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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 18:41

SOMMAIRE:

-Calendrier des R-D-V Liturgiques.

-Vacances familiales 2020.

-Un petit mot de présentation et prière à Notre-Dame des grâces.

-Lectionnaire pour le 6 ème dimanche après la Pentecôte.

-Le Chemin (Saint Clément de Rome)

-Prière à Saint Geneviève

-Conversion, Foi, Baptême (St Cyril de Jérusalem)

-Les "prières flêches" (Père Tryphon)

-St Charbel, redonne espoir à ton Pays

-Comment corriger les autres si on ne se corrige pas soi-même. (Audio de Mgr Samuel)

-Louange et repentir (Radio Notre-Dame)

-PMA, l'Archevêque de Paris réagit.

-Parvenir aux joies du Royaume céleste (Saint Bède)

-Les Miracles de Sainte Marie-Madeleine (Vidéo)

-Sommes-nous notre propre repère (Maurice Zundel) suivie de l'audio de l'Introitus Redemisti nos Domine

-Les dix lépreux n'on-ils pas tous été guéris ? (Saint Bernard)

-Ô Dieu notre Père (Prière suivie de la prière pour les vocations)

-Le Christ est ressuscité, mais nous mourrons. La vie après la Vie (Sagesse Orthodoxe)

-Polémique autour de la construction d'une église en Ardèche.

-Cherche et tu trouvera, donne et tu recevra (Audio de Mgr Samuel)

-Sur les brebis par Saint Augustin.

-Le Père Céleste (Radio Notre-Dame)

-Nouvel éclairage sur la reconstruction de Jérusalem après l'exil.

-Pouvoir de guérison de la prière.(Saint Sophronie)

-Le Royaume de Dieu dans l'Evangile.

-Ne changez pas de cheval au milieu de la rivière (Audio de Mgr Samuel)

-La prière.(Sainte Julienne de Norvich)

-Rocamadour, la porte du Ciel (Article et audio)

-Prière du coeur et méditation.

-Oh, the deep love of Jesus, deux versions (Deux Audio). Texte en Français de la chanson.

-L'arme secrète du père de tous les moines.

-Pleurez les fautes que vous avez commises (Audio de Mgr Samuel)

-Importantes découvertes sur un site paléochrétien. "Prémices des rites funéraires"

-Qui était Saint Jacques d’Assyrie, premier évêque de Tarentaise, en Savoie (+ 429) ?(Audio)

-Découverte d'une ville chrétienne détruite par les Perses au VII èlme siècle.

-Être conscient que l’on est ignorant, est un grand pas vers le savoir.

-Catholique, Orthodoxes, vers l'union ?...(Vidéo du Père Placide)

-Prière des moines d'Optimo en début de journée.

-LOI BIOÉTHIQUE, les "Juristes pour l'enfance", interpellent nos députés.

 

Maintenues en confinement au Monastère en Normandie, toutes les célébrations Liturgiques avaient été annulées  en Charente (16), Dordogne (24), Lourdes (65) et l'Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.

Nous  pouvons désormais  les reprendre progressivement.

Suivez bien ce Blog pour connaitre les prochains Rendez-Vous Liturgiques pastoraux et fraternels près de chez vous.

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au

Monastère et en dehors

pour Juillet et Août

2020:

¤Au Monastère:

 

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

*Dimanche 12 Juillet, 6 ème Dimanche après la Pentecôte,

clôture des Festivités de S S Abraham Koorilose Bava. Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel

*Dimanche 19 Juillet, Pèlerinage à Saint Christophe,

bénédiction des voitures après la Messe. Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel

 

*Dimanche 2 Aout Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde

et aux Saints du Kerala.

Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel.

 

SOYEZ TOUS PRESENTS, Réservez la date du 15 Août sur vos agendas !

SAMEDI 15 AOÛT Solennité de la DORMITION - ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE.

10h 30, Messe, Procession et renouvellement du Vœux de Louis XIII à 10h 30 Suivie du programme habituel.

Du Samedi 15 au mercredi 19 Retraite-Pèlerinage de délivrance et de guérison à

N-D de Miséricorde, Montligeon,

Notre-Dame de Pontmain,

Alençon et Lisieux.

 

 

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- Samedi  25  JUILLET et *

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 12 JUILLET,

clôture des Festivités de S S Abraham Koorilose Bava. Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel

- Dimanche 26 JUILLET, Pèlerinage à Saint Christophe,

bénédiction des voitures après la Messe. Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel

et 22 AOUT*

 

¤LOURDES (65):

-Visite sur le Sud-Ouest et Pyrénées du 14 au 18 JUILLET (S'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191129/ob_24091a_44045983-10209809158904059-61217510016.jpg#width=620&height=800

 

 ¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: REGION PARISIENNE

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_fe1449_thomas-st.jpg#width=640&height=960

A PROPOS DE LA REPRISE DES PERMANENCES PASTORALES SUR PARIS:

En ce qui concerne les présents mois du Juin, Juillet et Aout 2020 en période de pandémie, je suis malheureusement aujourd'hui en mesure de vous annoncer:

SAUF SI NOUS TROUVIONS UN LOCAL!

-PAS DE REPRISE DES PERMANENCES PASTORALES SUR PARIS (au Monastère habituel) AVANT SEPTEMBRE :

NOTE: En cas de nécessité je visiterai les malades, les familles, etc...Il vous suffit de me laisser un SMS au 0648899489 ou un courriel: asstradsyrfr@laposte.net.

 

✥ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: RÉGION PARISIENNE

La Permanence pastorale mensuelle reprendra les:

*Jeudi 3 SEPTEMBRE, visites aux malades et bénédictions des maisons

*Vendredi 4 SEPTEMBRE toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 5 SEPTEMBRE en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 6 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du dimanche à Notre-Dame de Miséricorde . (Inscriptions:06 48 89 94 89)

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

 

 

* P rogramme habituel: Messe à 10h30 et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres  pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Dimanche 7 Juin 2015.  Lectionnaire pour la Liturgie :  Deuxième dimanche après la Pentecôte

AVIS IMPORTANT:

L'église du Monastère est ouverte en semaine où les
précautions sanitaires et de distanciation sont prises à
l'intérieur .
 
L'église reste vivante en semaine avec les Messes et
Offices Liturgiques quotidiens lors desquels nous rendons
à Dieu le Culte qui Lui est dû et prions pour les libérations,
les guérisons spirituelles et physiques de nos frères et
sœurs !
 
Toutes les dispositions d'hygiène et de distanciations sont
prises avec marquage des places où s’asseoir.
 
Des masques sont disponibles à l'entrée ainsi que du gel
Hydro-alcoolique et des kleenex à usage unique, etc...
 

VACANCES FAMILIALES 2020:

 

Cette année avec le Covid 19, nos jeunes et leurs parents peuvent venir en "Vacances familiales" comme chaque année avec l'Association Caritative ESOF ( Ass caritative CARITAS Eglise Syro-Orthodoxe Francophone ), mais tous les Camps d'été sont centralisés au Monastère.

 

Le mois de Juillet, ils viennent librement au Monastère à n'importes quelles dates.Des activités seront organisées en Normandie et Bretagne en fonction des arrivées et de l'attrait des familles.

 

Au mois d’août, Vacances d'été du 6 au 16 Août,les lieux d'activités récréatives seront : La Normandie, la Vendée (Plages), la Charente (Plages, zoo et canoë ou toutes autres activités en fonction de leurs attraits)

 

Ces "Vacances familiales" sont gratuites (Offrandes de participation libres et non obligatoires / Les offrandes de solidarité des fidèles qui veulent permettre à des personnes défavorisées de partir en vacances seraient reçues avec reconnaissances , elles sont déductibles des impôts sur le revenu à raison de 66°/° du montant versé. Libeller votre CB à "CARITAS ESOF , vacances familiales").

 

Que les parents veuillent bien prévoir huiles solaires, linge de toilette, suffisamment de linge de rechange. Merci.

Association Caritative CARITAS ESOF *
15 Rue des trois communes
27580 CHAISE-DIEU-DU THEIL

*Présidente: Sœur Marie-André 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun ( La paix soit avec vous ).

Hier soir, après avoir visité, au cours de la journée de Vendredi, plusieurs familles entre Saumur et Cholet, je suis arrivé, avec le séminariste Antoine, en notre paroisse de Jauldes (Angoulême ) dédiée à Notre-Dame Source de Toutes Grâces et Saint Ubald.

Le samedi est un « jour de préparation », et Marie est celle qui nous prépare à récolter le fruit de notre travail le dimanche, jour de Résurrection.

Je vous laisse en ce samedi qui , comme chaque samedi en Occident Chrétien, est dédié à Notre-Dame pour préparer dans l'attente de son Peuple Israël, le Pâque Nouvelle, le "Dies Domini" (Dimanche, Jour du Seigneur ), une belle prière à Notre-Dame des Grâces .

Demain ce sera à Jauldes le Pèlerinage mensuel a N-D de Toutes Grâces et Saint Ubald avec, ce mois-ci, une note plus Indienne alors que nous célébrerons la Messe de clôture des Festivités de Saint Abraham Koorilose et bénirons l'huile en son honneur.
A JAULDES (16), en effet , Quadisha Qurbana de clôture à 10h 30, bénédiction de l'huile de Saint Koorilose (Contre les atteintes démoniaques et la guérison de leurs conséquences notamment sur le psychisme)

Voici le témoignage d'un fidèle de Nantes sur l'Huile bénite de Saint Koorilose:

Vous vous souvenez que lors de l'épidémie (Non éteinte) du Coronavirus, plusieurs messages convergeant de Notre-Dame à travers plusieurs source demandaient que les fidèles prennent avec Foi de n'importe quelle Huile Sanctifiée, en marquent liteaux des fenêtres et portes des maisons ainsi que le front des membres de leurs familles et que ceux-ci serait protégés du Covid 19 .

C'est ce que fit Jérémy, un fidèle de Nantes avec de l'huile de Saint Abraham Koorilose .

Il ne lui en restait presque plus dans son flacon.
Il se dit, "avec ma famille, mon logement, ma belle famille et sa maison, je n'en aurai jamais assez" ! Malgré cela, il fit la démarche avec Foi.

Quelle ne fut pas sa surprise de constater que, après avoir marqués tous les linteaux et fenêtres des maisons, tous les membres de sa famille et de sa belle famille, il y avait davantage d'Huile dans sa fiole en fin de prière qu'au début !
L'Huille Sainte s'était multipliée, tous, avec les maisons, avaient pu être signés pour être protégés.

Merci Seigneur qui agissez aujourd'hui comme hier pour ceux qui mettent en Vous leur confiance ! Merci à Saint Abraham Koorilose Bava !

Vous pouvez, chers amis vous procurer cette huile bénite pour lutter contre les atteintes démoniaques et obtenir la guérison de leurs conséquences notamment sur le psychisme chez les personnes à l'adresse ci dessous:

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Prière à Notre Dame des Grâces

Ô Céleste Trésorière de toutes les grâces, Mère de Dieu et Marie ma Mère, vous êtes la Fille du Père Eternel, vous tenez en main sa puissance: je vous en supplie, prenez en pitié mon âme et accordez-moi la grâce que je vous demande si ardemment.

Je vous salue, Marie...

Ô Miséricordieuse Dispensatrice des grâces divines, Très Sainte Vierge Marie, vous êtes la Mère de l'Eternel Verbe Incarné qui vous a couronnée de son immense Sagesse: regardez la grandeur de ma douleur et accordez-moi la grâce dont j'ai tant besoin.

Je vous salue, Marie...

Ô très Aimante Dispensatrice des grâces divines, Épouse Toute Pure de l’Éternel Esprit-Saint, Très Sainte Vierge Marie, qui avez reçu de Lui un cœur qui prend en pitié les malheurs humains et qui ne peut s'empêcher de consoler les affligés, hâtez-vous de vous occuper de mon âme et accordez-moi la grâce que j'attends avec pleine confiance de votre immense bonté.

Je vous salue, Marie...

Oui, oui, Ô ma Mère, Trésorière de toutes les grâces, Refuge des pauvres pécheurs, Consolatrice des affligés, Espérance de ceux qui désespèrent et Aide très puissante des chrétiens, je mets en vous toute ma confiance et je suis certain que vous m'obtiendrez de Jésus la grâce que je désire ardemment, si elle doit servir au bien de mon âme.
Salve Regina...

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le Christ combat, soyez notre secours contre les embûches et les attaques du démon .
Que Dieu lui commande, nous vous en supplions !
Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer, par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent de par le monde en vue de perdre les âmes ! Amin.

Saint Benoît, priez pour nous !
Saint Ubald, priez pour nous !
Saint Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !
Saint Gregorios de Parumala, priez-pour nous !

Heureux Weekend à vous tous, vous serez dans nos prières.

Je reviens pour être le Dimanche 19 au Monastère. Nous bénirons les voitures en l'honneur de Saint Christophe et solenniserons Sainte Marie Madeleine qui, avec son frère Lazare, selon la tradition, accosta en Provence d'où ils commencèrent à évangéliser la Gaule. D'ici-là, je ferai les visites auprès des familles entre Creuse et Limousin et, si les fidèles de la Région Pyrénée se signalent, je pousserai jusque dans le Sud-Ouest (Toulouse, Muret, Lourdes...).

Votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

+Métropolite Mor Philipose.

 

Sixième dimanche après la Pentecôte

 

  • Saint Qurbana
    • Actes 1:15 – 20 :
  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.
    •  
    • I Corinthiens 8: 1-6 :
  • 01 Au sujet des viandes qui ont été offertes aux idoles, nous savons bien que nous avons tous la connaissance nécessaire ; mais la connaissance rend orgueilleux, tandis que l’amour fait œuvre constructive.
  • 02 Si quelqu’un pense être arrivé à connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faudrait ;
  • 03 mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est vraiment connu de lui.
  • 04 Quant à manger ces viandes offertes aux idoles, le pouvons-nous ? Nous savons que, dans le monde, une idole n’est rien du tout ; il n’y a de dieu que le Dieu unique.
  • 05 Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre, ce qu’on appelle des dieux – et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –,
  • 06 pour nous, au contraire, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et vers qui nous allons ; et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout vient et par qui nous vivons.
    •  
    • Saint Matthieu 15: 32-39 :
  • 32 Jésus appela ses disciples et leur dit :
  • -« Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
  • 33 Les disciples lui disent :
  • -« Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »
  • 34 Jésus leur demanda :
  • -« Combien de pains avez-vous ? »
  • Ils dirent :
  • -« Sept, et quelques petits poissons. »
  • 35 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
  • 36 Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
  • 37 Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.
  • 38 Or, ceux qui avaient mangé étaient quatre mille, sans compter les femmes et les enfants.
  • 39 Après avoir renvoyé la foule, Jésus monta dans la barque et alla dans le territoire de Magadane.
    •  

LE CHEMIN

 

De saint Clément de Rome, évêque:

Voici le chemin, mes bien-aimés, par lequel nous trouvons notre salut :
Jésus-Christ, le grand prêtre de nos offrandes, notre protecteur et notre secours dans la faiblesse.

Par lui nous dirigeons nos yeux vers les hauteurs des cieux ; par lui nous contemplons comme dans un miroir le visage immaculé et plein de grandeur de Dieu ;
par lui les yeux de notre cœur s'ouvrent à la lumière et notre intelligence, autrefois infirme et enténébrée, s'épanouit ;
par lui, le maître a voulu nous faire goûter à la connaissance impérissable :
-« Resplendissement de la gloire divine, il est d'autant supérieur aux anges que le nom Qu'il a reçu en héritage est incomparable au leur. »

II est écrit, en effet, de Dieu qu'il « prend les vents pour messagers, pour serviteurs des feux de flammes », mais au sujet de son Fils, le Maître s'exprime ainsi :
-« Tu es mon fils, moi aujourd'hui je t'ai engendré ; demande et je te lègue les nations, je te soumets les lointains de la terre. »

Le Maître dit aussi :
-« Tes ennemis, j'en ferai ton marchepied. » Quels sont ces ennemis ?
Ce sont les pervers et ceux qui s'opposent à la volonté de Dieu.

Travaillons, ô hommes mes frères, avec tout le soin voulu, à vivre sous son commandement irréprochable.

Prenons l'exemple de notre corps : la tête sans les pieds ne peut rien ; pas davantage les pieds sans la tête.

Les moindres membres de notre corps sont nécessaires et utiles au corps tout entier, ou plutôt, par une subordination unanime, ils s'harmonisent et se mettent tous au service du corps tout entier.

Sauvons donc ainsi en sa totalité le corps que nous formons en Jésus-Christ : que chacun se soumette à son voisin selon le charisme qui lui a été départi.

Réfléchissons, frères, à la manière dont nous avons été créés ; nous qui, en entrant dans le monde, étions liés à la mort et aux ténèbres, songeons que notre Auteur et Créateur nous a fait passer dans le monde qui est sien et où, dès avant notre naissance, il nous avait préparé ses bienfaits.

Puisque de lui nous tenons tout, en tout nous devons lui rendre grâces.
A lui la gloire dans les siècles des siècles...

Que celui qui a la charité du Christ accomplisse les commandements du Christ :
Qui peut expliquer le lien de la charité divine ? Qui est capable d'en dire toute la beauté ?
La hauteur où elle nous élève est indicible.
Elle nous unit étroitement à Dieu.
La charité parfait la perfection de tous les élus de Dieu.
Sans la charité, rien ne plaît à Dieu.

C'est par la charité que le Maître nous a appelés à lui, c'est à cause de sa charité pour nous que Jésus-Christ notre Seigneur, docile à la volonté de Dieu, a répandu son sang pour nous, sa chair pour notre chair, son âme pour nos âmes.
-----------------
De São Clemente de Roma, bispo:

Aqui está o caminho, meus amados, pelo qual encontramos nossa salvação:
Jesus Cristo, o sumo sacerdote de nossas ofertas, nosso protetor e nossa ajuda na fraqueza.

Através dele, direcionamos nossos olhos para as alturas dos céus; através dele contemplamos como um espelho o rosto imaculado e cheio da grandeza de Deus;
através dele, os olhos de nosso coração se abrem para a luz e nossa inteligência, anteriormente aleijada e escurecida, floresce;
através dele, o mestre queria que provássemos o conhecimento imperecível:
- "Brilhando na glória divina, é ainda mais superior aos anjos que o nome que recebeu na herança seja incomparável ao deles. "

Está escrito, de fato, de Deus que ele “leva os ventos por mensageiros, por servos das chamas de fogo”, mas, com relação a seu Filho, o Mestre se expressa assim:
- “Você é meu filho, hoje eu te criei; peça e eu deixarei as nações, eu os sujeitarei aos lugares longínquos da terra. "

O Mestre também diz:
- "Seus inimigos, eu darei o seu passo. Quem são esses inimigos?
Estes são os pervertidos e aqueles que se opõem à vontade de Deus.

Vamos trabalhar, ó homens, meus irmãos, com todo o devido cuidado, para viver sob seu comando irrepreensível.

Tomemos o exemplo do nosso corpo: a cabeça sem os pés não pode fazer nada; nem os pés sem cabeça.

Os membros mais pequenos do nosso corpo são necessários e úteis para todo o corpo, ou melhor, por subordinação unânime, eles se harmonizam e se colocam a serviço de todo o corpo.

Portanto, salvemos na íntegra o corpo que formamos em Jesus Cristo: que cada um se submeta ao próximo de acordo com o carisma que lhe foi designado.

Vamos refletir, irmãos, sobre o modo como fomos criados; nós que, ao entrar no mundo, estávamos ligados à morte e às trevas, lembremos que nosso Autor e Criador nos fez passar ao mundo que é dele e onde, mesmo antes de nosso nascimento, ele havia preparado seus benefícios para nós.

Já que mantemos tudo dele, em tudo devemos agradecê-lo.
Para ele glória nos séculos dos séculos ...

Aquele que tem a caridade de Cristo cumpra os mandamentos de Cristo:
Quem pode explicar o vínculo da caridade divina? Quem pode dizer a beleza disso?
A altura em que nos eleva é indescritível.
Ele nos une estreitamente com Deus.
A caridade aperfeiçoa a perfeição de todos os eleitos de Deus.
Sem caridade, nada agrada a Deus.

É por caridade que o Mestre nos chamou a ele, é por causa de sua caridade por nós que Jesus Cristo, nosso Senhor, dócil à vontade de Deus, derramou seu sangue por nós, sua carne por nossa. carne, sua alma por nossas almas.
-----------------
From Saint Clement of Rome, bishop:

Here is the way, my beloveds, by which we find our salvation:
Jesus Christ, the high priest of our offerings, our protector and our help in weakness.

Through him we direct our eyes to the heights of the heavens; through him we contemplate as in a mirror the immaculate face full of greatness of God;
through him the eyes of our heart open to the light and our intelligence, formerly crippled and darkened, flourishes;
through him, the master wanted us to taste the imperishable knowledge:
- "Glittering of divine glory, it is all the more superior to the angels that the name that it received in inheritance is incomparable to theirs. "

It is written, in fact, of God that he “takes the winds for messengers, for servants of the flames of fire”, but concerning his Son, the Master expresses himself thus:
- “You are my son, today I have begotten you; ask and I will leave you the nations, I will subject you to the faraway places of the earth. "

The Master also says:
- "Your enemies, I will make your step. Who are these enemies?
These are the perverts and those who oppose the will of God.

Let us work, oh men my brothers, with all due care, to live under his irreproachable command.

Take the example of our body: the head without the feet can do nothing; neither the feet without the head.

The smallest members of our body are necessary and useful for the whole body, or rather, by a unanimous subordination, they harmonize and put themselves all at the service of the whole body.

Let us therefore save in its entirety the body that we form in Jesus Christ: that each one submits to his neighbor according to the charism that has been assigned to him.

Let us reflect, brothers, on the way in which we were created; we who, when entering the world, were linked to death and darkness, let us remember that our Author and Creator made us pass into the world which is his and where, even before our birth, he had prepared its benefits for us.

Since we hold everything from him, in all we must give him thanks.
To him glory in the centuries of the centuries ...

Let him who has the charity of Christ fulfill the commandments of Christ:
Who can explain the bond of divine charity? Who can say the beauty of it?
The height where it raises us is indescribable.
It unites us closely with God.
Charity perfects the perfection of all the elect of God.
Without charity, nothing pleases God.

It is by charity that the Master called us to him, it is because of his charity for us that Jesus Christ our Lord, docile to the will of God, shed his blood for us, his flesh for our flesh, his soul for our souls.
-----------------
De San Clemente de Roma, obispo:

Aquí está el camino, mis amados, por el cual encontramos nuestra salvación:
Jesucristo, el sumo sacerdote de nuestras ofrendas, nuestro protector y nuestra ayuda en la debilidad.

A través de él dirigimos nuestros ojos a las alturas de los cielos; a través de él contemplamos como en un espejo el rostro inmaculado lleno de grandeza de Dios;
a través de él, los ojos de nuestro corazón se abren a la luz y nuestra inteligencia, antes lisiada y oscurecida, florece;
a través de él, el maestro quería que probáramos el conocimiento imperecedero:
- "Brillando de la gloria divina, es tanto más superior a los ángeles que el nombre que recibió en herencia es incomparable al de ellos. "

De hecho, está escrito de Dios que "toma los vientos por mensajeros, por siervos de las llamas de fuego", pero con respecto a su Hijo, el Maestro se expresa así:
- “Eres mi hijo, hoy te he engendrado; pregunta y te dejaré las naciones, te someteré a la lejana tierra. "

El maestro también dice:
- "Tus enemigos, daré tu paso. ¿Quiénes son estos enemigos?
Estos son los pervertidos y los que se oponen a la voluntad de Dios.

Trabajemos, oh hombres, mis hermanos, con el debido cuidado, para vivir bajo su mando irreprochable.

Tomemos el ejemplo de nuestro cuerpo: la cabeza sin los pies no puede hacer nada; ni los pies sin cabeza.

Los miembros más pequeños de nuestro cuerpo son necesarios y útiles para todo el cuerpo, o más bien, por una subordinación unánime, armonizan y se ponen todos al servicio de todo el cuerpo.

Por lo tanto, guardemos en su totalidad el cuerpo que formamos en Jesucristo: que cada uno se someta a su prójimo de acuerdo con el carisma que le ha sido asignado.

Reflexionemos, hermanos, sobre la forma en que fuimos creados; nosotros, quienes al ingresar al mundo, estábamos vinculados con la muerte y la oscuridad, recordemos que nuestro Autor y Creador nos hizo pasar al mundo que es suyo y donde, incluso antes de nuestro nacimiento, había preparado sus beneficios para nosotros.

Dado que le ocultamos todo, debemos agradecerle.
Para él la gloria en los siglos de los siglos ...

Que el que tiene la caridad de Cristo cumpla los mandamientos de Cristo:
¿Quién puede explicar el vínculo de la caridad divina? ¿Quién puede decir la belleza de esto?
La altura donde nos eleva es indescriptible.
Nos une estrechamente con Dios.
La caridad perfecciona la perfección de todos los elegidos de Dios.
Sin caridad, nada agrada a Dios.

Es por caridad que el Maestro nos llamó a él, es por su caridad por nosotros que Jesucristo nuestro Señor, dócil a la voluntad de Dios, derramó su sangre por nosotros, su carne por nosotros. carne, su alma por nuestras almas.

PRIÈRE À SAINTE GENEVIÈVE

Sainte Geneviève de Paris est née en 420. On fête donc cette année son 1600ème anniversaire ! A cette occasion, le 4 juillet 2020, anniversaire de l’ordination épiscopale de saint Martin de Tours, la prière  suivante a été composée. Sainte Geneviève, fervente admiratrice de saint Martin se trouvait à Tours pour cette ordination et participa aux vigiles en l’honneur du grand saint.

Prière –

En cette année anniversaire de ta naissance et en ce jour où tu fus présente à Tours pour l’anniversaire d’ordination de saint Martin, non contents de parler de toi et de faire ton éloge, réunis près de ta sainte châsse, nous nous adressons à toi, invisiblement présente, o notre Mère parmi les saints!

Sainte Mère Geneviève, par les voies que tu connais, manifeste ta présence au peuple croyant de notre pays de France aimé de Dieu, et fais-toi connaître de ceux qui ne croient pas encore. Par tes saintes prières, par tes larmes et par ton exemple, renouvelle en nous la foi véritable et l’amour fervent pour le Christ Sauveur ton bien aimé !

Assiste ceux qui avec la permission de Dieu gouvernent notre peuple : comme tu le fis avec Chilperic et Clovis, inspire-leur le discernement, la mansuétude, l’amour des pauvres et la justice. Et donne nous, ô sainte Mère, de glorifier avec toi d’un cœur pur le Père, le Fils et le saint Esprit, Dieu unique dans les siècles des siècles : Amen!

Tropaire à Sainte Geneviève :

Réjouis-toi sainte Mère Geneviève, réjouis-toi!

Sainte Mère Geneviève prie Dieu pour nous!

 

DE SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM

Conversion, foi et baptême

Convertissez-vous, et que chacun reçoive le baptême au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés.

S'il y a ici quelqu'un qui soit esclave du péché, qu'il se prépare, au moyen de la foi baptismale, à la nouvelle naissance qui fera de lui un homme libre, un des fils d'adoption. Qu'il abandonne le lamentable esclavage de ses péchés pour acquérir l'esclavage bienheureux du Seigneur : c'est ainsi qu'il sera jugé digne d'obtenir en héritage le Royaume des cieux.
Dépouillez par la confession l'homme ancien, corrompu par les désirs qui l'égarent, afin de revêtir l'homme nouveau, celui qui est renouvelé selon l'image de son Créateur.

Obtenez par le sacrement de la foi les premiers dons de l'Esprit Saint afin de pouvoir être reçus dans les demeures éternelles. Approchez-vous du sacrement qui vous marquera pour que vous deveniez les familiers du Maître. Agrégez-vous au saint troupeau des brebis raisonnables du Christ pour être un jour placés à sa droite et recevoir en héritage la vie qui a été préparée pour vous.

Quant à ceux qui sont encore enveloppés par la rude toison des péchés, ils se tiendront à sa gauche, parce qu'ils n'auront pas accédé à la grâce de Dieu qui est donnée par le Christ dans la nouvelle naissance du baptême. Je ne parle pas d'une régénération corporelle, mais d'une régénération de l'âme.

Car les corps sont engendrés par les parents que l'on voit, tandis que les âmes sont engendrées de nouveau par la foi. L'Esprit souffle où il veut. Et tu pourras entendre, si tu en es devenu digne : Bien, serviteur bon et fidèle, si l'on ne peut reprocher à ta conscience aucune souillure d'hypocrisie.

Si l'un de ceux qui sont ici espère pouvoir mettre la grâce à l'épreuve, il se trompe lui-même et il méconnaît la puissance de la réalité. Tu dois avoir toi-même une âme sincère, devant celui qui pénètre les reins et les cœurs.

C'est maintenant l'époque de la confession. Confesse les péchés que tu as commis, en parole ou en action, la nuit ou le jour. Confesse-toi en ce temps favorable et, au jour du salut, reçois le trésor céleste.

Purifie ton cœur, pour qu'il reçoive la grâce avec plus d'abondance. En effet, le pardon des péchés est également donné à tous, mais la participation à l'Esprit Saint est accordée à chacun selon la mesure de sa foi.

Si tu te donnes peu de mal, tu recueilleras peu. Si tu travailles beaucoup, ton salaire sera important. C'est toi-même qui es en jeu, veille à ton propre intérêt.

Si tu as un grief contre quelqu'un, pardonne. Tu t'approches du baptistère pour recevoir le pardon de tes péchés : il est nécessaire que toi aussi, tu sois indulgent au pécheur.

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DE SÃO CYRILHA DE JERUSALÉM

Conversão, fé e batismo

Converta e deixe que todos recebam o batismo em nome de Jesus Cristo pelo perdão de seus pecados.

Se houver alguém aqui escravo do pecado, prepare-se, por meio da fé batismal, para o novo nascimento que o tornará um homem livre, um dos filhos da adoção. Abandone o cativeiro lamentável de seus pecados para adquirir o cativeiro abençoado do Senhor: é assim que ele será considerado digno de herdar o Reino dos céus.
Tira por confissão o velho, corrompido pelos desejos que o desviam, a fim de vestir o novo, aquele que é renovado de acordo com a imagem de seu Criador.

Obtenha pelo sacramento da fé os primeiros dons do Espírito Santo, para que possam ser recebidos em mansões eternas. Aproxime-se do sacramento que o marcará para que você se familiarize com o Mestre. Junte-se ao rebanho sagrado das ovelhas razoáveis ​​de Cristo para que um dia seja colocado à sua direita e receba como herança a vida que foi preparada para você.

Quanto aos que ainda estão envoltos pelo velo duro dos pecados, ficarão à sua esquerda, porque não terão aderido à graça de Deus que é dada por Cristo no novo nascimento do batismo. Não estou falando sobre regeneração corporal, mas regeneração da alma.

Pois os corpos são gerados pelos pais que vemos, enquanto as almas são geradas novamente pela fé. O Espírito sopra onde quer. E você poderá ouvir, se tiver se tornado digno disso: bom, bom e fiel servo, se sua consciência não puder ser reprovada por qualquer mancha de hipocrisia.

Se um dos que está aqui espera ser capaz de testar a graça, está enganando a si mesmo e não reconhece o poder da realidade. Você deve ter uma alma sincera diante daquele que penetra nos rins e no coração.

Agora é a hora da confissão. Confesse os pecados que você cometeu, em palavras ou em ação, noite ou dia. Confesse neste momento favorável e, no dia da salvação, receba o tesouro celestial.

Purifique seu coração, para que ele receba graça com mais abundância. De fato, o perdão dos pecados também é dado a todos, mas a participação no Espírito Santo é concedida a cada um de acordo com a medida de sua fé.

Se você se incomodar pouco, não coletará muito. Se você trabalha muito, seu salário será importante. Você mesmo está em jogo, atente ao seu próprio interesse.

Se você tiver uma queixa contra alguém, perdoe. Você se aproxima do batistério para receber o perdão de seus pecados: você também deve ser indulgente com o pecador.

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OF SAINT CYRILLA OF JERUSALEM

Conversion, faith and baptism

Convert, and let everyone receive baptism in the name of Jesus Christ for the forgiveness of their sins.

If there is someone here who is a slave to sin, let him prepare himself, by means of baptismal faith, for the new birth which will make him a free man, one of the sons of adoption. Let him abandon the lamentable bondage of his sins to acquire the blessed bondage of the Lord: this is how he will be deemed worthy to inherit the Kingdom of Heaven.
Strip by confession the old man, corrupted by the desires which lead him astray, in order to put on the new man, the one who is renewed according to the image of his Creator.

Obtain through the sacrament of faith the first gifts of the Holy Spirit so that they can be received in eternal mansions. Approach the sacrament that will mark you so that you become familiar with Master. Join the holy flock of Christ's reasonable sheep to one day be placed on his right hand and receive as inheritance the life that has been prepared for you.

As for those who are still enveloped by the harsh fleece of sins, they will stand on his left, because they will not have acceded to the grace of God which is given by Christ in the new birth of baptism. I'm not talking about bodily regeneration, but regeneration of the soul.

Because bodies are begotten by the parents we see, while souls are begotten again by faith. The Spirit blows where it wants. And you will be able to hear, if you have become worthy of it: Good, good and faithful servant, if your conscience cannot be reproached with any stain of hypocrisy.

If one of those here hopes to be able to put grace to the test, he is deceiving himself and ignoring the power of reality. You must have yourself a sincere soul, before him who penetrates the kidneys and hearts.

Now is the time of confession. Confess the sins that you have committed, in word or in action, night or day. Confess in this favorable time and, on the day of salvation, receive the heavenly treasure.

Purify your heart, so that it may receive grace with more abundance. Indeed, the forgiveness of sins is also given to all, but participation in the Holy Spirit is granted to each according to the measure of his faith.

If you take little trouble, you will not collect much. If you work a lot, your salary will be important. You yourself are at stake, watch out for your own interest.

If you have a grievance against someone, forgive. You approach the baptistery to receive the forgiveness of your sins: you too must be indulgent to the sinner.

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DE SANTO CIRILLA DE JERUSALÉN

Conversión, fe y bautismo.

Conviértase y permita que todos reciban el bautismo en el nombre de Jesucristo para el perdón de sus pecados.

Si hay alguien aquí que es esclavo del pecado, que se prepare, por medio de la fe bautismal, para el nuevo nacimiento que lo convertirá en un hombre libre, uno de los hijos de adopción. Deje que abandone la lamentable esclavitud de sus pecados para adquirir la bendita esclavitud del Señor: así es como se lo considerará digno de heredar el Reino de los cielos.
Despoja por confesión al viejo, corrompido por los deseos que lo llevan por mal camino, para ponerse el nuevo hombre, el que se renueva según la imagen de su Creador.

Obtenga a través del sacramento de la fe los primeros dones del Espíritu Santo para que puedan ser recibidos en las mansiones eternas. Acércate al sacramento que te marcará para que te familiarices con el Maestro. Únase al rebaño sagrado de las ovejas razonables de Cristo para que un día sea colocado en su mano derecha y reciba como herencia la vida que se ha preparado para usted.

En cuanto a aquellos que todavía están envueltos por la áspera lana de los pecados, se pararán a su izquierda, porque no habrán accedido a la gracia de Dios que Cristo le da en el nuevo nacimiento del bautismo. No estoy hablando de regeneración corporal, sino de regeneración del alma.

Porque los cuerpos son engendrados por los padres que vemos, mientras que las almas son engendradas nuevamente por la fe. El Espíritu sopla donde quiere. Y podrás escuchar, si te has hecho digno de ello: buen, buen y fiel servidor, si tu conciencia no puede ser reprochada con ninguna mancha de hipocresía.

Si uno de los que están aquí espera poder poner a prueba la gracia, se está engañando a sí mismo e ignorando el poder de la realidad. Debes tener un alma sincera ante el que penetra los riñones y los corazones.

Ahora es el momento de la confesión. Confiesa los pecados que has cometido, en palabra o en acción, de noche o de día. Confiesa en este momento favorable y, en el día de la salvación, recibe el tesoro celestial.

Purifica tu corazón, para que pueda recibir gracia con más abundancia. De hecho, el perdón de los pecados también se da a todos, pero la participación en el Espíritu Santo se otorga a cada uno según la medida de su fe.

Si te tomas un pequeño problema, no recolectarás mucho. Si trabajas mucho, tu salario será importante. Usted mismo está en juego, tenga cuidado con su propio interés.

Si tiene una queja contra alguien, perdone. Te acercas al bautisterio para recibir el perdón de tus pecados: tú también debes ser indulgente con el pecador.

 

Les "prières - flèches" 


(Père Tryphon)
Petites prières utilisées dans la dévotion personnelle

De nombreux Pères de l'Eglise ont enseigné l'utilisation de la "prière des flèches", des prières délibérément courtes, utilisées pour la dévotion personnelle, dont on se souvient facilement, porteuses de notre amour pour Dieu tout en cherchant Son aide. C'était comme des flèches tirées en l'air, démontrant ainsi de tout cœur notre sincérité à demander l'aide de Dieu.  L'une de mes préférées est une "prière-flèche" attribuée à Saint Grégoire Palamas.

Seigneur, éclaire mes ténèbres, Seigneur, éclaire mes ténèbres, Seigneur, éclaire mes ténèbres....

C'est la prière parfaite lorsque l'on cherche l'aide de Dieu pour garder Ses Commandements, et lutter contre les "péchés habituels".  Par cette prière, nous demandons que la grâce abonde et la transformation ait lieu.  Il s'agit d'un appel à la miséricorde de Dieu, et à ce qu'Il nous sanctifie en venant rapidement à notre aide.

C'est la prière parfaite à prononcer au moment même où nous recevons le Saint Mystère du Corps et du Sang du Christ, ces charbons ardents qui brûlent à l'intérieur et provoquent la guérison du corps et de l'âme, et illuminent notre cœur.  C'est une prière dans laquelle nous confessons devant Dieu que nous vivons dans un état de ténèbres, et Lui demandons de dissiper toute cette obscurité qui nous empêche d'atteindre la sainteté et de communiquer avec Lui.

Dans l'amour du Christ, Hiéromoine Tryphon.

St Charbel redonne l'espoir et la

lumière à ton pays...


Et remets le sourire sur les lèvres

des enfants.



St Charbel remets la lumière dans ton pays qui sombre de plus en plus dans le noir, intercède pour ton cher pays le Liban, mentionné plus de 70 fois dans la Bible, aide-le à surmonter les difficultés et à marcher dans l'espérance, oriente-le sur la bonne et juste voie.

Le Liban, dont le sol fut foulé par Jésus (Sidon et Tyr), compte de nombreux monastères (et pas seulement dans la célèbre vallée de la Kadisha, la vallée sainte) ainsi que de nombreux sanctuaires dédiés à la Vierge Marie, mère de Jésus et dont le plus emblématique est certainement celui de Notre-Dame du Liban à Harissa dominant Jounieh à 20 km au nord de Beyrouth

Les saints du pays ne sont pas en reste : à Annaya (Jbeil, l’ancienne Byblos à 40 km au nord du Liban) les pèlerins font mémoire de Saint Charbel, à Jrabta (Batroun au nord du pays) et à Hemlaya (où un sanctuaire est en voie de construction) sainte Rafqa est vénérée.

Et c’est à Kfifane (aussi à Batroun) qu’un sanctuaire est dédié à saint Nehmétallah al-Hardini ainsi qu’au bienheureux Estéfan Nehmé.

D'autres régions du Liban ont également leurs lieux saints et de dévotion pour les fidèles de toutes les religions.

De tous les grands sanctuaires du monde chrétien, Annaya est devenu, avec un de ses fils honoré au plus haut degré de la sainteté, un très important lieu de pèlerinage national et mondial, visité par des centaines de milliers de fidèles, de toutes les religions, qui viennent pour la prière, la grâce, le pardon et pour accomplir leurs divers devoirs spirituels.

C'est vers ce fils, enraciné comme le cèdre à la terre du Liban, que nous nous tournons aujourd'hui.

Puisse t-il intercéder auprès du Seigneur pour que le Liban retrouve le chemin de la prospérité et de la paix !

Comment pouvoir corriger les autres

quand on ne se corrige

pas soi-même.

(Discours de Mgr Boniface, 2 juillet 2020)

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
La considération de soi.

Saint Augustin († 430) dit :
« Comment pouvoir corriger les autres quand on ne se corrige pas soi-même. »

Illustration :
Parabole de la paille et de la poutre (Évangile selon saint Mathieu 7, 3), Jésus dit :
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne vois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »

Extrait du discours :

Thalès, Philosophe grec (mort en 547 avant J-C), dit :
« Connais-toi toi-même.
La chose la plus difficile au monde est de se connaître soi-même.
Pour bien régler sa conduite, il ne faut éviter que ce que nous blâmons chez les autres. »

Victor Hugo dit :
« Certaines personnes sont méchantes uniquement par besoin de parler, de critiquer les autres. »

Épictète dit :
« Savoir écouter est un art. »

Saint Augustin († 430) dit :
« Comment pouvoir corriger les autres quand on ne se corrige pas soi-même. »

Comment peux-tu progresser si tu es content de toi-même ?

Roger Vailland, écrivain français, dit :
« Tout progrès de l’homme, toute l’histoire des sciences, est l’histoire de la lutte de la raison contre le sacré. »

Saint Zénon dit :
« Rentrez en vous-mêmes, examinez-vous. »

Saint Bernard dit :
« Si vous pensez à ce qui sort de votre corps
- par la bouche,
- par les narines,
- et les autres issues,
vous reconnaîtrez que vous n’avez jamais vu un pareil foyer d’ordures et de saleté. »
Alors, orgueilleux, humiliez-vous !

Le corps est en même temps :
- un compagnon de travail et un ennemi,
- une aide et notre adversaire,
- il protège et tend des pièges tout à la fois.

Gabrielle Roy dit :
« On est puni par où on a désiré toujours. »

Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié leur chair.
Fuyez le monde parce que le monde est vanité.

La considération de soi produit l’humilité.

Saint Jérôme dit :
« Abaissez-vous tant que vous voudrez, vous ne serez jamais plus humble que le Christ. »

LOUANGE ET REPENTIR
La prière de demande –

Prier est devenu synonyme de demander.

Cette attitude entraîne quelquefois insatisfaction, doute, voire ressentiment à l’égard du Seigneur. Nous ne nous rendons pas compte que nous lui demandons souvent ce qu’Il nous a déjà accordé : « que rendrai-je au Seigneur pour tout ce qu’Il a fait pour moi », reconnaît le prophète (Ps 115, 3).

Le Sauveur  nous enseigne à demander (Notre-Père, Jn 16, etc.) ; mais Il dit :

« croyez que vous l’avez déjà reçu et vous serez exaucés » (Mc 11,24).

Nous pouvons donc anticiper par la foi.

Lui-même donne l’exemple en rendant grâce avant de demander (Jn 11, 41).

Priorité de la louange

Toutes les prières et tous les offices commencent par une glorification.

Celle-ci est la prière des anges et de toutes les créatures, et elle est agréable à Dieu (Ps 49).

Nous glorifions Dieu pour ce que nous savons et pour ce que nous ignorons de ses bienfaits.

Nous le louons dans l’épreuve comme dans le bonheur.

Un jour, nous devenons capables de le louer pour lui-même.

Nous utilisons des prières fixes (les cathismes 19 et 20 ou la Doxologie) ou plus souples (prière du cœur avec « Gloire à toi, Seigneur Jésus, gloire à toi ! » ou « réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, réjouis-toi ! »).

Le repentir

Il procède de la louange : notre cœur se brise de peine quand nous pensons que nous avons pu nous éloigner d’un Dieu si digne de louange ou nous séparer de lui par des erreurs dans la foi ou dans le comportement.

Ainsi parlait saint Sophrone le Nouveau :

« comment ai-je pu m’écarter d’un tel Dieu ?! »

La louange, quand elle procède d’une véritable haine pour le péché et pour les contradictions de notre vie, sert à s’en affranchir.

La foi

La louange exprime un acte de foi total, et le renoncement à ce que l’on préférait jusque là à Dieu.

Elle nous engage à préférer de tout notre cœur le Seigneur Jésus qui nous conduit au Père, et à ne nous laisser séparer de lui par rien.

Née d’un repentir authentique, la louange contient un amour exclusif pour la volonté d Dieu ; elle est une consécration à lui de nous-mêmes et des situations, douloureuses ou plaisantes dans lesquelles nous nous trouvons.

L’ascèse de la joie

Il est très difficile à l’homme de demeurer dans  la louange.

C’est peut-être ici l’ascèse la plus élevée : garder la joie, celle de la Nativité, celle de Pâques, celle de la Pentecôte.

L’ascèse de la joie fait rayonner les saints que nous vénérons dans les icônes.

Celui qui, par le saint Esprit, demeure dans la joie du Seigneur connaît la douceur du monde qui vient.

PMA: L'ARCHEVÊQUE

DE PARIS RÉAGIT

C’est un médecin qui s’exprime. Disons même qu’il pousse « un coup de gueule ». Mais ce médecin est aussi archevêque de Paris : Mgr Michel Aupetit, dans une tribune au Figaro (29 juin) s’est insurgé contre le retour précipité, « sans vergogne », du projet de loi bioéthique à l’Assemblée nationale, « qui touche à l’essence même de notre humanité ».

C’est notamment l’ouverture en grand du « marché des enfants », par l’extension de la procréation médicale assistée (PMA) aux couples de femmes, qui a motivé cette précipitation. Et cela « au nom d’une prétendue égalité revendiquée par des personnes qui se trouvent dans des situations particulières, lesquelles ne requièrent aucunement l’égalité des droits, comme l’a bien dit le rapport du Conseil d’État ». Comme le craignait l’archevêque de Paris, ce passage en force s’opère « dans la discrétion du mois de juillet », « alors que notre pays vient de traverser une crise sanitaire qui l’a mis à genoux ». Et en dépit du sondage IFOP pour Marchons Enfants ! selon lequel plus de 7 sondés sur 10 considèrent que ce projet de loi devait être suspendu ou retiré pour donner la priorité à la gestion des conséquences économiques et sociales de la crise du coronavirus.

Les députés membres de la Commission spéciale ont donc repris lundi 29 juin l’examen en deuxième lecture du projet de révision des lois de bioéthique. « Les travaux doivent être terminés jeudi matin, au plus tard », avait prévenu la présidente de la commission, Agnès Firmin le Bodo (LREM). Or 1200 amendements du projet de loi de bioéthique restaient à débattre ! En conséquence, le temps de parole était réduit à 5 minutes pour les rapporteurs, à 4 minutes pour les représentants des groupes, à 2 minutes pour un député ayant un amendement à défendre… Plusieurs députés LR s’en sont inquiétés dont Xavier Breton, président de la mission parlementaire sur la loi de bioéthique, qui a dénoncé une « discussion bâclée », sans doute destinée à couper l’herbe sous les pieds du Sénat qui est encore « en train d’examiner le texte » comme l’a souligné un autre député LR, Thibault Bazin. Mais le principal rapporteur, le député du Rhône Jean-Louis Touraine (LREM) n’a pas craint d’invoquer « l’urgence sanitaire » pour justifier cette hâte.

Paradoxe : bien qu’il s’agisse d’un projet de loi, donc d’un texte déposé à l’initiative du gouvernement, ni le ministre de la santé, Olivier Véran, ni ses secrétaires d’État, ni Nicole Belloubet, Ministre de la Justice, ni Frédérique Vidal, Ministre de la Recherche, ne s’étaient déplacés, lundi soir, pour l’ouverture de débats de la Commission spéciale de bioéthique. Un rien léger pour un projet de loi qui constitue une « rupture », de l’aveu même de son principal rapporteur, Jean-Louis Touraine. S’agirait-il pour le gouvernement de laisser libre-cours aux propositions les plus « avancées » pour apparaître ensuite « modéré » et rassurer le bourgeois ? Jean-Louis Touraine, quant à lui, n’en fait pas mystère : le but poursuivi par cette commission spéciale, est non seulement de reprendre point par point les modifications déjà apportées par le Sénat pour revenir au texte voté par l’Assemblée en première lecture, mais d’y apporter des « améliorations ». Notamment la « Ropa » une technique permettant à une femme de donner un ovocyte à sa compagne afin que cette dernière puisse, une fois l’ovule fécondé lors d’une fécondation in vitro, porter l’enfant… Les deux amendements légalisant cette technique ont été adoptés. « À partir du moment où l’on retire la notion d’infertilité, a souligné la député UDI, Agnès Thill (chassée de LREM pour son opposition à ce projet de loi), on ouvre la porte à tout le monde » – femmes en couples, femmes seules, couples hétérosexuels – qui pourront en dehors de tout critère d’infertilité recourir à la PMA. Suivra logiquement tout un arsenal de techniques, dont la GPA (gestation pour autrui) pour les couples d’hommes. Une manne pour le marché juteux de la procréatique ! Mais les droits de l’enfant ne s’opposent-ils pas au prétendu droit à l’enfant ? « Nul n’a de droit à l’enfant » avait opportunément corrigé le Sénat. Les députés LREM se sont empressés de supprimer cette mention introduite par les sénateurs. Emmanuelle Ménard, député non inscrite, a eu beau objecter : « Vous créez une discrimination entre les enfants qui auront un père et une mère, ceux qui auront deux mères ou une seule mère », la cause était entendue d’avance.

Révisé par la Commission spéciale de bioéthique et, hélas, vu le rapport de forces, vraisemblablement adopté la semaine prochaine en deuxième lecture par l’assemblée plénière des députés, le texte devra repasser devant les sénateurs (qui l’avaient remanié profondément en première lecture mais dont les corrections ont été « caviardées » par la Commission). Or le Sénat ne reprendra ses travaux qu’en octobre. Ensuite auront lieu les délibérations de la commission mixte paritaire. Enfin, le cas échéant, une ultime lecture aura lieu à l’Assemblée nationale.

Philippe Oswald

Source : Généthique

 

PARVENIR AUX JOIES DU

 

ROYAUME CÉLESTE

 

De saint Bède le Vénérable (+ 735)

Notre Seigneur et Sauveur désire que nous parvenions aux joies du Royaume céleste.

Il nous a appris à le prier lui-même afin de les obtenir, et il a promis qu'il nous les donnerait si nous les lui demandions.

Demandez, dit-il, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte (Lc 11,9).

Frères bien-aimés, il nous faut méditer sérieusement et très attentivement ces paroles du Seigneur.

Il affirme en effet que le Royaume n'appartiendra pas aux inactifs et aux désoeuvrés, mais qu'il sera donné, manifesté et ouvert à ceux qui demandent, "cherchent et frappent.

Nous devons donc demander dans notre prière que la "porte du Royaume"nous soit ouverte, la chercher par notre vie droite et y frapper par notre persévérance.

Car il ne suffit pas de prier uniquement en paroles, il nous faut encore chercher avec beaucoup de soin de quelle manière nous devons vivre pour être dignes d'obtenir ce que nous demandons.

Il déclare lui-même:

-Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! qui entreront dans le Royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux (Mt 7,21). <>

Voilà pourquoi, mes frères, il nous faut faire des demandes pressantes et des prières incessantes.

Prosternons-nous devant Dieu, versons des larmes en présence du Seigneur qui nous a faits (cf. Ps 94,6).

Et pour mériter d'êtres exaucés, examinons soigneusement comment celui qui nous a faits veut que nous vivions, et ce qu'il nous a ordonné de faire.

Cherchons le Seigneur et sa puissance, recherchons sans trêve sa face (cf. Ps 104,4).

Et pour mériter de le trouver et de le voir, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit (2Co 7,1), car, au jour de la résurrection, seuls ceux qui auront gardé leur corps chaste monteront au ciel, et seuls ceux qui auront le coeur pur contempleront la gloire de la majesté divine.

Et si nous désirons savoir ce que le Seigneur veut que nous demandions, écoutons cette parole de l'Évangile:

-Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît (Mt 6,33).

Or, chercher le Royaume de Dieu et sa justice, c'est désirer les dons de la patrie céleste et s'employer sans cesse à découvrir par quelles saintes actions nous devons les obtenir.

Craignons que, si nous venions à nous écarter du chemin qui y mène, nous ne puissions jamais parvenir au but auquel nous tendons.

Les biens que nous devons donc demander à Dieu en premier lieu, et la justice de son Royaume que nous devons chercher par-dessus tout, ce sont la foi, l'espérance et la charité.

Il est écrit en effet: Le juste vit de la foi (Ga 3,11); la grâce du Seigneur entourera ceux qui comptent sur lui (Ps 31,10); et l'accomplissement parfait de la loi, c'est l'amour (Rm 13,10), car toute la loi atteint sa perfection dans un seul commandement:

-Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Ga 5,14).

Aussi le Seigneur fait-il cette promesse pleine de bonté:

-Le Père céleste donnera l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent (Lc 11,13).

Il veut certainement nous faire comprendre comment les hommes, qui sont naturellement mauvais, peuvent devenir bons en accueillant la grâce de l'Esprit Saint.

Il promet que le Père donnera l'Esprit Saint à ceux qui le demandent, parce que la foi, l'espérance et la charité, comme tous les autres biens célestes que nous désirons obtenir, nous sont accordés uniquement par la grâce de l'Esprit Saint.

Mes frères bien-aimés, poursuivons notre marche sur les pas du Seigneur, autant que nous le pouvons, et prions Dieu le Père de nous conduire par la grâce de son Esprit sur le chemin de la foi droite qui produit son effet par l'amour.

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De São Bede, o Venerável (+ 735)

Nosso Senhor e Salvador deseja que alcancemos as alegrias do reino celestial.

Ele nos ensinou a orar por ele mesmo para conseguir, e prometeu que nos daria se pedíssemos.

Pergunte, ele disse, você receberá; procurar, você encontrará; bata, a porta será aberta para você (Lc 11,9).

Amados irmãos, devemos meditar com seriedade e muito cuidado com essas palavras do Senhor.

Ele afirma que o Reino não pertencerá aos inativos e ociosos, mas que será dado, manifestado e aberto àqueles que perguntam "buscam e atacam.

Portanto, devemos pedir em nossa oração que a "porta do Reino" seja aberta para nós, procurá-la com nossa vida íntegra e bater nela com nossa perseverança.

Pois não basta orar apenas com palavras, ainda temos que examinar com muito cuidado como devemos viver para ser dignos de conseguir o que pedimos.

Ele se declara:

-Não é todo mundo que me diz: Senhor, Senhor! quem entrará no reino dos céus, mas quem fizer a vontade de meu Pai que está nos céus (Mt 7,21). <>

É por isso que, meus irmãos, devemos fazer demandas urgentes e orações incessantes.

Vamos nos curvar a Deus, derramar lágrimas na presença do Senhor que nos criou (cf. Sl 94,6).

E, para merecermos resposta, examinemos cuidadosamente como quem nos criou quer que vivamos e o que ele nos ordenou a fazer.

Busquemos o Senhor e seu poder, procuremos constantemente o seu rosto (cf. Sl 104, 4).

E, para merecer encontrá-lo e vê-lo, purificamo-nos de toda a contaminação da carne e do espírito (2Co 7,1), porque, no dia da ressurreição, somente aqueles que mantiveram seus corpos castos subirão ao céu, e somente aqueles que têm um coração puro contemplarão a glória da majestade divina.

E se queremos saber o que o Senhor quer que perguntemos, vamos ouvir este evangelho dizendo:

-Procure primeiro o Reino de Deus e sua justiça, e tudo isso lhe será dado adicionalmente (Mt 6,33).

Agora, buscar o Reino de Deus e sua justiça é desejar os dons da pátria celestial e trabalhar incessantemente para descobrir por quais ações sagradas devemos obtê-las.

Vamos temer que, se nos afastarmos do caminho que leva a ele, nunca poderemos alcançar a meta que almejamos.

Os bens que devemos, portanto, pedir a Deus em primeiro lugar, e a justiça do seu Reino, que devemos buscar acima de tudo, são fé, esperança e caridade.

Está escrito com efeito: Os justos vivem da fé (Gál 3,11); a graça do Senhor cercará aqueles que contam com ele (Sl 31,10); e o cumprimento perfeito da lei é o amor (Rm 13,10), pois toda a lei alcança sua perfeição em um mandamento:

-Você amará seu próximo como a si mesmo (Gál 5,14).

Então o Senhor faz essa promessa gentil:

N O Pai Celestial dará o Espírito Santo àqueles que o pedirem (Lc 11,13).

Ele certamente quer nos fazer entender como os homens, que são naturalmente maus, podem se tornar bons ao acolher a graça do Espírito Santo.

Ele promete que o Pai dará o Espírito Santo àqueles que o solicitarem, porque fé, esperança e caridade, como todos os outros bens celestes que queremos obter, nos são concedidos somente pela graça do Espírito. Piedosos.

Meus amados irmãos, continuemos nossa caminhada nos passos do Senhor, tanto quanto pudermos, e oremos a Deus Pai para nos guiar pela graça de seu Espírito no caminho da fé justa que produz seu efeito através do amor. .

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From Saint Bede the Venerable (+ 735)

Our Lord and Savior desires that we reach the joys of the celestial kingdom.

He taught us to pray it himself to get it, and he promised he would give it to us if we asked for it.

Ask, he said, you will get; seek, you will find; knock, the door will be opened to you (Lk 11,9).

Beloved brothers, we must meditate seriously and very carefully on these words of the Lord.

He affirms that the Kingdom will not belong to the inactive and the idle, but that it will be given, manifested and open to those who ask, "seek and strike.

We must therefore ask in our prayer that the "door of the Kingdom" be opened to us, seek it with our upright life and knock on it with our perseverance.

For it is not enough to pray only in words, we still have to look very carefully at how we should live to be worthy to get what we ask for.

He declares himself:

-It is not everyone who says to me: Lord, Lord! who will enter the Kingdom of heaven, but he who does the will of my Father who is in heaven (Mt 7,21). <>

This is why, my brothers, we must make urgent demands and incessant prayers.

Let us bow down to God, shed tears in the presence of the Lord who made us (cf. Ps 94,6).

And to deserve to be answered, let us carefully examine how the one who made us wants us to live, and what he commanded us to do.

Let us seek the Lord and his power, let us constantly seek his face (cf. Ps 104,4).

And to deserve to find it and to see it, let us cleanse ourselves from all defilement of flesh and spirit (2Co 7,1), because, on the day of the resurrection, only those who will have kept their chaste bodies will go up to the heaven, and only those who have a pure heart will contemplate the glory of divine majesty.

And if we want to know what the Lord wants us to ask, let's listen to this gospel saying:

-First seek the Kingdom of God and its justice, and all this will be given to you in addition (Mt 6,33).

Now, to seek the Kingdom of God and its justice is to desire the gifts of the celestial homeland and to work unceasingly to discover by what holy actions we must obtain them.

Let us fear that if we stray from the path that leads to it, we can never reach the goal we are aiming for.

The goods that we must therefore ask of God in the first place, and the justice of his Kingdom which we must seek above all, are faith, hope and charity.

It is written in effect: The righteous live of faith (Ga 3,11); the grace of the Lord will surround those who count on him (Ps 31,10); and the perfect fulfillment of the law is love (Rom 13,10), for the whole law reaches its perfection in one command:

-You will love your neighbor as yourself (Ga 5,14).

So the Lord makes this kind promise:

-The Heavenly Father will give the Holy Spirit to those who ask him (Lk 11,13).

He certainly wants to make us understand how men, who are naturally bad, can become good by welcoming the grace of the Holy Spirit.

He promises that the Father will give the Holy Spirit to those who ask for it, because faith, hope and charity, like all other heavenly goods that we want to obtain, are granted to us only by the grace of the Spirit Holy.

My beloved brothers, let us continue our walk in the footsteps of the Lord, as much as we can, and pray to God the Father to lead us by the grace of his Spirit on the path of right faith which produces its effect through love .

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De San Beda el Venerable (+ 735)

Nuestro Señor y Salvador desea que alcancemos las alegrías del reino celestial.

Nos enseñó a rezarlo él mismo para obtenerlo, y prometió que nos lo daría si se lo solicitáramos.

Pregunta, dijo, lo conseguirás; busca, encontrarás; llama, la puerta se te abrirá (Lc 11,9).

Amados hermanos, debemos meditar seriamente y con mucho cuidado en estas palabras del Señor.

Afirma que el Reino no pertenecerá a los inactivos e inactivos, sino que será dado, manifestado y abierto a aquellos que preguntan: "busca y ataca".

Por lo tanto, debemos pedir en nuestra oración que se nos abra la "puerta del Reino", buscarla con nuestra vida recta y tocarla con nuestra perseverancia.

Ya que no es suficiente rezar solo con palabras, todavía tenemos que mirar con mucho cuidado cómo debemos vivir para ser dignos de obtener lo que pedimos.

Se declara a sí mismo:

-No todo el mundo me dice: ¡Señor, Señor! quien entrará en el Reino de los cielos, pero el que hace la voluntad de mi Padre que está en los cielos (Mt 7,21). <>

Por eso, hermanos míos, debemos hacer demandas urgentes y oraciones incesantes.

Inclinémonos ante Dios, derramamos lágrimas en la presencia del Señor que nos hizo (cf. Sal 94,6).

Y para merecer una respuesta, examinemos cuidadosamente cómo el que nos hizo quiere que vivamos y lo que nos ordenó hacer.

Busquemos al Señor y su poder, busquemos constantemente su rostro (cf. Sal 104,4).

Y para merecer encontrarlo y verlo, limpiémonos de toda contaminación de la carne y el espíritu (2Co 7,1), porque, el día de la resurrección, solo aquellos que habrán conservado sus cuerpos castos subirán al cielo, y solo aquellos que tienen un corazón puro contemplarán la gloria de la majestad divina.

Y si queremos saber lo que el Señor quiere que preguntemos, escuchemos este evangelio que dice:

-Primero busca el Reino de Dios y su justicia, y todo esto se te dará además (Mt 6,33).

Ahora, buscar el Reino de Dios y su justicia es desear los dones de la patria celestial y trabajar incesantemente para descubrir por qué acciones santas debemos obtenerlos.

Tememos que si nos desviamos del camino que conduce a él, nunca podremos alcanzar el objetivo al que apuntamos.

Por lo tanto, los bienes que debemos pedirle a Dios en primer lugar, y la justicia de su Reino que debemos buscar sobre todo, son la fe, la esperanza y la caridad.

Está escrito en efecto: los justos viven de la fe (Ga 3,11); la gracia del Señor rodeará a los que cuentan con él (Sal 31,10); y el cumplimiento perfecto de la ley es amor (Rom 13,10), porque toda la ley alcanza su perfección en un solo mandato:

-Amarás a tu prójimo como a ti mismo (Ga 5,14).

Entonces el Señor hace esta amable promesa:

-El Padre Celestial dará el Espíritu Santo a quienes lo pidan (Lc 11,13).

Ciertamente quiere hacernos entender cómo los hombres, que son naturalmente malos, pueden volverse buenos al recibir la gracia del Espíritu Santo.

Él promete que el Padre dará el Espíritu Santo a quienes lo soliciten, porque la fe, la esperanza y la caridad, como todos los demás bienes celestiales que queremos obtener, nos son otorgados solo por la gracia del Espíritu. Santo.

Mis amados hermanos, sigamos nuestro camino siguiendo los pasos del Señor, tanto como podamos, y oremos a Dios Padre para que nos guíe por la gracia de su Espíritu en el camino de la fe correcta que produce su efecto a través del amor. .

 

Les Miracles de Sainte

Marie-Madeleine

(Vidéo)

« Chacun de nous a besoin de croire qu'il est irremplaçable et de le faire croire aux autres, chacun de nous prétend être une valeur unique qu'il cherche à imposer à l'admiration des autres.

Chacun est accroché à soi et cherche à nuire aux autres, en dit ou en pense du mal, pour se mettre en valeur.

Chacun s'excuse, s'approuve et s'absout, se caresse, s'offre des louanges et courtise l'approbation et l'admiration des autres.

Et quand il se méprise, c'est sans doute pour se donner la preuve de son humilité. Il faut autrement dit, pour tenir de soi une valeur dont on soit vraiment l'origine, que puisse surgir en l'être reçu passivement par chacun à sa naissance une relation consentie qui le réfère tout entier à un Autre en le déprenant radicalement de soi. C'est cette désappropriation, relative à un autre et pour lui, qui est l'essence de l'amour et de la personnalité dont Il est la respiration.

On voit poindre ici le vide créateur, par quoi il faut entendre que la vraie liberté, la vraie grandeur et toute valeur authentique résultent en nous d'une dépossession oblative. »

Maurice Zundel (1897-1975).

LES DIX LÉPREUX

N'ONT-ILS -PAS ÉTÉ GUÉRIS ...?

(Homélie de Saint Bernard:

Homélie de saint Bernard

Saint Bernard abbé cistercien de Clairvaux (1115-1153)

Évangile : Luc 17, 11-19

            Tous les dix n'ont-ils pas été guéris ? Où dont donc les neuf autres ? Vous savez que ce sont les paroles du Sauveur, lorsqu'il reproche à ces neuf lépreux leur ingratitude.

Il est vrai qu'ils ont prié, supplié, demandé ; car ils élevèrent tous la voix en disant : Jésus, Fils de David, aie pitié de nous.

Mais ils ont manqué à la quatrième chose ordonnée par l'Apôtre, qui est de rendre grâces ; et ils ne retournèrent point à Jésus-Christ comme le dixième.

On voit ainsi bien que des personnes qui demandent avec insistance ce qui leur manque ; mais on en voit bien peu qui pensent à rendre grâces à Dieu comme il faut, quand il les a exaucées.

Ce n'est pas un mal de demander avec ardeur ; mais notre ingratitude arrête ordinairement l'effet de nos prières.

C'est peut-être même par miséricorde que Dieu refuse aux ingrats ce qu'ils lui demandent, afin de leur épargner une condamnation d'autant plus sévère, qu'il aurait été plus libéral envers eux et qu'eux auraient été plus ingrats.

C'est donc de la part de Dieu une miséricorde de ne pas faire miséricorde en pareil cas ; comme c'est une marque de colère et d'indignation, quand le Père des miséricordes répand Ses dons sur ceux dont parle le Prophète, lorsqu'il dit :

«Faisons grâce à l'impie, il n'apprendra point à devenir juste» (Isaïe 26, 10).

            Combien y en a-t-il parmi nos frères, qui sont pour nous un sujet de larmes, parce qu’ils ne font pas attention que le ver de l’ingratitude consume intérieurement ce qu’ils avaient de bon, quoiqu’il ne touche pas à l’écorce extérieure de la religion qui les contente ; il n’y touche pas, dis-je, de peur qu’ils ne connaissent leur état, qu’ils n’en rougissent, et que la honte qu’ils en concevraient ne les porte à se convertir !

Il arrive cependant quelquefois que ce ver intérieur croit avoir tellement dévoré tout ce qu'il y avait de bon au dedans, qu’il ne craint pas de produire au dehors sa tête empoisonnée ; à moins que nous ne voulions dire, contre toute vraisemblance, que ceux que nous voyons s'éloigner de Dieu par une espèce d’apostasie, ne soient devenus méchants tout d'un coup ; au lieu de penser (comme il est plus raisonnable de le faire) qu’ils sont tombés par degrés, en laissant dévorer leur bien par des étrangers (Luc 15, 13-30), sans y faire attention, et sans s’en mettre en peine.

Vous voyez par là qu’il n’est pas utile à tous d'être entièrement purifiés de la lèpre d'une vie mondaine, et dont les désordres sont manifestes ; parce qu’il y en a plusieurs dont la guérison extérieure donne lieu à l'ulcère interne de l'ingratitude ; ulcère d'autant plus dangereux qu'il est plus caché : car les pécheurs s'éloignent toujours de la source du salut.

C'est ainsi que Dieu demanda au premier homme, après son péché, où il était ; et au dernier jour, Jésus-Christ dira aux ouvriers d'iniquité, qu'Il ne les connaît point.

Aussi lisons-nous dans le Psaume : «Le Seigneur connaît la voie des justes ; mais la voie des méchants périra» (Psaume 1, 6).

            Que le Samaritain est heureux de reconnaître qu’il tient de Dieu ce qu’il a ; puisqu’il conserve par l’action de grâces qu’il rend à Jésus-Christ les dons précieux qui lui ont été confiés !

Heureux de même celui qui, à chaque grâce qu’il reçoit, retourne à Dieu, qui est la source de la plénitude de toute grâce, et auprès duquel la reconnaissance des premiers bienfaits est un titre légitime pour mériter d’en obtenir de plus grands!

Au lieu que l’ingratitude arrête le progrès que nous pourrions faire dans la vertu, parce que l’Auteur de la Grâce regardant comme perdu tout ce qu’Il a donné à l’ingrat, évite de répandre les bienfaits sur lui dans la suite, afin de ne pas les perdre, à proportion qu’il lui en donnerait davantage.

Heureux donc encore une fois, celui qui, se regardant comme étranger, prodigue sa reconnaissance pour les moindres biens ; parce qu’il ne peut se dissimuler la gratuité d’un bienfait répandu sur un étranger et un inconnu !

Mais dans quel abîme de malheurs ne nous précipitons-nous pas, si, après avoir eu d’abord des sentiments de crainte de Dieu, de dévotion et d’humilité, parce que nous nous regardions comme des étrangers, nous venons ensuite à oublier la gratuité de tous les dons que nous avons reçus ; si, abusant du libre accès que nous trouvons auprès de notre Dieu, nous nous attirons ce reproche accablant :

«Les ennemis du Seigneur sont ceux de Sa propre maison» (Michée 7, 6 ; Matthieu 10, 36).  

                                                 Homélie sur l’Évangile.

                                                   Sur saint Luc, livres 73-74

Ô Dieu notre Père

,
Conduisez Votre Eglise.
Que dans ce monde,
Elle vive de plus en plus
dans la sainteté,

dans l'unité,
et dans l'amour.
Par Jésus le Christ, Votre Fils
et dans l'Esprit Saint.
Amen!
Saint Grégoire de Tours

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Ó Deus nosso Pai,
Dirigir Sua Igreja.
Que neste mundo,
Ela vive mais
em santidade
na unidade,
e no amor.
Através de Jesus Cristo, Seu Filho
e no Espírito Santo.
Amém!
(St. Gregoire de Tours)

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O God our Father,
Lead Your Church.
That in this world,
She lives more and more
In holiness,
In the unit,
And in love.
By Jesus the Christ, Your Son
And in the Holy Spirit.
Amen!
(Saint Gregory of Tours)

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Dios nuestro Padre

Dirige tu iglesia.

Que en este mundo

Ella vive mas y mas

en santidad

en la unidad

y enamorado

Por Jesucristo, tu hijo

y en el Espiritu Santo.

¡Amén!

San Gregorio de Tours

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Le Christ est ressuscité
mais nous mourons.
LA VIE APRÈS LA VIE

Le Christ est ressuscité mais nous mourons. Comment concilier ces deux faits ? Toutes sortes d’opinions circulent.

Pour nous, disciples de Jésus Christ, cela relève de la foi en Dieu suivant la vision biblique : en particulier, la foi dans la résurrection personnelle et universelle n’a aucun rapport avec la doctrine de l’immortalité de l’âme ; la vision biblique englobe l’homme tout entier dans la perspective du Salut, parce qu’elle est unitaire.

Cette perspective profondément sémitique de la Parole est accomplie par le Christ.

La sainte Ecriture –

La foi est fondée sur la parole de Dieu : est-ce que je crois Dieu sur parole ?

Cette parole se rencontre dans la grande bibliothèque de la Bible. On y apprend que le Dieu unique est l’unique maître de la vie et de la mort (« Il fait mourir et Il fait vivre », 1 S 2, 6 ; Dt 32, 39) ; Il rachète les hommes de la fosse (Ps 103, 4) et leur rend la vie (Ps 41, 3 ; 8à, 19).

On y découvre des miracles de résurrection qui sont plutôt des ranimations opérées par les grands charismatiques Elise et Elisée (1 R 17, 17-23 ; 2 R 33ss ; 13, 21).

Il y est question également de la résurrection du Peuple de Dieu, entrée ici dans une vie nouvelle et non seulement retour à cette vie (Ez 37, 1-14).

Il se trouve exprimé l’espoir en une résurrection personnelle, en particulier pour ceux qui sont morts dans la foi (« Un grand nombre de ceux qui dorment au pays de la poussière se réveilleront : les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre éternelle », Dn 12, 2).

Bref : la résurrection appartient au judaïsme (Pharisiens, Esséniens).        

La Parole en Personne

Le Verbe transcende ses propres paroles, les reconnaît et les assume.

Le saint Evangile nous donne l’enseignement direct du Verbe et Fils de Dieu (Jn 5, 24-30 ; 6, 54 ; 11, 25 affirment la résurrection).

Les amis ou disciples du Christ enseignent de même (saint Paul, Ro 6, 3-11 ; 1 Co 15).

Tous ces messages sont assumés par l’Eglise, communauté des disciples du Christ, qui croient à la fois ses paroles divino humaines et celles de ses proches, ainsi que le fait historique de sa résurrection corporelle.

Dans le Symbole de la foi (« Credo ») on trouve quatre phrases qui se rapportent à la Résurrection en liaison avec le retour glorieux du Seigneur.

Qu’est-ce que la mort ?

Selon la Parole, elle n’est pas créée par Dieu (Sg 1, 13-14) ; « par un seul homme le péché est entré dans ce monde et par le péché la mort » (Ro 5, 12).

Elle est héréditaire (« et ainsi la mort a passé en tous les hommes »).

Elle concerne l’âme passible et le corps corruptible.

Elle est permise par Dieu comme terme des conséquences du péché.

Elle reste sous le contrôle de la Providence.

Elle exerce sa tyrannie sur les hommes par la peur. Mais elle a été mise à mort par la mort volontaire du Christ, victoire à la fois corporelle et spirituelle : la mort n’a plus d’empire sur nous (1 Co 15)

Que deviennent les défunts ?

Au moment de la mort, ils ont souvent la vision rétrospective de leur vie et la perception de la présence des anges et des saints – causes d’angoisse ou d’espoir.

Entre le 1er et le 3ème jour, l’âme se distingue du corps qui se corrompt.

L’âme jouit d’une relative liberté et peut visiter les lieux qui lui sont chers sur la terre (Sermon sur la vie après la mort de saint Jean de San Francisco).

L’âme reste dépendante de ses passions. La personne (« hypostase ») maintient une unité entre âme et corps.

L’office du 3ème jour est très important.

Le jugement particulier

Entre le 3ème et le 9ème jour, l’âme de la personne est élevée par les anges, mais les démons la disputent à Dieu suivent des étapes successives (« péages » ou « douanes ») conclues par l’office du 9ème jour.

Jusqu’au 40ème jour, la personne en son âme voyage dans les lieux célestes et infernaux (Hadès, Schéol), selon saint Macaire d’Alexandrie.

Le 40ème jour, marqué par un dernier office, selon un jugement particulier, elle reçoit le lieu qui lui est assigné jusqu’à la résurrection universelle et le jugement général.

L’homme est mis devant ses responsabilités (saint Maxime le confesseur : « on récolte ce qu’on aura semé »).

Etat transitoire

Ce séjour est provisoire au Paradis (« sein d’Abraham », « Cieux ») ou dans l’Hadès (« enfer », « abîme »), dans l’attente de la Résurrection et du Jugement ultimes.

La parabole de Lazare et du mauvais Riche est la référence pour les offices liturgiques.

Ce sont des « lieux intelligibles et incorporels » (saint Marc d’Ephèse), marqués par la joie ou la souffrance de privation (saint Irénée, Adv H V, 31, 2).

Ce n’est pas un sommeil : c’est une veille (Serge Boulgakov, « les sens spirituels s’éveillent »)

Quelles relations des vivants et des morts ?

Nécromancie et spiritisme sont dénoncés comme illusion et tromperie.

Mais des saints ont communiqué avec leurs proches (saint Spiridon). La prière (solitaire ou liturgique) définit cette relation : elle est utile pour le pardon des péchés et l’allègement des peines de l’Hadès (saint Macaire le Grand, saint Jean Chrysostome).

Le défunt ne peut rien pour lui-même, le repentir est impossible, il dépend de la miséricorde divine et de la sollicitude des vivants.

Ceux qui se sont endormis dans la pureté et la justice montrent de l’intérêt pour les vivants (apparitions par  exemple de saint Nectaire).

La résurrection

C’est la restauration de l’homme tout entier (saint Irénée), le jugement de l’homme âme et corps ; il est « redoutable » er définitif (cf Mt 25 et Mc 9, 47-48).

Le Royaume est une béatitude et une proximité de Dieu, un progrès sans fin.

L’enfer est une séparation de Dieu ou une présence insupportable.

Tous peuvent être sauvés s’ils le veulent.

Source:"Sagesse Orthodoxe": La vie après la vie », catéchèse de Père Marc-Antoine – 01/07/20   

Polémique autour de la

construction d'une église en

Ardèche!

L’histoire se déroule à Saint-Pierre-de-Colombier, village perdu au cœur du Parc naturel régional des Monts d’Ardèche, au milieu d’un triangle entre Mende, Montélimar et Le Puy-en-Velay.

Les paysages y sont magnifiques… et les passions torrides. La construction d’une vaste église oppose une congrégation catholique à des militants écologistes. Le 17 juin, la préfecture annonçait que le chantier serait suspendu jusqu’en octobre, histoire d’apaiser les tensions entre les deux camps : d’un côté, il y a la Famille missionnaire de Notre-Dame (FMND), peu connue malgré ses 13 foyers en France. Saint-Pierre-de-Colombier est à ses yeux l’équivalent d’Assise pour les Franciscains. De l’autre, on trouve le collectif des Amis de la Bourges, du nom de la rivière locale, « armés » par des militants zadistes peints en vert. Récemment, sur ordre du préfet, 70 gendarmes mirent fin à l’occupation illégale du chantier. C’est une chance pour les religieux que Mme Françoise Souliman, préfet de l’Ardèche, soit de leur côté. Sinon, Notre-Dame des neiges serait peut-être déjà devenue Notre-Dame des Landes. Mais combien de temps l’État, souvent moqué par les catholiques confinés, pourra-t-il faire respecter le droit face à une extrême-gauche qui a pour métier de piétiner les institutions ? Mis à part Mgr Jean-Louis Balsa, l’évêque du lieu (Viviers) et Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, peu de voix de s’élèvent pour faire valoir la légalité du chantier. Est-ce calculé pour ne pas donner trop d’écho à la contestation ? Peut-être. Reste que le discours des opposants est mieux relayé par les media, comme en témoignent la revue de presse de leur site Stop Basilique, ainsi que ce papier du Monde. Tous leurs arguments ne sont pas illégitimes, loin de là : ils craignent en particulier que le site devienne un Lourdes local. On peut en discuter mais certains points sont inexacts. Ainsi fait-on passer la Famille missionnaire de Notre Dame pour « traditionaliste », mot disqualifiant synonyme de « secte » dans l’opinion, comme si la construction envisagée allait ressembler au Mandarom de Castellane (Alpes-de-Haute-Provence). Or, il n’en est rien. Pour l’architecte des bâtiments de France, le projet s’intègre parfaitement dans le site naturel. Sur le fond, l’institut fondé par le père Lucien-Marie Dorne (1914-2006) ne semble rien véhiculer de délétère. Pour l’actuel supérieur, le père Bernard, « il se situe dans l’esprit des foyers de charité fondés par Marthe Robin. Si Jean-Paul II est traditionaliste, alors nous le sommes. Le père Dorne fut l’un des premiers à mettre en place la réforme liturgique. Si la FMND approuve totalement Vatican II, elle ne considère pas le concile comme une révolution », conclut-il avant de préciser qu’on y célèbre la messe dite de Paul VI.

Un point mérite l’attention : c’est le réveil de ce centre spirituel qui ne comptait plus que 16 membres dans les années 70. Depuis la mort du père Dorne en 2006, la FMND reçoit des vocations et l’institut compte aujourd’hui 150 religieux dans toute la France, hommes et femmes. Le 15 décembre, quelque 2000 pèlerins viennent commémorer la bénédiction de la statue de Notre-Dame-des-Neiges, au point de se trouver à l’étroit dans les murs de l’église paroissiale qui ne peut abriter que 550 fidèles. En 2015, un habitant du village propose aux religieux un terrain de 35 000 m². L’année suivante, l’évêque donne son accord à la construction d’un lieu pouvant accueillir à terme quelque 3500 personnes. Les dons affluent et permettent de collecter quelque 20 millions €. En décembre 2018, la FMND obtient le permis de construire, après deux ans d’instruction où, selon le père Bernard, « tout s’est fait dans les règles ». Le village n’a pas de plan local d’urbanisme (PLU), c’est la loi montagne qui s’y applique. Celle-ci fait du cas par cas et ne rend pas obligatoire une étude d’impact, un point que déplorent les opposants. Seul un parking de 2000 m² attire l’attention de la DREAL, (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) mais les choses ne vont pas plus loin. Par acquit de conscience, les religieux font tout de même réaliser une étude environnementale, « sans aucun pot de vin », souligne le père Bernard. Trois grands panneaux d’affichage annoncent le chantier et aucune plainte n’est déposée à la mairie dans le délai légal des deux mois.

Cette histoire suscite l’ire d’une extrême-gauche qui assimile toute foi à du fascisme. Sans savoir qu’au départ, la Famille Missionnaire de Notre-Dame-des-Neiges s’enracine dans un vœu fait par un groupe de femmes le 23 juillet 1944 au moment où les Allemands remontent de Provence : s’ils ne tuent personne et que le village est épargné, elles feront ériger une statue à la Vierge. Qu’on soit catholique ou non, ce sanctuaire témoigne encore aujourd’hui de cette résistance à l’occupant. Et finalement à toute forme d’occupation.

Louis Daufresne

Cet article est republié à partir de La Sélection du Jour.

 

Source: Info Chrétienne 

Cherche et tu trouveras,

donne et tu recevras.

(Discours de Mgr Boniface, 3 juillet 2020)

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
Chercher.

Platon (mort en 347 avant J-C) dit :
« Cherche et tu trouveras, donne et tu recevras. »

Illustration :
Sainte Marie Madeleine cherche le Christ au tombeau.

Extrait du discours :

Cherchez et vous trouverez.

Le prophète Sophonie (2, 3) dit :
« Cherchez le Seigneur, vous tous, les humbles du pays, qui faites sa volonté.
Recherchez la justice, recherchez l’humilité !
Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère du Seigneur. »

Saint Jean Chrysostome dit :
« Le Christ
- s’irrite en tant que Maître,
- s’attriste en tant que Père,
- et voit tout en tant que Dieu Tout-Puissant et Éternel. »

Platon (mort en 347 avant J-C) dit :
« La colère est un mouvement qui provoque l’âme à la vengeance. »
« Cherche et tu trouveras, donne et tu recevras. »
« La victoire sur soi est la plus grande des victoires. »

Chercher Dieu, c’est s’attacher à lui de tout son cœur, par
- la pensée,
- les bonnes œuvres,
- la contemplation,
- la prière,
- la gentillesse.

Bossuet dit :
« Triste société que celle où la misère impose la débauche comme moyen d’avoir du pain. »

Saint Jean Chrysostome dit :
« Toute la justice consiste en deux choses :
- s’abstenir du mal
- et faire le bien. »

L’homme est le produit de l’éducation.

Dans l’Évangile selon saint Mathieu (6, 33), Jésus dit :
« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Cherchez, vous trouverez.
Frappez, on vous ouvrira.
Demandez, vous recevrez.

Émile Zola, écrivain français † 1902, dit :
« La vérité est en marche ; rien ne peut plus l’arrêter. »

Saint Bonaventure dit :
« Il faut chercher le Christ par
- la foi,
- la spiritualité,
- l’amour de Dieu,
- la justice,
- les bonnes œuvres. »

« SUR LES BREBIS », par Saint Augustin .

« Devant Dieu et devant les hommes... »

Notre gloire, c'est le témoignage de notre conscience.

Il y a des hommes qui jugent témérairement, qui critiquent, qui grognent, qui récriminent, qui s'évertuent à jeter le soupçon sur ce qu'ils ne voient pas, et aussi à ébranler ce qui n'inspire aucun soupçon : contre ces gens-là, que nous reste-t-il, sinon le témoignage de notre conscience ?

Mes frères, même quand nous voulons plaire, nous ne cherchons pas notre gloire et nous ne devons pas la chercher ; nous devons chercher le salut de ceux qui ne s'égareront pas en nous suivant, si nous marchons droit. Ils doivent nous imiter, si nous imitons le Christ ; et si nous n'imitons pas le Christ, ils doivent pourtant l'imiter, lui.

Car c'est lui qui conduit son troupeau, et il est le seul avec tous ceux qui le conduisent bien, parce que tous sont en lui.

Ce n'est pas notre avantage que nous cherchons, quand nous voulons plaire aux hommes ; ce que nous voulons, c'est trouver notre joie dans les hommes, c'est-à-dire que nous nous réjouissons de les voir aimer ce qui est bien, et cela pour leur avantage, non pour notre prestige.

C'est contre ceux qui le recherchent que l'Apôtre a dit :

-Si je cherchais à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.

Et c'est évidemment pour eux qu'il a dit : Cherchez à plaire à tous en toutes choses, comme moi-même je plais à tous en toutes choses.

Ces paroles sont toutes deux parfaitement claires, toutes deux tranquilles, toutes deux pures, toutes deux sans trouble.

Quant à toi, contente-toi de brouter et de boire : ne piétine pas le pâturage, ne trouble pas la source.

Car vous avez bien entendu le maître des Apôtres, le Seigneur Jésus Christ lui-même :

-Que vos actions brillent devant les hommes, afin qu'en voyant ce que vous faites de bien, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux, c'est-à-dire qui vous a faits ce que vous êtes. Car nous sommes le peuple de son pâturage, les brebis guidées par sa main.

Il faut donc louer celui qui t'a rendu bon, si tu es bon ; ce n'est pas toi qu'il faut louer, car, par toi-même, tu ne pouvais être que mauvais.

Pourquoi veux-tu retourner la vérité en voulant te louer toi-même quand tu fais quelque chose de bon, alors que, si tu fais quelque chose de mauvais, c'est au Seigneur que tu veux le reprocher ?

Car celui qui a dit :

-Que vos actions brillent devant les hommes, est celui qui a dit, dans le même discours :

-N'accomplissez pas votre justice devant les hommes.

De même que les deux conseils de l'Apôtre te semblaient opposés, de même ces deux paroles de l'Évangile.

Si tu ne troubles pas l'eau de ton cœur, tu reconnaîtras ici la paix des Écritures, et toi aussi tu y trouveras la paix.

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"À OVELHA", de Santo Agostinho.

"Diante de Deus e diante dos homens ..."

Nossa glória é o testemunho de nossa consciência.

Há homens que julgam imprudentemente, que criticam, que rosnam, que criticam, que tentam lançar suspeitas sobre o que não vêem e também sacudem o que não inspira nenhuma suspeita: contra essas pessoas aí, o que resta para nós, senão o testemunho de nossa consciência?

Meus irmãos, mesmo quando queremos agradar, não buscamos nossa glória e não devemos buscá-la; devemos buscar a salvação daqueles que não se desviarão, seguindo-nos, se seguirmos em frente. Eles devem nos imitar, se imitarmos a Cristo; e se não imitarmos a Cristo, eles devem imitá-lo, no entanto.

Pois é ele quem lidera o seu rebanho, e ele é o único com todos os que o lideram bem, porque todos estão nele.

Não é nossa vantagem que procuramos quando queremos agradar aos homens; o que queremos é encontrar nossa alegria nos homens, ou seja, estamos encantados em vê-los amar o que é bom, e isso por sua vantagem, não por nosso prestígio.

É contra aqueles que o procuram que o apóstolo disse:

Se eu tentasse agradar aos homens, não seria um servo de Cristo.

E foi obviamente para eles que ele disse: procure agradar a todos em todas as coisas, assim como eu mesmo a todos em todas as coisas.

Essas palavras são perfeitamente claras, calmas, puras, sem perturbações.

Quanto a você, basta pastar e beber: não atropele o pasto, não perturbe a fonte.

Porque você ouviu corretamente o mestre dos apóstolos, o próprio Senhor Jesus Cristo:

N Que suas ações brilham diante dos homens, para que, ao ver o que você faz bem, glorifiquem seu Pai que está no céu, ou seja, quem fez de você o que você é. Pois nós somos o povo do seu pasto, as ovelhas guiadas por sua mão.

Portanto, você deve louvar quem o fez bem, se você é bom; você não deve ser elogiado porque só pode ser ruim por si mesmo.

Por que você quer revelar a verdade querendo se louvar quando faz algo bom, quando, se faz algo ruim, quer culpar o Senhor?

Porque quem disse:

-Que suas ações brilhem diante dos homens, é quem disse, no mesmo discurso:

-Não faça justiça diante dos homens.

Assim como os dois conselhos do apóstolo lhe pareciam opostos, essas duas palavras do evangelho também eram.

Se você não perturbar a água do seu coração, reconhecerá aqui a paz das Escrituras e também encontrará paz ali.

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"ON THE SHEEP", by Saint Augustin.

"Before God and before men ..."

Our glory is the testimony of our conscience.

There are men who recklessly judge, who criticize, who growl, who criticize, who try to cast suspicion on what they do not see, and also to shake what does not inspire any suspicion: against these people there, what remains to us, if not the testimony of our conscience?

My brothers, even when we want to please, we do not seek our glory and we must not seek it; we must seek the salvation of those who will not go astray by following us, if we walk straight. They must imitate us, if we imitate Christ; and if we do not imitate Christ, they must imitate him, however.

For it is he who leads his flock, and he is the only one with all those who lead him well, because all are in him.

It is not our advantage that we seek, when we want to please men; what we want is to find our joy in men, that is to say that we are delighted to see them love what is good, and this for their advantage, not for our prestige.

It is against those who seek him that the Apostle said:

-If I tried to please men, I would not be a servant of Christ.

And it was obviously for them that he said: Seek to please everyone in all things, as I myself please everyone in all things.

These words are both perfectly clear, both calm, both pure, both without disturbance.

As for you, just graze and drink: do not trample the pasture, do not disturb the source.

Because you heard rightly the master of the Apostles, the Lord Jesus Christ himself:

-That your actions shine before men, so that by seeing what you are doing well, they glorify your Father who is in heaven, that is to say who made you what you are. For we are the people of his pasture, the sheep guided by his hand.

You must therefore praise the one who made you good, if you are good; you shouldn't be praised because you could only be bad by yourself.

Why do you want to turn the truth up by wanting to praise yourself when you do something good, when, if you do something bad, you want to blame the Lord?

Because whoever said:

-That your actions shine before men, is the one who said, in the same speech:

-Do not do your justice before men.

Just as the two counsels of the Apostle seemed to you to be opposed, so were these two words of the Gospel.

If you do not disturb the water of your heart, you will recognize here the peace of the Scriptures, and you too will find peace there.

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"EN LAS OVEJAS", de San Agustín.

"Ante Dios y ante los hombres ..."

Nuestra gloria es el testimonio de nuestra conciencia.

Hay hombres que juzgan imprudentemente, que critican, que gruñen, que critican, que intentan sospechar de lo que no ven, y también sacudir lo que no inspira ninguna sospecha: contra estas personas. ¿Qué nos queda, si no el testimonio de nuestra conciencia?

Mis hermanos, incluso cuando queremos agradar, no buscamos nuestra gloria y no debemos buscarla; debemos buscar la salvación de aquellos que no se desviarán si nos siguen, si caminamos en línea recta. Deben imitarnos, si nosotros imitamos a Cristo; y si no imitamos a Cristo, ellos deben imitarlo, sin embargo.

Porque es él quien dirige a su rebaño, y él es el único con todos los que lo llevan bien, porque todos están en él.

No es nuestra ventaja lo que buscamos, cuando queremos complacer a los hombres; lo que queremos es encontrar nuestra alegría en los hombres, es decir que estamos encantados de verlos amar lo que es bueno, y esto para su ventaja, no para nuestro prestigio.

Es contra aquellos que lo buscan que el Apóstol dijo:

-Si intentara complacer a los hombres, no sería un siervo de Cristo.

Y obviamente fue para ellos que él dijo: Busca complacer a todos en todas las cosas, como yo mismo complazco a todos en todas las cosas.

Estas palabras son perfectamente claras, calmadas, puras y sin perturbaciones.

En cuanto a ti, solo pasta y bebe: no pisotees el pasto, no molestes a la fuente.

Porque escuchaste correctamente al maestro de los Apóstoles, el Señor Jesucristo mismo:

-Que tus acciones brillen ante los hombres, para que al ver lo que estás haciendo bien, glorifiquen a tu Padre que está en el cielo, es decir, quién te hizo lo que eres. Porque somos la gente de su pasto, las ovejas guiadas por su mano.

Por lo tanto, debes alabar a quien te hizo bueno, si eres bueno; no debes ser elogiado porque solo puedes ser malo solo.

¿Por qué quieres revelar la verdad al alabar a ti mismo cuando haces algo bueno, cuando, si haces algo malo, quieres culpar al Señor?

Porque quien dijo:

-Que tus acciones brillen ante los hombres, es quien dijo, en el mismo discurso:

-No hagas justicia ante los hombres.

Así como los dos consejos del Apóstol les parecían opuestos, también lo fueron estas dos palabras del Evangelio.

Si no perturbas el agua de tu corazón, reconocerás aquí la paz de las Escrituras, y tú también encontrarás paz allí.

LE PERE CELESTE
Le Fils, Icône du Père –

Le temps après la Pentecôte, le cycle le plus long de l’année puisqu’il conduit au début du grand Carême de Pâques, est le temps de la manifestation de la miséricorde divine.

Le Père céleste rend évidente sa miséricorde par l’action du Verbe et par celle de l’Esprit, ces “deux mains”, comme le dit saint Irénée, par lesquelles Il agit dans le monde.

Le Père céleste, personne ne l’a vu, et personne ne peut réaliser son icône. Le Fils est son icône, car “qui a vu le Fils a vu le Père”, et l’Esprit est sa puissance.

Il n’empêche que c’est Lui, comme Source exclusive de tout bien, qui est révélé dans le monde, lui “notre Père céleste”.

La présence du Père

Le temps de la Pentecôte est ainsi le temps de la révélation du Père, miséricordieux, aimant, patient, confiant en l’homme et respectueux de sa liberté.

Le Père est invisiblement présent dans son monde par le visage de son Fils fait homme et par la grâce de son Esprit très saint et très bon.

Il est présent dans le cœur de chaque homme qui met sa foi en son Fils, en lui-même et en son Esprit:

-“si quelqu’un m’aime… mon Père l’aimera: nous viendrons chez lui et nous établirons chez lui notre demeure” (Jean 13, 23).

Jésus le Messie est dans le monde pour révéler l’amour du Père et sa présence invisible.

Le Christ est au milieu de nous, disons-nous dans la sainte Liturgie: or le Père est présent avec le Fils et le saint Esprit.

Le Fils n’est jamais présent sans le Père et sans l’Esprit, quoique son œuvre soit spécifique.

Soigner le monde

Dans l’évangile de ce jour, nous percevons de notre ouïe et de notre vue charismatiques comment la paternité de Dieu se montre par le Fils. “Je viendrai le soigner”, dit Celui-ci.

Le Fils est dans le monde pour soigner et pour guérir l’homme, non seulement comme Envoyé du Père, comme délégué d’un père qui serait absent, mais comme sacrement de la présence paternelle par le saint Esprit.

Le Père Médecin

Le monde dans lequel nous vivons n’est pas un monde absurde ou abandonne par la Divinité.

Non: il est un monde, “paralyse et soufrant terriblement”, dans lequel le Fils arrive avec la puissance du Père pour soigner et guérir, suivant les deux sens du mot grec employé dans l’évangile.

Notre prière pour le monde et pour son Salut; notre prière pour que les fléaux soient épargnés à l’humanité malgré ses péchés et par considération pour les nombreux saints et les innombrables innocents, est une prière fondée sur la foi en la présence de Jésus le Fils unique de Dieu, et, par lui, du Père lui-même.

Notre monde a un père, le Père céleste. Notre humanité est aimée, elle n’est pas orpheline, elle est divinement et humainement soignée, et le Père veut la guérir, par la divinité et l’humanité sainte de son Fils.

Le Pilier du monde

La compassion du Père est le pilier du monde, plus que les grandes lois cosmiques qui font tourner sur elle-même notre petite planète; plus que les fortes lois qui gouvernent les astres et ces planètes qui tracent une lumière dans nos ciels obscurs.

La compassion paternelle de la Divinité est tracée comme un jet de lumière incréé par le sang que verse le Fils et par le souffle enflamme qu’exhale l’Esprit.

Nos soignants bénis

Des hommes et des femmes, en grand nombre, disciples de Jésus Christ, ou non encore recrutes par lui, agissent pour soigner et guérir d’autres hommes avec une divino humaine compassion dont ils ne connaissent pas tous la grande et suprême Source.

Mais nous, les baptises, nous témoignons qu’ils font les œuvres du Père dont le Fils est venu “apaiser la souffrance du monde”, comme le dit une récente et belle émission.

(Radio Notre-Dame, “Lumière de l’Orthodoxie”, dimanche 5 juillet 2020)

NOUVEL ECLAIRAGE SUR

LA RECONSTRUCTION DE

JÉRUSALEM APRES L'EXIL

« La période persane est un trou noir dans l’archéologie. Chaque fois que nous trouvons quelque chose, c’est comme si nous allumions une nouvelle bougie – cela donne un nouvel éclairage. »

ÀJérusalem, à l’extérieur des murs de la vieille ville, une fouille sur un parking a révélé des découvertes archéologiques rares qui datent du 6ème siècle avant notre ère. Un « nouvel éclairage » pour l’archéologie selon le docteur Yiftah Shalev de l’Autorité israélienne des Antiquités.

 

Les archéologues ont découvert une empreinte de sceau officiel, en argile, de 4,5 cm, réalisé dans un style impérial. On y voit un personnage assis sur une chaise, probablement un roi, ainsi que des colonnes qui représenteraient les dieux babyloniens Nabu et Marduk.

Autre découverte, un sceau en tesson de poterie, de 8 cm, marqué d’une fausse écriture, probablement réalisé par une personne analphabète selon les experts. Un « objet étrange », « très unique », qui contraste avec l’ artefact officiel, et a dû être produit localement.

Ces découvertes portent un éclairage important sur la période persane. Seuls dix autres artefacts similaires datant de cette période, du 6ème au 4ème siècle avant Jésus, ont été découverts. La littérature biblique est la source principale d’informations sur cette période selon le docteur Shalev et le professeur Yuval Gadot.

« Ces nouvelles découvertes sur le versant ouest de la ville de David ajoutent beaucoup d’informations sur la structure de la ville pendant la période du retour à Sion, une période que nous connaissions principalement grâce à la littérature biblique, avec les livres d’Esdras et de Néhémie. »

Le docteur Yiftah Shalev va jusqu’à parler à Times of Israel de « trou noir dans l’archéologie ».

« La période persane est un trou noir dans l’archéologie. Chaque fois que nous trouvons quelque chose, c’est comme si nous allumions une nouvelle bougie – cela donne un nouvel éclairage. »

Pour lui, ces seaux révèlent, « dans leur contexte » qu’après la destruction de Jérusalem et l’exil des juifs, la ville a été rebâtie. L’expert évoque l’utilisation des ruines par les populations pour reconstruire leurs maisons.

« Ce que nous voyons est probablement une indication de la réinstallation précoce dans la région [par les Juifs], mais je dis cela avec prudence. »

Le docteur Shalev et le professeur Yuval Gadot affirment également que ces seaux témoignent des « efforts faits pour rétablir les autorités administratives » après la destruction de Jérusalem par les Babyloniens.

« La découverte de ces artefacts dans un contexte archéologique qui peut être daté avec une forte probabilité est très rare. La découverte de l’empreinte du timbre et du sceau dans la Cité de David indique que malgré la situation désastreuse de la ville après la destruction [babylonienne], des efforts ont été faits pour rétablir les autorités administratives à la normale, et ses habitants ont continué à utiliser en partie les structures qui ont été détruites. »

M.C.

Source:Info chrétienne

Pouvoir de guérison
 
de la prière :
 
L ' expérience ancienne de la vie dans l'Église a prouvé sans faute que, pour la prière - c'est-à-dire pour Dieu - aucune maladie de l'esprit n'est incurable.
Nous pouvons naître dans les circonstances les plus défavorables.
Nous pouvons grandir dans des milieux ignorants, sévères et même criminels, nous pouvons être attirés par les exemples de vie générale autour de nous.
Nous pouvons subir n'importe quelle sorte de pénurie, d'ocité, de pertes.
Nous pouvons être déformés dès la naissance et nous pouvons savoir ce que signifie être méprisé, blessé, rejeté.
Tout ce qui est malheur dans le monde d'aujourd'hui peut nous laisser sa trace.
Mais à partir du moment où nous nous tournons vers Dieu, le moment où nous décidons de suivre Ses commandements, un processus de guérison fondamental commence.
Et non seulement nous sommes guéris de nos blessures ou de notre passion, mais même notre apparence extérieure peut changer.
C'est souvent arrivé à Saint Louis La montagne.
Les personnes écrasées et réduites sont arrivées à un état pitoyable de nombreuses années de vie dépravée, mais après une courte période de repentance, leurs visages sont devenus agréables à la vue de tous, leurs voix ont changé, se sont déplacées différemment et l'esprit brille en eux.
Si l'un de mes lecteurs souffre d'une blessure psychologique causée par un échec dans la vie, il peut atteindre un royaume de liberté d'esprit en changeant radicalement toute sa vie, s'il s'adresse à Dieu chaque jour avec une prière personnelle..."
 
Saint Sofronie dans '' Prière - Expérience de la Vie Éternelle ", p. 60
 
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Sobre o poder curador da oração:
 
A antiga experiência de vida na Igreja provou sem falhas que, para a oração - ou seja, para Deus - nenhuma doença da mente é incurável.
Podemos nascer nas circunstâncias mais desfavoráveis.
Podemos crescer em círculos ignorantes, severos e até criminosos, podemos ser atraídos para os exemplos da vida geral que nos rodeia.
Podemos experimentar qualquer tipo de falta, ociosidade, perda.
Podemos ser distorcidos desde o nascimento e podemos saber o que significa ser desprezado, magoado, rejeitado.
Tudo o que é infelicidade no mundo de hoje pode deixar sua marca em nós.
Mas a partir do momento em que nos voltamos para Deus, no momento em que decidimos seguir Seus mandamentos, um processo de cura fundamental começa.
E não apenas somos curados de nossas feridas ou paixão, mas também nossa aparência externa pode mudar.
Isso já aconteceu com frequência em Saint Louis La Montagne.
As pessoas esmagadas e reduzidas chegaram a um estado lamentável de muitos anos de vida depravada, mas após um curto período de arrependimento, seus rostos se tornaram agradáveis ​​a todos, suas vozes mudaram, se moveram de maneira diferente e a mente brilha neles.
Se um dos meus leitores sofre de uma lesão psicológica causada por uma falha na vida, ele pode alcançar um reino de liberdade de espírito mudando radicalmente toda a sua vida, se se dirigir a Deus todos os dias com um oração pessoal ... "
 
Santa Sofronie em "Oração - Experiência da Vida Eterna", p. 60
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About the healing power of prayer:
 
The old experience of life in the Church has proven without fail that, for prayer - that is to say for God - no disease of the mind is incurable.
We can be born under the most unfavorable circumstances.
We can grow up in ignorant, harsh and even criminal circles, we can be drawn to the examples of general life around us.
We can experience any kind of shortage, ocity, loss.
We can be distorted from birth and we can know what it means to be despised, hurt, rejected.
All that is unhappiness in today's world can leave its mark on us.
But from the moment we turn to God, the moment we decide to follow His commandments, a fundamental healing process begins.
And not only are we healed of our wounds or our passion, but even our outward appearance can change.
It has often happened in Saint Louis La Montagne.
The crushed and reduced people came to a pitiful state of many years of depraved life, but after a short period of repentance, their faces became pleasant to everyone, their voices changed, moved differently and the mind shines in them.
If one of my readers suffers from a psychological injury caused by a failure in life, he can reach a realm of freedom of spirit by radically changing his whole life, if he addresses God every day with a personal prayer ... "
 
Saint Sofronie in "Prayer - Experience of Eternal Life", p. 60
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Sobre el poder curativo de la oración:
 
La vieja experiencia de la vida en la Iglesia ha demostrado sin falta que, para la oración, es decir por Dios, ninguna enfermedad de la mente es incurable.
Podemos nacer en las circunstancias más desfavorables.
Podemos crecer en círculos ignorantes, duros e incluso criminales, podemos sentirnos atraídos por los ejemplos de la vida general que nos rodea.
Podemos experimentar cualquier tipo de escasez, ocity, pérdida.
Podemos distorsionarnos desde el nacimiento y podemos saber lo que significa ser despreciado, herido, rechazado.
Todo lo que es infelicidad en el mundo de hoy puede dejarnos su huella.
Pero desde el momento en que nos volvemos a Dios, en el momento en que decidimos seguir Sus mandamientos, comienza un proceso de curación fundamental.
Y no solo estamos curados de nuestras heridas o nuestra pasión, sino que incluso nuestra apariencia externa puede cambiar.
A menudo ha sucedido en Saint Louis La Montagne.
Las personas aplastadas y reducidas llegaron a un lamentable estado de muchos años de vida depravada, pero después de un corto período de arrepentimiento, sus rostros se volvieron agradables para todos, sus voces cambiaron, se movieron de manera diferente y la mente brilla en ellos.
Si uno de mis lectores sufre una lesión psicológica causada por un fracaso en la vida, puede alcanzar un reino de libertad de espíritu cambiando radicalmente toda su vida, si se dirige a Dios todos los días con un oración personal ... "
 
Saint Sofronie en "Oración - Experiencia de vida eterna", p. 60
LE ROYAUME DE DIEU DANS
L’ÉVANGILE
Royaume des Cieux ou royaume de Dieu, dans les Évangiles ce thème est au cœur de la prédication de Jésus qui en dévoile le sens dans de nombreuses paraboles.

L’annonce du Royaume par Jésus est-elle une nouveauté par rapport à l’Ancien Testament ?

Dans l’Ancien Testament, la notion de Royaume n’apparaît que pour évoquer celui des rois de l’époque. En revanche, il relève du langage commun de la Bible de reconnaître que Dieu règne comme seul maître absolu alors qu’aucun être humain ne peut prétendre à cela.

« Dans l’Ancien Testament, Dieu est compris comme le créateur, le libérateur », explique Mgr Pierre Debergé, membre de la Commission biblique pontificale et directeur au Séminaire français de Rome. « Le roi, c’est Dieu et il n’y a pas de pouvoir humain qui ne dépende de lui. En ce sens, Dieu concède aux rois bibliques la royauté, car celui qui règne, c’est bien Lui. »

Plusieurs psaumes font ainsi référence à ce règne de Dieu, comme le psaume 144 : « Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits, annonçant aux hommes tes exploits, la gloire et l’éclat de ton règne : ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. »

Les paroles de Jésus au sujet du Royaume marquent un tournant. « Le Royaume dont parle Jésus ne tombe pas du ciel : dans la continuité de l’histoire d’Israël, c’est un événement radicalement nouveau, assure Odile Flichy, bibliste, enseignante au Centre Sèvres. Il ouvre une ère nouvelle : avec Jésus, l’absolu de Dieu s’incarne et entre dans l’histoire des hommes. »

Quand et comment Jésus parle-t-il du Royaume ?

Dans les Évangiles, le Royaume est omniprésent dans la prédication de Jésus, ce qui est particulièrement observable chez l’évangéliste Matthieu qui utilise à 49 reprises ce terme. Issu du grec basileia, il peut être traduit, selon le contexte, par « royaume » ou « règne », comme dans la prière du Notre Père.

Dans son livre, intitulé Jésus de Nazareth (1), sous la signature Joseph Ratzinger-Benoît XVI, le pape émérite soulignait que le message central de l’Évangile était contenu dans l’annonce de Jésus : « Le Royaume de Dieu est proche. » La proclamation du Royaume est « le noyau de la parole et de l’activité de Jésus ».

Pour évoquer et révéler le sens de ce Royaume, Jésus utilise de nombreuses paraboles, dans un souci de pédagogie. « Leur sens ne s’impose pas, elles permettent de faire le tri entre ceux qui cherchent à comprendre et les autres, souligne Odile Flichy. Elles suggèrent toutes des aspects de la vie sous lerègne de Dieu. »

Le Christ compare par exemple le Royaume « à un homme qui a semé du bon grain dans son champ » (Mt 13, 24), « à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ » (13, 31) ou encore « au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé » (13, 33).

« Par les paraboles, Jésus dévoile la petitesse et la grandeur du Royaume car le danger, ce sont nos images humaines, notre manièrede penser le pouvoir et la royauté », insiste Mgr Pierre Debergé.

Comment alors définir ce Royaume ?

Lors de la prière de l’Angélus, en janvier 2008, Benoît XVI évoquait cette expression qui échappe à une définition limpide. « Cela n’indique certes pas un Royaume terrestre délimité dans l’espace et dans le temps, mais annonce que c’est Dieu qui règne, que c’est Dieu le Seigneur, et son pouvoir est présent, actuel, et est en train de se réaliser, expliquait-il. La nouveauté du message du Christ est donc que Dieu, en lui, se fait proche, il règne désormais parmi nous, comme cela est démontré par les miracles et les guérisons qu’il a accomplis. »

Ce Royaume, paradoxal à bien des égards, ne se manifeste pas dans le faste ou la force, mais dans la patience et la douceur. « Il se donne à voir dans le dépouillement du fils qui ne retient pas pour lui sa gloire mais se fait serviteur, souligne Mgr Debergé. La souveraineté de Dieu n’écrase pas mais s’exerce dans l’amour, l’abaissement, le don de soi et la faiblesse. » Et, devant Pilate, Jésus déclare ouvertement que sa « royauté n’est pas de ce monde » (Jn 18, 36).

« Le Royaume conserve une grande part de mystère, on ne peut le saisir, insiste Odile Flichy. Il procède d’une économie nouvelle, d’un renversement de valeurs, avec le souci des plus petits en priorité. Sa charte, ce sont les Béatitudes.

Elles manifestent une anticipation de la vie du Royaume. » « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux », clame ainsi le Christ (Mt 5, 3).

Comment entrer dans le Royaume ?

La spécificité de ce Royaume – assimilé au Ciel, au paradis ou encore à la maison du Père dans le Catéchisme de l’Église catholique – est qu’il est à la fois déjà présent tout en étant encore à venir, une réalité et une promesse. Pour le pape François, il « s’enracine dans les cœurs »« Il est déjà là comme une semence, petite mais qui croît, résume Mgr Pierre Debergé. Il se donne à voir dès aujourd’hui dans nos gestes d’amour. »

Pourtant, comme le souligne Jésus à plusieurs reprises, l’entrée dans le Royaume est à rechercher et nécessite une conversion : « Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas » (Lc 18, 17). « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu ! », affirme-t-il aussi (18, 24).

« Il est vrai que le royaume de Dieu est offert à tous – c’est un don, c’est un cadeau, c’est une grâce –, mais il n’est pas mis à disposition sur un plateau d’argent, il exige un dynamisme : il s’agit de chercher, de marcher, de se donner de la peine », expliquait le pape François, en juillet 2017. Mais Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés », est-il souligné dans la Première Lettre de saint Paul à Timothée (2, 4).

Ceux qui entreront dans le Royaume par la miséricorde de Dieu se voient offrir la promesse de vivre en communion avec lui ; un mystère qui dépasse toute représentation. Bien davantage qu’un lieu, qui ferait entrer le Royaume dans des catégories spatio-temporelles, l’Apôtre Paul, dans la Première Lettre aux Thessaloniciens (4, 17), parle de la finalité de l’homme et affirme : « Nous serons pour toujours avec le Seigneur. »

Ne changez pas de cheval

au milieu de la rivière.

(Discours de Mgr Boniface, 4 juillet 2020)

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
Prendre de bonnes résolutions.

Illustration :
Abraham Lincoln, 16ème président des États-Unis (assassiné en 1865) dit :
« Ne changez pas de cheval au milieu de la rivière. »

Extrait du discours :

Abraham Lincoln, 16ème président des États-Unis (assassiné en 1865) :
« Ne changez pas de cheval au milieu de la rivière. »

C’est-à-dire, ne pas être versatile.
Quand on prend une résolution, il faut aller jusqu’au bout, quoi qu’il arrive.

Sénèque, éducateur de l’empereur Néron, dit :
« Une plante, que l’on change souvent de place, perd sa vigueur. »

Attachez-vous à changer votre âme, et pas le réchauffement climatique.

Saint Jérôme dit :
« Avez-vous commencé à accomplir votre résolution ? Allez jusqu’au bout. »

Il y a quatre choses qui détournent d’une bonne résolution :
- L’amour du plaisir,
- L’ambition pour les dignités,
- La crainte des difficultés,
- Le doute sur la persévérance.

L’Imitation de Jésus-Christ dit :
« Soyez ferme dans vos bonnes résolutions et n’ayez jamais que Dieu devant vos yeux. »

LA PRIÈRE

Notre prière, le Seigneur Lui-même la reçoit; la prenant avec grande reconnaissance et grande joie, Il l’emporte en plein ciel et la dépose sans un trésor où elle ne périra pas.

Elle est là, devant Dieu et tous Ses saints, continuellement reçue, nous aidant toujours dans nos besoins.

Et quand nous entrerons dans la béatitude, elle nous sera rendue, contribuant à notre joie, avec des remerciements infinis et glorieux de la part de Dieu.

Julienne de Norwich, dans: Daniel Vigne, Chemins de prière à l’écoute des Pères (Editions du Carmel, 2018)
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ORAÇÃO

Nossa oração, o próprio Senhor a recebe; levando-o com grande gratidão e grande alegria, Ele o leva ao céu e o coloca sem um tesouro onde não perecerá.

Ela está lá, diante de Deus e de todos os Seus santos, continuamente recebidos, sempre nos ajudando em nossas necessidades.

E quando entrarmos em êxtase, ela será devolvida a nós, contribuindo para nossa alegria, com infinitos e gloriosos agradecimentos de Deus.

Julienne de Norwich, em: Daniel Vigne, Caminhos de oração ouvindo os pais (Editions du Carmel, 2018)
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PRAYER

Our prayer, the Lord Himself receives it; taking it with great gratitude and joy, He takes it into the sky and places it without a treasure where it will not perish.

She is there, before God and all His saints, continually received, always helping us in our needs.

And when we enter bliss, it will be returned to us, contributing to our joy, with infinite and glorious thanks from God.

Julienne de Norwich, in: Daniel Vigne, Prayer paths listening to the Fathers (Editions du Carmel, 2018)
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LA ORACIÓN

Nuestra oración, el Señor mismo la recibe; tomándolo con gran gratitud y alegría, lo lleva al cielo y lo coloca sin un tesoro donde no perecerá.

Ella está allí, ante Dios y todos sus santos, recibida continuamente, siempre ayudándonos en nuestras necesidades.

Y cuando entramos en dicha, nos será devuelta, contribuyendo a nuestra alegría, con infinito y glorioso agradecimiento de Dios.

Julienne de Norwich, en: Daniel Vigne, Senderos de oración escuchando a los Padres (Editions du Carmel, 2018)

 

ROCAMADOUR,

LA PORTE DU CIEL

Un site exceptionnel. 

La première surprise de Rocamadour (Lot), c’est le site lui-même. Un endroit improbable, un entassement minéral toujours à deux doigts de perdre l'équilibre. Un vieux dicton qualifie notamment cet amoncellement : « Des églises sur les maisons, du château sur les églises. » Ici, c'est la falaise qui a la préséance sur toute construction humaine. Bienveillante ou menaçante, danger ou protection, le site lui doit sans doute son nom : la « rocca majour », la « roche majeure ». Contre toute logique, les bâtiments principaux, ceux  des sanctuaires, n’ont pas été déposés au sommet de cette énorme muraille naturelle mais sur une étroite terrasse située à mi-hauteur. La cité religieuse s’agrippe littéralement à la paroi du canyon de l’Alzou, à la verticale absolue d'un village qui, lui, a la particularité de s'être organisé autour d'une seule rue !     

Les origines de Rocamadour.

 Elles sont assez mystérieuses car très anciennes et ne sont plus documentées par aucune archive subsistante à cause des guerres dites « de religion » du XVIe siècle. Rien ne nous permet plus de connaître les raisons qui poussèrent des pèlerins, au moins à partir du IXe siècle, à venir, parfois de fort loin, pour prier dans ce paysage solitaire et difficile d'accès. Outre les lieux, seule nous reste la légende, habituellement le moyen de rapporter une réalité qu’on ne comprend plus. Le site ne s’est pas organisé en un jour, il est le produit d’une histoire. Qui est arrivé le premier? Sans doute un ermite, puis d'autres à sa suite, ou simultanément. L’endroit, appelé « Val ténébreux » était tout ce qu'ils pouvaient désirer pour mener leur vie de prière et de solitude : un espace immense à l'abri des regards, une rivière et des grottes creusées dans une falaise bien exposée à la lumière. Une cloche du VIe siècle nous donne un premier repère historique. L’érémitisme a été la première forme de vie consacrée ; et des disciples s’étant regroupés autour des ermites, elle a évoluée en monachisme (du grec : « monos », seul, solitaire). Les premiers monastères ont ainsi été des regroupements d'ermitages, ce qui est encore la caractéristique des abbayes de Chartreux.   

Une attractivité croissante. 

Les Bénédictins, qui prirent la suite des ermites, entreprennent les premières grandes campagnes de construction, et organisent le paysage autant qu'ils le peuvent dans le but d’accueillir des pèlerins de plus en plus nombreux. Ces derniers affluent de plus belle à partir de 1166, suite à la découverte d’un corps « miraculeusement » intact, qu'on a alors supposé être celui d'un ermite nommé Amadour (du latin « Amator »). Robert de Thorigny, abbé du Mont Saint-Michel à partir de 1154, en rapporte les circonstances à l'occasion du pèlerinage d’Henri II Plantagenet (1133-1189), roi d’Angleterre et seigneur d’Aquitaine depuis son mariage avec la duchesse Aliénor : « L’an de l’Incarnation 1166, un habitant du pays, étant à ses derniers moments, commanda aux siens, sans doute par une inspiration de Dieu, d’ensevelir son cadavre à l’entrée de l’oratoire. En creusant la terre, on trouva le corps d’Amadour, bien entier ; on le plaça dans l’église, près de l’autel, et on le montra ainsi, dans son entier, aux pèlerins. Là, se font par la bienheureuse Marie, des miracles sans nombre. »  

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La construction du site. 

La réputation de Rocamadour se répand alors fort loin et le pèlerinage commence à prendre rang parmi les grands lieux spirituels du Moyen Âge. Une campagne de construction ambitieuse lui donne dans les grandes lignes l’aspect qu’on lui voit aujourd’hui. Le grand escalier, véritable lieu d’ascension spirituelle et de mortification (jusqu’à une époque récente, tous les pèlerins le gravissaient à genoux), conduit les pèlerins de la ville basse au parvis. Ils découvrent alors un vaste espace dégagé entouré de sept églises ou chapelles, la plus grande étant la basilique Saint-Sauveur, l'ancienne église abbatiale, et la plus importante, la chapelle où est conservée depuis huit siècles la statue de la Vierge de Rocamadour. La plupart des bâtiments ont été construits aux XIe et XIIe siècle, sous l’abbatiat de Géraud d’Escorailles, abbé de Saint-Martin de Tulle (1152-1188). Ils ont été plus ou moins restaurés lors de la campagne de sauvetage du milieu du XIXe siècle.  

La Vierge Marie et Rocamadour. 

Dès son origine, ce site est dédié au culte marial. Il y eut d'abord un petit oratoire : une humble grotte qui, après avoir été le refuge probable d'un ermite, est devenue le cœur de la cité religieuse. Écrasé par des éboulements de la falaise dans laquelle il s’insère et qui le surplombe, cet oratoire a été plusieurs fois reconstruit (notamment après un incendie en 1476) et agrandi, jusqu'à devenir la chapelle Notre-Dame, ou « chapelle miraculeuse », de style gothique flamboyant. La statue qu'elle contient est une vierge noire du XIIe siècle, constituée de deux pièces de bois de noyer: Marie elle-même, aux mains tendues et au léger sourire, et l'Enfant-Jésus, assis sur son genou gauche. Elle est particulièrement vénérée le 8 septembre, fête de la Nativité de la Vierge. Le Livre des miracles (1172), récit de 126 grâces obtenues par l'intercession de Notre Dame de Rocamadour, est un éclairage saisissant sur la foi de ce « beau XIIe siècle » qu'on a coutume de considérer comme l'âge d'or de la chrétienté. C'est en quelque sorte une œuvre publicitaire, dont le but est d'attirer vers le sanctuaire un nombre grandissant de pèlerins, mais par un souci d'objectivité et de discernement assez exceptionnel pour l'époque, il ne retient que des cas dûment exposés devant notaire.  

Un lieu spirituel pour les plus grands. 

Rocamadour situé aux confins du comté de Toulouse (puis des territoires directs du roi de France) et du duché d’Aquitaine devient un enjeu spirituel entre les monarchies française et anglaise. Vinrent à Rocamadour tous les rois de France du XIIe siècle jusqu'à Louis XI (en particulier saint Louis, ses frères, sa mère, Blanche de Castille en 1244), Henri II d'Angleterre (1159 -1170) qui vint remercier de sa guérison d’une maladie grave, Aliénor d’Aquitaine, Alphonse III de Portugal, des saints comme saint Dominique (1219) et saint Antoine de Padoue (vers 1224), Christophe de Romagne, compagnon de saint François d’Assise, Raymond Lulle, le navigateur Jacques Cartier… Notre Dame de Rocamadour a été présente aussi dans tout le mouvement de « reconquête » de l’Espagne sur les Maures. Ainsi en 1212, son étendard était déployé à la célèbre bataille de Las Navas de Tolosa. Mieux, c’est la vue de cet étendard qui aurait redonné le courage aux troupes chrétiennes inférieures en nombre de repartir à l’assaut et d’obtenir la victoire.  

Le déclin du sanctuaire. 

Le sanctuaire a aussi  traversé des moments difficiles. Au XIIe siècle, il est pillé par le fils d’Henri II Plantagenêt, Henri au Court-Mantel, qui cherche des richesses pour poursuivre la guerre qu’il mène à son père. Rocamadour, qui entre-temps s'est fortifié, traverse la Guerre de Cent ans (XIVe et XVe siècles) à peu près sans encombre. Mais comme le Limousin et le Quercy sont devenus des champs de bataille, les pèlerins, découragés de venir, se font rares. Le pèlerinage connaît alors un certain déclin.  

Les « Grands pardons » de Rocamadour. 

En 1317, le pape quercynois Jean XXII érige l’abbaye de Tulle en évêché. Les moines sont remplacés par des chanoines qui assurent le service du pèlerinage jusqu’à la Révolution. En 1428, Charles VII, encore petit « roi de Bourges », en grand danger de perdre son royaume, demande au pape Martin V d’accorder des indulgences particulières aux pèlerins de Rocamadour et prie pour être sacré à Reims. Quelques mois plus tard, démarrait. C’est le temps de l’épopée de Jeanne d’Arc. Ainsi, naît la tradition des « Grands pardons » de Rocamadour. À cette époque, se répand la légende sans fondement historique identifiant  saint Amadour au collecteur d’impôts Zachée de l’évangile. En 1562, Rocamadour est pillé par un chef de bande nommé Bessonies, au service du chef protestant le prince de Condé.  

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La renaissance de Rocamadour.
 

Le pèlerinage n’est pas à proprement parler une étape sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, mais, pour les marcheurs de Dieu, il a toujours représenté un détour de prière et de repos dont l'attractivité ne se dément pas. Ici, comme au XIIe siècle, la Vierge Marie assise en majesté attend les visiteurs et offre son Fils au monde (plus d’un touriste se transforme alors, ne serait-ce que pour quelques instants, en pèlerin. N’est-ce pas un miracle sans cesse renouvelé ?). Elle est à la fois la Reine de la paix, et celle qui délivre les prisonniers repentis ou injustement enchainés. La renaissance de Rocamadour s’est accomplie au XIXe siècle. C’est d’abord un prêtre diocésain de Paris, l’abbé Caillau, qui fait bâtir l’édifice appelé « château », pour servir de résidence aux missionnaires diocésains, parmi lesquels le bienheureux Pierre Bonhomme (1803-1861), natif de Gramat près de Rocamadour, fondateur de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire qui assurent toujours l’accueil. L’abbé Caillau s’attache surtout à la rénovation spirituelle du pèlerinage, qui se poursuit sans faiblir sous les évêques Mgr d’Hautpoul, Mgr Bardou et Mgr Grimardias. Le maître-d’œuvre et concepteur principal des restaurations fut un prêtre de Montauban formé à l’École du célèbre Viollet-le-Duc, l’abbé Chevalt (1817-1876).  

Et aujourd’hui ? 

L’afflux des visiteurs n'a pas cessé, bien au contraire. Aux pèlerins, se mêlent des touristes : actuellement plus d’un million et demi de visiteurs chaque année. Plusieurs personnalités de premier plan sont liées à l'histoire récente de Rocamadour : Edmond Michelet, résistant, ministre du Général De Gaulle, qui venait chaque année en pèlerinage à pied depuis Brive avec sa famille. Autre exemple, le compositeur Francis Poulenc, auteur de la célèbre litanie de la Vierge noire de Rocamadour, qui doit au site lotois presque toute l'inspiration de sa musique religieuse. Ainsi depuis toujours, les pèlerins, puissants ou misérables, célèbres ou anonymes, gravissent les escaliers reliant le bas de la ville aux sanctuaires de Rocamadour, en une démarche de pénitence que certains parfois accomplissent encore à genoux, gardant « l’espérance ferme comme le roc ».

Compléments

Le pillage de 1562.
Pendant les guerres de Religion, les troupes du capitaine protestant Bessonies assaillent la ville, brisent les croix, pillent l’église et s’en prennent au corps de saint Amadour, resté intact depuis des siècles (dans le Quercy, existait même l’expression proverbiale « être entier comme saint Amadour »). Les soldats forcent la porte du sanctuaire et veulent brûler le corps en accumulant du bois autour de lui. En vain. Furieux, le capitaine prend le corps, le dépose dans un brasier allumé à l’entrée de l’église et le dépèce à coups de hallebardes puis d’un marteau de forgeron, en s’écriant : « Puisque tu ne veux pas brûler, je te briserai ! » Il ne reste que quelques os calcinés. Les chanoines désespérés décrivent la scène dans une supplique au pape Pie IV. En outre, la valeur des pillages commis fut estimée à 15 ou 20 000 livres, somme considérable pour un village du Quercy. Seule la Vierge noire fut miraculeusement sauvée.
  

La cité religieuse.
Comme au Mont-Saint-Michel, le sanctuaire de Rocamadour ne se réduit pas à un seul lieu de culte. La basilique Saint-Sauveur est entourée de six églises (Notre-Dame aussi dite chapelle des Miracles, Saint-Michel, Saint-Louis, Saint-Blaise, Sainte-Anne, Saint-Amadour), douze autres ayant été détruites au fil du temps. Un escalier monumental de 197 marches permet de passer de la ville basse aux sanctuaires. La tradition voulait que les pèlerins gravissent ce Grand escalier à genoux, ce que certains font toujours. Il est souvent comparé au Grand degré du Mont-Saint-Michel. Ces marches symbolisent la montée du Christ vers Jérusalem où il vécut la Passion (« Voici que nous montons vers Jérusalem et que s’accomplira tout ce qui a été écrit par les prophètes sur le Fils de l’Homme », Luc XVIII, 31) ; elles montrent que la vie spirituelle nécessite un effort de la part du croyant. L’ensemble est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998.
  

Une épée et une cloche.
Deux éléments remarquables attirent l’attention des curieux dans la cité religieuse. Dans un mur médiéval, à plusieurs mètres du sol, est coincée une vieille épée de métal ; une légende raconte que c’est Durandal, l’épée miraculeuse de Roland, qui aurait été apportée par l’archange saint Michel. Plus sérieusement, dans la chapelle Notre-Dame où est vénérée la Vierge noire, existe une cloche très ancienne en fer forgé qui n’a ni corde ni chaîne. La tradition rapporte qu’elle a sonné toute seule à de multiples reprises, au moment même où, sur la mer, des marins en danger invoquaient Notre-Dame de Rocamadour et promettaient de venir en pèlerinage s’ils étaient délivrés. C’est ainsi que l’explorateur Jacques Cartier, découvreur du Canada en 1534, vint à Rocamadour en action de grâces après avoir été sauvé du scorbut avec son équipage. En 1612, un marin breton, Jacques Jas, fut lui aussi sauvé d’une tempête avec ses compagnons. De nombreuses personnes ont assuré avoir entendu sonner la cloche à l’instant où il avait appelé à l’aide, en plein océan Atlantique. C’est depuis ce temps-là que Rocamadour, pourtant situé à l’intérieur des terres, a un lien particulier avec la mer : une chapelle lui est dédiée à Camaret-sur-Mer (Finistère), de nombreux ex-voto rappellent le sauvetage de navires partis pêcher au large de Terre-Neuve et une reproduction de la Vierge noire navigue régulièrement sur les flots grâce au Rocamadour Yacht Club. En 2016, la Vierge est même présente aux Sables-d’Olonne pour la course du Vendée Globe.
  

Francis Poulenc et Rocamadour.
Le compositeur Francis Poulenc (1899-1963) est très affecté à l’été 1936 par la mort accidentelle de son ami Pierre-Octave Ferroud. Il effectue alors un pèlerinage à Rocamadour, où il vit une conversion qui le ramène à la foi de son enfance. Il compose alors des Litanies à la Vierge noire de Rocamadour pour chœur de femmes et orgue. D’autres œuvres témoigneront de sa ferveur religieuse : le Stabat Mater (1950, composé après un nouveau pèlerinage à Rocamadour suite à la mort de son ami Christian Bérard), les Dialogues des Carmélites (1955), d’après l’œuvre de Georges Bernanos, ou le Gloria (1960). Un musée d’art sacré, ouvert en 1968 et restauré en 1996, est dédié à Poulenc à Rocamadour.
  

La renommée de Rocamadour.
Grand centre de pèlerinage, Rocamadour a attiré des croyants de toute la chrétienté dès le Moyen-Âge. Par la route de Compostelle, sa renommée s’est répandue en Espagne, où deux églises sont consacrées sous ce vocable (l’une en Navarre, l’autre en Estrémadure) et où l’image de Notre-Dame de Rocamadour est vénérée dans plusieurs autres lieux de culte. Une paroisse porte même son nom au Québec.
 Rocamadour est le siège d’un festival de musique sacrée qui a lieu chaque année au mois d’août depuis 2006. Plusieurs concerts ont lieu dans la basilique et des visites musicales permettent aux touristes de lier amour du patrimoine et spiritualité. En 2016, Rocamadour a fêté son « année saint Amadour », correspondant au 850e anniversaire de la découverte du corps de l’ermite, au même moment que l’Année de la Miséricorde. À cette occasion, Mgr Camaide, évêque de Cahors, a organisé de nombreuses manifestations, dont la Mission Zachée, vaste envoi de Vierges pèlerines à dos d’âne sur les routes du diocèse, la réinstallation des reliques de saint Amadour à la vénération des fidèles et un colloque sur les miracles.  

Bref aperçu historique sur les Vierges noires. 
L’origine des Vierges dites « noires » demeure un mystère. Selon une légende, l’évangéliste saint Luc aurait tracé le premier portrait de Marie. La tradition chrétienne y aurait puisé son inspiration, en particulier à partir de la fin du XIIe siècle.  Par exemple, la Vierge noire dite de la Confession, conservée dans la crypte de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, en serait une fidèle reproduction. Les Vierges noires apparaissent dans le sillage du culte marial à partir du Ve siècle. D’aucuns pensent que le modèle "primitif’" né en Orient, a été rapporté en Europe par les croisés.  
Dès le Xe siècle, les récits de découvertes miraculeuses de ces statuettes se multiplient, donnant naissance à des pèlerinages divers. Laboureurs, travailleurs agricoles ou clercs découvrent ces statues quelquefois très anciennes selon les chroniqueurs. Ce sont généralement des petites statues réalisées en bois local (châtaignier, chêne, genévrier, noyer, poirier…), entre 30 cm et un mètre environ de hauteur. Ces œuvres sont parfois faites en pierre (une vingtaine en France), en plomb (Châteauneuf-les-Bains), en bronze (Tarascon-sur-Ariège), en albâtre (Arles) ou en ivoire (Villeneuve-les-Avignon). Ces statuettes polychromes figurent la Vierge en majesté, assise sur le trône de Sagesse, ou debout, dans un style hiératique. Marie tient l’Enfant Jésus sur ses genoux, ou sur un bras. Le Messie bénit, porte un globe terrestre, une grenade ou une pomme, et, dans sa main gauche, la Parole de Dieu. Chacune est miraculeuse et l’histoire leur attribue des "spécialités" : libération des prisonniers (Orcival, Béhuard…), résurrection d’enfants, arrêt d’épidémies de peste, remède contre les "fièvres" au Puy-en-Velay…         
Au Moyen-Âge, ces statuettes servent de reliquaires grâce à une niche creusée dans leur dos ou dans la poitrine, puis recouvert d’or ou d’argent et orné de pierres précieuses. Il est impossible d’évaluer le nombre exact de Vierges noires car maintes d’entre elles ont été perdues ou détruites (pendant les Guerres de religion et sous la Révolution française). Il existait environ 150 statues de la Vierge noire en France ente le Xe et le XIVe siècle (une trentaine en Espagne et une vingtaine en Italie). Le premier recensement date de 1550. Il évoque 190 œuvres françaises. En 1945, une seconde enquête cite le chiffre de 205. Elles sont inégalement réparties : plus d’un tiers sont localisées dans le Massif central, 26 % en Provence et Languedoc, seulement 18,7 % en Île-de-France et presque aucune en Bretagne et en Normandie.   

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