-"Réveillez-vous, défendez vos lieux de culte et votre Pays .
" L’incendie qui a touché ce matin la cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul de Nantes, a démarré vers 7 h 40 et il a été maîtrisé à 9 h par les pompiers.
L’hypothèse d’un incendie criminel est désormais évoquée par le Procureur de la République de Nantes :
-« Trois départs de feu ont été observés à l’intérieur de la cathédrale de Nantes un au niveau du grand orgue et deux à gauche et à droite de la nef ».
Une enquête a été confiée à la police judiciaire."
Pauvre Église Romaine-catholique ainsi éprouvée ! Lorsqu’un chrétien souffre, tous les chrétiens doivent être concernés.
Merci pour vos prières compatissantes.
Merci de prier pour les Nantais mais aussi les pompiers qui se se battent en ce moment pour sauver l'édifice.
+Métropolite Mor Philipose.Brévilly ce 18.VII.2020
PS:
A la suite d’un incendie volontaire, le grand orgue de la cathédrale de Nantes, installé en 1621, a été entièrement détruit ce matin.
Il avait survécu à la Révolution, aux bombardements et à l’incendie de 1972, mais en 2020 un individu a décidé de priver les générations futures de ce que les générations passées ont mis tant d’ardeur à transmettre.
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Maintenues en confinement au Monastère en Normandie, toutes les célébrations Liturgiques avaient été annulées en Charente (16),Dordogne (24), Lourdes (65) et l'Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.
Nous pouvons désormais les reprendre progressivement.
Suivez bien ce Blog pour connaitre les prochains Rendez-Vous Liturgiques pastoraux et fraternels près de chez vous.
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Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au Monastère et en dehors:
*Dimanche 19 Juillet, Pèlerinage à Saint Christophe,
bénédiction des voitures après la Messe. Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel
*Dimanche 26 Juillet Pèlerinage à Sainte Anne,
MESSE au Monastère à 9h , départ pour:
¤Piquenique aux Andelis
¤15h Procession de Sainte Anne à Bosquentin suivie de la Bénédiction des voitures.
Veuillez vous inscrire avant le 22 au soir, merci.
*Dimanche 2 Aout Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde
et aux Saints du Kerala.
Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel.
SOYEZ TOUS PRESENTS, Réservez la date du 15 Août sur vos agendas !
SAMEDI 15 AOÛT Solennité de la DORMITION - ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE.
10h 30, Messe, Procession et renouvellement du Vœux de Louis XIII à 10h 30 Suivie du programme habituel.
Du Samedi 15 au mercredi 19 Retraite-Pèlerinage de
délivrance et de guérison à
N-D de Miséricorde, Montligeon,
Notre-Dame de Pontmain,
Alençon et Lisieux.
Au mois d’août, Vacances
d'été du 6 au 16 Août,les lieux d'activités récréatives seront :
¤ La Normandie,
¤ la Vendée (Plages),
¤ la Charente (Plages, zoo et canoë ou toutes autres activités en fonction de leurs attraits)
Ces "Vacances familiales" sont gratuites(Offrandes de participation libres et non obligatoires / Les offrandes de solidarité des fidèles qui veulent permettre à des personnes défavorisées de partir en vacances seraient reçues avec reconnaissances , elles sont déductibles des impôts sur le revenu à raison de 66°/° du montant versé.Libeller votre CB à "CARITAS ESOF , vacances familiales").
Que les parents veuillent bien prévoir huiles solaires, linge de toilette, suffisamment de linge de rechange. Merci.
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¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- La Messe du Samedi 25 JUILLET est annulée, prochaine Messe le 22 Août *
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¤ANGOULÊME (Jauldes):
-
- La Messe du 26 JUILLET est annulée, prochaine Messe les 9 et 23 Août *
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¤LOURDES (65):
-Possibilité de Visites sur le Sud-Ouest et Pyrénées du les jours précédent le 30 Août.Messe à LOURDES le Dimanche 30 à 10h30 (S'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:REGION PARISIENNE
A PROPOS DE LA REPRISE DES PERMANENCES PASTORALES SUR PARIS:
En ce qui concerne les présents mois du Juin, Juillet et Aout 2020 en période de pandémie, je suis malheureusement aujourd'hui en mesure de vous annoncer:
SAUF SI NOUS TROUVIONS UN LOCAL!
-PAS DE REPRISE DES PERMANENCES PASTORALES SUR PARIS (au Monastère habituel) AVANT SEPTEMBRE :
NOTE: En cas de nécessité je visiterai les malades, les familles, etc...Il vous suffit de me laisser un SMS au 0648899489 ou un courriel: asstradsyrfr@laposte.net.
La Permanence pastorale mensuelle reprendra les:
*Jeudi 3 SEPTEMBRE, visites aux malades et bénédictions des maisons
*Vendredi 4 SEPTEMBRE toute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 5 SEPTEMBRE en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 6 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du dimanche à Notre-Dame de Miséricorde . (Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
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*Programme habituel: Messe à 10h30et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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VACANCES FAMILIALES 2020:
Cette année avec le Covid 19, nos jeunes et leurs parents peuvent venir en "Vacances familiales" comme chaque année avec l'Association Caritative ESOF ( Ass caritative CARITAS Eglise Syro-Orthodoxe Francophone ), mais tous les Camps d'été sont centralisés au Monastère.
Le mois de Juillet, ils viennent librement au Monastère à n'importes quelles dates.Des activités seront organisées en Normandie et Bretagne en fonction des arrivées et de l'attrait des familles.
Au mois d’août, Vacances d'été du 6 au 16 Août,les lieux d'activités récréatives seront : La Normandie, la Vendée (Plages), la Charente (Plages, zoo et canoë ou toutes autres activités en fonction de leurs attraits)
Ces "Vacances familiales" sont gratuites(Offrandes de participation libres et non obligatoires / Les offrandes de solidarité des fidèles qui veulent permettre à des personnes défavorisées de partir en vacances seraient reçues avec reconnaissances , elles sont déductibles des impôts sur le revenu à raison de 66°/° du montant versé.Libeller votre CB à "CARITAS ESOF , vacances familiales").
Que les parents veuillent bien prévoir huiles solaires, linge de toilette, suffisamment de linge de rechange. Merci.
Association Caritative CARITAS ESOF *
15 Rue des trois communes
27580 CHAISE-DIEU-DU THEIL
*Présidente: Sœur Marie-André
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AVIS IMPORTANT:
L'église du Monastère est ouverte en semaine où les
précautions sanitaires et de distanciation sont prises à
l'intérieur .
L'église reste vivante en semaine avec les Messes et
Offices Liturgiques quotidiens lors desquels nous rendons
à Dieu le Culte qui Lui est dû et prions pour les libérations,
les guérisons spirituelles et physiques de nos frères et
sœurs !
Toutes les dispositions d'hygiène et de distanciations sont
prises avec marquage des places où s’asseoir.
Des masques sont disponibles à l'entrée ainsi que du gel
Hydro-alcoolique et des kleenex à usage unique, etc...
Saint Vladimir de Kiev, qui êtes-vous?
(15 juillet : Fête de saint Basile (Vladimir), prince de Kiev, confesseur
« égal aux Apôtres », petit-fils de sainte Hélène de Kiev (Olga) et
grand-père d'Anne de Kiev, reine de France. )
Saint Vladimir était un païen dévot au début de sa vie.
Les instructions de sa grand-mère, sainte Olga, et de sa mère, Malousa, n'avaient pu décider Vladimir à renoncer à l'idolâtrie et animé d'un zèle ardent pour les dieux des Vikings, dès son intronisation, il fit édifier sur les hauteurs de la cité un temple dédié au dieu du tonnerre, Péroun, où l'on faisait même des sacrifices humains.
Et, conséquence de cette impiété, le prince menait une vie excessivement débauchée, qui le rendit tristement célèbre.
Monarque belliqueux et soucieux d'étendre son territoire, il avait déclaré une guerre sans merci aux peuples voisins : Bulgares et Lituaniens.
Au retour d'une campagne victorieuse contre les Jatvagues (983), il décida de rendre grâces aux dieux par un sacrifice humain.
Le sort tomba sur un marchand varègue, Théodore, et son fils Jean, qui étaient Chrétiens et qui devinrent ainsi les premiers-Martyrs du sol russe.
Cet ignoble sacrifice fit cependant une forte impression sur l'âme de Vladimir.
Il se mit alors à méditer sur la religion et à nourrir des doutes à propos de l'idolâtrie.
Ces préoccupations vinrent à la connaissance des peuples qui vénéraient un seul Dieu:
les Bulgares musulmans de Kama, les Juifs Khazars, les Germains, Chrétiens latins, et les Grecs Orthodoxes.
Ils envoyèrent des émissaires à Kiev, qui essayèrent d'influencer le prince en présentant leurs arguments; mais seul l'envoyé de Byzance parvint à capter son attention en réfutant toutes les autres religions et en lui exposant l'oeuvre salvatrice de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Après avoir consulté ses boïars, le prince décida d'envoyer ses propres ambassadeurs dans ces différents pays, afin de se rendre compte par eux-mêmes de la manière dont on y vivait la religion.
Quand les émissaires envoyés dans la capitale byzantine assistèrent à la Divine Liturgie et aux diverses cérémonies qui avaient lieu à Sainte-Sophie, leur impression fut si forte qu'ils en restèrent stupéfaits et rapportèrent ensuite à leur souverain :
-« Nous ne savions plus si nous étions au ciel ou sur la terre.
Car il n'y a pas sur terre un tel spectacle, ni une telle beauté, et nous sommes incapables de l'exprimer.
Nous savons seulement que c'est là que Dieu demeure avec les hommes, et que leur culte dépasse celui de tous les pays.
Cette beauté nous ne pouvons l'oublier, et nous savons qu'il nous sera désormais impossible de vivre en Russie d'une manière différente! »
Convaincu que cette gloire manifestée dans la Liturgie ne pouvait être que le respIendissement de la Vérité, saint Vladimir se décida donc à devenir chrétien.
Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du
Septième dimanche après la Pentecôte
Quadisha Qurbana:
oActes 4:32-37 :
32 La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun.
33 C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous.
34 Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient,
35 et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
36 Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
37 Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres.
o
oEphésiens 2: 11-22 :
11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc
12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.
19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,
20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
21 En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.
o
oSaint-Marc 3:20-30 :
20 Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
22 Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »
30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »
C’est par les Sacrements que Jésus-Christ a
réuni les chrétiens en société.
(Discours de Mgr Boniface, 7 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Les Sacrements dans l’Église.
Illustration :
Saint Augustin († 430) dit :
« C’est par les Sacrements que Jésus-Christ a réuni les chrétiens en société. »
Extrait du discours :
Les Sacrements sont un rite institué par Jésus-Christ pour produire la grâce dans les âmes.
Les 7 Sacrements :
1. Le baptême,
2. La confirmation,
3. L’Eucharistie (La Sainte Messe),
4. La pénitence,
5. L’extrême-Onction,
6. L’ordination,
7. Le mariage.
Saint Augustin († 430) dit :
« C’est par les sacrements que Jésus-Christ a réuni les chrétiens en société. »
Saint Thomas dit :
« Le Sacrement est un signe qui
- rappelle la Passion du Christ,
- démontre la grâce divine
- et présage la gloire future. »
Dieu dit à saint Paul :
« Ma grâce te suffit, car la force se perfectionne dans la faiblesse. »
Saint Ambroise († 397) dit :
« Quiconque s’éloigne des Sacrements du Seigneur est nécessairement, aux yeux de Dieu, un déserteur, un traître. »
Saint Bernard († 1153) dit :
« L’âme occupée de soins terrestres est toujours dans l’inquiétude. »
Saint Augustin († 430) dit :
« La sainteté du sacrement ne peut être souillée même par des hommes impurs. »
Saint Augustin († 430) dit :
« Il est utile que le ministre des Sacrements soit un homme saint, mais en cas de besoin, un prêtre même mauvais peut donner les sacrements. »
Saint Bonaventure dit :
« Dieu a institué les Sacrements comme des remèdes contre les blessures du péché. »
SAINTE MARIE MADELEINE
(22 Juillet)
Ce 22 juillet, c'est la commémoration du dukhrono de Sainte-Marie-Madeleine conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe Indienne).
Qui était Sainte Marie Madeleine* ?
Morth Mariam d-Magdela était originaire de Magdala en Galilée sur la Mer de Tibériade et s'appelait Magdalene.
Lorsque le Seigneur Jésus expulsa d'elle sept démons (saint Marc 16: 9) qui la tourmentaient elle en devint une disciple fidèle et inséparable.
Elle le suivit tout au cours de son ministère public.
Elle le suivit jusqu'à la Cois où elle fût présente pendant Sa Crucifixion (Saint-Marc 15:40) et, plus tard, accompagna Sa dépouille charnelle pour l'embaumer lorsqu'Il fut enseveli.
Le jour de la résurrection, après avoir vu la pierre enlevée du tombeau, elle courut pour porter cette nouvelle à Pierre et Jean .
Après être retournée immédiatement au tombeau, elle pleurait à l'extérieur. C'est alors qu'elle fut jugée digne d'être la première à voir le Seigneur ressuscité (Saint-Marc 16: 9). Quand elle tomba à Ses pieds,elle Lui entendu dire: "Ne me touche pas, car je ne suis pas encore élevé jusqu'au Père" (saint Jean 20:16). C'est l'allusion que nous en avons dans l'hymne de procession).
Après l'Ascension du Seigneur, on ne sait plus rien de ce qui la concerne. La tradition de l'Eglise de France veut qu'elle soit arrivée en France aux alentours de Marseille avec son Frère Lazard et sa sœur Marthe .
Ô Morth Mariam d-Magdela! intercédez-pour nous devant du trône de Dieu,Source de toutes grâces. Amîn.
*VIE DE SAINTE MARIE-MADELEINE:
Magdala (ou Magada ou Dalmanoutha), petit village de pêcheurs situé sur la rive occidentale du lac de Gennésareth, à cinq kilomètres de la ville de Tibériade, était la patrie de Sainte Marie Madeleine. Vierge fortunée, elle vécut dans la crainte de Dieu et l'observation de Ses commandements, jusqu'au jour où elle se trouva possédée de sept démons (cf. Marc 16:9; Luc 8:2) [1].
Affligée et ne pouvant trouver aucun répit, elle apprit que Jésus-Christ était parvenu dans la contrée, après avoir traversé la Samarie, et qu'Il attirait de grandes foules à Sa suite, par Ses miracles et Son enseignement céleste.
Pleine d'espoir, elle courut vers Lui et, ayant assisté au miracle de la multiplication des pains et des poissons, en nombre suffisant pour nourrir plus de quatre mille hommes (Mat. 15:30-39), elle alla se jeter aux pieds du Sauveur et lui demanda de la guider sur la voie de la vie éternelle.
Ayant été délivrée de cette épreuve, elle renonça à ses biens et à tout attachement au monde pour suivre Jésus dans tous ses périples, avec les Apôtres, la Mère de Dieu et d'autres pieuses femmes qui s'étaient mises à son service après avoir été guéries par lui de diverses maladies: Marie, mère de Jacques le petit et de Joset; Marie de Clopas; Jeanne, femme de Chouza; Suzanne, et Salomé, mère des fils de Zébédée.
Lorsqu'Il eut rempli Son ministère en Galilée, le Seigneur Se dirigea vers Jérusalem, malgré les avertissements de ses proches.
Marie Madeleine le suivit sans hésitation, et se lia d'amitié avec Marthe et Marie de Béthanie.
Alors que le Seigneur venait de délivrer un possédé qui était muet, et affirmait qu'Il chassait les démons par l'Esprit de Dieu, une voix s'éleva de la foule et s'écria:
« Heureuses les entrailles qui T'ont porté, et les seins qui T'ont allaité! » (Luc 11:27). Cette voix, suppose-t-on, était celle de Marie Madeleine.
Elle était présente également lors de la résurrection de Lazare, et fut alors confirmée dans sa foi au Fils de Dieu.
Tandis que les autres disciples avaient abandonné le Maître au moment de Son arrestation, elle le suivit jusque dans la cour du grand prêtre puis au tribunal de Pilate, elle assista à Son procès inique, à Sa Passion et se tint auprès de la Croix, en compagnie de la Mère de Dieu et de Saint Jean le Théologien (Jean 19:25).
Tout étant accompli et le sang du Sauveur ayant coulé de Son côté pour purifier la terre, Marie, surmontant la douleur, prit l'initiative de Son ensevelissement. Sachant que le noble conseiller, Joseph d'Arimathie (cf. 31 juillet), avait fait creuser près de là un tombeau neuf dans le roc, elle alla le trouver et le convainquit de céder ce sépulcre pour ensevelir le Crucifié.
Encouragé par la foi résolue de cette femme, Joseph obtint l'autorisation de Pilate et, prenant avec lui Nicodème, le membre du Sanhédrin qui était disciple secret de Jésus, il descendit Le Corps de la Croix et le déposa dans un linceul pour le mettre au tombeau.
Marie Madeleine ainsi que la Mère de Dieu assistaient à la scène et elles élevèrent alors une hymne funèbre, accompagnée de larmes, dans lesquelles brillait cependant l'espoir de la Résurrection [2].
Une fois le tombeau fermé par une grosse pierre qu'on avait roulée à l'entrée, Joseph et Nicodème se retirèrent; mais les deux Saintes femmes restèrent assises, en pleurs en face du tombeau, jusque tard dans la nuit.
En quittant l'endroit, elles décidèrent, sitôt le repos du sabbat expiré, de revenir au tombeau avec des aromates, pour embaumer une fois encore le corps du Sauveur (Marc 16:1).
Ayant donc observé le repos légal, au chant du coq, alors que le premier jour de la semaine commençait à peine à poindre, Marie Madeleine et l'"autre Marie" [3] vinrent au sépulcre.
Un Ange resplendissant leur apparut, accompagné d'un tremblement de terre, et leur annonça que Jésus ne se trouvait plus à l'intérieur, mais qu'Il était ressuscité (Mat. 28:1).
Toutes troublées, elles ne prirent pas même le temps de regarder dans le tombeau et coururent porter la nouvelle aux Apôtres.
Le Seigneur ressuscité leur apparut en chemin et les salua en disant: « Réjouissez-vous! »
Il convenait en effet qu'Il annonçât à une femme la délivrance de notre nature, déchue et condamnée à la souffrance à la suite de la faute d'Eve.
En entendant leur récit, les Apôtres crurent qu'elles déliraient. Pierre, cependant, courut jusqu'au sépulcre et, se penchant, vit que seules les bandelettes s'y trouvaient, et il se retira tout perplexe.
Le jour s'étant levé, Marie Madeleine se rendit pour la seconde fois sur les lieux, afin de vérifier si elle n'avait pas été victime d'une hallucination.
Constatant que le tombeau était effectivement vide, elle alla l'annoncer derechef à Pierre et Jean, qui se rendirent en courant sur les lieux. Une fois les deux disciples repartis, elle resta seule près du tombeau, se demandant qui avait bien pu enlever le corps (Jean 20:11).
Deux Anges vêtus de blancs apparurent alors à l'emplacement de la tête et des pieds du Seigneur, et lui demandèrent pourquoi elle pleurait.
Comme elle leur répondait, les Anges se levèrent soudain, avec respect. Marie se retourna et vit Jésus qui lui posa la même question.
Le prenant pour le jardinier, elle demanda si c'était Lui qui avait enlevé le corps. Mais dès que Jésus l'eut appelée par son nom: "Marie", reconnaissant la voix de son bien-aimé Seigneur, elle s'écria: "Rabbouni (Maître)!" et voulut se jeter à Ses pieds pour les baiser.
Désirant l'attirer à une compréhension plus élevée de l'état dans lequel se trouvait Son corps après la Résurrection, Jésus lui dit:
« Ne me touche pas, car Je ne suis pas encore monté vers le Père! »
Et Il l'envoya annoncer à Ses "frères" ce qu'elle avait vu.
Devenue pour la troisième fois "apôtre des Apôtres", Marie Madeleine resta avec les disciples et la Mère de Dieu, partageant leur joie.
Elle était probablement présente au Mont des Oliviers, lors de l'Ascension, tout comme dans la chambre haute, le jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit sous forme de langues de feu (Actes 2).
On raconte que la Sainte quitta ensuite Jérusalem, pour se rendre à Rome et y demander justice à l'empereur Tibère de la condamnation inique prononcée par Pilate [4].
Se présentant devant l'empereur avec un œuf en main, elle lui déclara qu'après avoir souffert la Passion, le Christ était ressuscité, apportant à tous les hommes la promesse de la résurrection; et l’œuf se teignit alors en rouge [5].
Le souverain écouta sa requête et convoqua Pilate, ainsi que les grands prêtres Anne et Caïphe.
Caïphe mourut en route, en Crète; quant à Anne, il fut supplicié en étant enfermé dans une peau de buffle. Pilate, s'étant présenté au tribunal de l'empereur, essaya de se justifier en avançant les pressions exercées par les Juifs et le risque de rébellion contre l'autorité romaine.
Mais César resta insensible à son apologie et le fit jeter en prison. On rapporte que, poursuivant un cerf au cours d'une partie de chasse, organisée non loin de la prison par des amis de Pilate, l'empereur décocha une flèche qui alla frapper Pilate en plein cœur.
De retour à Jérusalem, Marie Madeleine suivit l'enseignement de Saint Pierre.
Quatre ans s'étant écoulés depuis la Résurrection, et les Apôtres s'étant dispersés dans diverses régions du monde, elle se joignit à Saint Maxime, l'un des Soixante-Dix Disciples, pour aller prêcher la Bonne Nouvelle.
Ils furent bientôt arrêtés par les Juifs et abandonnés, avec d'autres Chrétiens, en pleine mer, sans nourriture, dans un bateau dépourvu de voile et de rames.
L'embarcation fut cependant guidée par le Christ, le Pilote de notre Salut, jusqu'à Marseille, en Gaule [6].
Ayant débarqué sains et saufs, les Saints Apôtres eurent à subir la faim, la soif et le mépris des habitants de l'endroit, païens forcenés qui ne leur procuraient aucun secours.
Un jour que ces derniers s'étaient réunis pour un de leurs sacrifices impies, Sainte Marie Madeleine se mêla courageusement à l'assemblée et les exhorta à reconnaître le seul Dieu, Créateur du ciel et de la terre.
Émerveillés par son assurance et par l'éclat de son visage, les païens prêtèrent attention à ses paroles.
Elle réitéra son discours devant le gouverneur romain de la province, Hypatios, qui était venu en compagnie de son épouse apporter une offrande aux idoles, afin d'obtenir une progéniture.
D'abord réticent, Hypatios, à la suite de trois apparitions de la Sainte, accueillit Marie et ses compagnons en son palais et demanda à être instruit de leur doctrine.
Grâce à l'intercession de Marie, il obtint un enfant, mais sa femme mourut en le mettant au monde. Après un court séjour à Rome, Hypatios entreprit un pèlerinage à Jérusalem; mais changeant soudain d'avis, il décida de retourner à l'endroit où il avait enseveli son épouse et l'enfant.
Quelle ne fut pas sa stupeur de les retrouver vivants et d'apprendre qu'ils avaient survécu grâce aux prières et aux soins de Sainte Marie Madeleine!
Rendant grâces à Dieu, le magistrat et toute sa maison se firent alors baptiser et devinrent de fervents proclamateurs de la Vérité.
Quittant la Gaule, Sainte Marie Madeleine continua ses périples missionnaires en Égypte, Phénicie, Syrie, Pamphylie et autres lieux, répandant partout la bonne odeur du Christ.
Elle passa quelque temps à Jérusalem, puis partit pour Éphèse, où elle retrouva Saint Jean le Théologien, partageant ses épreuves et jouissant de ses enseignements inspirés.
Ayant rempli la mission que le Seigneur lui avait confiée, elle remit là son âme à Dieu, après une brève maladie, et fut ensevelie à l'entrée de la grotte, où s'endormirent ensuite les Sept Enfants (cf. 4 août).
De nombreux miracles se produisirent en cet endroit, jusqu'au jour où, presque dix siècles plus tard (899), le pieux empereur Léon VI le Sage ordonna de transférer les reliques de la Sainte Égale-aux-Apôtres à Constantinople (cf. 4 mai).
Il les reçut avec une grande dévotion, en présence de tout le peuple, et les portant sur ses épaules, aidé de son frère Alexandre, il alla les déposer dans la partie gauche du sanctuaire du monastère de Saint Lazare, qu'il avait fondé.
Survivant aux péripéties de l'histoire, la main gauche de la Sainte Myrophore, qui exhale un suave parfum, est aujourd'hui vénérée au Monastère athonite de Simonos Pétra, qui honore Sainte Marie Madeleine comme sa seconde fondatrice.
[1] La Tradition occidentale, depuis St Grégoire le Grand, a assimilé Marie Madeleine à la pécheresse repentante venue oindre les pieds de Jésus (Luc 7:36-38), et même à Marie soeur de Lazare. Mais rien dans l'Évangile ne porte à faire cette identification, rejetée par la plupart des Pères orientaux. En effet, la possession ne suppose en aucun cas une vie débauchée. St Syméon Métaphraste interprète de manière allégorique les "sept démons" comme les sept passions qui font obstacle à la vertu; toutefois il n'est pas suivi par d'autres Pères.
[2] Cette thrène est le thème de l'Office des matines du Grand Samedi.
[3] D'après St Romanos le Mélode et St Grégoire Palamas l'"autre Marie" ne pouvait être que la Mère de Dieu, car il convenait qu'elle fût la première à contempler la Résurrection de son Fils. Mais, pour la plupart des Pères, ce fut Marie Madeleine qui vit la première le Seigneur, conformément aux paroles de l'Évangile (Marc 16:9), l'"autre Marie" étant Marie, mère de Jacques. Les écrivains ecclésiastiques ont essayé de concilier de diverses manières les récits divergents des Évangiles concernant la ou les visites des Saintes Myrophores au tombeau. Nous résumons ici la version de Nicéphore Calliste Xanthopoulos (XIVe siècle).
[4] Ce récit de la vengeance contre Pilate et de sa mort n'est rapporté que par St Syméon Métaphraste, probablement sous l'influence de l'Évangile apocryphe de Nicodème (Actes de Pilate, Ves.), qui met en scène Ste Véronique. En 36, Pilate fut déposé de sa charge et renvoyé à Rome pour répondre de sa mauvaise administration, pendant laquelle avaient abondé provocations, violences et exécutions arbitraires. Selon Eusèbe de Césarée, il se serait suicidé (Hist. ecclés. II, 7), ou fut peut-être exécuté. Diverses traditions apocryphes ont tenté de réhabiliter Pilate, supposant même qu'il se serait converti, et reportent toute la responsabilité de la Passion sur les Juifs.
[5] Cette tradition populaire rend compte de la coutume des oeufs de Pâques, répandue dans tout le monde chrétien.
[6] Ce récit de la mission de Ste Marie Madeleine en Gaule, rapporté par St Syméon Métaphraste, fait écho, en quelque manière, aux diverses traditions répandues en France, concernant le culte de la Sainte. La tradition du transfert de Reliques de Marie Madeleine à l'abbaye de Vézelay, en Bourgogne, semble la plus ancienne et fut à l'origine d'un fameux pèlerinage. Selon certains, ces Reliques venaient de Provence, selon d'autres de Palestine. À partir du XIIe siècle on commença à vénérer à la Sainte-Baume, à une cinquantaine de km de Marseille, une caverne où la Sainte aurait mené la vie ascétique pendant trente ans. Parallèlement, un pèlerinage se développa au village de Saint-Maximin, à une vingtaine de km de là, où l'on avait découvert dans une crypte un sarcophage de la Sainte Myrophore. On vénéra dès lors en Provence Ste Marie Madeleine et ses compagnons: St Maximin, premier Evêque d'Aix, St Sidoine, Ste Marcelle et deux autres enfants. Notons qu'on vénère également aux Saintes-Maries de la Mer, en Camargue, les Saintes Myrophores Marie, mère de Jacques, et Marie Salomé, qui auraient accompagné Ste Marie Madeleine dans sa mission.
(Texte extrait du Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe, adaptation française par le hiéromoine Macaire de Simonos-Petras)
SAINTE SOPHIE D' ISTANBUL
REDEVIENT MOSQUÉE
« Le Conseil d’État spécifie que l’édifice est la propriété de la fondation Fatih Sultan Mehmet, et qu’elle est au service du public en tant que mosquée. Le Conseil d’État turc confirme le statut de mosquée de Sainte-Sophie, et que celui-ci ne peut être modifié. »
L’avenir deSainte-Sophie, église, mosquée ou musée, était en attente du verdict duConseil d’État turc, qui étudiait la requête de plusieurs associations pour redonner à Sainte-Sophie son statut demosquée. L’annonce, qui devait être faite aujourd’hui, était très attendue par la communauté internationale qui avait fait part de son inquiétude.
La décision a été révélée par l’agence de presse gouvernementaleAnadolu:
« Le Conseil d’État spécifie que l’édifice est la propriété de la fondation Fatih Sultan Mehmet, et qu’elle est au service du public en tant que mosquée. Le Conseil d’État turc confirme le statut de mosquée de Sainte-Sophie, et que celui-ci ne peut être modifié. »
Unarticleprécise, « le Conseil d’État turc vient d’annuler la décision du conseil des ministres du 24 novembre 1934 transformant la Mosquée Sainte-Sophie en musée » et parle de « réouverture au culte musulman ».
Construite par les Byzantins au 6ème siècle, l’église était devenue une mosquée en 1453 à l’occasion de la prise de Constantinople par les Ottomans. En 1935, elle était devenue un musée.
Aujourd’hui, l’UNESCO rappelait pourtant qu’elle était classée au patrimoine mondial de l’humanité en tant que musée et que « cette inscription entraine un certain nombre d’engagements et d’obligations juridiques ».
« Ainsi, un Etat doit veiller à ce qu’aucune modification ne porte atteinte à la valeur universelle exceptionnelle du bien inscrit sur son territoire.Toute modification nécessite une notification préalable par l’Etat concerné à l’UNESCO, puis, le cas échéant, un examen par le Comité du patrimoine mondial. La ‘valeur universelle exceptionnelle’ est le fondement de toute décision d’inscription. Les textes adoptés par le Comité précisent que le bien ‘Zones historiques d’Istanbul’ est inscrit notamment pour ‘son intégration unique de chefs-d’œuvre architecturaux qui reflètent la rencontre de l’Europe et de l’Asie au cours de plusieurs siècles’ et parce que ‘Sainte-Sophieest devenue un modèle pour toute une famille d’églises et plus tard de mosquées et les mosaïques des palais et églises de Constantinople ont influencé les arts tant en Orient qu’en Occident’. Ainsi, Sainte-Sophie, en tant que composante du bien ‘Zones historiques d’Istanbul’ a une forte valeur symbolique, historique et universelle. »
L’organisation avait alors appelé le gouvernement à ouvrir le dialogue avant de prendre une décision.
M.C.
Source: Info Chrétienne
Yoga et vie chrétienne :
deux analyses opposées et pourtant
complémentaires
J’ai reçu, il y a quelques semaines, la lettre d’une femme très inquiète depuis qu’elle avait lu un article titré « La pratique du yoga est incompatible avec la doctrine chrétienne ».
Elle se disait pratiquante de la foi chrétienne mais aussi de yoga, puisqu’elle m’indiquait aller à la messe le dimanche et à la salle de sport le mercredi. « Est-ce que je dois arrêter mes cours de yoga ? », m’a-t-elle demandé dans son courrier. Cette interrogation m’a interpellé.
L’article faisait référence à un rapport publié par la Conférence des évêques catholiques de l’Inde. Ce document intitulé « Yoga et foi catholique » relève que le yoga et le christianisme sont incompatibles. Quand on explore le contenu attentivement, ce qui apparaît en question, c’est l’instrumentalisation du yoga comme moyen de prosélytisme religieux et politique. L’alerte est donnée pour dénoncer l’attitude de nationalistes et d’activistes hindous qui veulent forcer des élèves à chanter des chants sacrés hindous lors de la pratique obligatoire du yoga, symbole de la culture indienne.
L’Église, dans sa diversité, a des positions pleines de nuances à l’égard de cette discipline. Certains dénoncent le yoga comme un danger pour la foi chrétienne ou une pratique satanique. D’autres y voient au contraire une aide à la vie chrétienne, comme un moine bénédictin qui fait la promotion d’un « yoga chrétien » ou un jésuite qui donne les Exercices spirituels en même temps que des exercices de yoga ! Mettez au milieu de tout cela le dernier concile, qui reconnaît que dans l’hindouisme, les hommes scrutent le mystère divin. De quoi en perdre son sanskrit !
Le yoga fait effectivement partie intégrante d’une culture dont les textes fondateurs, la philosophie, la cosmologie et la religion ne sont pas ceux de la tradition chrétienne.
En réalité, il y a des yogas dont les plus connus sont les Hatha, Raja, Bhakti, Karma, Jnana, Tantra-Yoga. Ils diffèrent selon les niveaux de mobilisation de la respiration, la souplesse, la visualisation, la musculation, la méditation, mais aussi selon la place de la spiritualité et du sacré.
Le plus répandu sous nos latitudes est le Hatha Yoga, plutôt physique et centré sur les postures, la respiration et la relaxation, sans référence à l’hindouisme.
Cette diversité de yogas témoigne qu’il porte plusieurs dimensions ; physique et mentale au premier chef, avec des impacts positifs sur la santé, la concentration et le stress.
Le yoga est d’ailleurs accepté comme une médecine complémentaire, dans un ouvrage de référence sur les médecines « parallèles ». Certains font aussi du yoga une pratique d’ouverture spirituelle qui met en contact avec le divin. Et il est aussi, pour d’autres, une pratique religieuse et confessionnelle de prière avec des divinités hindouistes.
La diversité du yoga met à portée de main des bénéfices importants sur ma santé physique et mentale, sans que rien ne m’oblige à réciter un mantra ou à honorer un dieu hindouiste. C’est aussi l’occasion de me redire qu’un ressenti de bien-être et de détente, aussi agréable soit-il, n’a aucun rapport avec un acte de foi et n’indique pas forcément une expérience spirituelle.
Bon, je vous laisse car ma séance de yoga approche et j’aime la commencer en rendant grâce à Dieu pour le corps et le souffle qu’Il nous a donnés.
« Le génie est une longue patience. »
(Discours de Mgr Boniface, 8 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Le génie, le talent.
Le contraire : la médiocrité.
Illustration :
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, Naturaliste, philosophe et écrivain français († 1788), dit :
« Le génie est une longue patience. »
Extrait du discours :
Platon, philosophe grec (mort en 347 avant J-C), dit :
« L’essence du génie, c’est la sagesse. »
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, Naturaliste, philosophe et écrivain français († 1788), dit :
« Le génie est une longue patience. »
Tertullien dit :
« La patience
- fortifie la foi,
- aide la charité,
- gouverne la chair,
- foule aux pieds les tentations. »
La patience est le remède à toutes les douleurs.
Ayez la patience ! Ne faites rien dans la précipitation !
Toute précipitation est un échec.
Il y a deux choses qui exercent le génie :
- la lecture
- et la méditation.
Saint Augustin dit :
« Quand vous lisez, Dieu vous parle. »
Saint Jean Chrysostome dit :
« C’est un puissant rempart contre le péché que la lecture des Écritures. »
Caton dit :
« Faites en sorte de lire beaucoup. Après avoir lu, relisez encore beaucoup. »
« Pour commander aux autres, il faut se commander soi-même. »
Nietzsche († 1900) dit :
« L’humanité doit toujours travailler à mettre au monde des individus de génie. »
George Bernard Shaw, écrivain irlandais († 1950), dit :
« L’humanité serait depuis longtemps heureuse si les hommes mettaient leur génie non à réparer leurs bêtises, mais à ne pas les commettre. »
Le génie est le rédempteur des nations.
Charles Baudelaire dit :
« L’homme de génie doit être solitaire. »
Chateaubriand dit :
« Les moines solitaires dans les couvents ont civilisé l’Occident. Nous sommes des enfants des couvents. »
Saint Jean Climaque dit :
« Le solitaire est en quelque sorte un ange sur la terre. »
Henry de Montherlant († 1972) dit :
« Je n’imagine pas le génie sans le courage. »
Sénèque dit :
« Le courage conduit aux étoiles, la peur à la mort. »
LA LIBERTÉ RELIGIEUSE
MENACÉE A HONG KONG
APPEL DU CARDINAL BO A LA
PRIÈRE
« On peut soutenir que la liberté de religion ou de conviction est menacée.
Selon de nombreux rapports, la liberté de religion ou de conviction en Chine continentale subit les restrictions les plus sévères subies depuis la Révolution culturelle. »
Alors que le vote de la loi sur la sécurité nationale signe la fin du principe « Un Pays, Deux systèmes », qui garantissait àHong Kongson indépendance vis-à-vis de Pékin, lecardinal Charles Maung Bo, archevêque de Yangon au Myanmar et président de la Fédération des conférences épiscopales d’Asie, a appelé tous leschrétiensà « prier pour Hong Kong, et pour la Chine et tout son peuple ».
Le cardinal Bo affirme que l’imposition de cette loi par le gouvernement chinois « apporte un changement très important à la constitution de Hong Kong » et est une offense à « l’esprit et la lettre de l’accord de transfert de 1997 entre la Grande-Bretagne et la Chine ».
Il reproche à cette loi le fait de ne pas respecter les « droits de l’homme, de la dignité humaine et des libertés fondamentales ». Il ajoute, « l’imposition de la loi par le Congrès national du peuple chinois affaiblit considérablement le Conseil législatif de Hong Kong et l’autonomie de Hong Kong. Cela change radicalement l’identité de Hong Kong ».
Charles Maung Bo s’inquiète pour la liberté religieuse de Taïwan.
« On peut soutenir que la liberté de religion ou de conviction est menacée. Selon de nombreux rapports, la liberté de religion ou de conviction en Chine continentale subit les restrictions les plus sévères subies depuis la Révolution culturelle. Même si la liberté de culte à Hong Kong n’est pas directement ou immédiatement affectée, la nouvelle loi sur la sécurité et sa large criminalisation de la ‘subversion’, de la ‘sécession’ et de la ‘collusion avec des forces politiques étrangères’ pourraient entraîner, par exemple, la surveillance des prédications des religieux, la criminalisation des veillées de prière et le harcèlement des lieux de culte qui offrent un sanctuaire ou une subsistance aux manifestants. »
Il appelle alors « les chrétiens de toutes traditions » à prier pour les dirigeants chinois et hongkongais, ainsi que « pour la paix ».
« Notre nom nous rappelle d’être le gardien de notre frère et de rendre hommage à notre roi, Jésus, qui a promis de revenir. »
C’est la belle histoire de quatre amis qui chantent ensemble dans une cage d’escalier et qui ont l’habitude de partager leurs vidéos sur les réseaux sociaux. Vendredi, une desvidéosdeKings Returnest devenue virale surFacebook. Il s’agit de « Ubi Caritas », car « là où la charité et l’amour sont là, Dieu est là ». Elle a déjà été vue plus d’un millions de fois. Nous vous laissons la découvrir.
Le groupe se nomme « Kings Return ». Il s’agit selon ses membres de se rappeler « d’être le gardien de notre frère et de rendre hommage à notre roi, Jésus, qui a promis de revenir ».
« Là où sont la charité et l’amour, Dieu est présent.
L’amour du Christ nous a rassemblés et nous sommes un.
Exultons et réjouissons-nous en lui.
Craignons et aimons le Dieu vivant
et aimons-nous les uns les autres d’un cœur sincère.
Là où sont la charité et l’amour, Dieu est présent.
Ne formons donc tous qu’un seul corps :
Ne soyons pas divisés de cœur, prenons garde.
Cessent les querelles méchantes, cessent les disputes.
Et que le Christ soit au milieu de nous.
Là où sont la charité et l’amour, Dieu est présent.
Qu’avec les bienheureux, nous voyions
Votre glorieux visage, ô Christ Dieu,
Joie immense et divine;
Pendant la durée infinie des siècles.
Ainsi soit-il. »
À la suite de Jean le Baptiste, ils crient en vain et ne parviennent pas à se faire entendre. Pourtant, le désert est le lieu de l’épreuve mais aussi de la rencontre.
Crier dans le désert : on doit l’expression à Jean le Baptiste, reconnu par l’évangéliste Marc comme la voix annoncée par Isaïe dans l’Ancien Testament. Dernier des prophètes, il annonce la venue du Christ : « Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route. » Sera-t-il entendu ? Terrible impression de crier dans le désert : aucune chance de se faire entendre puisque, par définition, le lieu est inhabité. On parle dans le vide, on s’époumone…
L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (voir repères) veut faire entendre la voix de ceux qui sont illégalement enfermés, qui risquent la peine de mort. Durant la Nuit des veilleurs, ses membres prient pour ceux qui crient à l’injustice. Les moyens sont dérisoires et pourtant essentiels : prier, écrire aux autorités des pays tortionnaires, sensibiliser la presse… Guy Aurenche, ancien président de la Fiacat, se souvient de cet officier de l’armée chilienne, séquestré pour avoir refusé de tirer sur la foule. « On parle de toi au dehors ! », entend-il un jour dans sa cellule : « J’étais sauvé, car je n’étais plus seul. » Et si notre cri n’était pas inutile ? Et s’il rencontrait l’oreille inespérée ? Un cri dans le désert, c’est comme une bouteille à la mer. Un cri qui vient du fond de notre conscience.
Le 30 décembre 2019, Li Wenliang donne l’alerte : il se passe quelque chose d’inquiétant à Wuhan, en Chine. Mais il ne sera pas entendu. Pire : l’ophtalmologue et sept autres médecins sont arrêtés par les autorités chinoises. C’était un cri dans le désert, animé par la seule conviction de devoir prévenir du danger. Le 7 février, Li Wenliang, 33 ans, est mort du Covid-19 dont il avait annoncé la dangerosité.
Le désert n’est pas seulement ces grandes étendues fascinantes. Il est à nos portes. Figure biblique du prophète lanceur d’alerte, Jonas crie trois jours durant dans la grande ville de Ninive. Combien de cris se perdent dans les déserts urbains de nos grands ensembles ? Difficile de se faire entendre dans la cacophonie du monde. « Les jeunes ont terriblement le sentiment que leur parole n’est pas prise en considération », explique Me Bertrand Périer, avocat qui les entraîne à la prise de parole (1).
L’Église elle-même est confrontée à cette incompréhension, parfois « inaudible », parce que le public n’a pas ce qu’on appelle désormais les éléments de langage. Dans une société de communication, il est devenu paradoxalement plus difficile de se faire entendre : « Toutes les paroles se valent, les paroles politiques, religieuses et maintenant scientifiques sont délégitimées. Il n’y a plus que l’oreille du juge pour vous entendre et rétablir la valeur de la parole », souligne Bertrand Périer.
Et il est parfois risqué de lâcher ce cri, parce qu’il heurte les idées reçues, bouscule les certitudes. Emprisonnée pour avoir soi-disant révélé des décisions confidentielles du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Florence Hartmann sait ce que veut dire crier dans le désert : « Le lanceur d’alerte vient déranger l’ordre établi, il est habité du sentiment impérieux de contribuer à la bonne marche de la société et voilà que sa propre parole le met en danger. » Héros ou traître, celui qui dénonce est renvoyé dans son désert de solitude.
Le désert est justement le rendez-vous d’une parole vraie. C’est le lieu du détachement, de la disponibilité, de la liberté. « Le désert nous met directement en prise avec l’essentiel », confie l’éditeur Bruno Doucey (2). « Crier dans le désert, c’est être en quelque sorte renvoyé à nous-mêmes. » C’est aussi chercher Dieu, car « le désert est monothéiste », disait Ernest Renan. Ainsi, le désert n’est pas vide : « C’est pour vivre une relation directe à Dieu que les Pères du désert se sont fait anachorètes », explique Marie-Anne Vannier, théologienne à l’université de Lorraine (3). Face à l’institutionnalisation de l’Église au IVe siècle, loin du brouhaha de la cité, le silence du désert permet de se faire entendre : « Et l’on vient écouter ces sages qui vivent une grande proximité avec Dieu. »
C’est aussi le lieu de l’épreuve : avant les débuts de sa vie publique, Jésus au désert est confronté à Satan. En France, la révocation de l’édit de Nantes (1685) a condamné les protestants à la clandestinité jusqu’à la Révolution. « C’était une vraie traversée du désert que les protestants relient à l’Exode, raconte Denis Carbonnier, conservateur du Musée du Désert à Mialet (Gard). Réfugiés dans la nature cévenole, les fidèles se retrouvent secrètement lors des “assemblées du Désert”, encore commémorées chaque premier dimanche de septembre. » En plein désert, s’élève le cri de ceux qui sont pourchassés.
Libérer ce cri qui se tait : « Quand j’accompagne un groupe dans le désert, il y a toujours un moment où je leur propose de crier, explique la philosophe Blanche de Richemont. Il faut oser son cri, ce cri que personne n’entend, toutes nos douleurs muettes, on jette ses souffrances aux étoiles. » Le désert est la terre de l’effroi et de la beauté, de l’éblouissement et de l’invisible : « Peu importe la réception du cri qui résonne dans la nuit, l’univers entend notre cri ». Habité de présence, le désert nous invite à oser : « Notre âme a soif d’absolu, impossible de ne pas être croyant dans le désert », insiste Blanche de Richemont.
Mais se référer au texte originel de l’Ancien Testament vient bouleverser le sens : « Une voix crie : dans le désert tracez le chemin du Seigneur, percez droit dans la steppe l’avenue de notre Dieu » (4). Toutes les traductions concordent : les « : » séparent le cri et le désert, ouvrant une autre perspective : au peuple hébreu en exil à Babylone, Isaïe annonce et crie que, comme pendant l’Exode, Dieu donne rendez-vous au désert. Voilà la bonne nouvelle. « Le vide qui nous entoure permet de prendre conscience d’une plénitude qui est en nous, explique Bruno Doucey. Dans le grand silence va se révéler une parole. » Le désert – qu’il soit physique, urbain ou intérieur – est le lieu de la rencontre. Charles de Foucauld en était témoin : « Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu. »
Christophe Henning
« Le scandale est souvent pire
que le péché. »
(Discours de Mgr Boniface, 9 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Le scandale.
Marguerite de Navarre († 1549) dit :
« Le scandale est souvent pire que le péché. »
Illustration :
Dans l’Évangile selon saint Mathieu (18, 6), Jésus dit :
« Gardez-vous de scandaliser un seul de ces petits. »
Extrait du discours :
Dans le Dictionnaire historique de la langue français, scandale signifie :
Pierre d’achoppement (pierre sur laquelle on trébuche).
Ce qui fait tomber dans le mal.
Maison de scandale.
Selon le Dictionnaire d’Émile Littré, scandale signifie :
Ce qui est occasion d’errer (s’égarer), de tomber dans l’erreur ou dans le péché.
Dans le Dictionnaire de l'Académie française, scandale signifie :
Occasion de chute qu’on donne par quelques mauvaises actions.
Le Dictionnaire Le Robert dit :
Occasion de péché créée par la personne qui, par son exemple ou ses conseils, incite les autres à se détourner de Dieu.
Grand Larousse, Tome 9, dit :
Ce qui choque les bonnes mœurs.
Ménandre, auteur grec (mort en 292 avant J-C), dit :
« Il est difficile d’être heureux avec de mauvaises mœurs. »
Dans l’Évangile selon saint Marc (9, 43), Jésus dit :
« Si ta main est pour toi une occasion de chute [de scandale], coupe-la. »
Dans l’Évangile selon saint Mathieu (18, 6), Jésus dit :
« Gardez-vous de scandaliser un seul de ces petits, car leurs anges voient continuellement la face de mon Père qui est dans les Cieux. »
Voltaire dit :
« Si nos peuples nouveaux sont chrétiens à la messe, ils sont païens à l’opéra. »
Napoléon dit :
« On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus. »
Fénelon dit :
« On ne surmonte le vice qu’en le fuyant. »
Marguerite de Navarre († 1549) dit :
« Le scandale est souvent pire que le péché. La vérité parle aussi bien contre les femmes que contre les hommes. »
Voltaire dit encore :
« Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur. »
Hésiode (8ème siècle avant J-C) dit :
« L’homme ne peut rien rencontrer de meilleur que la femme quand elle est bonne, mais rien de pire quand elle est mauvaise. »
Cicéron dit :
« Qui n’empêche pas le mal, le favorise. »
Le SOS du
Liban
Le cardinal Béchara Raï, patriarche d’Antioche des maronites, lance un appel au secours à la communauté internationale pour son pays, le Liban.
Le Pays du Cèdre plonge dans l’abîme politiquement, économiquement, socialement… Sa dette publique atteint 92 milliards de dollars, soit plus de 170% du PIB. En un an, une entreprise sur cinq a fermé et le chômage frappe 35% de la population active. À cause de la chute vertigineuse de la monnaie, de l’effondrement du pouvoir d’achat, des licenciements, la famine fait son apparition. On ne compte plus les suicides… Les manifestations, blocages de routes et affrontements avec les forces de l’ordre se multiplient.
Pour dénoncer l’impasse politico-financière au Liban, le directeur général du ministère des finances libanais, Alain Bifani, a démissionné le 1er juillet, alors qu’il était en pleine négociation avec le FMI. Il pointe la collusion entre les milieux politiques et le secteur bancaire qui refusent de contribuer à l’assainissement des finances publiques pour reporter « tout le poids [de la dette] sur l’ensemble des Libanais dont l’appauvrissement est d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent ». Au cours de son homélie dominicale, le 5 juillet, le cardinal Raï a lui aussi mis en cause les élites politico-financières, « ces politiciens [qui] semblent vouloir dissimuler leur part de responsabilité dans le pillage du Trésor public et se dérober à toute réforme structurelle ou sectorielle ».
Le Liban paye aujourd’hui durement l’incurie et la corruption de ses gouvernements successifs qui se livrent à un partage clientéliste des ressources publiques. Depuis trente ans, ils ont tout misé sur les importations au lieu d’investir dans la production industrielle et agricole nationale. Pour financer des services publics défaillants, ils ont emprunté massivement aux banques libanaises, à des taux bien supérieurs à ceux des banques étrangères. Mais ces arrangements entre complices ont fini par lasser les bailleurs traditionnels dont la diaspora libanaise.
Si la responsabilité de la classe politique libanaise est première, la guerre en Syrie a de rudes répercussions sur le voisin libanais. Parmi les clients traditionnels des banques libanaises figuraient les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Ces champions de l’islam sunnite ont repris leurs billes depuis la formation, le 21 janvier 2020, du gouvernement Hassan Diab (premier ministre libanais) avec l’appui du Hezbollah, parti chiite allié à l’Iran des mollahs et à la Syrie de Bachar el-Assad. Alors que la crise sanitaire a gelé le trafic, les sanctions internationales infligées à la Syrie ont été renforcées le mois dernier par la loi César votée à Washington, visant tous ceux qui apportent un « soutien substantiel » au gouvernement syrien – or, ils sont nombreux au sein des personnalités politiques libanaises, membres du Hezbollah ou du parti du président Michel Aoun.
L’imbrication entre les économies syrienne et libanaise est ancienne. Nombre de Syriens ont entreposé leur argent au Liban. Mais les réserves en devises de la « Suisse du Proche-Orient » ont fondu comme neige au soleil. La livre libanaise est indexée arbitrairement sur le billet vert depuis 1997. Lorsque les banques libanaises ont limité les retraits en dollars auprès du grand public, en novembre dernier, elles ont aussi coupé l’accès des Syriens à leur argent. La banque centrale syrienne a dévalué la monnaie locale de près de 45%, la valeur de la livre libanaise – officiellement d’un dollar pour 1507 livres – atteint les 5000 livres, voire les 6000 sur le marché noir, soit une chute de 80%. L’explosion des transactions en liquide pour échapper aux services de renseignements américains a précipité l’effondrement du taux de bancarisation dans les deux pays. L’essentiel des paiements s’effectue en cash, comme au temps de la guerre civile libanaise (1975-1990).
Le Liban s’est déclaré en défaut de paiement début mars, sa Banque centrale étant incapable de verser le 1,2 milliard de dollars exigé par les créanciers. Depuis, les Libanais n’ont plus accès à leur épargne en dollars qu’au compte-gouttes (100 dollars par semaine) et moyennant une conversion forcée vers la livre libanaise à un taux largement inférieur au marché. La plongée aux abîmes de la livre libanaise s’accélère : le dollar vient de dépasser les 9000 livres, soit quatre fois le prix auquel il s’est échangé pendant vingt-cinq ans. Rien ne semble pouvoir enrayer l’inflation et la flambée des prix dans un pays largement tributaire des importations. 45% des Libanais vivent déjà sous le seuil de la pauvreté, mais ils pourraient être 60% d’ici à la fin de l’année. À l’unisson avec le cardinal Raï, le peuple libanais veut espérer « un nouveau pacte social, un nouveau système politique, une sortie du communautarisme débridé », explique Karim Bitar, directeur de l’Institut des sciences politiques de l’université Saint-Joseph de Beyrouth (en lien ci-dessous).
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Le rire. Rire et pleurer.
Illustration :
Axel Oxenstierna († 1654), chancelier du roi de Suède Gustave II, surnommé le Richelieu suédois, dit :
« Le rire est l’enseigne de la joie, et souvent la trompette de la folie. »
Extrait du discours :
La joie excessive est ordinairement suivie de la tristesse.
Dans l’Évangile selon saint Luc (6, 21), Jésus dit :
« Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie. »
Jean-Sébastien Bach, Musicien allemand († 1750), dit :
« Que ma joie demeure. »
Saint Paul (2ème Corinthiens 13, 11) dit :
« Soyez toujours dans la joie. »
Saint Albert le Grand dit :
« La dissipation et le rire éloignent considérablement toute âme de la familiarité de Dieu et ferme le cœur à l’entrée de la grâce. »
Saint Thomas d’Aquin dit :
« Une grande familiarité est un danger domestique. »
Saint Isidore de Séville († 636) dit :
« La familiarité est comme le serpent. Si vous restez près d’un serpent, vous ne serez pas longtemps sans blessure. »
Saint Basile le Grand († 379) dit :
« Ne riez pas avec éclat. Rire ainsi, c’est de la folie. »
Quiconque rit facilement, se met aussi facilement en colère.
Baudelaire, poète français († 1867), dit :
« Le rire est satanique, il donc profondément humain. »
Axel Oxenstierna († 1654), chancelier du roi de Suède Gustave II Adolphe, surnommé le Richelieu suédois, dit :
« Le rire est l’enseigne de la joie, et souvent la trompette de la folie.
Les grands hommes sont rarement grands rieurs. »
Saint Clément d’Alexandrie († 217), dans une Lettre à son disciple Origène, dit :
« Rire et faire rire ne convient guère à des chrétiens. »
Victor Hugo († 1885) dit :
« La fille qui aime à rire s’achemine à pleurer. »
Cicéron dit :
« S’il est permis de rire, les éclats sont cependant blâmables. »
Voltaire dit :
« L’homme est le seul animal qui pleure et qui rit. »
La pesanteur et la grâce,
Simone WEIL, 1941-1942
Texte intégral, livre audio
L’homme généreux ressemble
à la terre qui produit
des fruits pour les autres.
(Discours de Mgr Boniface, 11 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
La générosité.
Illustration :
Saint Ambroise de Milan († 397) dit :
« L’homme généreux ressemble à la terre qui produit des fruits pour les autres. »
Extrait du discours :
La générosité est la noblesse des grandes âmes.
Saint Ambroise dit :
« L’homme généreux ressemble à la terre qui produit des fruits pour les autres. »
Dans l’Évangile selon saint Luc (6, 38), Jésus dit :
« Donnez et l’on vous donnera. »
Ernest Renan, Écrivain français († 1892), dit :
« Ne prêtez jamais. Donnez, c’est plus sûr. »
Saint Jean Chrysostome dit :
« Déjà le païen Sénèque disait : “Celui qui répand les bienfaits ressemble aux dieux”. »
Saint Jean Chrysostome dit encore :
« Il est permis de rappeler le bien qu’on a fait, quand il doit en résulter un grand avantage. »
Cicéron dit :
« Enchaînez votre ennemi dans vos bienfaits. »
Dans l’Imitation de Jésus-Christ :
« Le prêtre sans livre saint, c’est
- un soldat sans arme,
- un cheval sans frein,
- un navire sans rame,
- un écrivain sans plume,
- un oiseau sans ailes,
- un supérieur sans règlement,
- un forgeron sans marteau,
- un voyageur sans bateau,… »
Saint Cyprien (décapité en 258) dit :
« On aime l’homme généreux comme on aime le soleil qui réjouit le cœur de ses rayons lumineux. »
Dans les Actes des Apôtres (20, 35) :
« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »
Jean de la Fontaine dit :
« Ce qu’on donne au méchant, toujours on le regrette. »
Machiavel, écrivain et grand philosophe italien († 1527), dit :
« On attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal. »
Saint Augustin dit :
« La bonté triomphe de la malice. »
Publilius Syrus, Poète (1er siècle avant J-C), dit :
« L’homme généreux se croit toujours riche. »
Les effets néfastes d’institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes
Le 13 juillet, l’Eglise catholique honore Saint Henri.
Au-delà de la pensée et des vœux que la Princesse Marie-Marguerite et moi-même adressons à notre troisième fils, cette fête me ramène au souvenir des rois qui ont porté ce prénom ponctuant l’histoire capétienne depuis le XIème siècle.
Je pense notamment au grand Henri IV, le premier monarque de la branche des Bourbons, mais aussi en cette année qui est celle du bicentenaire de sa naissance, au Comte de Chambord qui aurait dû devenir Henri V.
Peu de princes sont aussi méconnus que ce dernier et voient leur pensée pareillement travestie.
Pourtant, alors que la France se défait un peu plus chaque jour, que les Français sont toujours plus mis à la peine et voient leurs libertés chaque jour plus bafouées, la pensée de ce roi apparaît dans toute sa force et son originalité.
Le Comte de Chambord a refusé avec courage et abnégation de « couronner la Révolution ».
Il avait déjà largement perçu les effets néfastes des nouvelles institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes et pour lesquelles la souveraineté n’est plus un absolu.
Pour Henri V il était encore temps, par la restauration de la monarchie traditionnelle, de ne pas accepter les fausses valeurs issues d’idéologies qui ne mènent qu’à la mort et à la disparition de la société.Le drapeau blanc était le signe de cette rupture nécessaire.
Sans doute moins perceptible à son époque, cette rupture nécessaire est aujourd’hui d’une profonde actualité.
Pour Henri V, à la suite de tous les rois de France, la fonction royale avait d’abord pour mission de contribuer au bien commun sans lequel il n’y a pas d’avenir possible. Cela est toujours vrai.
Bonne fête de Saint Henri à tous.
« Pour troubler une vie,
il suffit d’un regard. »
(Discours de Mgr Boniface, 13 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
L'œil et le regard humain.
Tacite, historien latin (mort en 120), dit :
« Pour troubler une vie, il suffit d’un regard. »
Illustration :
Bienheureux Jourdain de Saxe (successeur de saint Dominique et général de l’Ordre des Prêcheurs, † 1237), ayant perdu un œil au cours d’une maladie, dit à ses frères du couvent :
« Remerciez Dieu, mes frères, j’ai déjà perdu un ennemi. »
Extrait du discours :
Tacite, historien latin (mort en 120), dit :
« Pour troubler une vie, il suffit d’un regard. »
Saint Bernard dit :
« La modestie des yeux est le plus sûr garant de la fidélité. »
Boileau dit :
« Qui vit content de rien possède toute chose. »
Bienheureux Jourdain de Saxe (successeur de saint Dominique et général de l’Ordre des Prêcheurs, † 1237), ayant perdu un œil au cours d’une maladie, dit à ses frères du couvent :
« Remerciez Dieu, mes frères, j’ai déjà perdu un ennemi. »
Plutarque dit :
« Les ennemis ont leur utilité. Ils vous montrent vos fautes et vous disent des vérités. Ce sont des maîtres qu’on ne paie pas. »
Mais, attention, les ennemis peuvent aussi mentir ! Il faut se méfier…
Saint Ambroise dit :
« Celui qui est soumis à la passion déréglée est un esclave. Il brûle dans l’incendie qu’il allume lui-même et se consume dans son mal. »
Le roi Stanislas :
« Il y a un plaisir bien plus grand que celui de satisfaire ses passions : il faut les vaincre ! »
Charles Baudelaire dit :
« La plus grande malice du diable est de faire croire qu’il n’existe pas. »
Saint Jean Chrysostome dit :
« Le diable ne peut rien faire par lui-même si nous ne lui offrons pas d’occasion. »
Saint Isidore de Séville dit :
« Éloignez toute occasion de pécher, retranchez tout sujet de prévarication [infidélité] si vous voulez être en sureté. Souvent, l’occasion fait naître le désir de pécher. »
Saint Augustin dit :
« C’est avec les yeux de la chair, que les mondains voient la vanité.
Pour nous [chrétiens], c’est avec les yeux du cœur que nous voyons la Vérité. »
Saint Grégoire dit :
« C’est une honte d’aimer ce qui doit périr si vite. »
L’œil de la chair est le flambeau du corps, c’est lui qui l’éclaire tout entier.
Saint Jérôme dit :
« Il faut réprimer les yeux comme des monstres qui nous entraînent au mal. Mieux vaut souffrir le mal que le fer. »
Saint Ambroise dit :
« Il est plus difficile de se gouverner soi-même que de gouverner les autres. »
L’œil est au corps ce que le soleil est au monde.
Antisthène, philosophe (mort en 365 avant J-C), dit :
« Consulte l’œil de ton ennemi car il voit, le premier, tes défauts. »
Mais il faut être vigilant, car si c’est un ennemi, il peut aussi mentir.
Pythagore, philosophe (mort en 500 avant J-C), dit :
« La prudence est l’œil de toutes les vertus. »
Le Métropolite de Morphou, Néophytos (Masouras),nous parle des prophéties de Saint Païssios l’Athonite, de la défaite de la Turquie, de la chute de l’Union européenne et de l’essor de l’Orthodoxie. Ce texte constitue la traduction française de deux articles parus très récemment sur le site russe «agionoros.ru».
Tant à la rédaction de la Maison d’Édition «Sviataia Gora» (Святая Гора – Sainte Montagne) que sur le site «agionoros.ru», nous avons reçu de nombreuses questions concernant les prophéties de Saint Païssios l’Athonite à propos de la libération de Constantinople et l’approche d’une guerre entre la Russie et la Turquie. En outre, des propos mettant en doute la véracité de ces prophéties ont été publiés sur l’internet. En réponse, «Sviataia Gora» publie des extraits d’un entretien avec le Métropolite de Morphou, Neophytos (Église Orthodoxe de Chypre). Monseigneur Neophytos a personnellement connu plusieurs ascètes de l’Église Orthodoxe, dont Geronda Iakovos(Tsalikis), le Starets Sophrony (Sakharov), Saint Païssios l’Athonite, et Saint Porphyrios le Kavsokalivite.
Les prophéties de Geronda Païssioset l’existence de prophètes à notre époque.
C’est en 1982 que je fis la connaissance de Saint Païssios, alors que j’étais étudiant à la Faculté de Droit. C’était un homme chez qui la nouvelle d’une souffrance humaine générait la prière du cœur. Il était toujours en éveil, afin d’écouter avec attention la souffrance de l’humanité contemporaine. Saint Païssios fut un ascète dans le monde. Quand vous lui ouvriez votre cœur, il éclairait votre esprit. Je ne pense pas qu’il y eut, parmi nos contemporains un autre geronda qui rencontra et discuta avec une telle multitude de gens. Le Père Païssios, né pour mener une vie ascétique solitaire, devint une véritable manne consolatrice pour les gens en souffrance. «Tous furent illuminés par la Lumière du Christ», à travers Geronda Païssios. Le Père Païssios insista pour que je ne devienne pas moine au Mont Athos. «Va à Chypre», me dit Geronda, «et crée là la base spirituelle pour expulser les bases». Quand j’avouai que je n’avais pas compris de quoi parlait Geronda, celui-ci répliqua sur un ton enjoué :
-«Tu es Américain pour ne pas comprendre ? Je parle pourtant en Grec! Le problème de Chypre est un problème spirituel. Quand vous aurez créé des monastères(Le Saint homme a dit à d’autres visiteurs qu’il était également nécessaire de renforcer les paroisses et les familles),alors, les bases du péché et celles de l’occupation disparaîtront!» (1). Il m’emmena dans la cour de sa cellule et dessina dans la poussière un grand rectangle. Geronda le divisa en deux carrés et dit «Le moment viendra où tu construiras des monastères. Divise chacun en deux parties : l’une accessible aux laïcs et l’autre seulement aux moines ou aux moniales». Cette prédiction de Saint Païssios s’est entre-temps réalisée ; j’ai fait construire des monastères. Pour moi, Saint Païssios, le réfugié de Cappadoce,
devint athonite et ensuite enseignant universel, guide de l’Orthodoxie tant pour les moines que pour ceux qui vivent dans le monde. De plus, il s’agit d’un grand prophète dont les paroles prophétiques et édifiantes inspirèrent la foi à de nombreux incroyants. Malheureusement, je constate que souvent, à notre époque, les gens mettent en doute le don prophétique des saints, oubliant ces paroles du Seigneur : «Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète» (Mat. 10,41). A ceux qui mettent en question l’existence de prophètes à notre époque, Saint Grégoire Palamas répond avec justesse : «Les saints qui voient Dieu et brûlent intérieurement sont des prophètes, ils contemplent le Royaume de Dieu et le Second Avènement du Christ dans la Gloire, et ils conduisent le peuple dans cette direction». En d’autres termes, les saints nous rappellent que nous sommes les enfants de l’Église du christ, Une, Sainte, Catholique et Apostolique, qui ne demeure pas dans un aveuglement volontaire et dans l’indifférence à l’égard de son troupeau, ni ne l’abandonne sans défense, sans information, planant dans les nuages! Au contraire, l’Église accomplit le commandement divin selon lequel les hommes doivent devenir des saints «Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l’Éternel, votre Dieu» (Lev. 20,7) et elle sauve les hommes à travers leur participation aux mystères de la vie sanctifiée par la Grâce de l’Esprit Saint, par la communion au Corps et au Sang vivifiants du Christ, par les prières de la Toute Sainte Mère de Dieu et de tous les Saints. L’Église nous conduit à la vie éternelle, au royaume du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, elle nous enseigne et nous incite à attendre la résurrection des morts et la vie du siècle à venir. Tel doit être le souhait essentiel de tout Chrétien; la vie éternelle auprès du Seigneur. A condition bien sûr de ne pas rejeter l’éternité, nous ne serons pas assoiffés d’une existence mondaine, sécularisée et matérielle, selon la devise «Mangeons et buvons, car demain nous mourrons!» (Isaïe, 22,13), qui nous mène à la mort spirituelle éternelle, c’est-à-dire à l’éternel éloignement de Dieu.
La Guerre approche, il faut intensifier la prière
Despota, la troisième guerre mondiale a-t-elle commencé ? Voici trois ans, j’ai accordé un entretien à un de vos collègues, Nikos Kiriakis, au cours duquel, j’ai parlé des événements qui approchent. A cette époque, avancer des prévisions aussi audacieuses constituait un risque certain, toutefois je ne me fondais pas seulement sur les évaluations de la situation géopolitique dans le monde, mais sur les opinions des hommes de Dieu que j’ai connus dès ma jeunesse, et parmi eux, ceux avec lesquels j’ai continué à entretenir des relations jusqu’à ce jour (car en effet, il existe encore aujourd’hui des saints, qui pourraient se révéler dans le futur). Nous savions que la «grande guerre» (c’est ainsi que la qualifiaient les gerondas clairvoyants) pourrait commencer en Syrie. A une période au cours de laquelle la vie dans cet État était encore tranquille, les ascètes désignèrent avec précision l’endroit où éclaterait le conflit. Maintenant, la Russie a pris part aux événements… Nous savions que la Russie y prendrait part. Je me souviens en avoir parlé au journaliste de Sigma-Live Thanasis Athanasiou, et il me répondit : «Comment une personne aussi éduquée que vous peut-elle croire aux prophéties de Païssios l’Athonite ?» Il dit alors, littéralement, que les paroles du Père Païssios ne signifiaient rien. Mais Païssios l’Athonite est tout de même un saint contemporain! Si nous, les hiérarques de l’Église n’accordons pas foi aux paroles des saints contemporains et à leur don de clairvoyance, qui alors pourrait y croire ? Leurs paroles se sont déjà réalisées, en partie, l’autre partie attend son plein accomplissement. Qu’adviendra-t-il de Chypre ? La libération de Chypre sera une des conséquences du conflit entre la Russie et la Turquie, car dans cette guerre la Turquie subira la défaite… Le rêve d’Erdogan est de devenir calife de l’Islam sunnite. La Russie, où vivent de nombreux musulmans sunnites, n’est pas la seule à s’opposer à la réalisation de ce plan ambitieux,
les États-Unis et Israël s’y opposent également. La création d’un puissant califat en Orient leur serait préjudiciable. Chypre pourrait-elle être libérée de l’occupation grâce à des négociations pacifiques ? Non. Nous y arriverons suite aux événements de Syrie et à la guerre russo-turque qui progressivement commence à se déployer sous nos yeux. Les événements évoluent rapidement. L’an dernier, le jour où la Russie a entamé ses opérations en Syrie, nous célébrions justement des vigiles. Depuis ce jour, quatre mois et demi se sont écoulés et que ne s’est-il pas déjà passé ! Comment les gens normaux doivent-ils se comporter à la lumière de tels événements, peuvent-ils faire quelque chose ? Le repentir est nécessaire. Nous nous émerveillons de constater à quel point le repentir vis-à-vis de nos péchés et de nos fautes profite à l’ensemble de la société. Le repentir donne des ailes à l’homme et libère son âme des chaînes du péché. Et cela, ça touche toute la société Que pouvez-vous dire des prophéties de Saint Païssios l’Athonite. ? Saint Païssios était guidé par l’Esprit Saint. La Toute Sainte Mère de Dieu lui est apparue ! Nombreux sont ceux qui peuvent confirmer son don de prophétie. J’ai personnellement entendu de la part de Geronda les prédictions d’événements qui se sont réalisés et qui sont en train de se réaliser sous nos yeux. Notre Église l’a glorifié en l’accueillant dans le chœur des saints. Ses prophéties, notamment celles concernant la dislocation de la Turquie, étaient connues, entre autre par le Patriarcat de Constantinople, avant sa canonisation. Cela fait partie de l’héritage qu’il nous laisse, de même que ses livres et ses instructions. Les doutes à propos des prophéties de Geronda tiennent au fait que beaucoup de Chrétiens Orthodoxes sont guidés par le rationalisme et les conceptions positivistes. Ils pensent que leur foi est suffisante. Mais elle n’est que fragmentaire.
Le prophète ne veut pas la guerre, il ne veut pas la destruction. Au contraire, il demande à Dieu (Qui respecte la liberté de l’homme), d’amoindrir, si c’est possible, (si les gens en sont dignes) les conséquences du mal. Voilà en quoi consiste notre mission. Prier afin que les éléments qui doivent s’accomplir ne durent pas trop longtemps et causent aux gens le moins possible de souffrance. Le Prophète voit les événements qui doivent s’accomplir. Mais il est en notre pouvoir de les ajourner ou même de les supprimer, pour autant que notre prière à Dieu soit audacieuse et brûlante. Il faut intensifier la prière, car selon les prophéties de nos gerondas, la guerre prendra une dimension mondiale, elle ne se limitera pas à un conflit bilatéral entre la Russie et la Turquie, et compte tenu la nature des armements contemporains, imaginez le danger que cela recèle. Je connais une personne, déjà âgée, à qui, quelques années avant l’occupation de Chypre, est apparue la Toute Sainte Mère de Dieu. Elle lui révéla que Chypre allait endurer un grand malheur et lui ordonna de prier deux heures chaque soir. «Si ces malheurs vont se produire, à quoi bon prier ? J’ai une famille, des enfants, des obligations», se mit à douter mon ami. «Pour que les malheurs ne prennent pas uncaractère aussi effroyable», répondit la Toute Sainte Mère de Dieu.
Voyez-vous alors comment Dieu agit, et combien la prière est importante ? La Toute Sainte Mère de Dieu est apparue à des gens tout simples (il s’avéra en effet ultérieurement qu’il y en eut plusieurs) et les invita à prier.
La guerre éclatera brusquement et sa fin signifiera pour les gens une grande bénédiction et une grande grâce. A travers leur souffrance et les privations, de très nombreuses personnes de bonne composition se repentiront de s’être éloignées de Dieu ; après avoir examiné leur vie, elles se tourneront vers la vraie foi, vers l’Orthodoxie. Ceci concerne des peuples qui n’auront auparavant eu aucun rapport avec l’Orthodoxie. La Turquie sera démembrée ? Elle sera disloquée et une partie des Turcs croiront au Christ. Ceux-ci seront nombreux ; jusqu’à un tiers de la population. Cette prophétie, je ne l’ai pas entendue seulement de la part de Geronda Païssios. Quand j’étais petit garçon, dans notre village de Pano Zodia vivait un Chrétien pieux, le chantre Dimitri Protopapas, qui disait, bien avant l’occupation turque de la partie Nord de Chypre : «Ah, mon enfant, nous allons devenir des réfugiés, les Turcs s’installeront dans notre village». «Nous quitterons pour toujours notre maison natale?» «Non. Nombreux sont ceux qui mourront loin de leur maison. Mais certains vivront jusqu’à la libération et rentreront en terre natale sans combattre. Cela se passera quand sera fondé en Turquie un nouvel Etat appelé Kurdie».
Après un conflit en Mer Egée (Chypre participera à un de ses épisodes) commencera une guerre entre la Russie et la Turquie. La pression de la Russie sur la Turquie sera telle que celle-ci sera obligée de rappeler ses forces armées occupant le Nord de Chypre. Comme vous pouvez le comprendre, ceci ouvrira la voie à la résolution de la question cypriote.
Dans ses prophéties, Saint Païssios annonce-t-il expressément que la Turquie perdra Constantinople ? Est-cevraiment le cas ? Oui, c’est bien le cas. Des événements grandioses se produiront. Non seulement la Turquie sera démembrée, mais l’Union européenne le sera aussi.
En Turquie, on fait grand cas des prédictions de Saint Païssios l’Athonite, Saint Cosmes d’Etolie, et d’autres saints de l’Orthodoxie. Ils ont une tradition eschatologique particulière, liée à la perte de Constantinople. Dans ce pays se déroulent non seulement des transformations sociales, mais aussi des changements d’ordre spirituel. C’est ainsi que récemment, une députée du Parlement Turc s’est non seulement convertie à l’Orthodoxie, mais a également confessé publiquement sa foi. Il s’agit d’un événement sans précédent ! En guise de conclusion, je veux inviter tout un chacun à faire confiance à la Providence Divine. Dieu, notre Père, n’abandonnera pas ses enfants et prendra soin de nous.
Aujourd’hui, nous devons nous repentir. Seule la confession de nos péchés nous permettra de prendre les décisions opportunes dans le cadre des épreuves qui approchent, et nous pourrons alors échapper à la panique et au désespoir. De plus il faut prier, et participer régulièrement à la Communion aux Saints Dons.
(1) «Chypre sera libérée quand les chypriotes se repentiront. Construisez à Chypre des bases de combat spirituel pour éliminer les bases militaires des Turcs, des anglais et des Américains». C’est-à-dire que Geronda envisage le problème de Chypre comme un problème spirituel et non comme un problème national et politique. Il croyait que la solution de ce problème se trouve dans le repentir du peuple et dans la prière». Hiéromoine Isaac, Vie de l’Ancien Païssios l’Athonite. Moscou, Maison d’édition : «Sviataia Gora», 2006.C. 713.
Traduit du russe. Sources1,2. NdT : Une confirmation supplémentaire des propos rapportés ci-dessus est proposée par la vidéo (longue de plus d’une heure, en Grec, sous-titrée en Anglais) d’une superbe «conférence» donnée très récemment à Chypre par le Métropolite Neophytos, et accessibleici.
Le Métropolite de Morphou, Néophytos (Masouras), nous parle des prophéties de Saint Païssios l'Athonite, de la défaite de la Turquie, de la chute de l'Union européenne et de l'essor de l'Orthodoxie. Ce texte constitue la traduction française de deux articles parus très récemment sur le site russe "agionoros.ru".
Parmi les Grecs, les prophéties de Saint Païssios l'Athonite sont devenues extrêmement populaires. Ainsi, un recueil, publié récemment en Grèce, cite ces paroles du geronda: "Nous reprendrons Constantinople. Nous ne le ferons pas nous-mêmes. Dieu en a disposé de façon telle que d'autres prendront la ville et nous la donneront.
L’étymologie dit le vide (vacuum) mais la désinence « -ance », substantification d’un participe présent, exprime quant à elle l’action.
Les vacances seraient une sorte de vide actif, un vide qu’on fait. Une « vidange » ?
Rien n’est pourtant si mécanique. On ne fait pas le vide en un tour de vis. Horror vacui : la nature, et d’abord celle humaine, a horreur du vide.
[...]
Qu’à cela ne tienne ! Voici la question : Que mettez-vous derrière le Septième Jour ?
Que signifie le repos de Dieu qui clôt l’Heptaméron, la Création du monde en six jours ?
J’y avais toujours lu une invitation aux vacances, justement, à la trêve du shabbat.
Une incitation à n’être pas uniquement dans la transformation active et inquiète du monde.
Deux penseurs, d’origine juive, m’ont récemment mis sur une tout autre piste. Ernst Bloch (1885-1977) et Hans Jonas (1903-1993) voyaient bien dans le Septième Jour le congé de Dieu.
Mais il signifiait à leurs yeux l’entrée de l’homme sur la scène du monde. Le Septième Jour, c’est Dieu qui nous dit : « Et maintenant, à vous de jouer. »
Qu’un jour soit ajouté qui n’est pas une œuvre de Dieu, cela nous indique, selon Ernst Bloch, quela Création est inachevée, que l’homme ne peut se contenter de la nature créée.
Car la nature, dont le Livre de Job nous chante la magnificence, reste toutefois sourde au cri de l’opprimé.
Sa beauté doit donc encore inspirer à l’homme la bonté.
Et son aveugle abondance demande à être convertie en justice intelligente. C’est là tout un travail dont on ne peut se décharger.
Hans Jonas, de son côté, voyaitdans le Septième Jour le geste par lequel Dieu renonce à sa toute-puissance, afin d’instituer l’homme en sa pleine responsabilité.
Dieu, retiré du monde qu’il a créé, nous supplie de L’y rendre partout présent, de Le révéler dans tout ce qu’il y a de beau et de fragile, de Le protéger de nos mortelles puissances.
Le Septième Jour serait donc moins la permission de s’affaler sur son canapé qu’une invitation à prendre sa part de monde.
Il est la bénédiction de nos heures de lutte, d’insomnie, la permission donnée à nos cheveux blancs.
Il est vrai aussi que le Christ a donné au Septième Jour un sens supplémentaire.
Il y eut un jour qui fut celui de la Résurrection.
Nous pouvons désormais, pour agir, nous reposer sur la certitude que le Mal n’aura pas le dernier mot.
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Le Christ serait-il né mille fois sur la terre,
S'il ne naît pas en toi, ton âme est solitaire.
La croix du Golgotha tu contemples en vain,
Si toi même en ton coeur tu ne l'élèves point.
Angélus SILESIUS
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Rendre les hommes meilleurs, c’est le seul
moyen de les rendre heureux.
(Discours de Mgr Boniface, 14 juillet 2020) 01
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Les Béatitudes (partie 1).
Illustration :
André-Marie Ampère, mathématicien et philosophe français († 1836), dit :
« Rendre les hommes meilleurs, c’est le seul moyen de les rendre heureux. »
Extrait du discours :
Les Béatitudes (Matthieu 5, 3-12)
« Voyant les foules, Jésus gravit la montagne, et quand il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Et prenant la parole, il les enseignait en disant :
Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux les doux, car ils posséderont la terre en héritage.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les pacifiques, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on vous calomnie de toutes manières à cause de moi.
Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux : c’est bien ainsi qu'on a persécuté les prophètes. »
André-Marie Ampère, mathématicien et philosophe français († 1836), dit :
« Rendre les hommes meilleurs, c’est le seul moyen de les rendre heureux. »
Saint Thomas d’Aquin dit :
« La satisfaction d’être chrétien est un remède qui guérit les péchés passés et qui préserve les péchés à venir. »
Saint Augustin dit :
« Contre les assauts de la passion, prenez la fuite si vous voulez remporter la victoire. Et n’ayez pas honte de fuir si vous désirez obtenir la couronne de la chasteté. »
Le chef qui opprime ses subordonnés, par une domination violente, est un tyran.
Il y a des tyrans qui font avancer contre nous leur armée :
- Le diable,
- Le monde,
- La chair.
Saint Bernard dit :
« Les fruits de la chair sont :
- La débauche,
- La concupiscence,
- L’envie,
- L’infirmité,
- La fragilité,
- La douleur,
- Les vers,
- La pourriture,
- L’infection. »
Saint Antoine de Padoue dit :
« Le bonheur ne consiste pas à satisfaire ses passions mais à les vaincre. »
Aristote dit :
« Le vrai bonheur consiste à faire le bien et à détester le mal. »
Épicure, philosophe grec (mort en 270 avant J-C), dit :
« Il n’est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête et juste. »
Horace, poète latin (8ème siècle avant J-C), dit :
« Il n’est point au monde de bonheur parfait. Le monde comme il va, à quoi servent les lois sans les mœurs. »
Sénèque dit :
« Ne croyez pas heureux celui que le vulgaire appelle de son nom et qui possède de grandes richesses. »
Saint Anselme dit :
« Foi et raison. Je ne cherche pas à comprendre pour croire, mais je crois pour comprendre. »
Saint Jean de la Croix dit :
« Plutôt mourir que pécher. »
« La célébration eucharistique
est à la fois un aboutissement et
un point de départ »
Frère François Cassingena-Trévedy Moine bénédictin à l’abbaye de Ligugé (Vienne) et théologien La longue période de suspension des célébrations religieuses est, selon le frère François Cassingena-Trévedy, une occasion pour les catholiques de s’interroger sur la signification et la place du mystère de l’Eucharistie.
Comment le « jeûne eucharistique », vécu par les fidèles pendant plus de deux mois, peut-il nous réinterroger sur ce sacrement ?
Frère François Cassingena-Trévedy : Ce que nous avons vécu, ce manque ressenti, ne nous invite pas à déserter nos églises mais bien à considérer ce qui doit être remis en question en nous-même sur le sens de l’Eucharistie. Il nous faut ainsi effacer de nos esprits la tentation de percevoir la messe comme un simple distributeur de pastille eucharistique.
Nous sommes chrétiens en communauté. L’acte même de célébrer ensemble est fondamental. C’est aussi un engagement physique par notre corps – primordial dans le christianisme.
Nous avons besoin de chanter, d’écouter, de voir, de sentir. Sans la célébration eucharistique, il nous manquerait l’expérience physique de la communauté, la présence réelle de celle-ci.
Le chrétien existe par cette célébration, dont les rituels ne sont que des instruments provisoires.
La présence n’est pas enfermée dans l’Eucharistie, mais elle est la grande ressource de notre foi.
En quoi l’Eucharistie est-elle « source et sommet » de la vie chrétienne ?
F. F. C.-T. : Dans l’Eucharistie, il y a bien sûr une dimension spirituelle, cette rencontre personnelle avec le Seigneur, mais l’Eucharistie est d’abord la volonté de faire corps du Christ.
Nous redécouvrons peut-être qu’il s’agit d’une nourriture spirituelle par la présence du Christ ressuscité mais qui déborde et est une exigence de vie.
L’Eucharistie n’est ni une pastille de présence de Jésus, ni une vitamine de sacré qui crée une émotion spirituelle.
Si le manque ne porte que sur le fait d’être sevré de mon moment avec Jésus, je ne crois pas que cela témoigne d’un rapport ajusté avec l’Eucharistie.
Elle est cette célébration communautaire qui conduit à l’engagement sur la foi de la parole de Dieu que nous écoutons ensemble et essayons de comprendre.
La célébration eucharistique est à la fois un aboutissement et un point de départ.
C’est une exigence de vie chrétienne. Combien de fois nous arrive-t-il, par notre incohérence, de vider la présence réelle ?
Comment pourrais-je communier à Jésus dans l’hostie, si je ne suis pas un peu questionné par la présence du Christ dans mon frère ?
En ce sens, il n’est peut-être pas mauvais d’en avoir été privé pour s’interroger sur un rapport qui peut se révéler très matérialiste.
Mais, finalement, comment comprendre que le Christ nous appelle à faire ainsi mémoire de lui par l’Eucharistie ?
F. F. C.-T. : Il est fondamental de s’interroger sur l’intention de Jésus, celui qui nous révèle un Père et non un Dieu philosophique.
Jésus donne sa vie et nous introduit dans cette relation au Père qui est le seul nom légitime de Dieu.
J’ose dire que je ne connais pas Dieu mais seulement le Père, que personne n’a jamais vu mais que le Fils a fait connaître et qui me voit dans le secret.
En nous introduisant à ce Père, Jésus fait de nous tous des frères, ce qui forme une humanité complètement nouvelle, révolutionnaire.
Voilà, pour moi, le sens de l’Eucharistie, de ce pain que le Père nous donne.
En cela, elle nécessite une conversion. De quoi ai-je besoin dans l’Eucharistie ?
Est-ce une petite émotion spirituelle douce ou le besoin de faire corps avec mes frères et d’être en relation filiale avec ce Père que Jésus me révèle et qui me donne aujourd’hui mon pain, comme nous le disons dans la prière du Notre Père ?
L’Eucharistie demeure ainsi un mystère qu’on ne peut qu’approcher.
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« Aimer et connaître, c’est la véritable destinée
de l’homme. »
(Discours de Mgr Boniface, 15 juillet 2020)
Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.
Sujet :
Le destin.
Joseph de Maistre († 1821) dit :
« Aimer et connaître, c’est la véritable destinée de l’homme. »
Illustration :
La divine Providence de Dieu.
Saint Jean Chrysostome dit :
« Le destin n’a aucune influence […] C’est Dieu qui dispose tout par sa Providence. »
Extrait du discours :
Joseph de Maistre († 1821) dit :
« Aimer et connaître, c’est la véritable destinée de l’homme. »
Saint Ambroise dit au sujet du démon :
« La méchanceté du démon est si grande, que, si Dieu le permettait, dès qu’un homme a commis un péché mortel, Il le ferait mourir sur le champ. »
Il est
- de l’homme de pécher,
- du chrétien de se désister du péché
- et du diable de persévérer dans le péché.
Michel de Montaigne, Philosophe († 1592), dit :
« Tous les pas mènent à la mort. Le dernier y arrive. »
Saint Grégoire dit :
« Ce ne sont ni les étoiles ni le destin qui décident des évènements de la vie humaine : C’est la volonté seule du Créateur Dieu qui nous a créés. »
François Rabelais, Écrivain († 1553), dit :
« L’homme naquit pour travailler, comme l’oiseau pour voler. »
Saint Jean Chrysostome dit :
« Le destin n’a aucune influence sur les grandes choses ni sur les petites.
[…] Croyez que c’est Dieu qui dispose tout par sa Providence. »
De la
pandémie
à un autre
monde ?...
« Jour d’après », « Monde d’après », « Penser demain » : la plupart des médias, y compris celui-ci, ont exprimé les idées de lecteurs, intellectuels et citoyens qui, en temps de confinement, ont témoigné leur envie de rompre avec certains modèles économiques et sociaux. Cette tendance rejoint ici les nombreux mouvements sociaux qui interpellent régulièrement les acteurs dominants. Contrairement à celles et ceux qui, comme Margaret Thatcher, imposent l’idée qu’« il n’y a pas d’alternative », ils affirment qu’« un autre monde est possible », pour reprendre le slogan du Forum social mondial.
Ils introduisent des débats dans un ordre « qui va de soi », contribuant par là à renforcer la capacité d’une société à se transformer. Ce rôle des mouvements sociaux est plus important encore en temps de crise. Les crises brisent les routines et le « business as usual ». Elles sont l’occasion de réflexions individuelles et collectives sur nos valeurs et nos objectifs. La pandémie a bouleversé les dogmes économiques qui ont régi le monde pendant des décennies. Forcés de mettre en œuvre des mesures exceptionnelles, les gouvernements font du « retour à la normale » l’objectif d’une« unité nationale »qui rassemble les hommes politiques, les entreprises, les travailleurs et l’ensemble de la population dans une lutte commune contre le Covid-19.
Pour leur part, les militants insistent sur le fait que ce qui est présenté comme « normal » fait partie du problème, que ce n’est pas la seule sortie de la crise possible. Pour l’écrivaine et militante indienne Arundhati Roy, « Rien ne pourrait être pire qu’un retour à la normale ».
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Interpréter la crise
Les citoyens descendus dans les rues au cours de la dernière décennie rejoignant desmouvementscomme Occupy ou Nuit debout, réclament des gouvernements plus compétents et moins corrompus, moins de pouvoir aux élites, plus de démocratie, de justice sociale et de dignité. Des revendications plus pertinentes encore au cœur de cette crise.
Pour nombre d’intellectuels engagés et d’économistes hétérodoxes, comme Thomas Piketty ouDominique Méda, la pandémie a montré les limites d’un système économique qui produit un tel niveau d’inégalités. Les syndicats du secteur comme les associations pointent les dommages causés par les politiques d’austérité dans le secteur de la santé et du soin aux personnes âgées.
La sociologue Dominique Méda chez France Culture en 2018 pour débattre de la remise en question de la croissance comme modèle.
Après des années d’austérité dans les services publics, les États semblent dépenser sans compter pour pallier les effets de la pandémie et limiter la crise économique et sociale. Plusieurs gouvernements plaident pour une relocalisation de la production des « biens essentiels ».
Les champions des coupes budgétaires dans les hôpitaux publics participent désormais aux applaudissements quotidiens pour soutenir les infirmières et les médecins. Angela Merkel, Emmanuel Macron et Boris Johnson ont tous déclaré qu’ils considéraient l’État-providence et les hôpitaux publics comme des éléments essentiels de l’identité nationale de leur pays.
Début mars, les personnels des hôpitaux français peinaient toujours à faire entendre leurs revendications sociales, ayant même entrepris l’une des pluslongues grèves du secteur.
Deux semaines plus tard, au cœur de la crise sanitaire de Covid-19, Emanuel Macron les considérait comme des héros.
Jusque-là fervent défenseur du libre-échange, le président français parle désormais de « souveraineté économique », accorde des prêts massifs aux « entreprises nationales ».
La pandémie est parvenue à de réaliser ce que les grèves et les mobilisations entre novembre 2019 et mars 2020 n’a pas obtenu : suspendre la réforme des retraites.
Une impression de déjà vu : la crise financière mondiale
Ce changement de position et de discours résonne avec les déclarations d’un autre président français lors de la crise financière mondiale.
Le 23 octobre 2008, Nicolas Sarkozydéclaraitque « l’idéologie de la dictature des marchés et de l’impuissance publique est morte avec la crise financière ».
Les altermondialistes ne le disaient pas mieux. Lors du Forum social européen 2008, ils ont célébré le fait que « la crise [financière] nous a donné raison. Maintenant, les gouvernements devront prendre en compte nos propositions et mettre fin aux politiques néolibérales ».
Or, dans les années qui ont suivi la crise financière, le récit dominant a fait peser le poids de la crise économique sur les États-providence européens plutôt que sur la finance, ouvrant la voie à des politiques d’austérité qui ont aggravé la crise sociale et les inégalités, et contribué aux succès de la droite populiste et xénophobe.
Trois leçons peuvent être tirées de l’expérience de la crise financière mondiale en ce qui concerne le changement social.
Le changement dépend des acteurs sociaux
La première est que, quelle que soit son ampleur, ce n’est pas la crise elle-même qui engendre un changement politique et social déterminé. Le changement dépend de la capacité des acteurs sociaux à mettre en évidence les problèmes générés par la situation historique, à lui donner un sens et à promouvoir des visions politiques et une rationalité économique alternatives.
Les acteurs sociaux jouent un rôle important dans la sensibilisation du public, la formulation de propositions alternatives et la mise en œuvre d’alternatives concrètes. Il n’y a aujourd’hui pas une manière prédéterminée de sortir de la pandémie de la Covid-19. Les répercussions de la crise sur la société, l’économie et la politique dépendront de ce qu’en feront les acteurs sociaux, politiques et économiques.
Les bons arguments et les faits ne suffisent pas
La leçon est que les bons arguments et les faits ne suffisent pas pour façonner une nouvelle rationalité économique et les politiques du monde qui sortiront de la crise. Bien avant Thomas Piketty, lesociologue des sciences Raymond Boudona montré que la « vérité » des théories économiques tient plus à leur capacité à forger un consensus provisoire qu’à leur validité scientifique intrinsèque, toujours très discutable.
Ainsi, la pandémie de coronavirus et les crises qui en découlent sont à la fois une série de faits que nul ne peut nier et une réalité sociale qui est réinterprétée de manière très différente par les acteurs sociaux.
Chaque courant l’englobe dans un récit plus large, dans une interprétation de la crise qui renforce ses convictions antérieures et sa vision du monde.
La foi de Habermas dans unespace public délibératifet une démocratie argumentative s’estompe dans le monde des réseaux sociaux, des espaces publics fragmentés, des fake news et des dirigeants populistes. Les faits et les sciences ne sont plus des références partagées, mais sujettes à réinterprétation par les idéologies et les dirigeants populistes qui se méfient de la science.
Une bataille sur le sens de la crise
En conséquence, et c’est la troisième leçon, la bataille sur le sens de la crise est cruciale. Les acteurs qui contribueront à façonner le récit dominant sur cette crise auront un grand impact sur le monde après la pandémie.
C’est sur la base de ce récit que seront promues de nouvelles politiques en matière de santé publique, mais aussi en matière économique, sociale et démocratique. Comme l’a dit le chercheur militant latino-américain Arturo Escobar :
« Il est crucial à ce stade que les mouvements aient des récits sur d’autres modes de vie et que ces récits soient prêts. »
Arturo Escobar, 2020.
Chaque secteur des mouvements populaires ou progressistes propose une perspective qui insère la pandémie dans un récit autour de ses thématiques et revendications.
Certains montrent l’expérience de la pandémie du point de vue desinégalités urbaines, d’autres développent une perspective intersectionnelle, en insistant sur le poids des tâches supportées par les femmes, et en particulier lesfemmes de couleur, que ce soit dans les familles, dans les supermarchés ou les hôpitaux publics.
Une mise en perspective
Les intellectuels progressistes lient la pandémie aux ravages ducapitalisme(« Le capitalisme est le vrai virus » est devenu un slogan sur les réseaux sociaux) et à la crise écologique.
Les mouvements populaires latino-américains interprètent la crise dans le métarécit qui s’est construit dans la convergence des mouvements indigènes, féministes, écologiques et de justice sociale au cours de ladernière décennie.
« La crise révèle les profondes crises sociales, politiques et écologiques auxquelles nous sommes confrontés. Derrière la crise sanitaire, il y a une crise de civilisation. »
Les mouvements populaires et les activistes vont-ils réussir aujourd’hui là où ils ont échoué il y a 10 ans, à la suite de la crise financière ?
La manière dont l’humanité sortira de la pandémie du coronavirus dépendra de la science et de la recherche pour trouver un vaccin. Elle sera également le résultat d’une lutte sur les significations sociales, politiques et géopolitiques de la pandémie et sur les visions du monde qui en découlent. Il n’y a pas de voie simple pour passer de la pandémie à un monde meilleur, plus écologique et moins inégal.
Je suis musulman (e) pourquoi devrais-je donner ma vie à Jésus-Christ ?
Tout simplement parce que l'islam ne donne aucune garantie quant au salut.
Parce que l'islam reconnait que Jésus est "la parole de Dieu " donc Dieu," le messie" donc le sauveur .(sourate 3v45)
Parce que allah reconnait dans le coran que ceux qui suivent Jésus-Christ ( les chrétiens) seront au dessus de ceux qui ne suivent pas Jésus-Christ ( musulmans et autres) jusqu'à la résurrection ( sourate 3v55).
Parce que le coran reconnaît que Jésus-Christ est sans péché (pur) (sourate 19v19), tandis que le coran demande à mouhamad de prier pour le pardon de ses péchés.(sourate 40 v55)
Parce que contrairement à mouhamad ,Jésus a vécu plus de 33 ans sans jamais pécher.
Parce que là où mouhamad recommande de tuer les ennemis,(sourate 9v5) Jésus recommande de les aimer.(Matthieu 5v44)
Parce que mouhamad s'est contenté d'affirmer,mais Jésus a confirmé ses paroles par toutes sortes de miracles et sa résurrection.
Parce que mouhamad demande aux musulmans de se tourner vers les chrétiens pour avoir la vérité.(sourate 10v94)
Parce-que malgré que mouhamad prétend être le sceau des prophètes,il est mort et ne reviendra jamais ,mais Jésus reviendra et combattra l'Antéchrist.(même selon l'islam)
Parce-que malgré que Jésus-Christ était entouré de plusieurs femmes,il n'a pas chercher à avoir des relations sexuelles avec elles contrairement à mouhamad qui a fait tuer Kinana l'epoux de safya à khaybar pour la prendre comme onzième épouse ( biographie de Mohammed ,de Al Tabari ,histoire des prophètes et rois III 256 bataille de Khaybar) ,il eu aussi des relations sexuelles avec zaynab la femme de son fils zaïd,(sourate 33v37)
Parce que jusqu'à ce jour ,le nom de JÉSUS délivre de toutes sortes de captivités contrairement au nom de mouhamad.
Parce que Mouhamad reconnait qu'il ne sait pas où lui et les musulmans seront après la mort. (Sourate 46 v9)
Parce que Mouhamad dit que tous les musulmans passeront par l'enfer
(sourate 19v71) alors que Jésus-Christ donne la vie éternelle à tous ceux viennent à lui (paradis) Jean 3v16.
Parce que Jésus-Christ n'a jamais attaqué quelqu'un pour lui prendre quelque chose, alors que mouhamad réclame le butin de guerre ( sourate 8v1 )
Parce que personne n'a jamais été témoin en 23 ans des révélations de Mohammed,ni ses épouses et encore moins ses compagnons, personne n'a jamais ni vu ni entendu l'ange lui parler. Alors qu'en 3 ans seulement et demi plusieurs ont été à plusieurs reprises témoins de la mission de Jésus-Christ ( actes 1 v9-11)
Parce que la bible nous averti que satan se déguise en ange de lumière pour tromper les hommes ( 2 corinthiens 11v14 et galates 1v8) et c'est un ange qui aurait donné le message de l'islam qui est contraire au message de Jésus-Christ sur le salut.( sira al nabiyoun )
Parce-que la naissance de Jésus a bouleversé le monde entier et non une communauté.
Etc etc
Alors mon frère,ma sœur,seul JESUS CHRIST sauve. Il est le chemin la vérité et la vie. Lorsque j'étais musulman je croyais en tout ce qu'on nous raconte sur les chrétiens et la bible et aujourd'hui que je suis devenu chrétien et que j'ai lu la bible,je me rend compte que tout ce qu'on nous raconte est faux.
Jésus n'a jamais été musulman,il est le sauveur du monde et il t'aime et veut te sauver.