Stye Vierge:
O Marie,
Mère de mon Dieu,
vous êtes la Reine du ciel et de la terre,
l'espérance des affligés.
Vous êtes entourée d'une auréole
plus radieuse que le soleil ;
vous êtes couronnée
de plus d'honneur que les chérubins,
de plus de sainteté que les séraphins ;
vous êtes plus élevée que toutes les créatures célestes.
Vous avez été l'unique espérance de nos pères,
la joie des prophètes,
la consolation des apôtres,
la gloire des martyrs,
l'honneur de tous les saints.
O Vierge,
qui apportez aux hommes
la lumière et la consolation !
O la plus accomplie,
la plus sainte des créatures !
A qui pourrai-je vous comparer ?
Vous êtes cet encensoir d'or
d'où s'exhalaient des parfums si doux.
Vous êtes la lampe
qui nuit et jour éclairait le sanctuaire ;
vous êtes l'urne
qui renfermait la manne du ciel,
la table sur laquelle était écrite la loi de Dieu.
Vous êtes l'arche de la sainte alliance ;
vous êtes le buisson ardent
qui brûlait sans se consumer.
Vous êtes la tige de Jessé
qui porte la plus belle de toutes les fleurs,
et cette fleur, c'est votre Fils !
Ce fils est à la fois Dieu et homme,
et vous êtes sa Mère !
C'est par vous,
ô Vierge Mère,
c'est par vous
que nous avons été réconciliés avec notre Dieu.
Vous êtes l'avocate des pécheurs
et l'espoir des âmes découragées ;
vous êtes le port assuré contre le naufrage ;
vous êtes la consolation du monde,
l'asile des orphelins,
la rançon des captifs,
le soulagement des malades,
le baume des infirmes,
le salut de tous.
En vous le solitaire trouve son repos,
et l'homme du monde son appui.
Nous venons donc,
ô sainte Mère de Dieu !
nous réfugier sous vos ailes protectrices.
Couvrez-nous de votre miséricorde ;
ayez pitié de nous.
Oui, les yeux baignés de larmes,
nous vous supplions d'obtenir,
par votre intercession bénie,
que votre divin Fils,
notre clément Sauveur,
ne nous rejette point à cause de nos péchés,
et ne nous condamne point comme des arbres stériles.
Amîn.
Ô Mère de Miséricorde, Saint Ephrem et Sain Jacques de Saroug, priez pour nous
+ fruits secs (raisins, raisins de Corinthe, pommes, canneberge, abricots, pruneau, noix de coco rapée) + fruits & légumes frais + écorces d'orange et de citron confites + pois/fèves secs (haricots noirs, soja, haricots blancs, haricots rouges,..) + légumes secs (lentilles rouges, vertes, brunes; pois chiches, pois cassés, etc) + graines (potiron, sésame, tournesol, pavot de cuisine) + noix (amandes, cajou, cacahouètes, pécan, pignons de pin, pistaches, noix) + herbes et épices (poivre, menthe, etc) + tisanes + cafés de divers goûts + jus concentrés congelés + caroube (copeaux, morceaux et poudre) + succédanés non-laitiers de crème (liquides et séchés) + succédanés non-laitiers de sauces fouettées + eau de rose + cacao de cuisine + vins non-alcoolisés & eau pétillante + fruits et légumes en boîte + jus, sauce et concentré de tomate + haricots et légumes en bocaux + diverses sortes de pâtes (vérifiez les étiquettes pour les ingrédients) + pains de carême (achetés ou faits-maison) + produits à base de soja (lait de soja, tofu, tempeh, sauce soja / tamari, etc) + cubes de bouillon de carême (légumes, champignons, oignons, etc) + sauces végétariennes + curry en poudre + sauce tomate sucrée, moutarde, pickles, condiments, chutneys + mayonnaise de carême (pas d'oeufs, pas de résidu laitier) + sauces asiatiques (fèves noires, ail, cacahouètes, etc) + sauces et condiments mexicains + margarine de carême (ni lait ni résidu laitier) + substitut d'oeufs (pas de blancs!) + tahin (pâte de graines de sésame), beurre de cacahouètes + vinaigres (au cidre de pomme plutôt qu'alcool) + huiles végétales (tournesol, soja, cacahouètes, sésame, noix, etc) + miels, confitures, sirop d'érable, sirop de maïs + orge, farine de maïs, germe de blé, blé + divers riz (brun, concassé, entier, sauvage, etc) + farines (riz, blanche, froment, etc) + chili végétarien (en boîte)
Quelques détails à vérifier pour le choix d'ingrédients carémiques
Nouilles : vérifiez les nouilles en boîtes, la plupart contiennent de l'oeuf ou du lait. Replacez les nouilles avec des spaghettis ou des nouilles végétariennes.
Mayonnaise : la plupart des marques contiennent du lait, des oeufs, ou les 2.
Margarines : si vous voulez réellement jeûner, vérifiez les margarines pour les résidus lactés (lactosérum). Une margarine de soja en est toujours exempte. Certaines margarines à base d'huile végétale le sont aussi.
Oeufs : si c'est absolument nécessaire, utilisez un produit de substitution. Cela rend les recettes plus difficiles; vous pouvez être amené à préférer prendre une meilleure recette plutôt que de devoir évaluer combien de substitut d'oeuf nécessiterait votre première recette.
Fromages : placer un petit bol de fromage râpé sur la table de l'enfant pas encore en âge de devoir jeûner est une manière acceptable pour lui rendre le repas plus attractif; de même que pour pallier au manque de calcium inhérent au régime végétarien [1].
Bouillons: les bouillons de viande peuvent être remplacés par des bouillons de légumes. Si vous utilisez des cubes de bouillon, ne rajoutez pas de sel à votre recette, car les cubes en regorgent.
Gélatine, gelées et guimauves: autrefois, ces produits étaient considérés comme d'origine animale; cependant le processus pour les produire est si poussé que les rabbins Juifs-orthodoxes les considèrent comme Casher pour les repas sans viande. Cela semble en tout cas suffisant pour être acceptable pour la plupart des Chrétiens Orthodoxes (on trouve aussi des gélatines d'origine végétale).
Beurre de cacahouètes & tahin: rien à redire [2].
Chocolat: peut être remplacé par du cacao ou de la caroube (les copeaux de chocolat peuvent être remplacés avec des copeaux de caroube).
Alcool: le cidre de pomme léger est un bon substitut pour le vin blanc, et parfois le sherry ou le vin rouge.
Desserts: quand vous recevez des invités durant le Carême, souvenez-vous que nombre de gens se privent de desserts et de sucreries. Ayez plutôt un panier de fruits frais décorant votre table. Les invités souffrant de diabète apprécierons aussi.
Ingrédients de petit-déjeuner carémique + biscuits aux fruits + gaufres carémiques avec confiture ou sirop + petits pains avec beurre de cacahouètes et miel + salade de fruits + quatre-quart aux pommes + tahin & miel sur biscotte + crêpes de carême + petites génoises carémiques + fruits frais + compote de pomme ou pommes au four + pamplemousse cuit + céréales en flocons & lait de soja goût vanille + couke à la cannelle + croissant non-lacté + sablés (ou kasha) + müesli avec compote de pommes + müesli avec compote d'autres fruits + porridge aux raisins et sirop ou confiture
Croyez-le ou non, mais la compote de pomme marche à merveille comme substitut au lait sur les céréales, et aussi dur à croire et pourtant vrai, le jus d'orange va aussi bien en la matière (vraiment!)
La plupart des suggestions ci-dessus proviennent de la paroisse Saint Mary Antiochian Orthodox Church, Wichita, Kansas
notes du traducteur [1] c'est le baratin qu'on a réussi à faire croire à la population pour pousser à la consommation, et donc à la vente et à la surproduction bovine et laitière, mais c'est archi-faux. Les haricots, algues, etc, contiennent infiniment plus de calcium que les produits laitiers; et étant d'origine végétale, c'est un calcium intégralement assimilable par l'organisme, au contraire de celui d'origine animale. Sinon comment, depuis des millénaires, certaines populations ont-elles fait pour subsister, sans produits laitiers?? [2] et les OGM??? La plupart des cacahouètes d'origine américaine sont impropres à la consommation, n'étant plus produites naturellement depuis des lustres. Il est difficile de trouver du beurre de cacahouètes qui ne soit pas infecté par les OGM. C'est d'ailleurs valable pour d'autres produits de la liste, le soja étant le plus célèbre problème, 80% de la production mondiale (minimum!) étant d'ores et déjà contaminée par cette folie prométhéenne que sont ces OGM. [3] Une telle liste pouvant être utile à ceux dont l'alimentation habituelle, etc (voir ci-après) correspond, je la publie en traduction. De toute manière, ça n'enlève en rien au besoin de consulter son père confesseur.
LE JEÛNE À L'ÉCOLE D'ELIE ET DE JEAN-BAPTISTE (ST AMBROISE)
« Il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Elie » (Lc 1,17)
Qu'est-ce que le jeûne, sinon l'essence et l'image du ciel ?
Le jeûne est le réconfort de l'âme, la nourriture de l'esprit.
Le jeûne est la vie des anges ; le jeûne est la mort du péché, la destruction des fautes, le remède du salut, la racine de la grâce, le fondement de la chasteté.
Par cette échelle, on parvient plus rapidement auprès de Dieu.
Élie est monté par cette échelle, avant de monter par le char ; et en partant vers le ciel, il a laissé à son disciple cet héritage de la sobriété et de l'abstinence (cf 2R 2,11-15).
C'est dans cette force et cet esprit d'Élie que Jean est venu (Lc 1,17).
En effet, au désert lui aussi s'adonnait au jeûne, et sa nourriture était des sauterelles et du miel sauvage (Mt 3,4).
Pour cette raison, celui qui l'avait emporté par sa maîtrise de soi sur la capacité de la vie humaine a été considéré non comme un homme, mais comme un ange.
Nous lisons à son sujet :
-« Il est même plus qu'un prophète. C'est celui dont il est écrit : Voici que j'envoie mon ange devant ta face pour préparer le chemin devant toi » (Mt 11,9-10 grec ; Ex 23,20).
Qui aurait pu par une force humaine monter sur des chevaux de feu, sur un char de feu, mener une course à travers les airs [comme Élie], sinon celui qui avait transformé la nature du corps humain par la force du jeûne qui lui accorde une nature impérissable ?
(Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église .Élie et le jeûne ; PL14, 697 (trad. coll. Spi. Or. 53, p. 227 rev.) )
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JEJUM NA ESCOLA DE ELIE E JEAN-BAPTISTE (ST AMBROISE)
“Ele andará diante de Deus com o espírito e a força de Elias” (Lc 1,17)
O que é o jejum senão a essência e a imagem do céu?
O jejum é o conforto da alma, o alimento do espírito.
O jejum é a vida dos anjos; o jejum é a morte do pecado, a destruição das faltas, o remédio da salvação, a raiz da graça, o fundamento da castidade.
Por essa escala, chega-se a Deus mais rapidamente.
Elias subiu por esta escada, antes de subir pela carruagem; e indo para o céu, deixou ao seu discípulo esta herança de sobriedade e abstinência (cf. 2 Reis 2,11-15).
É nesta força e neste espírito de Elias que veio João (Lc 1,17).
Na verdade, ele também jejuava no deserto e se alimentava de gafanhotos e mel silvestre (Mt 3,4).
Por isso, aquele que venceu pelo seu autodomínio sobre a capacidade da vida humana foi considerado não como homem, mas como anjo.
Lemos sobre isso:
- "Ele é ainda mais do que um profeta. Este é aquele sobre quem está escrito: Eis que envio o meu anjo diante de ti, para preparar o caminho diante de ti ”(Mt 11,9-10 em grego; Ex 23,20).
Quem poderia pela força humana ter montado em cavalos de fogo, em uma carruagem de fogo, liderar uma corrida pelos ares [como Elias], senão aquele que transformou a natureza do corpo humano pela força do jejum que concede ele uma natureza imperecível?
(Santo Ambrósio (v. 340-397), bispo de Milão e doutor da Igreja. Elias e o jejum; PL14, 697 (trad. Coll. Spi. Or. 53, p. 227 rev.))
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FASTING AT THE SCHOOL OF ELIE AND JEAN-BAPTISTE (ST AMBROISE)
"He will walk before God with the spirit and the power of Elijah" (Lk 1,17)
What is fasting if not the essence and the image of heaven?
Fasting is the comfort of the soul, the nourishment of the spirit.
Fasting is the life of angels; fasting is the death of sin, the destruction of faults, the remedy of salvation, the root of grace, the foundation of chastity.
By this scale, one reaches God more quickly.
Elijah ascended by this ladder, before ascending by the chariot; and by going to heaven, he left his disciple this inheritance of sobriety and abstinence (cf. 2 Kings 2,11-15).
It is in this strength and this spirit of Elijah that John came (Lk 1,17).
In fact, he too fasted in the desert, and his food was locusts and wild honey (Mt 3,4).
For this reason, the one who had won by his self-mastery over the capacity of human life was considered not as a man, but as an angel.
We read about it:
- "He is even more than a prophet. This is the one of whom it is written: Behold, I send my angel before your face to prepare the way before you ”(Greek Mt 11,9-10; Ex 23,20).
Who could by human force have mounted on horses of fire, on a chariot of fire, lead a race through the air [like Elijah], if not the one who had transformed the nature of the human body by the force of the fast which grants him an imperishable nature?
(Saint Ambrose (v. 340-397), bishop of Milan and doctor of the Church. Elijah and the fast; PL14, 697 (trans. Coll. Spi. Or. 53, p. 227 rev.))
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AYUNO EN LA ESCUELA DE ELIE Y JEAN-BAPTISTE (ST AMBROISE)
"Caminará delante de Dios con el espíritu y el poder de Elías" (Lc 1,17)
¿Qué es el ayuno sino la esencia y la imagen del cielo?
El ayuno es el consuelo del alma, el alimento del espíritu.
El ayuno es la vida de los ángeles; el ayuno es la muerte del pecado, la destrucción de las faltas, el remedio de la salvación, la raíz de la gracia, el fundamento de la castidad.
En esta escala, uno llega a Dios más rápidamente.
Elías subió por esta escalera, antes de subir por el carro; y al ir al cielo, dejó a su discípulo esta herencia de sobriedad y abstinencia (cf. 2 Reyes 2,11-15).
Con esta fuerza y este espíritu de Elías vino Juan (Lc 1,17).
De hecho, él también ayunó en el desierto, y su comida eran langostas y miel silvestre (Mt 3,4).
Por esta razón, el que había ganado por su dominio de sí mismo sobre la capacidad de la vida humana no era considerado un hombre, sino un ángel
Lo leemos:
- "Es incluso más que un profeta. Este es de quien está escrito: He aquí, envío mi ángel delante de tu faz para preparar el camino delante de ti ”(Griego Mt 11,9-10; Ex 23,20).
¿Quién podría por la fuerza humana haber montado en caballos de fuego, en un carro de fuego, conducir una carrera por el aire [como Elías], si no el que había transformado la naturaleza del cuerpo humano por la fuerza del ayuno que otorga ¿Él una naturaleza imperecedera?
(San Ambrosio (v. 340-397), obispo de Milán y doctor de la Iglesia. Elías y el ayuno; PL14, 697 (trad. Coll. Spi. Or. 53, p. 227 rev.))
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
APOCALYPSE
FINANCIERE ?...
Gaël Giraud a contribué à la préparation de la loi Moscovici portant sur la séparation des banques20, dénonçant avec (entre autres) Alain Grandjean et Olivier Berruyer l'inefficacité prévisible des nouvelles dispositions réglementaires. Il a à ce titre organisé un colloque-débat à la Sorbonne le 21 janvier 201321.
Dans un entretien de février 2017, il explique l'importance économique et écologique du concept de communs22 : « Plus globalement, ma conviction est que nous devons travailler à l’émergence de communautés capables d’administrer intelligemment des communs, à égale distance de la gestion bureaucratique soviétique ou néo-libérale. »
Dans le contexte de la crise économique découlant de l'épidémie de COVID-19, il plaide pour l'annulation des dettes souveraines détenues par la Banque centrale européenne23, afin de permettre aux États d'investir dans un plan de reconstruction écologique des économies européennes.
Diversité des effets de l'Esprit:
Ceux qui ont été dignes de devenir fils de Dieu et de renaître de l'Esprit Saint, qui ont en eux-mêmes le Christ pour les éclairer et les réconforter, sont guidés par l'Esprit Saint selon des voies diverses et variées ; invisiblement, dans leur cœur, ils sont animés par la grâce en demeurant dans le repos spirituel. ~
Parfois ils sont comme plongés dans le deuil et l'affliction pour le genre humain, ils répandent des prières pour toute l'humanité, ils se livrent à la tristesse et aux larmes, parce que l'Esprit les embrase d'amour pour tous les hommes.
D'autres fois, l'Esprit fait brûler en eux tant d'exaltation et d'amour que, si c'était possible, ils enfermeraient dans leur cœur tous les hommes, sans distinction de bien ou de mal.
D'autres fois, ils s'abaissent plus bas que tous les autres dans l'humilité de l'Esprit, au point de s'estimer les derniers et les moindres de tous.
D'autres fois, ils demeurent dans une joie inexprimable sous l'action de l'Esprit.
D'autres fois, ils sont comme un vaillant héros qui revêt l'armure royale, se porte au combat, lutte courageusement contre les ennemis et remporte la victoire.
C'est ainsi que l'homme spirituel prend les armes célestes de l'Esprit, assaille les ennemis, leur livre combat et les met sous ses pieds.
Parfois, l'âme se repose dans un profond silence, dans le calme et la paix, ne connaît que la jouissance spirituelle, un repos et une plénitude inexprimables.
Parfois, la grâce l'établit dans une compréhension et une sagesse sans pareille, dans une profonde connaissance, par l'Esprit, sur les mystères que ni la langue ni la bouche ne peuvent déclarer.
Parfois, il devient comme un homme quelconque.
C'est ainsi que, chez de tels hommes, la grâce produit des effets variés et conduit l'âme par des chemins divers, la réconforte selon la volonté de Dieu, l'exerce de toutes sortes de manières, pour la ramener parfaite, irréprochable et pure, devant le Père du ciel. ~
Prions Dieu, nous aussi, prions avec amour et beaucoup d'espérance, qu'il nous accorde la grâce céleste du don de l'Esprit, qu'il nous guide afin que nous accomplissions la volonté de Dieu; qu'il nous ranime par toute la richesse de son réconfort.
Ainsi, par la grâce de cette direction, de cet exercice et de ce progrès spirituels, nous deviendrons dignes de parvenir à la perfection de la plénitude du Christ, selon la parole de l'Apôtre : Vous serez comblés et vous entrerez dans toute sa plénitude.
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LE MEILLEUR DES JEÛNES (ST APHRAATE):
Quand on jeûne, c'est toujours l'abstinence de méchanceté qui est la meilleure.
Elle est meilleure que l'abstinence de pain et d'eau, meilleure que...« courber le cou comme un crochet et se couvrir de sacs et de cendres » comme le dit Isaïe (58,5).
En effet, quand l'homme s'abstient de pain, d'eau ou de quelque nourriture que ce soit, qu'il se couvre d'un sac et de cendres et qu'il s'afflige, il est aimé, beau et agréé.
Mais ce qui agrée le plus c'est qu'il s'humilie lui-même, qu'il « délie les chaînes » de l'impiété et qu'il « coupe les liens » de la tromperie.
Alors « sa lumière brille comme le soleil et sa justice marche devant lui.
Il est comme un verger surabondant, comme une source dont l'eau ne cesse pas » (Is 58,6s).
(St Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul )
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Diversidade dos efeitos do Espírito:
Aqueles que foram dignos de se tornarem filhos de Deus e de renascerem pelo Espírito Santo, que têm em si mesmos Cristo para iluminá-los e confortá-los, são guiados pelo Espírito Santo de várias e variadas maneiras; invisivelmente, em seus corações, eles são animados pela graça enquanto permanecem em repouso espiritual. ~
Às vezes, eles estão como se estivessem mergulhados em luto e tristeza pela raça humana, eles derramam orações por toda a humanidade, eles se entregam à tristeza e às lágrimas, porque o Espírito os incendeia com amor por todos os homens.
Outras vezes, o Espírito queima neles tanta exaltação e amor que, se fosse possível, encerrariam todos os homens em seus corações, sem distinção de bem ou mal.
Outras vezes, rebaixam-se mais do que todos os outros na humildade do Espírito, a ponto de se considerarem os últimos e os menores de todos.
Em outras ocasiões, eles vivem em alegria inexprimível sob a ação do Espírito.
Em outras ocasiões, eles são como um herói valente que veste uma armadura real, vai para a batalha, enfrenta bravamente os inimigos e obtém a vitória.
É assim que o homem espiritual pega as armas celestes do Espírito, assalta os inimigos, dá-lhes combate e os coloca sob seus pés.
Às vezes, a alma repousa em silêncio profundo, em quietude e paz, conhece apenas o gozo espiritual, o descanso inexprimível e a plenitude.
Às vezes, a graça o estabelece em entendimento e sabedoria sem paralelo, em conhecimento profundo, pelo Espírito, de mistérios que nem a língua nem a boca podem declarar.
Às vezes, ele se torna um homem normal.
É assim que, em tais homens, a graça produz vários efeitos e conduz a alma por vários caminhos, conforta-a de acordo com a vontade de Deus, exerce-a de todas as formas, para trazê-la de volta perfeita, irrepreensível e pura, perante o Pai do céu. ~
Rezemos a Deus, também nós, oremos com amor e muita esperança, para que nos conceda a graça celeste do dom do Espírito, para que nos guie para que cumpramos a vontade de Deus; que ele nos reviva com toda a riqueza de seu conforto.
Assim, pela graça desta direção espiritual, exercício e progresso, nos tornaremos dignos de alcançar a perfeição da plenitude de Cristo, segundo a palavra do Apóstolo: Você será preenchido e entrará em toda a sua plenitude.
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O MELHOR DE JEJUM (ST AFRAATE):
Quando jejuamos, a abstinência da maldade é sempre o melhor.
É melhor do que a abstinência de pão e água, melhor do que ... "dobrar o pescoço como um gancho e se cobrir de sacos e cinzas", como diz Isaías (58,5).
Na verdade, quando o homem se abstém de pão, água ou qualquer alimento, se cobre de saco e cinzas e sofre, ele é amado, belo e aprovado.
Mas o que é mais agradável é que ele se humilha, que ele "desata as correntes" da impiedade e que ele "corta os laços" do engano.
Então, “sua luz brilha como o sol e sua justiça caminha diante dele.
É como um pomar abundante, como uma nascente cuja água não cessa ”(Is 58,6s).
(Santo Afraates (? -V. 345), monge e bispo perto de Mosul)
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Diversity of the effects of the Spirit:
Those who have been worthy to become children of God and to be reborn by the Holy Spirit, who have Christ in themselves to enlighten and comfort them, are guided by the Holy Spirit in various and varied ways; invisibly, in their hearts, they are animated by grace while remaining in spiritual rest. ~
Sometimes they are as if plunged into mourning and sorrow for the human race, they pour out prayers for all mankind, they indulge in sorrow and tears, because the Spirit sets them ablaze with love for all men.
At other times, the Spirit burns in them so much exaltation and love that, if it were possible, they would lock up all men in their hearts, without distinction of good or evil.
At other times, they stoop lower than all the others in the humility of the Spirit, to the point of esteeming themselves the last and the least of all.
At other times, they dwell in inexpressible joy under the action of the Spirit.
At other times, they are like a valiant hero who dons royal armor, goes into battle, bravely fights enemies, and achieves victory.
This is how the spiritual man takes the heavenly weapons of the Spirit, assails the enemies, gives them combat and puts them under his feet.
Sometimes the soul rests in deep silence, in stillness and peace, knows only spiritual enjoyment, inexpressible rest and fullness.
Sometimes grace establishes him in unparalleled understanding and wisdom, in deep knowledge, by the Spirit, of mysteries which neither tongue nor mouth can declare.
Sometimes he becomes like a normal man.
This is how, in such men, grace produces various effects and leads the soul by various paths, comforts it according to the will of God, exercises it in all kinds of ways, to bring it back perfect, blameless. and pure, before the Father in heaven. ~
Let us pray to God, we too, pray with love and much hope, that he grants us the heavenly grace of the gift of the Spirit, that he guides us so that we accomplish the will of God; may he revive us with all the richness of his comfort.
Thus, by the grace of this spiritual direction, exercise and progress, we will become worthy to attain the perfection of the fullness of Christ, according to the word of the Apostle: You will be filled and you will enter into all its fullness. .
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THE BEST OF FASTING (ST APHRAATE):
When we fast, abstinence from wickedness is always the best.
It is better than abstinence from bread and water, better than ... "bowing your neck like a hook and covering yourself with sacks and ashes" as Isaiah says (58,5).
Indeed, when man abstains from bread, water or any food whatsoever, covers himself with sackcloth and ashes and grieves, he is loved, beautiful and approved.
But what is most agreeable is that he humiliates himself, that he "unties the chains" of impiety and that he "cuts the bonds" of deceit.
Then “his light shines like the sun and his righteousness walks before him.
He is like an overabundant orchard, like a spring whose water does not cease ”(Is 58,6s).
(St Aphraates (? -V. 345), monk and bishop near Mosul)
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Diversidad de los efectos del Espíritu:
Aquellos que han sido dignos de ser hijos de Dios y renacer por el Espíritu Santo, que tienen a Cristo en sí mismos para iluminarlos y consolarlos, son guiados por el Espíritu Santo de diversas y variadas formas; Invisiblemente, en sus corazones, están animados por la gracia mientras permanecen en reposo espiritual. ~
A veces están como sumidos en el duelo y el dolor por la raza humana, derraman oraciones por toda la humanidad, se entregan al dolor y las lágrimas, porque el Espíritu los enciende con amor por todos los hombres.
En otras ocasiones, el Espíritu quema en ellos tanta exaltación y amor que, si fuera posible, encerrarían a todos los hombres en su corazón, sin distinción de bien o de mal.
Otras veces se rebajan más que todos los demás en la humildad del Espíritu, hasta el punto de estimarse a sí mismos como los últimos y los últimos.
En otras ocasiones, viven en un gozo inefable bajo la acción del Espíritu.
En otras ocasiones, son como un héroe valiente que se pone una armadura real, va a la batalla, lucha con valentía contra los enemigos y logra la victoria.
Así es como el hombre espiritual toma las armas celestiales del Espíritu, asalta a los enemigos, les da combate y los pone bajo sus pies.
A veces el alma descansa en un profundo silencio, en quietud y paz, sólo conoce el goce espiritual, el reposo y la plenitud inefables.
A veces la gracia lo establece en un entendimiento y una sabiduría incomparables, en un conocimiento profundo, por el Espíritu, de misterios que ni la lengua ni la boca pueden declarar.
A veces se vuelve como un hombre normal.
Así es como, en tales hombres, la gracia produce diversos efectos y conduce el alma por diversos caminos, la consuela según la voluntad de Dios, la ejercita de toda clase de formas, para hacerla volver perfecta, irreprensible y pura, ante el Señor. Padre celestial. ~
Oremos a Dios, también nosotros, oremos con amor y mucha esperanza, que nos conceda la gracia celestial del don del Espíritu, que nos guíe para que cumplamos la voluntad de Dios; que nos reviva con toda la riqueza de su consuelo.
Así, por la gracia de esta dirección espiritual, ejercicio y progreso, seremos dignos de alcanzar la perfección de la plenitud de Cristo, según la palabra del Apóstol: Seréis llenos y entraréis en toda su plenitud.
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LO MEJOR DEL AYUNO (SAN AFRAATA):
Cuando ayunamos, la abstinencia de la maldad es siempre lo mejor.
Es mejor que la abstinencia de pan y agua, mejor que ... "inclinar el cuello como un garfio y cubrirse de sacos y cenizas", como dice Isaías (58,5).
En efecto, cuando el hombre se abstiene de pan, agua o cualquier alimento, se cubre de cilicio y ceniza y se aflige, es amado, bello y aprobado.
Pero lo más agradable es que se humilla, que "desata las cadenas" de la impiedad y que "corta las ataduras" del engaño.
Entonces “su luz brilla como el sol y su justicia camina delante de él.
Es como un huerto sobreabundante, como un manantial cuyas aguas no cesan ”(Is 58,6s).
(San Afraates (? -V. 345), monje y obispo cerca de Mosul)
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PERSECUTION DES
CHRETIENS:
750 morts dans une
église au Tigré : Un
diacre témoigne du
massacre
750 personnes avaient péri lors de l’attaque de l’église Sainte-Marie de Sion, à Aksoum, en Éthiopie.
Le 9 janvier dernier, un rapport du Europe External Programme with Africa révélait qu’une attaque avait visé des centaines de personnes qui se trouvaient à l’intérieur de l’église Sainte-Marie de Sion, à Aksoum. Le bilan était tragique :750 victimes.
L’Associated Pressvient de publier le témoignage d’un diacre, qui pour sa sécurité s’exprime sous couvert d’anonymat, puisqu’il réside toujours sur place. Il dit avoir aidé à compter les corps, « ou ce qui restait après que les hyènes se soient nourries » comme le précise le média.
Selon ce diacre, il y aurait eu au cours de ce week-end800 victimes, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’église, avant de déplorer, « si nous allons dans les zones rurales, la situation est bien pire ».
« Je me suis échappé par hasard avec un prêtre. Lorsque nous sommes entrés dans la rue, nous pouvions entendre des coups de feu partout. Ils ont commencé à tuer des gens qui se déplaçaient d’église en maison ou de maison en maison, simplement parce qu’ils étaient dans la rue. C’était un acte horrible à voir. »
Le diacre avait trouvé refuge dans un hôtel. À l’issue des tirs et des pillages, il en est sorti.
« À chaque coin, presque, il y avait un corps. Les gens pleuraient dans chaque maison. »
Lorsque les soldats ont quitté la ville, les habitants ont pu enterrer les corps. Ils en avaient été empêchés auparavant par les soldats qui leur affirmaient « personne n’a pleuré nos combattants, alors pourquoi devrions-nous vous laisser pleurer ». « Nous ne pouvions pas faire un enterrement officiel », déclare le diacre, « nous les avons enterrés en masse ».
Le diacre est toujours sur place, à l’église Sainte-Marie de Sion.
« Nous protégeons également l’église. […] Nous ne sommes pas armés. Ce que nous faisons, c’est surtout regarder. Et, bien sûr, prier pour que Dieu nous protège. »
Jeudi, le ministre des Affaires étrangères a reconnu “des viols, des pillages, des meurtres de masse impitoyables et intentionnels” pourraient se produire dans ce conflit du Tigré.
M.C.
Crédit image : RudiErnst / Shutterstock.com
Source:Info Chrétienne
DE SAINT IRÉNÉE CONTRE LES HÉRÉSIES:
La gloire de l'homme, c'est de persévérer et
demeurer au service de Dieu.
Notre Seigneur, le Verbe de Dieu, a d'abord amené les hommes à Dieu pour qu'ils soient ses serviteurs, puis il a libéré ceux qui lui étaient soumis, comme il le dit lui-même à ses disciples :
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que fait son maître, mais je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris du Père, je vous l'ai révélé.
En effet, l'amitié de Dieu confère à ceux qui y accèdent
l'immortalité.
Au commencement, Dieu modela Adam non par besoin, mais pour pouvoir cristalliser en lui ses bienfaits. Car c'est non seulement avant Adam, mais avant toute création que le Verbe glorifiait le Père, tout en demeurant en lui et lui-même était glorifié par le Père, comme il le dit lui-même :
Père, glorifie-moi de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que le monde fût.
Ce n'est pas non plus par besoin de notre service qu'il nous ordonne de le suivre, mais pour nous procurer le salut. Car suivre le Sauveur, c'est participer à la lumière.
Les hommes qui sont dans la lumière n'illuminent pas, eux, la lumière, mais par elle sont illuminés et par elle resplendissent :
loin d'apporter quoi que ce soit à la lumière, ils en bénéficient et sont illuminés par elle.
Ainsi en va-t-il du service de Dieu : à Dieu, il n'apporte rien, car Dieu n'a pas besoin du service humain.
Mais à ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie incorruptible et la gloire éternelle.
Il accorde ce bienfait à ceux qui le servent, parce qu'ils le servent, et à ceux qui le suivent, parce qu'ils le suivent mais ne reçoit d'eux nul bienfait : car il est riche, parfait, et sans besoin.
Dieu sollicite le service des hommes par bonté et miséricorde pour combler de bienfaits ceux qui le servent avec persévérance. Car autant Dieu n'a besoin de rien, autant l'homme a besoin de la communion de Dieu.
La gloire de l'homme, c'est de persévérer et demeurer au service de Dieu.
Et c'est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples :
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi qui vous ai choisis ; il voulait dire par là qu'eux ne le glorifiaient pas en le suivant, mais que pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient par lui glorifiés.
Et ils disait encore :
Je veux que là où je suis, là ils soient aussi, pour qu'ils voient ma gloire.
¤¤¤
Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient:
Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et accomplir l’économie du salut.
C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous
avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique.
C’est en Orient qu’il a grandi, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses
Apôtres et Ses disciples.
C’est en Orient qu'Il a transmis Votre volonté et Vos
enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges.
C’est enOrient qu'Il s'est livré.
C’est en Orient qu'Il a choisi de souffrir, de mourir et de
ressusciter.
C’est de l’Orient qu'il monta pour siéger à Votre droite.
Nous Vous prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants
en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans
l’espérance de Vos Saints Apôtres.
Amîn.
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DE SAINT IRENEA CONTRA AS HERESIAS:
A glória do homem é perseverar e permanecer a
serviço de Deus.
Nosso Senhor, a Palavra de Deus, primeiro trouxe os homens a Deus para serem seus servos, depois libertou aqueles que estavam sujeitos a ele, como ele mesmo disse aos seus discípulos:
Já não os chamo de servos, porque o servo não sabe o que faz o seu senhor, mas os chamo de meus amigos, por tudo o que aprendi do Pai vos revelei.
Na verdade, a amizade de Deus confere àqueles que aderem a ela
imortalidade.
No início, Deus moldou Adão não por necessidade, mas para poder cristalizar seus benefícios nele. Pois não é apenas antes de Adão, mas antes de toda a criação que o Verbo glorificou o Pai, enquanto permaneceu nele e ele mesmo foi glorificado pelo Pai, como ele mesmo diz:
Pai, glorifique-me com a glória que eu tinha contigo antes que o mundo existisse.
Também não é por necessidade do nosso serviço que ele nos ordena que o sigamos, mas que nos busque a salvação. Pois seguir o Salvador é participar da luz.
Os homens que estão na luz não iluminam a luz, mas são iluminados e brilham por ela:
longe de trazer qualquer coisa para a luz, eles se beneficiam dela e são iluminados por ela.
Assim é com o serviço de Deus: para Deus não faz nada, porque Deus não precisa do serviço humano.
Mas para aqueles que o seguem e o servem, Deus fornece vida incorruptível e glória eterna.
Ele concede esse benefício àqueles que o servem, porque o servem, e aos que o seguem, porque o seguem, mas não recebe nenhum benefício deles: porque ele é rico, perfeito e desnecessário.
Deus pede o serviço dos homens por bondade e misericórdia para abençoar aqueles que o servem com perseverança com bênçãos. Pois, quanto Deus não precisa de nada, tanto o homem precisa da comunhão de Deus.
A glória do homem é perseverar e permanecer a serviço de Deus.
E é por isso que o Senhor disse aos seus discípulos:
Não foste tu quem me escolheu, mas eu que te escolhi; ele quis dizer com isso que eles não o glorificaram por segui-lo, mas que por terem seguido o Filho de Deus, eles foram glorificados por ele.
E eles ainda disseram:
Eu quero onde estou, lá estão eles também, para que possam ver minha glória.
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Oração de Santo Efrém, o Sírio, pelo Oriente:
Senhor nosso Deus, Tu escolheste o Oriente para enviar o Seu Filho unigênito e realizar a economia da salvação.
É uma jovem oriental, a Virgem Maria, que Você
escolheu dar à luz e dar à luz seu único filho.
Foi no Oriente onde ele cresceu, onde trabalhou, onde escolheu sua
Apóstolos e Seus discípulos.
É no Oriente que Ele transmitiu Sua vontade e Sua
ensinamentos, Ele fez milagres e maravilhas neles.
Foi no Oriente que Ele se entregou.
Foi no Oriente que Ele escolheu sofrer, morrer e
ressuscitar.
Foi do Oriente que ele ascendeu para se sentar à Sua direita.
Nós imploramos que você conceda a força necessária para seus filhos
no Oriente para que sejam fortalecidos na fé e na
a esperança dos Seus Santos Apóstolos.
Amîn.
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OF SAINT IRENEA AGAINST THE HERESIES:
The glory of man is to persevere and remain in
the service of God.
Our Lord, the Word of God, first brought men to God to be his servants, then he freed those who were subject to him, as he himself said to his disciples:
I no longer call you servants, for the servant does not know what his master is doing, but I call you my friends, for all that I have learned from the Father I have revealed to you.
Indeed, the friendship of God confers on those who accede to it
immortality.
In the beginning, God molded Adam not out of need, but in order to be able to crystallize his benefits in him. For it is not only before Adam, but before any creation that the Word glorified the Father, while remaining in him and himself was glorified by the Father, as he himself says:
Father, glorify me with the glory which I had with you before the world was.
It is not out of need of our service either that he commands us to follow him, but to procure us salvation. For to follow the Savior is to participate in the light.
Men who are in the light do not illuminate the light, but through it are illuminated and through it shine:
far from bringing anything to the light, they benefit from it and are illuminated by it.
So it is with the service of God: to God it does nothing, because God does not need human service.
But to those who follow and serve him, God provides incorruptible life and eternal glory.
He grants this benefit to those who serve him, because they serve him, and to those who follow him, because they follow him but receives no benefit from them: for he is rich, perfect, and needless.
God asks for the service of men out of goodness and mercy to bless those who serve him with perseverance with blessings. For as much God needs nothing, so much man needs the communion of God.
The glory of man is to persevere and remain in the service of God.
And this is why the Lord said to his disciples:
It is not you who have chosen me, but I who have chosen you; he meant by that that they did not glorify him by following him, but that for having followed the Son of God, they were glorified by him.
And they still said:
I want where I am, there they are too, so they can see my glory.
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Prayer of Saint Ephrem the Syrian for the East:
Lord our God, You have chosen the East to send Your only begotten Son and to accomplish the economy of salvation.
It is a young oriental girl, the Virgin Mary, that You
have chosen to bear and give birth to Your only Son.
It was in the East where he grew up, where he worked, where he chose His
Apostles and His disciples.
It is in the East that He transmitted Your will and Your
teachings, He did miracles and wonders therein.
It was in the East that He gave Himself.
It is in the East that He chose to suffer, to die and to
resurrect.
It was from the East that he ascended to sit on Your right.
We beg You to grant the necessary strength to Your children
in the East so that they may be strengthened in the faith and in
the hope of Your Holy Apostles.
Amîn.
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DE SANTA IRENEA CONTRA LAS HEREJÍAS:
La gloria del hombre es perseverar y
permanecer al servicio de Dios.
Nuestro Señor, la Palabra de Dios, llevó primero a los hombres a Dios para que fueran sus siervos, luego liberó a los que estaban sujetos a él, como él mismo dijo a sus discípulos:
Ya no los llamo siervos, porque el siervo no sabe lo que hace su señor, sino que los llamo amigos míos, porque todo lo que he aprendido del Padre les he revelado.
En efecto, la amistad de Dios confiere a quienes acceden a ella
inmortalidad.
Al principio, Dios moldeó a Adán no por necesidad, sino para poder cristalizar sus beneficios en él. Porque no solo antes de Adán, sino antes de toda la creación, el Verbo glorificó al Padre, permaneciendo en él y él mismo fue glorificado por el Padre, como él mismo dice:
Padre, glorifícame con la gloria que tuve contigo antes que el mundo existiera.
Tampoco es por necesidad de nuestro servicio que nos manda que lo sigamos, sino para procurarnos la salvación. Porque seguir al Salvador es participar de la luz.
Los hombres que están en la luz no iluminan la luz, sino que por ella son iluminados y por ella brillan:
lejos de traer nada a la luz, se benefician y se iluminan con ella.
Así sucede con el servicio de Dios: a Dios no le hace nada, porque Dios no necesita el servicio humano.
Pero a los que le siguen y le sirven, Dios les proporciona vida incorruptible y gloria eterna.
Él concede este beneficio a los que le sirven, porque le sirven, y a los que le siguen, porque le siguen, pero no reciben ningún beneficio de ellos: porque es rico, perfecto e innecesario.
Dios pide el servicio de los hombres por bondad y misericordia para bendecir a los que le sirven con perseverancia con bendiciones. Porque tanto Dios no necesita nada, tanto el hombre necesita la comunión de Dios.
La gloria del hombre es perseverar y permanecer al servicio de Dios.
Y por eso el Señor dijo a sus discípulos:
No eres tú quien me ha elegido a mí, sino yo quien te he elegido a ti; quiso decir con eso que no lo glorificaron siguiéndole, sino que por haber seguido al Hijo de Dios, fueron glorificados por él.
Y todavía dijeron:
Quiero donde estoy, allí también están ellos, para que puedan ver mi gloria.
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Oración de San Efrén el Sirio por Oriente:
Señor Dios nuestro, has elegido Oriente para enviar a tu Hijo unigénito y realizar la economía de la salvación.
Es una joven oriental, la Virgen María, que Tú
has elegido parir y dar a luz a Tu único Hijo.
Fue en Oriente donde creció, donde trabajó, donde eligió Su
Apóstoles y sus discípulos.
En Oriente transmitió Tu voluntad y Tu
enseñanzas, hizo milagros y prodigios en él.
Fue en Oriente donde se dio a sí mismo.
Es en Oriente donde eligió sufrir, morir y
resucitar.
Fue desde el Oriente que ascendió para sentarse a Tu derecha.
Te suplicamos que concedas la fuerza necesaria a Tus hijos
en Oriente para que se fortalezcan en la fe y en
la esperanza de tus santos apóstoles.
Amîn.
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Projet de loi
bioéthique : Les
députés face à leur
lourde
responsabilité
Bien que contenant encore des dispositions dangereuses, le projet de loi bioéthique a été réécrit en seconde lecture par le Sénat sur des points essentiels (rejet de la « PMA pour toutes », de la création de chimères homme animal, d’embryons OGM…), les 2 et 3 février(cfLSDJ n°1192).
Convoquée par le premier ministre, conformément à la procédure en cas de désaccord entre le Sénat et l’Assemblée nationale, une commission mixte paritaire (sept députés et sept sénateurs) doit se réunir demain, mercredi 17 février, pour tenter de trouver un compromis sur les nombreuses dispositions du texte où les deux assemblées s’opposent. Puis le texte reviendra en seconde lecture à l’Assemblée nationale, à partir du 18 février.
Alors que la déconstruction du travail des sénateurs semblait déjà programmée par la majorité des députés, coup de théâtre ce mardi 16 février : on apprenait que bien qu’adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 9 octobre dernier, la proposition de loi de la députée Albane Gaillot (non inscrite, ex-LREM) visant à allonger le délai légal de 12 à 14 semaines (16 semaines d’aménorrhée) pour procéder à une IVG, et supprimant la clause de conscience spécifique du personnel médical, ne sera pas débattue à l’Assemblée nationale le 18 février dans le cadre de la journée d’initiative parlementaire du groupe Socialistes et apparentés (chaque groupe dispose d’une seule journée d’initiative parlementaire par an pour porter ses propositions). C’est le « tir de barrage » des 423 amendements déposés par le groupe LR qui a contraint le groupe à retirer ce texte de l’ordre du jour pour que ses autres propositions puissent être examinées… Sur le fond, l’Académie nationale de médecine et beaucoup de médecins et professionnels de santé ont exprimé leur désaccord sur cet extension du délai de l’IVG à 14 semaines et leur vive inquiétude sur la suppression de la clause de conscience spécifique à l’acte abortif des.
Qu’en sera-t-il pour le « projet phare » du projet de loi, la « PMA pour toutes » ?Sera-t-il lui aussi retiré avant le vote décisif des députés, grâce à un accord sur un texte commun par la Commission mixte paritaire ? Un sondage IFOP/La Manif pour tous (commenté dans La Croix par Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’IFOP, en lien ci-dessous ) plaide en ce sens, celui de l’apaisement et de la sagesse : il indique que 70% des personnes interrogées seraient favorables à la suspension ou la réécriture du projet de loi de bioéthique, plus d’un tiers (37%) demandant sa suspension pure et simple, un autre tiers souhaitant la suppression des mesures qui « divisent le plus les élus ». En tête des mesures les plus controversées et rejetées par le Sénat, l’ouverture de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes (seules 39% des personnes interrogées jugent cette élargissement l’élargissement prioritaire).
L’avenir dira si la majorité choisira de « passer en force » ou préfèrera un compromis parlementaire « réaliste ».Il permettrait au gouvernement de sauver la face en débarrassant ce projet de loi de ses mesures les plus clivantes, jugées particulièrement inopportunes en pleine crise sanitaire par une majorité des Français. Sur le fond, il faudrait surtout que disparaissent définitivement du projet de loi les mesures les moins « bioéthiques » et les plus menaçantes pour notre humanité. C’est loin d’être gagné, Emmanuel Macron calculant qu’il y a moins de risques à donner des gages à gauche sur les questions bioéthiques (qui restent obscures et secondaires pour beaucoup de Français) qu’à imposer ses réformes sur les retraites, le chômage, ou la décentralisation.
Voilà pourquoi, mes bien-aimés, il ne faut pas que nous gardions jalousement nos richesses comme si elles étaient nôtres, mais que nous les prêtions, puisqu'elles nous ont été confiées.
Car on nous en a confié la charge, et nous avons l'usage d'une richesse commune, non la possession éternelle d'un bien propre (cf. 1Co 9,17).
Si tu reconnais que ce bien n'est à toi ici-bas que pour un temps, tu pourras le posséder éternellement dans le ciel.
Rappelons-nous cette veuve qui se préoccupait des pauvres sans se soucier d'elle-même.
Ne pensant qu'à la vie future, elle abandonna tous ses moyens d'existence, comme le Juge lui-même l'a attesté.
Les autres, en effet, avaient donné du surplus de leur biens. Cette femme, qui avait pour toute fortune deux petites pièces de monnaie, était peut-être plus dépourvue que beaucoup de pauvres, mais les richesses de son coeur dépassaient celles de tous les riches.
Elle n'avait en vue que les richesses de la récompense éternelle. Elle ne désirait que le trésor céleste et, d'un seul coup, elle s'est dépouillée de tous ses biens, ceux qui viennent de la terre et qui retournent à la terre.
Prêtons donc au Seigneur les biens que nous avons reçus de lui.
Nous ne possédons rien, en effet, qu'il ne nous ait donné, et nous n'existons que parce qu'il le veut.
En particulier, comment pourrions-nous penser avoir quelque chose à nous, alors que nous avons contracté une dette plus grande et spéciale, et que nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes?
Car Dieu nous a créés, mais il nous a aussi rachetés.
Eh bien, réjouissons-nous d'avoir été rachetés à grand prix, en vérité, par le sang du Seigneur lui-même. Ce qui fait que nous ne sommes plus des esclaves sans valeur.
Être libre de la justice est en effet une liberté plus vile que l'esclavage, puisqu'une pareille liberté fait de l'homme un esclave du péché et un prisonnier de la mort.
Aussi, rendons au Seigneur ce qu'il nous a donné; donnons à Celui qui reçoit en tout pauvre; donnons, dis-je, avec joie, pour recevoir de lui dans l'allégresse, comme il l'a promis.
¤¤¤
"Qu’elle est la preuve la plus grande de l’amour de Dieu pour l’homme?"
Un disciple interrogea son Père:
ABBA peux-tu me dire qu’elle est la preuve la
plus grande de l’amour de Dieu pour l’homme?
L’ABBA répondit : oublies le mot « preuve » il appartient au prince de ce monde. »
Mais je peux te montrer parmi une multitude d’actes d’amour de Dieu pour l’homme, selon moi les trois plus grands.
Le premier tout simplement la création des univers visibles et invisibles et celle de l’homme lui-même qui est un acte d’amour absolu.
La seconde l’Incarnation du Verbe divin Notre Seigneur Jesus Christ dans la chair avec Sa crucifixion, Sa mise au tombeau et le troisième jours Sa Résurrection.
Le troisième est le salut possible, grâce à la mort volontaire du Christ sur Sa Croix, le salut possible de tous les hommes, car si Dieu tenait compte uniquement de nos péchés, personne, personne, même pas les plus grands saints, ne serait sauvé.
Voilà pour moi quelles sont les trois plus grandes actions de l’amour de Dieu pour l’homme
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De Saint Paulin de Nole (+ 431):
O que você tem que não recebeu ?, pergunta o Apóstolo (1Co 4,7).
Por isso, meus amados, não devemos guardar com zelo as nossas riquezas como se fossem nossas, mas sim emprestá-las, uma vez que nos foram confiadas.
Porque ele nos foi confiado e temos o uso de um bem comum, não a posse eterna do nosso bem (cf. 1Co 9,17).
Se você reconhecer que esse bem é apenas seu aqui embaixo por um tempo, você poderá possuí-lo eternamente no céu.
Lembremo-nos dessa viúva que cuidava dos pobres sem se preocupar consigo mesma.
Pensando apenas na vida futura, ela desistiu de todos os seus meios de existência, como o próprio Juiz testemunhou.
Os outros, de fato, deram sobras de suas propriedades. Esta mulher, que tinha duas pequenas moedas para sua fortuna, era talvez mais destituída do que muitos dos pobres, mas as riquezas de seu coração excediam as de todos os ricos.
Ela tinha em vista apenas as riquezas da recompensa eterna. Queria apenas o tesouro celeste e, de repente, despojou-se de todos os seus bens, os que vêm da terra e voltam à terra.
Emprestemos, pois, ao Senhor os bens que dele recebemos.
Não temos nada, na verdade, que ele não nos tenha dado, e só existimos porque ele quer.
Em particular, como poderíamos pensar que temos algo nosso, quando contraímos uma dívida maior e especial, e não somos nossos?
Porque Deus nos criou, mas também nos redimiu.
Agora, vamos nos regozijar porque fomos redimidos por um grande preço, verdadeiramente, pelo sangue do próprio Senhor. Portanto, não somos mais escravos sem valor.
Estar livre da retidão é de fato uma liberdade mais vil do que a escravidão, uma vez que tal liberdade torna o homem um escravo do pecado e um prisioneiro da morte.
Além disso, vamos devolver ao Senhor o que ele nos deu; vamos dar a quem recebe em todos os pobres; vamos dar, eu digo, com alegria, para receber dele com alegria, como ele prometeu.
¤¤¤
"Qual é a maior prova do amor de Deus pelo homem?"
Um discípulo perguntou a seu Pai:
ABBA você pode me dizer que é a maior prova do amor de Deus pelo homem?
O ABBA respondeu: esqueça a palavra "prova" de que pertence ao príncipe deste mundo. "
Mas posso mostrar-lhe entre uma infinidade de atos de amor de Deus pelo homem, na minha opinião os três maiores.
A primeira, simplesmente, a criação dos universos visíveis e invisíveis e do próprio homem que é um ato de amor absoluto.
A segunda é a Encarnação do Verbo divino Nosso Senhor Jesus Cristo na carne com Sua crucificação, Seu sepultamento e no terceiro dia Sua Ressurreição.
A terceira é a salvação possível, graças à morte voluntária de Cristo na Cruz, a salvação possível de todos os homens, porque se Deus levasse em consideração apenas os nossos pecados, ninguém, ninguém, nem mesmo os maiores santos, seriam salvos .
Estas são para mim quais são as três maiores ações do amor de Deus pelo homem
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From Saint Paulin de Nole (+ 431):
What do you have that you did not receive ?, asks the Apostle (1Co 4,7).
That is why, my beloved, we must not jealously guard our riches as if they were our own, but rather lend them, since they have been entrusted to us.
Because we have been entrusted with the charge, and we have the use of a common wealth, not the eternal possession of our own good (cf. 1Co 9,17).
If you recognize that this good is only yours here below for a time, you will be able to possess it eternally in heaven.
Let us remember this widow who cared for the poor without worrying about herself.
Thinking only of the future life, she gave up all her means of existence, as the Judge himself testified.
The others, in fact, had given surplus of their property. This woman, who had two small coins for her fortune, was perhaps more destitute than many poor people, but the riches of her heart exceeded those of all the rich.
She had in sight only the riches of eternal reward. She wanted only the heavenly treasure and, all at once, she stripped herself of all her possessions, those which come from the earth and which return to the earth.
Let us therefore lend to the Lord the goods which we have received from him.
We have nothing, in fact, that he has not given us, and we only exist because he wants to.
In particular, how could we think that we have something of our own, when we have incurred a greater and special debt, and we do not belong to ourselves?
For God created us, but he also redeemed us.
Now, let's rejoice that we have been redeemed at a great price, verily, by the blood of the Lord Himself. So we are no longer worthless slaves.
To be free from righteousness is indeed a more base freedom than slavery, since such a freedom makes man a slave to sin and a prisoner of death.
So let us give back to the Lord what he has given us; let us give to the One who receives in all poor; let us give, I say, with joy, to receive from him with joy, as he has promised.
¤¤¤
"What is the greatest proof of God's love for man?"
A disciple asked his Father:
ABBA can you tell me that it is the greatest proof of God's love for man?
The ABBA replied: forget the word "proof" it belongs to the prince of this world. "
But I can show you among a multitude of acts of love of God for man, in my opinion the three greatest.
The first quite simply the creation of the visible and invisible universes and that of man himself who is an act of absolute love.
The second is the Incarnation of the divine Word Our Lord Jesus Christ in the flesh with His crucifixion, His entombment and the third day His Resurrection.
The third is the possible salvation, thanks to the voluntary death of Christ on His Cross, the possible salvation of all men, because if God took into account only our sins, no one, no one, not even the greatest saints, would be saved. .
These are for me what are the three greatest actions of the love of God for man
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Desde Saint Paulin de Nole (+ 431):
¿Qué tienes que no hayas recibido ?, pregunta el Apóstol (1Co 4,7).
Por eso, amados míos, no debemos guardar celosamente nuestras riquezas como si fueran nuestras, sino prestarlas, ya que nos han sido confiadas.
Porque se nos ha confiado y tenemos el uso de una riqueza común, no la posesión eterna de nuestro propio bien (cf. 1Co 9,17).
Si reconoces que este bien es solo tuyo aquí abajo por un tiempo, podrás poseerlo eternamente en el cielo.
Recordemos a esta viuda que se preocupaba por los pobres sin preocuparse por sí misma.
Pensando solo en la vida futura, renunció a todos sus medios de existencia, como testificó el propio juez.
Los demás, de hecho, habían entregado excedentes de su propiedad. Esta mujer, que tenía dos monedas pequeñas para su fortuna, era quizás más desamparada que muchos de los pobres, pero las riquezas de su corazón excedían las de todos los ricos.
Solo tenía a la vista las riquezas de la recompensa eterna. Quería sólo el tesoro celestial y, de repente, se despojó de todas sus posesiones, las que vienen de la tierra y vuelven a la tierra.
Por tanto, prestemos al Señor los bienes que hemos recibido de él.
No tenemos nada, de hecho, que él no nos haya dado, y solo existimos porque él quiere.
En particular, ¿cómo podríamos pensar que tenemos algo propio, cuando hemos contraído una deuda mayor y especial, y no somos nuestros?
Porque Dios nos creó, pero también nos redimió.
Ahora, regocijémonos de haber sido redimidos a un gran precio, en verdad, por la sangre del Señor mismo. Entonces ya no somos esclavos inútiles.
Estar libre de la justicia es en verdad una libertad más vil que la esclavitud, ya que tal libertad convierte al hombre en esclavo del pecado y prisionero de la muerte.
Además, devolvamos al Señor lo que nos ha dado; demos al que recibe en todos los pobres; Demos, digo, con alegría, para recibir de él con alegría, como ha prometido.
¤¤¤
"¿Cuál es la mayor prueba del amor de Dios por el hombre?"
Un discípulo le preguntó a su Padre:
ABBA, ¿puedes decirme que es la mayor prueba del amor de Dios por el hombre?
La ABBA respondió: olvídate de la palabra "prueba" que pertenece al príncipe de este mundo. "
Pero puedo mostrarte entre una multitud de actos de amor de Dios por el hombre, en mi opinión los tres más grandes.
La primera simplemente la creación de los universos visibles e invisibles y la del hombre mismo que es un acto de amor absoluto.
El segundo es la Encarnación del Verbo divino Nuestro Señor Jesucristo en la carne con Su crucifixión, Su sepultura y el tercer día Su Resurrección.
La tercera es la posible salvación, gracias a la muerte voluntaria de Cristo en Su Cruz, la posible salvación de todos los hombres, porque si Dios solo tuviera en cuenta nuestros pecados, nadie, nadie, ni siquiera los santos más grandes, se salvaría. .
Estas son para mí las tres mayores acciones del amor de Dios por el hombre.
Un survivant de la
Shoah lègue sa
fortune au
Chambon-sur-
Lignon pour
remercier les
chrétiens du village
qui l’ont caché des
nazis
Erich Schwam est un survivant de la Shoah, réfugié au Chambon-sur-Lignon en 1943 il a été sauvé de la déportation grâce à l’aide des habitants. Décédé à l’âge de 90 ans, il lègue sa fortune au village.