Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 16:17

SOMMAIRE:

-Eucharistie, pandémie et incroyance.

-Annonces Liturgiques (Dates et lieux)

-Contre les mauvaises nouvelles, utilisez la lumière !

-Lectionnaire du Premier Dimanche après la Pentecôte.

-Le Christianisme fut prêché par des ignorants et cru par des savants (Vidéo de Mgr Samuel)

-PRIÈRE: Celui que Dieu a envoyé transmet les paroles de Dieu.

-La  croix présentée à Jeanne d'Arc sur son Buché, sort de l'oubli.

-La Résurrection et ses conséquences

-L'Esprit te guide

-Ayez confiance en Dieu même quand tout semble fichu.

-Fête de la Pentecôte. Esprit Saint éclairez-nous (Vidéo de Mgr Samuel)

-Comment prier ? (St Isaac le Syriaque) suivie de la prière pour les vocations.

-Va vers l'océan.

-Il n'y a point de bonheur sans morale, ni de morale sans combat (Vidéo de Mgr Samuel)

-La prière est source et test de tout.

-Saint Pacôme, qui êtes-vous?

-Pour bien prier, ne vous précipitez-pas. Arrêtez-vous sur chaque mot.

-L'homme n'est jamis si grand quà genoux devant Dieu (Vidéo de Mgr Samuel)

-AMÉRIQUE: Emeutes raciales et nécéssité du repentir de toute une Nation.

-L'homme est un loup pour l'homme . (Vidéo de Mgr Samuel)

-Doctrine du Pont selon Catherine de Sienne

-Les Musulmans et les Chrétiens sont-ils les meilleurs amis du monde?

-Peut-on démontrer l'existence de Dieu ?

-Un témoignage de Soeur Emmanuelle: Du désespoir, du spiritisme, de la mort à la vie...(Vidéo)

-Sainte Clotilde, qui êtes-vous?

-COMMENT LIRE L’ÉVANGILE AVEC LE CŒUR? (Père Verlingue)

-Fais taire en toi ce qui n'est pas toi (St Jean de la Croix)

-Le Coin du Catéchisme et de la transmission familiale.

-Epoque difficile: Préparez vos enfants par la Foi !!!

-Vers une Culture de Vie.

-Annonces générales

 

Eucharistie,
pandémie et incroyance
(Père Chris Moody)
 

Cette crise a révélé un manque de foi en l'Incarnation, que tout ce que touche le Christ puisse être guéri, si approché avec Foi.

Dans chaque récit évangélique, on trouve quelqu'un qui a touché les vêtements poussiéreux de Jésus et a été guéri. Dans chaque.


Dans l'Ancien Testament, des hommes ont été guéris en touchant des ossements d'hommes morts (voyez le récit biblique d'Élysée, 2 Rois 13), alors combien plus en sera-t'il par la Chair et le Sang de la Vie.
[..]
A certains moments, Jésus n'a pas su guérir, à cause de leur incroyance, Mc 6,4. Il n'y a cependant pas d'indication dans le texte de l'AT que l'homme mort est tombé sur les os en ayant la Foi ;-)  dès lors je ne dirais même pas que ce serait une condition nécessaire.

Si nous sommes indignes, Sa présence consume, de sorte qu'Il puisse souverainement agir.

Je n'en sais trop rien. Je ne connais que le récit biblique clair et affirmatif, et la règle de prière.
 

Prêtre Chris Moody
 




This crisis has unveiled a disbelief in the Incarnation, that all things that touch Christ are healed. If approached by faith. In every single gospel account one who touched the dirty clothes of Jesus was healed. Every single time.
In the Old Testament men were healed by dead mens bones, (see the biblical account of Elisha) how much more by the flesh and blood of Life.


Jesus could not heal at times because of their unbelief, mk.6.4. There is no indication in the OT text that the dead man fell by faith on the bones :) so I would not even say it is a condition necessarily. If we are unworthy, His presence consumes, so He may sovereignly allow. I don't know. I just know the positive biblical account and rule of prayer.

Fr. Christopher Moody

Maintenues en confinement au Monastère en Normandie, toutes les célébrations Liturgiques avaient été annulées  en Charente (16), Dordogne (24), Lourdes (65) et l'Est (90,68,67) jusqu'à la fin de la Pandémie.

Nous  pouvons désormais  les reprendre progressivement.

Suivez bien ce Blog pour connaitre les prochains Rendez-Vous Liturgiques pastoraux et fraternels près de chez vous.

 Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20190913/ob_1ed58f_324352-p.jpg

et en dehors pour Mai- Juin 2020:

¤Au Monastère:

 

 

¤ Dimanche 7 JUIN, Pèlerinage du premier Dimanche du Mois à Notre-Dame de Miséricorde

et aux Saints du Kérala,

 

Messe à 10h 30 Suivie du programme habituel

 

¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):- Samedi  27 JUIN *

¤ANGOULÊME (Jauldes):

-Dimanche 14 et 28 JUIN*

 

¤LOURDES (65):

-Pas de Messe ni de permanence pastorale en JUIN

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191129/ob_24091a_44045983-10209809158904059-61217510016.jpg#width=620&height=800

 

 ¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: REGION PARISIENNE

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_fe1449_thomas-st.jpg#width=640&height=960

A PROPOS DE LA REPRISE DES PERMANENCES PASTORALES SUR PARIS:

En ce qui concerne les présents mois du Juin, Juillet et Aout 2020 en période de pandémie, je suis malheureusement aujourd'hui en mesure de vous annoncer:

SAUF SI NOUS TROUVIONS UN LOCAL!

-PAS DE REPRISE DES PERMANENCES PASTORALES SUR PARIS (au Monastère habituel) AVANT SEPTEMBRE :

NOTE: En cas de nécessité je visiterai les malades, les familles, etc...Il vous suffit de me laisser un SMS au 0648899489 ou un courriel: asstradsyrfr@laposte.net.

 

✥ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: RÉGION PARISIENNE

La Permanence pastorale mensuelle reprendra les:

*Jeudi 3 SEPTEMBRE, visites aux malades et bénédictions des maisons

*Vendredi 4 SEPTEMBRE toute la journée jusqu'à 18h

*Samedi 5 SEPTEMBRE en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)

Samedi 6 à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du dimanche à Notre-Dame de Miséricorde . (Inscriptions:06 48 89 94 89)

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

* P rogramme habituel: Messe à 10h30 et disponibilité d'un ou de plusieurs prêtres  pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

Contre les mauvaises nouvelles, cultivez la Lumière!
(Père Andreas)

 

Les paroles de Saint Porphyre sur le fait que l'obscurité ne disparaît pas tant
que vous en parlez sont très importantes.
 
Ne parlez pas de l'obscurité, mais parlez de la lumière et ne discutez pas de
choses désagréables à la maison.
 
Plus vous en discutez, plus vous les multipliez; plus vous en parlez, plus elles
augmentent.
 
Parlez de la Lumière, de ce qui est bon, mettez de bonnes pensées dans votre
esprit, comme le disait Saint Païssios: 
"Les ténèbres ne sont pas éloignées par l'obscurité.
Le soleil se lève et l'obscurité disparaît d'elle-même."

(Archimandrite Andreas Konanos)

Lectionnaire pour le

Premier dimanche après la Pentecôte

  • Saint Qurbana :
    • Actes 17:10-15 :
  • 10 Les frères firent partir de nuit vers Bérée Paul et Silas qui, dès leur arrivée, se rendirent à la synagogue des Juifs.
  • 11 Ceux-ci avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils accueillirent la Parole de tout leur cœur, interrogeant chaque jour les Écritures pour voir si ce que l’on disait était exact.
  • 12 Beaucoup d’entre eux devinrent donc croyants, ainsi que des femmes grecques de qualité et un bon nombre d’hommes.
  • 13 Mais quand les Juifs de Thessalonique apprirent qu’à Bérée aussi la parole de Dieu était annoncée par Paul, ils vinrent là encore bouleverser les foules et jeter le trouble.
  • 14 Alors, aussitôt, les frères firent partir Paul pour qu’il poursuive sa route jusqu’à la mer, tandis que Silas et Timothée restaient là.
  • 15 Ceux qui escortaient Paul le conduisirent jusqu’à Athènes. Puis ils s’en retournèrent, porteurs d’un message, avec l’ordre, pour Silas et Timothée, de rejoindre Paul le plus tôt possible.
    •  
    • II Corinthiens 5: 14 :
    • 14 L’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
    •  6:10 :
    • 10 on nous croit tristes, et nous sommes toujours joyeux ; pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout.
    •  
    • St. Jean 6:26-35 :
  • 26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
  • 27 Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
  • 28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
  • 29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
  • 30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
  • 31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
  • 32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
  • 33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
  • 34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
    • 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.

CELUI QUE DIEU A ENVOYÉ TRANSMET LES PAROLES DE DIEU

PRIÈRE:

boire_source.jpg


      Ô Seigneur mon Dieu, lumière des aveugles et force des faibles, mais en même temps lumière des voyants et force des forts, sois attentif à mon âme, entends-la crier du fond de l'abîme (Ps 129,1). Car si tu n'es pas à l'écoute même dans l'abîme, où irons-nous ? Où adresserons-nous nos cris?

      « À toi est le jour, à toi aussi la nuit » (Ps 73,16). Un signe de toi et les instants s'envolent. Donne désormais largement à nos pensées le temps de fouiller les retraites cachées de ta loi et n'en ferme pas la porte à ceux qui y frappent (Mt 7,7). Ce n'est pas sans raison que tu as voulu faire écrire tant de pages pleines d'ombre et de mystère. Ces belles forêts n'ont-elles pas leurs cerfs (Ps 28,9) qui viennent là se réfugier et se ressaisir, se promener et pâturer, se coucher et ruminer ? Ô Seigneur, conduis-moi au terme et révèle-moi leurs secrets.

      Ta parole est toute ma joie, ta parole plus douce qu'un torrent de voluptés. Donne-moi ce que j'aime, car j'aime et cet amour est un don de toi. N'abandonne pas tes dons, ne dédaigne pas ton brin d'herbe assoiffé. Que je proclame tout ce que je découvrirai dans tes livres ; fais que «j'entende la voix de ta louange» (Ps 25,7). Puissé-je boire ta parole et considérer les merveilles de ta loi (Ps 118,18) depuis le premier instant où tu as créé le ciel et la terre jusqu'au règne éternel avec toi dans la sainte cité.

 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Confessions XI, 2.3

La croix présentée à Jeanne
d’Arc sur son bûcher sort de l’oubli

La croix processionnelle dormait dans la paroisse Saint-Nicolas de Pont-Saint-Pierre (27). Elle fait ce samedi 30 mai, jour anniversaire de la mort de Jeanne d’Arc, son grand retour à Rouen, pour le centenaire de sa canonisation.

Le matin du 30 mai 1431, vers 9 heures, Jeanne d’Arc est emmenée sur une charrette vers la place du marché de Rouen.  Après avoir été entendue en confession et avoir reçu la communion, une centaine d’hommes escortent la Pucelle de dix-neuf ans vers le bûcher. En chemin, le chanoine Loyseleur qui l’avait piégé pendant son procès est pris de remords. Il veut monter et crie pardon mais il est violemment écarté. Ensuite, l’historien Adrien Harmand raconte que « Jeanne est hissée sur le bûcher. À ses instances, on est allé lui chercher la grande croix de la paroisse Saint-Sauveur qu’elle tient étroitement, embrassée en pleurant. Elle ne la quitte que pour la lier à l’estache [poteau] qui surmonte le très haut tas de bois. Pendant qu’on la lie, elle continue ses louanges et lamentations envers Dieu et les saints, invoquant ses louanges et lamentations envers Dieu et les saints, invoquant spécialement saint Michel »

 

« J’ai brûlé une sainte »

Isambard de La Pierre, le prêtre qui accompagne la future sainte sur le bûcher, raconte à l’occasion de son procès en réhabilitation : « Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je le fis. ».

Maître Jacques Trémolet de Villers, président de l’Association des amis de Jeanne d’Arc et auteur de nombreux livres très documentés à ce sujet poursuit le récit : « Après avoir prononcé six fois le nom de Jésus, elle le crie une dernière fois, et sa tête retombant sur son épaule indique qu’elle est morte. Le greffier rapporte que tout le monde pleurait, même l’évêque Cauchon. Le plus marqué reste son bourreau, qui confiera peu après que “jamais l’exécution d’aucun criminel ne m’a donné tant de crainte que l’exécution de cette pucelle”. Après avoir jeté dans la Seine le cœur de la jeune fille, qu’il n’avait réussi à brûler par aucun moyen, malgré l’huile, le bois et le feu rajoutés, il dira même : “Je crains fort d’être damné, car j’ai brûlé une sainte.” » Le curé d’Heudicourt qui assista à l’horrible scène est tout aussi ému et témoigne : « Pendant l’exécution, maître Jean Alépée, alors chanoine de Rouen, était à mes côtés. Il pleurait que c’était merveille et je lui entendis dire : “Plut à Dieu que mon âme fut au lieu où je crois être l’âme de cette femme”. »

600 ans plus tard

Selon l’inventaire dressé par le ministère de la Culture, propriétaire de l’objet, la croix de procession est une pièce d’orfèvrerie en bois recouverte de cuivre et de verre, datant probablement du XVe siècle. Une transcription apparaît sur lequel on peut lire : « IHS MA / Donnes par moy Simon Langlois, prêtre demt à Paris, 1600. » Après avoir été conservée dans l’abbaye de Fontaine-Guérard de Pont-Saint-Pierre à quelques kilomètres de Rouen, elle repose jusqu’à aujourd’hui dans la paroisse de Pont-Saint-Pierre, dans l’Eure. L’église Saint-Sauveur de Rouen ayant été pillée par les calvinistes au XVIe siècle, l’objet a été mis à l’abri dès cette époque.

La croix devait être exposée en grande pompe pour les fêtes johanniques de Rouen, prévues pour ce mois de mai 2020. La crise du coronavirus en a décidé autrement mais le curé de Rouen, Geoffroy de La Tousche, a profité du déconfinement pour célébrer comme il se doit l’anniversaire du martyre de Jeanne d’Arc et le centenaire de sa canonisation en 1920. Près de 600 ans plus tard et un siècle après sa canonisation, la croix processionnelle vénérée par Jeanne d’Arc, est pour la première fois exposée aux habitants de la ville. Après une présentation à Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, une procession partira de la cathédrale jusqu’à la place du marché. Une messe sera célébrée ce samedi pour commémorer le sacrifice de la sainte. La croix repartira le soir même pour Pont-Saint-Pierre.

Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants.

(Discours de Mgr Boniface, 30 mai 2020) 03

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
Le christianisme (partie 3).
Joseph de Maistre († 1821) dit :
« Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants. »

Illustration :
Prédication de l’Apôtre saint Paul.

Extrait du discours :

Un philosophe disait :
« Instruisez-vous, tant que vous vivez, car l’ignorance est une maladie. »

Les chrétiens d’autrefois étaient moins corrompus que les chrétiens d’aujourd’hui.

Dis-moi avec qui tu parles, je te dirai qui tu es.

Le philosophe Pascal disait :
« L’homme sans Dieu est dans l’ignorance. »

Instruisez-vous, ne restez pas dans l’ignorance.

Saint Cyprien (martyr en 258) dit :
« On ne peut pas croire à une partie de l’Évangile, et refuser sa foi à une autre partie. »

Voltaire dit :
« Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur. »

Le philosophe allemand Goethe († 1832) dit :
« La vérité guérit le mal. »

La vérité, c’est le Christ.

Tertullien dit :
« La vérité ne rougit de rien sinon d’être cachée. »

Celui qui est sans miséricorde n’est pas chrétien.
Celui qui ne pardonne pas n’est pas chrétien.

Jésus dit (Saint Mathieu 6, 33) :
« Cherchez d’abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. »

Jésus dit (Saint Mathieu 7, 7) :
« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. »

Saint Jérôme († 420) dit :
« Nul n’est plus courageux que le chrétien qui triomphe du mal. »
« On ne naît pas chrétien, on le devient par l’éducation. »

Joseph de Maistre († 1821) dit :
« Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants. »

Louis Veuillot († 1883) dit :
« Le Christ est la solution de toutes les difficultés. »

Venez au Christ ! Vous ne regretterez absolument rien !

Saint Jean de la Croix († 1591) dit :
« En nous donnons son Fils Jésus-Christ, Dieu nous a tout donné. »

La vraie foi, voilà l’héritage de nos ancêtres.

Nous, les prêtres, nous devons être modèles pour modeler. Sinon, honte à nous !

Que Dieu vous bénisse, vous donne la santé, la réussite, la paix, qui que vous soyez. Maintenant et pour toujours. Amen.

LA RÉSURRECTION ET SES CONSÉQUENCES

 

La transformation de l’Histoire –

Nous chantons « le Christ est ressuscité des morts ! Par la mort, Il a vaincu la mort ! À ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie ! » Nous nous saluons mutuellement, jusqu’à l’Ascension, par « le Christ est ressuscité ! » Nous croyons que le Christ Seigneur est corporellement ressuscité et que, au dernier Jour, tous ressusciteront avec leur corps. Pendant toute cette Semaine radieuse, nous allons psalmodier le canon de Pâques : « Jour de la Résurrection : peuples, rayonnons de joie ! C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur !» Toute l’année, chaque dimanche, nous célébrons la résurrection du Seigneur : la structure de l’année liturgique est pascale ; bien plus : le temps et l’espace de ce monde ont gagné une structure pascale, une ouverture à la Vie divine éternelle qui continuellement vient en elle, l’habite et jaillit d’elle…

La Nouveauté absolue

Mais, est-ce que nous tirons toutes les conséquences de la Résurrection ? Un grand chrétien d’Orient, né en Syrie en 1921, patriarche d’Antioche et bon écrivain francophone, Ignace Hazim, a publié La Résurrection et l’homme d’aujourd’hui, à Beyrouth, en 1970 (et Paris, 1981). De ce Moyen-Orient où l’on met les chrétiens en croix et où on les égorge comme des agneaux de boucherie, nous vient une parole de vie, la confession courageuse de la résurrection corporelle du Dieu Homme et de la résurrection universelle à la fin des temps. Nous pouvons nous abreuver de ces pages ou les relire… Le Patriarche s’inspire du verset de l’Apocalypse : « Voici, Je fais toute chose nouvelle » (21, 5) et montre dans la Résurrection un évènement, « l’Évènement de la Nouveauté ». Les chrétiens sont ce peuple qui porte dans sa conscience, dans sa parole et dans ses actes la puissance, non seulement du renouvellement, mais de la nouveauté radicale. Nous ne faisons pas seulement mémoire de la résurrection du Christ comme d’un évènement accompli une fois pour toutes. « La vision biblique de l’Histoire, écrit Ignace IV, est que la Nouveauté créatrice s’explique, non par le passé, mais par le futur ». La Résurrection est la Nouveauté en marche, faisant de l’Histoire une « pâque », le passage de ce monde-ci à une nouvelle création. Elle est une « puissance cachée », une « énergie », qui, désormais, par l’Évangile, se déploie dans l’univers. Le Verbe incarné vient dans notre monde de mort, « Il entre dans la mort », et fait éclater l’esclavage de l’homme, dans les multiples chaînes du démon, du péché, de la mort, et de la loi…

Assumer les conséquences de la Résurrection

Mais, s’interroge le Patriarche, comment « l’évènement pascal, advenu une fois pour toutes, devient-il nôtre aujourd’hui ? » – Par le saint Esprit, est sa réponse : l’Esprit, « introduit dans notre monde horizontal » un dynamisme nouveau, une tension de la mort à la vie. Nous croyons, et les spirituels le voient, que l’œuvre de l’Esprit gagne tous les jours sur l’œuvre diabolique de la mort ; et les baptisés, loin de laisser l’évènement pascal enfoui dans l’insignifiance, en témoignent continuellement par leurs pensées, leurs paroles et leurs actes.

Le prophétisme

La puissance de la Résurrection est à l’œuvre dans la structure sacramentelle de l’Église, par la grâce du baptême, de l’onction chrismale et de la transfiguration eucharistique. Elle est manifeste dans la vie de la personne intégrale, dans la sainteté, selon l’anthropologie d’une réelle déification. Elle est reconnaissable aux charismes manifestes des baptisés. La présence de ceux-ci dans le monde atteste jusqu’au martyre la proximité du Royaume, quelles que soient les horreurs qui se commettent sur la surface de la terre : ils sont « la conscience vivante et prophétique du drame de ce temps-ci », et des douleurs de l’enfantement, selon la parole de l’Apôtre (Rm 8, 22). Or cela comporte la contestation essentielle des prétentions totalitaires et faussement prophétiques de tout pouvoir politique, la dénonciation des pièges qui peuvent asservir la personne humaine, déjà pourtant investie par la puissance de la Résurrection, et marchant vers sa victoire finale.

(Radio Notre-Dame le 19 avril 2015)

L'Esprit te guide

 

L'Esprit te guide ou te rappelle à l'ordre par petites frappes, délicates le plus souvent, discrètes mais insistantes, comme de légères pressions, d'amicales bourrades ou de brèves poussées du bout du doigt.

Un coeur attentif t'apprendra à les distinguer de tes humeurs, à reconnaître ce mélange inimitable de douceur et de fermeté.

L'Esprit d'amour ignore le général. Certes, il vise le tout, mais en passant par le singulier, sans négliger la moindre parcelle, qui a sa place dans l'universel qu'il façonne.

Aussi est-il le membre en même temps que le corps.

Si tu veux marcher à son pas, il te faudra suivre cette ligne de crête à la jointure du paradoxe, garder constamment ce difficile équilibre que tu réapprendras dans le recul clairvoyant de la prière.

Mais je t'en supplie, de grâce, fuis toute manifestation bruyante, l'exaltation, l'exubérance, la démonstration, trop grossières, trop affectées pour celui qui mesure tout à l'aune de la présence.

L'Esprit t'attend dans les méandres de la maturation, la lente transformation du coeur qui renouvellera ta chair. Il travaille en sous-main.

II progresse de l'intérieur, parce qu'il entraîne avec lui toute la pâte, tout ce qu'il traverse, tout ce qu'il touche de son souffle continu.

La prière est son milieu, sa matrice. Il insuffle, il aimante, il oriente, d'une main experte et pacifiante.

Son oeuvre peut paraître d'une faiblesse presque dérisoire à l'échelle de notre impatience, d'une puissance inouïe en regard de son déploiement dans la durée.

En t'abandonnant à son action, tu entres dans une autre perception du temps, non plus seulement du temps pour Dieu, mais le temps de Dieu, un temps qui lui appartienne en vérité, qui ne soit plus le nôtre, notre petite affaire, un temps habité et non plus employé...

Comment dire ? Par quel paradoxe encore te permettre d'entrevoir ce qui ne parait pas ?

C'est comme une emprise dans le dessaisissement, un rassemblement dans le délaissement. Tout devient plus ferme en même temps que plus vaste, l'universel à hauteur de chaque instant...

L'impression de participer à l'acte créateur, toujours à l'oeuvre. Tu lui appartiendras au point de ne plus pouvoir te dissocier.

Tout ce que tu réaliseras s'accomplira à partir de ce lien toujours plus sensible et plus intime. Bien sûr, il te faudra entretenir l'ouverture, élargir sans cesse le passage, défendre en toi la libre circulation de l'Esprit.

Tu travailleras aussi en profondeur. En acceptant de te retirer au secret de ton coeur, en laissant s'éteindre un moment les pensées, les représentations, les sentiments superficiels qui occupent d'ordinaire toute notre attention, tu éveilles pour ainsi dire l'intérieur du monde, tu pénètres dans la vie qui sous-tend la profusion des formes, la vie qui bouillonne à l'intérieur de la vie, l'être à sa source la plus pure, tel qu'il jaillit des mains de Dieu...

La prière intérieure nous établit sur l'abîme étourdissant de l'insaisissable, de l'invisible qui font toute notre substance - et notre plus solide appui.

Les silences que tu lui accorderas te dévoileront l'étendue de l'âme qui brûle en toi, sa « gloire », son pesant, sa place unique à l'horizon du monde.

Adorer nous replace dans de justes dimensions. Seul l'amour peut voir loin, parce qu'il vient de plus loin que nous.


« D’eau et de lumière » de Philippe Mac Leod, éditions Ad Solem

Ayez confiance en Dieu
même quand tout semble fichu!
(Père Andrei)
 

"Dieu peut tout faire. Dans n'importe quelle situation, donnez-lui la possibilité d'agir. Ne posez pas de limites. Ne paniquez pas, faites confiance à Dieu. La chose la plus importante est que nous croyons jusqu'au bout. Parfois, certaines circonstances de la vie sont déconcertantes et nous ne savons pas quoi faire. Ne vous inquiétez pas, calmez-vous et confiez  tout entre les mains de Dieu. Et le Seigneur vous conduira hors de tout marécage."
 
Archiprêtre Andrei Lemeshonok
Monastère Sainte Elisabeth la Néo-Martyre, Minsk, Belarus

Fête de la Pentecôte. Esprit-Saint, éclairez-nous.

(Discours de Mgr Boniface, 31 mai 2020)

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
La pentecôte.

Illustration :
Les sept dons de l’Esprit-saint.

Extrait du discours :

Esprit-Saint, éclairez-nous.
Cinq jours après sa résurrection, le Christ envoie l’Esprit-Saint sur les Apôtres.

Dans le combat de cette vie, nous ne pouvons vaincre, si Dieu et ses anges ne viennent à notre aide.

La marque du Saint Esprit dans une âme, c’est
- l’humilité,
- la simplicité,
- la foi,
- la croyance.

L’âme privée de l’Esprit-Saint ne connaît pas la paix.

COMMENT PRIER ?

«La prière n'a pas besoin d'enseignant. Il y faut de la diligence, de l'effort et de l'ardeur personnelle, et alors Dieu sera votre maître.Saint Mélèce le Confesseur

 

Saint Isaac le Syrien dit que nous devrions:

• Priez avec attention - pour que nous puissions avoir une véritable

rencontre avec Dieu

• Priez avec humilité - parce que ce genre de prière va directement à l'oreille de Dieu

• Priez avec componction et larmes - de joie et d’action de grâce, mais aussi avec un vrai repentir et un cœur pur.

• Priez avec patience et ardeur - «se renier soi-même» c’est avoir le courage de persévérer dans la prière.

• Priez du fond du cœur - même si nous prions en utilisant « les mots d'un autre », ceux-ci doivent être prononcés comme s’ils étaient les nôtres. Saint Isaac dit que c’est particulièrement vrai des Psaumes.

• Priez avec foi et une confiance absolue en Dieu - car il connait notre vie.

 

http://vie-orthodoxe.blogspot.com

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

VA VERS L’OCÉAN!

On dit qu’avant d’entrer dans la mer, une rivière tremble de peur.

Elle regarde en arrière le chemin qu’elle a parcouru, depuis les sommets, les montagnes, la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages, et voit devant elle un océan si vaste qu’y pénétrer ne parait rien d’autre que devoir disparaître à jamais.

Mais il n’y a pas d’autre moyen.

La rivière ne peut pas revenir en arrière.

Personne ne peut revenir en arrière.

Revenir en arrière est impossible dans l’existence.

La rivière a besoin de prendre le risque et d’entrer dans l’océan.

Ce n’est qu’en entrant dans l’océan que la peur disparaîtra, parce que c’est alors seulement que la rivière saura qu’il ne s’agit pas de disparaître dans l’océan, mais de devenir océan. 


Khalil Gibran

Il n’y a point de bonheur sans

courage, ni morale sans combat.

(Discours de Mgr Boniface, 1er juin 2020) 04

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
Le christianisme (partie 4 et fin).
Jean Jacques Rousseau († 1778) dit :
« Il n’y a point de bonheur sans courage, ni morale sans combat. »

Illustration :
Donald Trump, 45ème président des États-Unis
et Thomas Jefferson, 3ème président des États-Unis † 1826

Extrait du discours :

Saint Augustin († 430) dit :
« Les mauvais désirs, quand on leur donne consentement, produisent le péché. »

Le grand savant syriaque Philoxène de Mabboug († 523) dit :
« Le mauvais désir a été laissé dans nos membres pour être notre ennemi numéro un.
Le désir nous vainc, non parce qu’il est plus fort que nous, mais parce nous sommes faibles, lâches et fragiles. »

Sainte Catherine de Sienne dit :
« Jésus-Christ est l’unique pont qui va de la terre au ciel. »

L’écrivain français Chateaubriand, auteur du livre “Le génie du Christianisme”, disait :
« J’ai pleuré et j’ai cru. »

Lamennais († 1854) dit :
« Un des caractères du chrétien est de tendre, sans relâche, au perfectionnement moral et spirituel. »

Jean Jacques Rousseau († 1778) dit :
« Il n’y a point de bonheur sans courage, ni morale sans combat. »

Le bonheur ne consiste pas à satisfaire ses passions mais à les vaincre.

Le Christ n’a rien écrit mais il a agi.
L’humanité a été renouvelée jusque dans sa racine.

L’humilité et la simplicité sont la vraie marque du Christianisme.

L’historien Salvianus († 451) dit :
« Le nom Chrétien est pour nous comme un ornement d’or.
Si nous le portons indignement, nous ressemblons à des cochons richement parés. »

Albert Einstein disait :
« Ne faites rien contre votre conscience, même si l’État vous le demande. »

Il y a trois choses fondamentales dans le Christianisme :
« L’espérance, la foi et la charité. »

Il y a eu, aux États-Unis, 45 Présidents.
Donald Trump est le 45ème.
On dirait que le monde entier est contre lui.
Comme disait saint Augustin : Quand nous disons la vérité, nous avons beaucoup d’ennemis.
Mais Jésus dit : Aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent.

Donald Trump dit la vérité.
Il montre la Bible.
Il est chrétien.
Il défend le christianisme.
C’est pour cela qu’il est détesté.

Les dix maximes du sage, proposées par Thomas Jefferson (3ème président des États-Unis, † 1826) :
1. Ne reportez pas au lendemain ce que vous pouvez faire aujourd’hui.
2. N’employez pas autrui pour ce que vous pouvez faire vous-même.
3. Ne dépensez pas votre argent avant de l’avoir gagné.
4. N’achetez jamais ce qui vous est inutile, sous prétexte que c’est bon marché.
5. La vanité et l’orgueil coûtent plus que la faim, la soif et le froid.
6. Ne regrettez jamais d’avoir mangé trop peu.
7. Rien ne fatigue qui est fait de bon cœur.
8. Prenez toujours les choses par le bon côté.
9. Si vous êtes irrités, comptez jusqu’à dix avant de parler.
10. Que de chagrin nous ont donné des malheurs jamais venus.

Fénelon dit :
« Il y a trois choses difficiles dans la pratique de la sagesse :
- garder un secret,
- souffrir les injures
- et bien employer son temps.

Le philosophe Confucius dit :
« La plus grande sagesse de l’homme consiste à connaître ses folies. »

Fénelon ajoute :
« C’est la sagesse qui donne les vrais plaisirs. »

LA PRIÈRE EST SOURCE

 

ET TEST DE TOUT...

 

«La prière est le test de tout, la prière est aussi la source de tout, la prière est la force motrice de tout, la prière est aussi la directrice de tout Si la prière est juste, tout est juste. Car la prière ne permet à rien d’aller de travers...»  Saint Théophane le Reclus

La définition de base la plus populaire de la prière, c'est sans doute que c'est une conversation avec Dieu. Bien que cela soit vrai pour l'essentiel, le christianisme orthodoxe regarde la prière comme quelque chose de plus profond qu’une "conversation".

La prière est comprise comme une rencontre intime avec Dieu. Quand nous prions, nous rencontrons Dieu dans nos cœurs, dans le sanctuaire de toutes nos pensées, motivations, rêves, émotions et préoccupations. C'est un lieu où nous ne pouvons partager notre moi intérieur avec aucune autre personne humaine aussi complètement que nous pouvons le faire avec le Seigneur.

Entrer dans ce lieu très personnel et intime avec Dieu, plein de foi et d'amour, c'est sentir sa présence dans nos vies de la manière la plus profonde et la plus vivifiante. Dans ce lieu dans nos cœurs, nous ne percevons plus Dieu comme étant "là en dehors", tourné vers nous. Au contraire, nous sentons sa présence en nous, exaltant nos cœurs, guidant nos actions, éclairant nos esprits.

Notre foi chrétienne orthodoxe nous enseigne que la prière est la chose la plus naturelle qu'une personne puisse faire, c'est ce pour quoi nous sommes créés. Au Paradis, Adam et Dieu conversaient souvent. C'est seulement après la chute que nous nous sommes cachés de Dieu et avons choisi de ne pas parler ouvertement avec lui.

Les êtres humains ont été faits pour la prière, non parce que Dieu a besoin que nous le priions, mais parce que nous avons besoin de communiquer avec Celui qui nous a faits, nous a sauvés du péché et la mort, et répand Sa grâce sanctifiante sur nous. Sans la prière, il n'y a pas de vie, pas dans son sens le plus complet. En tant que personnes humaines, nous sommes créés pour la prière comme nous sommes créés pour respirer ou pour penser. La prière fait partie de notre nature unique; de toutes les créatures de Dieu, seuls les êtres humains sont capables de percevoir et d'interagir avec les réalités visibles (physiques) et invisibles (spirituelles).

 

SAINT PACÔME, QUI ÊTES-VOUS ?

St Pachôme GrdNotre bienheureux Père Pachôme naquit de parents païens en Haute Egypte, vers 292, mais dès son enfance il ressentit une vive répulsion à l'égard du culte idolâtre et montra un penchant naturel pour le bien. Enrôlé de force dans l'année lors de la campagne de Maximin-Daïa contre Licinius (312), il fut ému par l'attitude charitable des Chrétiens de Thèbes envers les conscrits que l'on traînait sans ménagement vers leur garnison comme des prisonniers. Aussitôt libéré, il fut baptisé au village de Schenesèt et, la nuit suivante, il vit une rosée descendre du ciel et se répandre sur sa tête, puis elle se condensa dans sa main droite et devint du miel qui s'écoula sur toute la terre. Il commença aussitôt à mener une vie ascétique, en se guidant selon sa conscience, et à servir les habitants du lieu, surtout lors d'une épidémie de peste. Au bout de trois ans, incommodé par la fréquentation des séculiers et mû désormais par un violent amour pour Dieu seul, il devint disciple d'un Saint vieillard, rude et austère, qui vivait en reclus en dehors du village : Saint Palamon (cf. 12 août).

Après l'avoir rudement éprouvé, celui-ci le revêtit de l'Habit monastique et lui enseigna à veiller comme il le faisait lui-même, la moitié de la nuit, et souvent la nuit entière, en récitant des passages de l'Ecriture Sainte, à jeûner tous les jours jusqu'au soir en été, et à ne manger en hiver qu'un jour sur deux ou trois, sans jamais consommer ni huile, ni vin, ni mets cuits. Leur Office liturgique consistait en cinquante groupes de Psaumes conclus par une prière pendant la nuit, et soixante pendant la joumée, sans compter le perpétuel souvenir de Dieu qu'ils entretenaient dans leur esprit et dans leur coeur, selon la recommandation de l'Apôtre (I Thess. 5:17).

Pour subvenir à leurs besoins, et surtout au soin des pauvres, ils tressaient des objets en fil, en poil ou en fibre de palmier, et travaillaient même pendant la nuit, en récitant la parole de Dieu, afin de lutter contre le sommeil. Si, malgré le travail manuel, le sommeil les accablait, ils se levaient et allaient transporter du sable dans des paniers, d'un endroit du désert à l'autre. Un jour de Pâques, Pachôme versa un peu d'huile sur le sel écrasé qui était leur nourriture habituelle. Palamon se frappant le visage, se mit alors à pleurer et dit : « Mon Seigneur est crucifié, et moi je mange de l'huile ! »

Pachôme supportait non seulement de bon gré la rigoureuse discipline du vieillard, mais il s'appliquait surtout à garder son cœur pur par une stricte vigilance sur ses pensées, dépensant toutes les ressources de son esprit à apprendre par coeur les paroles de Dieu afîn de les faire siennes. Il avait coutume de s'éloigner dans le désert pour prier ou de se tenir debout, la nuit entière, dans les tombeaux, en tendant les mains vers le ciel comme s'il était crucifié, et versant tant de sueur que le sol en devenait boueux à ses pieds. Pendant ces prières nocturnes les démons s'acharnaient contre lui et l'attaquaient ouvertement, mais l'homme de Dieu les couvrait de confusion en louant Dieu et en se moquant de leurs vains artifices. Comme leurs attaques se faisaient plus pressantes, il affligea davantage son corps et demanda à Dieu de lui retirer le sommeil jusqu'à ce qu'il remporte définitivement la victoire. Il fut exaucé et acquit dès lors une telle faveur auprès de Dieu, que son corps jouissait déjà en partie de l'incorruptibilité promise aux élus : il pouvait marcher sans danger sur les serpents et les scorpions, et traverser le Nil au milieu des crocodiles.

Au bout de quatre ans de luttes, la vision de la rosée céleste se renouvela, mais il attendit encore trois années avant de s'éloigner seul dans le désert. Lorsqu'il parvint à un lieu nommé Tabennêsis, sur la rive nord-est du Nil, il entendit une voix céleste qui lui ordonnait d'y rester pour y fonder un Monastère. Ayant obtenu l'autorisation de Palamon, juste avant son décès, Pachôme s'y installa et s'adonna seul à de grandes ascèses, jusqu'à ce que son frère aîné, Jean, vînt le rejoindre.

Mettant tout en commun, ils vivaient dans un grand renoncement et distribuaient aux pauvres le fruit de leur travail, en ne gardant que le strict nécessaire pour vivre : deux pains et un peu de sel par jour. A la fin de leur veille quotidienne, ils prenaient un peu de repos, assis, sans s'appuyer le dos au mur. Pendant le jour, ils s'exposaient aux ardeurs du soleil, gardant en esprit la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ et les épreuves des Martyrs.

Un jour un Ange de Dieu apparut à Pachôme pendant sa vigile et lui dit à trois reprises : « Pachôme, la volonté de Dieu est que tu serves la race des hommes, pour les réconcilier avec Lui. » Dès lors des hommes des villages environnants se rassemblèrent autour de lui pour mener ensemble la vie anachorétique : chacun vivait séparément, comme il l'entendait, et foumissait sa part pour les besoins matériels de la communauté. Pachôme se mettait humblement à leur service, préparait la nourriture qu'ils désiraient, recevait les hôtes et servait les frères quand ils étaient souffrants, alors qu'il se contentait pour lui-même de pain et de sel en tout temps. Ces hommes rudes ne lui montraient cependant aucun respect, ils méprisaient son humilité et se moquaient même de lui. L'homme de Dieu prit patience pendant cinq ans, jusqu'au jour où, après en avoir reçu l'ordre de Dieu au cours d'une nuit de prière, il leur imposa une règle de vie commune et chassa avec autorité tous ceux qui ne voulaient pas s'y conformer (2). De nouveaux candidats à la vie monastique s'étant présentés, Pachôme, après les avoir rudement éprouvés, leur imposa de vivre "selon les Ecritures", en mettant tout en commun, dans une parfaite égalité, à l'imitation de la communauté apostolique (cf. Actes 2). Se mettant à leur service comme auparavant, il leur enseignait à porter leur croix pour suivre le Christ et à n'avoir d'autre souci que de repasser dans leur esprit les paroles du Seigneur. On rapporte qu'un Ange, vêtu en moine, lui montra le modèle de leur habit et lui remit une tablette sur laquelle était inscrite la règle de la communauté. Elle prescrivait de donner à manger et à boire à chacun en fonction de sa constitution et de son travail, sans empêcher ceux qui voulaient pratiquer davantage l'ascèse. Ils devaient vivre dans des cellules séparées, regroupées en "maisons"(3) selon leurs affinités ou leurs occupations, et se réunir trois fois par jour pour adresser à Dieu douze groupes de Psaumes et de prières. Comme Pachôme objectait que cela ne faisait pas beaucoup de prières, l'Ange répondit : « Tout ce que je prescris c'est pour être sûr que même les petits pourront observer la règle sans découragement. Quant aux parfaits, ils n'ont pas besoin de loi, puisque dans leur cellule, ils consacrent leur vie entière à la contemplation de Dieu »(4).

Lorsque les frères atteignirent le nombre de cent, Pachôme leur bâtit une église dans le monastère; et, le dimanche, il invitait un Prêtre du village à venir célébrer la Divine Liturgie, car il refusait qu'aucun des moines ne soit ordonné Clerc, de crainte que la vaine gloire et la jalousie ne viennent rompre leur belle harmonie. Peu après sa consécration comme Archevêque d'Alexandrie, Saint Athanase rendit visite au monastère de Tabennêsis (329), mais Pachôme, ayant appris qu'on voulait l'ordonner Prêtre, se cacha jusqu'au départ du prélat.

La communauté, appelée par lui Koinonia' (5), devenant nombreuse, Pachôme désigna des frères affermis dans la vertu pour l'assister : l'un comme administrateur du service matériel, avec un second, d'autres comme responsables des "maisons"; d'autres encore étaient chargés du soin des malades, de la réception des hôtes ou de la vente à l'extérieur des produits fabriqués au monastère. Trois fois par semaine, Saint Pachôme instruisait lui-même l'ensemble de la communauté, en interprétant les Ecritures et, aux deux jours de jeûnes, les chefs des maisons faisaient à leur tour une catéchèse destinée à leurs moines respectifs.

La soeur de Pachôme, Marie, étant elle aussi venue le rejoindre, le Saint lui fit construire un monastère, dans le village, où de nombreuses soeurs se rassemblèrent pour y mener une vie toute semblable à celle des moines, guidées par un vieillard grave et avisé, nommé Pierre.

Le Saint recevait avec circonspection les candidats qui se présentaient et n'acceptait qu'un petit nombre de ceux qui avaient mené auparavant une vie impure ou avaient un caractère revêche, de peur qu'ils n'entraînassent les autres frères dans la perdition. Mais pour ceux d'entre eux qu'il acceptait, il luttait avec eux jour et nuit, afin de les tirer de l'asservissement aux passions. Lorsqu'il trouvait des moines rétifs, il essayait de les corriger et priait instamment pour eux, en ajoutant à ses jeûnes, ses veilles et ses macérations, afin qu'ils se repentissent et apprennent le mystère de la vie monastique et la paix que l'on tire de l'obéissance. Mais s'ils persistaient à contredire, il les renvoyait de la communauté, pour ne pas empêcher les autres frères de croître dans la crainte de Dieu. Une année, il renvoya ainsi jusqu'à cent moines, sur les trois cents que comportait la communauté.

Grâce à son don de clairvoyance, Saint Pachôme devinait les fautes et les pensées perverses des frères, et il savait les guérir avant qu'ils ne commettent le péché. Bien qu'il guérît des malades et délivrât des possédés, tant parmi les frères que parmi les séculiers qui se pressaient au monastère, il s'en remettait en tout à la volonté de Dieu et ne se fâchait jamais quand le Seigneur n'exauçait pas sa prière. Il enseignait que supérieures aux guérisons corporelles sont les guérisons spirituelles des âmes qui, de l'erreur ou de la négligence, parviennent à la connaissance du vrai Dieu et au repentir. Il ne demandait jamais à Dieu de recevoir des visions, car elles peuvent être une voie d'illusion, et disait : « Si tu vois un homme pur et humble, c'est une grande vision. Quoi de plus grand en effet que de voir Dieu invisible dans un homme visible, temple de Dieu. »

Même lorsqu'il était accablé par la maladie, le bienheureux refusait de se faire servir ou de s'accorder un quelconque soulagement. Il n'acceptait qu'un seul remède : le Nom du Seigneur, et enseignait aux malades par son exemple à supporter avec patience et actions de grâces leurs maux, afin de remporter une double couronne : celle de l'ascèse et de la patience dans les épreuves. Dans les maladies des frères, il savait discemer infailliblement celles qui étaient provoquées par les démons ou par un effet de leurs passions, et il leur enseignait à les vaincre par la bonne résolution de l'âme. Mais lorsqu'il s'agissait de véritables faiblesses du corps, il venait alors lui-même servir les malades et n'hésitait pas à donner à certains de la viande en nourriture, en dépit de l'usage monastique.

Le nombre des frères ne cessant de croÎtre, Pachôme alla fonder, à la suite d'une vision, un autre monastère, à Pabau (en copte : Phbôou), un peu en aval du Nil (environ 3 km de Tabennêsis). Il le fit construire très vaste et l'organisa de la même manière que Tabennêsis. Lorsque Pabau fut peuplé, le supérieur d'un monastère appelé Chenoboskion (Senesêt) demanda au Saint de placer sa communauté sous sa juridiction, avec les mêmes règles de vie. Pachôme s'y rendit avec quelques frères qu'il laissa là pour y instruire les moines sur la discipline de la Koinonia. Il fit de même pour le monastère de Monchôsis (Thmousons); puis, à la suite d'une nouvelle vision, il alla fonder un nouveau monastère à Tsè (Tasé). A la requête de l'Evêque de Panopolis (Smin), il en fonda un autre dans cette région, peinant lui-même avec les frères pour la construction des bâtiments. Peu après, un notable, Pétronios, (cf. 23 oct.) offrit le monastère qu'il avait fondé à Thbéou (Tébeu), dans la région de Diospolis. Saint Pachôme mit un certain Apollonios à la tête du monastère, et fit de Pétronios le supérieur d'une autre fondation : Tsmine (Tsménai), proche de Panopolis. Enfîn, après une nouvelle vision, il fonda un très grand monastère à Phnoum (Pichnoum), loin au sud, dans le désert de Snê. Cette vaste congrégation de neuf monastères et deux couvents féminins, comptait trois mille moines durant la vie de Saint Pachôme et jusqu'à sept mille par la suite. Tous y vivaient dans l'harmonie et la fidélité aux lois instituées par l'homme de Dieu. Chez eux il n'y avait aucun souci pour les affaires du monde et ils étaient constamment transportés au ciel, à cause de leur tranquillité (hésychia) et de leur genre de vie semblable à celle des Anges. Le Saint visitait fréquemment les uns et les autres, pour les instruire de la Parole de Dieu, corriger les égarements et encourager les frères à persévérer dans leurs combats. Il résidait habituellement au monastère de Pabau, où il vivait comme un simple moine, membre d'une "maison" et soumis à la discipline commune ; car, inébranlablement affermi sur le roc de l'humilité, il n'avait jamais eu la pensée qu'il était chef ou père des moines, mais seulement leur serviteur. En visite un jour à Tabennêsis, il s'assit pour le travail manuel et se laissa instruire par un enfant-moine qui lui reprochait de ne pas travaille r correctement.

L'économe du grand monastère de Pabau était chargé de superviser l'administration matérielle de la Koinonia : il recueillait les objets fabriqués dans les monastères et les desservait dans tous leurs besoins. Deux fois l'an, les frères se réunissaient à Pabau, pour célébrer la fête de Pâques tous ensemble et, au mois d'août, après la récolte, les intendants remettaient leurs comptes, et l'on procédait à la nomination de nouveaux responsables. Lorsque Pachôme n'avait pas le loisir de se rendre dans un monastère, il envoyait son disciple le plus cher, Théodore (cf. 16 mai), ou adressait une lettre à l'économe, écrite dans un langage secret, que lui seul pouvait comprendre. Il avait toujours le visage grave et triste, car Dieu lui avait accordé de contempler en vision les tourments éternels réservés aux pécheurs et aux moines indignes de leur profession, et c'est pourquoi, chaque fois qu'il prenait la parole, il avertissait ses disciples sur le Jugement à venir. Un jour, un moine négligent vint à mourir. Le Saint ordonna avec autorité de ne chanter ni office de funérailles ni d'offrir de sacrifice en sa mémoire, et il fit brûler ses vêtements, laissant tous les frères dans l'effroi pour leur correction.

Pendant une famine, l'homme de Dieu resta à jeun et dit : « Moi non plus je ne mangerai pas aussi longtemps que mes frères auront faim et ne trouveront pas de pain à manger », appliquant ainsi la parole de l'Apôtre : « Si un membre soutffre, tous les membres souffrent avec lui » (I Cor. 12:26).

La réputation de Saint Pachôme s'étant répandue dans toute l'Egypte, il advint que certains mirent en doute son charisme de clairvoyance et ses révélations. Convoqué à Latopolis (en 345) devant une assemblée d'Evêques qui le questionnèrent à ce sujet, Pachôme répondit que le Seigneur ne lui accordait pas constamment une telle grâce du discernement et de la clairvoyance des coeurs, mais seulement quand Il le voulait, pour l'édification de la Koinonia et le salut des âmes, et dans la mesure de sa propre soumission à la volonté de Dieu. Il fut innocenté et, rendant grâce à Dieu, déclara, à propos de cette épreuve et du nouvel exil de Saint Athanase : « Il nous faut soutenir toutes sortes d'épreuves, car cela ne nuit pas. »

Vers Pâques 346, une épidémie de peste se déclara dans la Koinonia et extermina plus de cent frères parmi les plus éminents. Le Saint fut atteint à son tour, mais refusa tout traitement particulier. Bien que son corps fût affaibli à l'extrême, ses yeux étaient flamboyants. Il passa les premiers jours de la Grande Semaine à prier le Seigneur pour que l'unité de la Koinonia ne soit pas rompue après sa mort. Puis, réunissant les frères, il les prit à témoin que, durant toute sa vie, il ne leur avait rien caché et avait vécu comme l'un d'entre eux, se conduisant envers tous comme un serviteur et comme une nourrice qui réchauffe ses enfants. Il ajouta que les règles et traditions qu'il avait instituées pour eux sous l'inspiration du Seigneur, étaient la seule voie pour obtenir le repos de l'âme et le salut éternel. Vers la Pentecôte, il désigna Pétronios, qui avait été lui aussi atteint par la maladie, comme successeur, puis ordonna aux frères de cesser leurs larmes, car l'ordre lui était venu du Seigneur d'aller rejoindre le séjour des Pères. Il ordonna avec grande sévérité à Théodore d'aller ensevelir son corps dans un endroit secret, afin qu'on ne lui offrît pas de culte, et l'exhorta à prendre soin des frères négligents. Il remit son âme apostolique à Dieu le 9 mai 346, à l'âge de soixante ans. A ce moment l'endroit fut agité d'un tremblement de terre, un parfum céleste se dégagea, et plusieurs anciens virent des troupes d'Anges escorter l'âme du Saint jusqu'au lieu de son repos.

Lorsque Saint Antoine le Grand apprit le décès de Saint Pachôme, dans son désert lointain, il le loua comme un nouvel Apôtre et fit les plus grands éloges de la vie cénobitique dont il avait été le fondateur. Répliquant à ceux qui lui disaient qu'il avait atteint une plus grande gloire dans la vie érémitique, il répondit que c'était par nécessité qu'il avait embrassé la vie solitaire, car il n'y avait pas alors de cénobion, et il ajouta : « Dans le Royaume des cieux, nous nous verrons l'un et l'autre, nous verrons tous les Pères et surtout notre Maître et notre Dieu Jésus-Christ. »

Après le décès de Saint Pachôme, Pétronios gouvema la Koinonia seulement quelques jours, avant de remettre lui aussi son âme à Dieu. Abba Horsièse (cf. 15 juin) fut alors désigné pour veiller au respect des traditions et assurer, à l'exemple de Pachôme, le ministère de la parole. Mais, à la suite de la révolte d'Apollonios, supérieur du monastère de Monchôsis, Horsièse démissionna et désigna Théodore comme supérieur à sa place. Après la disparition des premiers disciples de Saint Pachôme, les monastères de la Koinonia se développèrent grandement, tant en nombre qu'en biens matériels, mais cet éclat fut de courte durée et, après avoir été victimes de la décadence, ils furent ensuite emportés par les invasions des barbares. Les institutions, les règles écrites et surtout l'esprit du cénobitisme, dont Pachôme avait été le fondateur, furent néanmoins légués à l'Eglise comme la voie parfaite d'imitation de la communauté apostolique et comme une échelle dressée vers le Royaume des cieux (6).

1). Nous utilisons pour cette notice la Première Vie grecque, traduite par A. J. Festugière, Les Moines d'Orient IV/2, Paris, 1965, et les Vies coptes traduites par A. Veilleux in "Spiritualité orientale n° 38", Abbaye de Bellefontaine, 1984.
2). Cet épisode n'est rapporté que par une des Vies coptes.
3). Chaque maison comprenait de vingt à quarante moines.
4). Cet épisode de la Règle révélée par l'Ange n'apparaÎt que dans Pallade, Histoire Lausiaque, 34.
5). C'est-à-dire "Communion", terme qui évoque clairement que la communauté monastique est une image de l'Eglise en sa plénitude, en tant qu'assemblée eucharistique.
6). De manière paradoxale, les institutions pachômiennes ont laissé moins d'impact en Orient qu'en Occident, où elles furent diffusées grâce aux traductions de St. Jérôme et aux oeuvres de St. Cassien, qui avaient l'un et l'autre visité des monastères pachômiens du Delta du Nil.

POUR BIEN PRIER, NE VOUS

PRÉCIPITEZ-PAS,

CONCENTREZ-VOUS SUR CHAQUE

MOT

Lorsque vous commencez à prier pénétrez chaque mot de la prière.

Faites descendre le sens des mots dans votre cœur.

Ne vous précipitez pas sur les prières comme si vous êtes pressé de les finir au plus vite.

Laissez-les lentement se déposer dans les profondeurs de votre cœur, avec humilité et crainte de Dieu.

C'est comme la conduite automobile.

Quand vous allez à 150km/ heure sur l'autoroute vous pouvez vous avoir le sentiment d’être puissant et de tout contrôler.

Mais à grande vitesse les choses peuvent vite mal tourner. Quand vous conduisez à à 40km/h, la voiture se contrôle facilement et si quelqu'un fait une manœuvre dangereuse, vous pouvez facilement l'éviter.

Eh bien, l'esprit fonctionne de la même façon. Nous voulons l’entraîner à ralentir afin que nous puissions prendre conscience de la présence de Dieu en nous.

Ainsi, dans la prière nous disons les mots lentement afin que nous puissions bénéficier de leur sens et leur permettre de pénétrer dans notre conscience et d'apporter à nos cœurs des sentiments d'amour et de respect pour notre Dieu.

Que chaque parole se dépose individuellement dans votre cœur comme des cailloux tombant au fond d’un étang.

Vous finirez par trouver le bon rythme pour vous-même.

Méfiez-vous de la tendance à se précipiter pour les faire en vitesse.

Lorsque cette tendance est présente cela signifie que vous avez transformé votre prière en obligation et il n'y a plus alors de vraie prière.

Ne vous inquiétez pas si vous vous surprenez à le faire.

C’est normal au début.

Il suffit de s’arrêter et de ralentir, demandez en simplement pardon à Dieu et demandez-Lui de l'aide.

En outre, il est bon d’étudier le texte des prières avant de les utiliser ainsi vous connaîtrez la signification de chaque mot.

Enfin, vous pourrez les apprendre par cœur. 

Source: http://vie-orthodoxe.blogspot.com

L’homme n’est jamais si grand qu’à

genoux devant Dieu.

(Discours de Mgr Boniface, 2 juin 2020)

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
L’homme.
Napoléon Bonaparte († 1821) disait :
« L’homme n’est jamais si grand qu’à genoux devant Dieu. »

Illustration :
Le Sacre de l’empereur Napoléon 1er et couronnement de l’impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, par le pape Pie VII, en 1804.

Extrait du discours :

Napoléon Bonaparte († 1821) disait :
« L’homme n’est jamais si grand qu’à genoux devant Dieu. »

Dieu créa l’homme à son image.

Jean Jacques Rousseau dit :
« Hommes, soyez humains. C’est votre premier devoir. »

Un homme ne doit jamais rougir d’avouer qu’il a tort.

L’homme, seul, est bon. Les hommes, ensemble dans la société, sont méchants.

Le philosophe Pascal dit :
« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. »

Saint Paul dit :
« Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Saint Augustin († 430) dit :
« Le cœur ne peut pas comprendre la vérité s’il n’est pas libre de vices. »

Lamartine dit :
« Une conscience sans Dieu, c’est un tribunal sans juge. »

Fénelon dit :
« Comment peut-on avoir la paix avec soi-même quand on est en guerre avec Dieu. »

Pierre Corneille dit :
« Chaque instant de la vie de l’homme est un pas vers la mort. »

Napoléon Bonaparte († 1821) disait :
« Le plus dangereux conseiller de l’homme, c’est l’amour propre. »

Il ajoute :
« La religion chrétienne est celle d’un peuple civilisé. »

Voltaire dit :
« Les hommes en général ressemblent aux chiens qui hurlent quand ils entendent au loin d’autres chiens hurler. »

Saint Augustin dit :
« Je n’ai pas d’ennemi pire que mon corps, demeure de mon âme. »

Notre corps est en même temps notre ami et notre ennemi.

Sénèque dit :
« On n’est jamais libre quand on se fait l’esclave du corps. »

Saint Éphrem dit :
« Un mal très difficile à guérir, c’est l’amour propre. »

Jésus dit :
« Malheur à l’homme par qui le scandale arrive. »

Frédéric le Grand dit :
« Tout homme abrite en lui une bête sauvage. »

Jésus dit :
« Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme. »

AMERIQUE:
Émeutes raciales & nécessité du
repentir
d'une Nation entière
(Père Tryphon)
 
Une nation au bord du gouffre - Le peuple américain est appelé à se repentir

Le monde occidental est entré dans une période de décadence et de déclin, car nous nous sommes éloignés de nos racines Chrétiennes. Le monde occidental ayant renié nos racines collectives de notre héritage chrétien historique et culturel commun, une vision du monde basée sur la laïcité règne désormais en maître. Nous assistons aujourd'hui à la destruction de nos institutions sociales, nos églises ont été fermées par la pandémie qui balaie le monde entier, et le racisme, associé à un effondrement économique massif, a déclenché une violence et une destruction à l'échelle nationale comme jamais auparavant dans l'histoire de notre pays.

Nous vivons une époque terrible où nos églises ont été contraintes de fermer par les gouvernements de nos États, où les fondements économiques de notre nation sont en ruine et où le racisme se développe. Faut-il s'étonner que tout cela contribue à la prolifération des manifestations violentes dans notre pays ? Tout cela ne devrait-il pas nous rappeler clairement à quel point nous nous sommes éloignés, en tant que peuple, de l'image biblique d'une société centrée sur Dieu ? N'est-il pas clair que tout cela est permis par Dieu, comme un avertissement ?

C'est maintenant que nous sommes tous appelés à nous repentir, à la fois individuellement et en tant que nation, et à revenir à la véritable base de ce que signifie être "une seule nation, soumise à Dieu" ("One nation, under God"). Si nous ne voyons pas un retour à Dieu et une repentance collective à l'échelle nationale face au Seigneur, notre pays, et même le monde, sera confronté à la destruction, et nous serons les seuls à en être responsables.

Il est temps que nous soyons tous appelés à nous repentir, à la fois individuellement et en tant que nation, et à revenir à la véritable base de ce que signifie être "une seule nation, sous Dieu". Si nous ne voyons pas un retour à Dieu et une repentance collective à l'échelle nationale devant le Seigneur, notre pays, et même le monde, sera confronté à la destruction, et nous serons les seuls à en être responsables.

La bonne nouvelle est que nous pouvons tirer des leçons de cette catastrophe nationale et commencer à en faire une société meilleure. Nos frères et sœurs noirs ont plus souffert de cette pandémie que la population générale parce que beaucoup d'entre eux, en raison des inégalités dont ils ont souffert, accompagnées de la pauvreté qui les a frappés à cause du racisme, ont été plus vulnérables au virus Covid-19.

Cela doit être un appel à l'action pour nous tous, afin que nous apprenions la vérité de ces paroles : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force, et aimeras ton prochain comme toi-même", et qu'"il n'y a pas de Commandement plus grand que ceux-ci (Matthieu 22,37-39)". Si nous désirons vraiment aimer Dieu, nous devons savoir qu'aimer notre prochain nous est demandé, car le Commandement est double.

Si nous voulons vraiment répondre à l'appel à la repentance, nous sortirons de cette pandémie comme un peuple uni, où la disparité raciale et économique sera à jamais repoussée comme le côté sombre de notre Histoire commune. Et nous en sortirons comme un peuple qui aime vraiment Dieu et qui est à jamais dépourvu de haine et de disparités raciales.

Dans l'amour en Christ,
Hiérmoine Tryphon

Photo: avec l'archiprêtre Moses Berry, mon frère né d'une autre maman.

 


A Nation on the Brink
We as the American people are being called to repentance

The western world has entered a period of decadence and decline, for we've departed far from our Christian roots. With the Western world having turned our collective roots on our common historical and cultural Christian heritage, a secular based world-view now reigns dominant. We are now witnessing the ravaging of our social institutions, our churches have been closed by the pandemic that is sweeping across the world, and racism, together with a massive economic collapse, has sparked nation-wide violence and destruction like never witnessed in our nation's history.
These are terrible times in which our churches have been forced to close by our state governments, our nation's economic foundation is in ruins, and racism is raising its ugly head. Is it any wonder all this is contributing to the proliferation of violent demonstrations across our country? Should this all not be a clear reminder of just how far we've departed as a people from the biblical image of a God-centered society? Is it not clear that all this is being allowed by God as a wakeup call?
Now is the time we are all being called to repentance, both individually, and as a nation, and return to the true basis of what it means to be "one nation, under God". Unless we see a return to God, and a collective nationwide repentance before the Lord, our country, and even the world, will face destruction, and it will be only ourselves who are to blame.
The good news is that we can learn from this national disaster, and begin to make this a better society. Our black brothers and sisters have suffered more from this pandemic than the general population because many of them, due to the inequalities they've suffered, accompanied by the poverty that has befallen them because of racism, have been more vulnerable to the Covid-19 virus.
This must be a call to action for the rest of us, that we learn the truth that the words, to "Love the Lord your God with all your heart and with all your soul and with all your mind and with all your strength, and to love your neighbor as yourself', and that 'There is no commandment greater than these (Matthew 22:37-39).'" If we truly desire to love God, we must know that loving our neighbor is required of us, for the commandment is a twofold commandment.
If we are to truly heed the call to repentance, we will come out of this pandemic as a people who are united, and where racial and economic disparity is forever put off as the dark side of our common history. And we will come out of this as a people who truly love God, and are forever devoid of hatred and racial disparity.
Love in Christ,
Abbot Tryphon

Photo: Together with Archpriest Moses Berry, my brother from a different mother. – avec Abbamoses Berry.
 

L’homme est un loup pour l’homme.

(Discours de Mgr Boniface, 3 juin 2020) 02

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
L’homme (partie 2).

Illustration :
Le philosophe Plaute (mort en 184 avant J-C) dit :
« L’homme est un loup pour l’homme. Homo homini lupus est. »

Extrait du discours :

Alphonse de Lamartine († 1869) disait :
« L’homme est l’être qui prie, c’est là sa grandeur. »

Il ajoute :
« Les poètes sont les voix de ceux qui n’ont pas de voix. »

Nul n’a le droit d’être libre s’il n’est pas un peu tolérant.

Socrate disait :
« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. »

Il dit aussi :
« L’homme de bien est ce qu’il y a au monde de plus sacré, et, le méchant, ce qu’il y a de plus misérable. »

Joseph de Maistre dit :
« Le moyen le plus efficace de perfectionner l’homme, c’est d’anoblir la femme. »

Le philosophe Théophraste (3ème siècle avant J-C) dit :
« On ne peut avoir ni ami ni compagnon. La femme regarde l’amitié qu’on a pour autrui comme une haine pour elle. »

Le philosophe Plaute (mort en 184 avant J-C) dit :
« L’homme est un loup pour l’homme. »

Dans le Saint Évangile saint Mathieu (10, 16), Jésus dit :
« Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. »

Honoré de Balzac dit :
« Trop de liberté enfante l’anarchie. »

Saint Thomas d’Aquin dit :
« Être libre, c’est être maître de soi. »

Saint Bonaventure († 1274) dit :
« Il y a six sortes d’hommes :
- les timides,
- les paresseux,
- les ignorants,
- les orgueilleux,
- les blasphémateurs
- et les méchants. »

Jésus dit :
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Saint Matthieu 5, 48)

Michel-Ange dit :
« Tout est vanité, excepté le bonheur d’aimer Dieu et l’honneur de le servir. »

Dieu s’est fait homme, pour que l’homme soit respecté.

Souviens-toi, homme, que tu as été créée à l’image de Dieu.

Saint Ignace d’Antioche, 3ème Patriarche Syriaque orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, martyr en 107, dit :
« L’homme appartient tantôt à Dieu et tantôt au diable.
Celui qui s’applique à la piété est l’homme de Dieu.
Celui qui vit dans l’impiété est l’homme du diable. »

Saint Antoine de Padoue († 1231) dit :
« La mauvaise volonté est un mauvais arbre dont
- la racine est la cupidité,
- le tronc, l’obstination,
- les branches, les mauvaises actions,
- les feuilles, les paroles arrogantes,
- le fruit, la mort éternelle. »

Aristote dit :
« Sois maître de ta volonté et esclave de ta conscience. »

    DOCTRINE DU PONT , SELON

 

CATHERINE DE SIENNE

Dans son ouvrage Le Dialogue, Catherine de Sienne développe un traité de christologie à travers ce qui est appelé la "doctrine du pont". Ce traité se veut une démonstration de la place centrale du Christ dans le rôle de médiateur entre l'homme et Dieu, à travers le libre arbitre.

Le pont qui permet de traverser le fleuve (où tout monde se noie) est le Christ, avec trois marches.

Ces trois marches représentent les trois étapes de la vie chrétienne, mais aussi les principales plaies du Christ en croix : les pieds sont les premières marches du pont, mais ils représentent le désir de Dieu qui conduit l'âme à vouloir connaître et mieux aimer Dieu.

La deuxième marche du pont est le cœur du Christ, lieu de l'union à Dieu et de la connaissance de soi et de Dieu.

La dernière marche est la bouche du Christ, symbole de l'union à Dieu et de la paix intérieure.

Le pont n'est accessible qu'à travers la connaissance de soi, la pratique des vertus, mais aussi la miséricorde de Dieu.

La pratique de la connaissance de soi et des vertus est le seul moyen de passer le pont. Ceux qui ne suivent pas cette voie sont alors emportés par les flots des divers désirs désordonnés (avarice, concupiscence charnelle, orgueil, injustice, peur, mensonge qui conduisent à l'enfer).

L'homme étant libre et à l'image de Dieu, c'est par sa volonté et le désir de Dieu que l'homme peut Le choisir ou non en succombant aux tentations :

"Personne ne peut avoir peur d'aucune bataille, d'aucun assaut du démon, parce que j'ai fait de tous des forts.

Je leur ai donné une volonté intrépide, en trempant dans le sang de mon Fils.

Cette volonté, ni démon, ni aucune puissance créée ne peut l'ébranler.

Elle est à vous, uniquement à vous, c'est Moi qui vous l'ai donnée avec le libre arbitre.

C'est donc à vous qu'il appartient d'en disposer, par votre libre arbitre, et de la retenir ou de lui lâcher la bride suivant ce qu'il vous plait.

La volonté, voilà l'arme que vous livrez vous même aux mains du démon : elle est vraiment le couteau avec lequel il vous frappe, avec lequel il vous tue.

Mais si l'homme ne livre pas au démon ce glaive de la volonté, je veux dire s'il ne consent pas aux tentations, à ses provocations, jamais aucune tentation ne pourra le blesser et le rendre coupable de péché : elle le fortifiera au contraire lui faisant comprendre que c'est par amour que je vous laisse tenter, pour vous faire aimer et pratiquer la vertu." (Extrait du livre Le Dialogue, chapitre XIII.)

En des termes dévastateurs applicables à la peur qui a envahi le monde, Catherine écrit à un cardinal légat, Pierre d'Estaing, en 1372 :

"Une âme pleine de peur servile ne peut rien réaliser de bon, quelles que soient les circonstances, qu'il s'agisse de petites ou de grandes choses.

Elle sera toujours naufragée et ne terminera jamais ce qu'elle a commencé.

Oh, que cette peur est dangereuse! Cela rend le désir saint impuissant, cela aveugle un homme afin qu'il ne puisse ni voir ni comprendre la vérité.

Cette peur est née de l'aveuglement de l'amour-propre, car dès qu'un être humain s'aime avec l'amour-propre des sens, il apprend la peur, et la raison de cette peur est qu'il a donné son espoir et son amour à la fragilité des choses qui n'ont ni substance ni être et qui disparaissent comme le vent…

Ne cherchez rien d'autre que l'honneur de Dieu, le salut de l'âme et le service de l'épouse bien-aimée du Christ, la Sainte Église."

(Sigrid Undset, Catherine Of Siena, published by sheed & Ward 1954, pp. 139–140.)

 

Notre libre arbitre doit toujours réaliser la Divine Volonté en toutes choses.

Nous voyons alors différemment ce qui nous arrive de bien comme ce qui nous arrive de mal, le fait de devoir parler de Dieu, par exemple annoncer Sa parole à des personnes qui n'y sont pas habituées, ou non, ce qui nous importe devient de réaliser la Divine volonté, vouloir ce que Dieu veut.

Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. On commence par faire Sa volonté sur la terre pour que son Règne au Ciel vienne sur la terre. C'est la voie de l'union à Dieu.

Cette connaissance spirituelle est bien plus réaliste et concrète que n'importe quelle expérience sensible. C'est notre meilleure arme contre la peur.

Dans nos peurs, un bon moyen de chasser les peurs (comme les autres tentations), est de contempler les pieds du Christ sur la Croix.

Les pieds sont les premières marches du pont, ils représentent le désir de Dieu qui conduit l'âme à vouloir connaître et mieux aimer Dieu, ils représentent aussi notre libre arbitre, le commencement de notre marche vers le Seigneur.

Cette doctrine du pont et des trois marches, dont la première consiste à embrasser les pieds du Christ, est le "remède aux petites tentations", comme la peur.

"Ne cherchez pas à vouloir opposer la vertu contraire à la tentation que vous éprouvez, car ce serait encore discuter avec elle.

Dirigez plutôt votre coeur vers Jésus-Christ, et dans un élan d'amour embrassez ses pieds sacrés.

C'est le meilleur moyen de vaincre l'ennemi, aussi bien dans les grandes que dans les petites tentations."

(Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote, Spiritualité Lexio, Les éditions du Cerf, Paris 2019, pp. 419-420.)

 

Saint Ignace de Loyola est reconnu pour son discernement des esprits, mais nous pouvons trouver dans ses œuvres une vive anticipation des mêmes principes. Jésus lui dit à un moment donné : "Mes visions sont toujours accompagnées dans un premier temps d'une certaine peur, mais au fur et à mesure qu'elles se déploient, elles apportent un sentiment croissant de sécurité.

D'abord vient l'amertume, mais plus tard vient la force et la consolation.

Les visions qui viennent du diable créent d'abord un sentiment de sécurité et de douceur, mais elles se terminent par la terreur et l'amertume. 

Ma voie est la voie de la pénitence. Au début, cela semble difficile et difficile à suivre, mais plus vous la poursuivez, plus elle apparaît heureuse et douce. 

La voie du diable, en revanche, est douce et heureuse au départ, mais à mesure que l'âme poursuit la voie du péché, elle passe de l'amertume à l'amertume, et la fin est la damnation éternelle."

Sigrid Undset , femme de lettres et romancière norvégienne, "Catherine of Siena, published by Sheed & Ward 1954, p. 44

LES MUSULMANS ET LES

CHRÉTIENS SONT-ILS LES

MEILLEURS AMIS DU MONDE ?

Les musulmans sont-ils ou ne sont-ils pas des ennemis pour les Chrétiens ?
 
Il ne s’agit pas de polémiquer sur la compréhension que pourrait avoir l’évêque de Paris, - à l’inverses de SS Benoît XVI qui me semble l’un des plus grands Pape de Rome -, j’ai toujours été déçu par les approches et les propos des prélats occupant le siège de la capitale française.
L’Islam existe, n’en déplaise à Mgr Vingt-Trois, dès lors que des êtres croient à la réalité de la prédication de Mahomet,  et cette prédication est très claire face à ceux qui sont alors considérés comme des infidèles face à cette prédication que résume le Coran.
Hors de l’habile construction de ce livre prévoyant des dires et leurs contraires, la considération qu’il est des versets abrogeant et des versets abrogés, il n’en demeure pas mois que pour le vrai croyant en cette prédication, tout ce qui est écrit dans le Coran est à recevoir sans rien en retrancher. De la sorte, aucun élément du Coran n’est de fait abrogé et tout devient « parole d'Évangile » sans faire de mauvais jeux de mot.
II
Ainsi, nombreux sont les versets qui prônent le massacre des infidèles à savoir des Chrétiens, et par exemple :
« [2:191] Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils vous on chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.

[4:89] Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur.

[4:91] Vous en trouverez d’autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu’on les pousse vers l’association (l’idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s’ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné une autorité manifeste.

[5:33] La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.

[8:12] Et ton Seigneur révéla aux anges: « Je suis avec vous : affermissez donc les Croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous (décapitation) et frappez-les sur tous les bouts des doigts.

[8:17] Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais : mais c’est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d’une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. Autrement dit c’est l’absolution par avance pour un meurtrier pour peu qu’il tue un infidèle au nom d’Allah.

[9:5] Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salât et acquittent la Zakát, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

[17:33] Et, sauf en droit, ne tuez point la vie qu’Allah a rendu sacrée.
Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche [parent]. Que celui-ci ne commette pas d’excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi). Donc selon le Coran il existe des raisons tout à fait valables, conformes au droit, de tuer.

[33:61] Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement.

[47:4] Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous (décapitation). Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.

b) Haine contre les Juifs, les Chrétiens et les infidèles (dans le coran) :

[5:51] Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.

[9:30] Les Juifs disent : « Uzayr est fils d’Allah » et les Chrétiens disent : « Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ?

 
5:14] Et de ceux qui disent: « Nous sommes Chrétiens », Nous avons pris leur engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons donc suscité entre eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Et Allah les informera de ce qu’ils faisaient. »
III
Fort de ces rappels du texte coranique à l’encontre des Chrétiens, comment peut-on dire, – si l’on ne cherche pas à pactiser  par ignorance ou croire à des relations diplomatiques illusoires (lorsque l’Eglise n’a pas à s’occuper  des domaines de l’Etat, frontières bien décrites par les Papes de Rome à travers tout l’histoire, sauf récemment peut-être) -, qu’un musulman n’a pas le « devoir » de persécuter les Chrétiens ? S’il est fidèle à ce à qu’il croit vrai, il agit alors au nom d’un ordre qu’il pense venir de Dieu.
Le problème posé à la suite des dires de Mgr Vingt-Trois, est de savoir, non pas si les musulmans sont nos ennemis, formulation trop imprécise et donc irrecevable, mais de définir si les Chrétiens se doivent de reconnaître les musulmans comme des prochains et donc ne n’être pas des ennemis des disciples de Mahomet de première part, et/ou déduire si les chrétiens pour les musulmans sont des ennemis.
Joséphin PELADAN dans son roman « Un cœur en peine » faisait dire (de mémoire) l’encontre des démons : «Il serait temps non pas de les prier, la Droite de Dieu les a marqué, mais de prier pour eux, la Droite de Dieu ne s’étend jamais pour barrer la Charité. »
Peut-on démontrer l’existence de
Dieu ?

Même si la question de l’existence de Dieu est peu abordée dans notre France laïque, elle reste une question centrale, lancinante, personne n’y échappe vraiment.

Démontrer l’existence de Dieu ? Nous avons tous appris au Lycée que c’est impossible ! Pourquoi ? On ne nous l’a pas vraiment expliqué. Cela nous a plutôt été présenté comme un « acquis de la pensée moderne ». La simple évocation de la « Science » et du « Progrès » suffisait à nous impressionner… Mais alors, que faire de tous les grands métaphysiciens qui ont passé leur temps à prouver rationnellement l’existence d’une cause première ? Platon, Aristote, Plotin, Anselme, Thomas d’Aquin, Duns Scot, Descartes, Leibniz se seraient-ils tous trompés ? Nos professeurs auraient été bien en peine de le démontrer. L’essentiel était que la question soit écartée.
Mais alors pourquoi ? Soyons clairs : il s’agissait moins d’une impossibilité logique que d’un interdit idéologique. En Europe, et particulièrement en France, la Modernité a eu besoin, pour émerger, de s’opposer à la religion, et de la chasser hors de l’espace public. Elle l’a fait manu militari, mais elle l’a aussi fait sur le plan intellectuel. Dans ce contexte, il convenait de considérer que la croyance en l’existence de Dieu (qui constitue le préambule de la foi religieuse proprement dite) ne relève pas du constat rationnel, mais du sentiment subjectif. Des goûts et des couleurs, en d’autres termes. L’enseignement philosophique, comme appareil idéologique d’État, s’est donc beaucoup consacré à accréditer l’impuissance de la raison dans les matières métaphysiques, en tenant pour acquis que les philosophes des « Lumières » (Hume-Kant) puis, plus tard, les philosophes du « Soupçon » (Nietzsche-Marx-Freud) avaient définitivement évacué la question.
À partir des années 60, l’Église elle-même, dans sa pastorale, a semblé rallier le mouvement général, en abandonnant l’apologétique, c’est-à-dire la défense rationnellement argumentée de la crédibilité de la vraie religion. Saint Thomas d’Aquin a disparu des séminaires ; les vieux manuels ont été vendus au marché aux puces. Le fidéisme, c’est-à-dire l’attitude consistant à séparer complètement la foi de la raison, qui était jusqu’ici un trait typique du protestantisme, a fini par gagner le clergé – sans parler des fidèles. En contradiction formelle avec la doctrine la mieux établie.
Mais, par un de ces détours dont la Providence est coutumière, la situation est en train de se retourner.
Aux États-Unis, où la Modernité ne s’est pas construite contre la religion, la philosophie n’a pas été touchée aussi profondément qu’en Europe par le relativisme – la métaphysique est restée vivante, elle a montré que les critiques des Lumières et des philosophes du Soupçon n’étaient pas décisives. Que le scientisme (thèse selon laquelle il n’y a de vérité que physico-mathématique) était une doctrine contradictoire. Nous assistons donc, depuis les années 70, à une renaissance (durable !) de la métaphysique et de la théologie philosophique dans tout le monde anglo-saxon. C’est donc du sein du plus grand pays protestant du monde que nous vient le renouveau de ce qui constituait autrefois une des spécificités du catholicisme : l’affirmation de l’harmonie entre la foi et la raison !
Car la doctrine catholique est sans ambiguïté. Le premier concile du Vatican avait ainsi déclaré : « La Sainte Église tient et enseigne que par la lumière naturelle de la raison humaine Dieu peut être connu avec certitude au moyen des choses créées. » Pie XII, dans Humani Generis, précisa même la méthode : pour « démontrer avec certitude l’existence d’un Dieu personnel », il faut recourir aux « principes inébranlables de la métaphysique, à savoir le principe de raison suffisante, le principe de causalité et le principe de finalité ».

Mais trêve de préalables. Venons-en au fait.
D’où vient l’Univers ? Pourquoi existe-t-il ? Quelqu’un a-t-il pensé tout cela ?
De toute évidence, l’Univers est là depuis longtemps. Certains pourraient être tentés de se dire, emportés par le sentiment océanique du divin, que Dieu, c’est l’Univers. Mais le panthéisme ne tient pas. Pourquoi ? Eh bien, parce que l’Univers porte sur lui des « traces » qui prouvent qu’il n’est pas la cause première, qu’il ne se suffit pas à lui-même, qu’il dépend d’autre chose que de lui-même pour être. Bref, qu’il est un effet.
On peut en repérer trois.

Première trace : l’Univers est intelligible. Les mathématiques s’appliquent admirablement bien à la nature. À tel point que des théories mathématiques développées librement, sans aucun lien avec la science physique, et selon des exigences purement formelles, se révèlent, des décennies plus tard, fournir les outils nécessaires à la description du monde (les nombres complexes, les espaces de Hilbert, la théorie des groupes, etc.). Et de cela, il n’y a aucune explication physico-mathématique. Eugene Wigner, Prix Nobel de Physique, parlait ainsi de la « déraisonnable efficacité des mathématiques ».
Une telle correspondance pointe vers l’existence d’une Cause intelligente, ordonnatrice de l’Univers. Car c’est de deux choses l’une : ou bien les mathématiques sont des fictions cohérentes forgées par les hommes, et alors elles ne devraient pas s’appliquer au réel physique ; ou bien les mathématiques décrivent un monde abstrait, immatériel mais parfaitement objectif et qui s’impose à nous, mais alors on se demande pourquoi le monde physique contingent devrait correspondre à ce monde abstrait (car le monde immatériel des idéalités mathématiques n’a pas de pouvoir causal sur la matière)… Il n’y a qu’une solution : le monde physique a été organisé selon les structures et lois de ce « monde » abstrait, qui se trouvait dans l’esprit d’une cause ordonnatrice. Il y a donc un esprit organisateur derrière les structures de l’espace-temps.

Deuxième trace : l’Univers est contingent. Considérons maintenant l’Univers dans sa totalité. Ce qui frappe, et parfois nous saisit, c’est sa gratuité ; c’est-à-dire sa contingence. Il est comme il est, mais il ne porte pas en lui-même l’explication de son être. On a, en le contemplant, le sentiment très vif qu’il aurait pu être différent, ou ne pas exister du tout. C’est très différent du sentiment que l’on éprouve en contemplant des vérités mathématiques, dont nous avons, au contraire, l’intuition très vive qu’elles sont absolument nécessaires et qu’elles portent en elle-même leur propre justification. Dans tous les univers possibles, les vérités mathématiques seraient les mêmes. En revanche, les lois de la physique ou les conditions initiales de l’Univers auraient pu être différentes.
Où cela nous emmène-t-il ? Très loin, car c’est un principe de base que tout ce qui existe a une explication de son existence, ou bien en soi-même (comme les réalités mathématiques) ou bien en quelque chose d’autre – c’est-à-dire dans une cause (comme les réalités physiques). Si je vous dis « A = A », vous ne me demanderez pas d’explication : il est nécessaire qu’il en soit ainsi, c’est-à-dire inconcevable qu’il en soit autrement. En revanche, si je vous dis « Je mesure 1m68 », il est parfaitement concevable qu’il en ait été autrement ; dès lors, une explication externe est requise. Et cette explication existe forcément, même si je ne la connais pas. Pour l’Univers, c’est la même chose. Son existence et ses caractéristiques particulières ont forcément une explication externe.
Ici, il faut faire bien attention. Car certains seront tentés de ne pas prendre la question dans toute sa radicalité, et de la confondre avec une autre. Ils diront la chose suivante : l’Univers, à tout instant t de son existence, a sa raison d’être dans son état précédent t-1, et ainsi de suite en t-2, t-3… t-n. Et si le passé est infini, il y aura toujours une explication antécédente, et l’Univers sera expliqué… par lui-même ! Il y a là un sophisme : car ce que nous cherchons à expliquer, ce ne sont pas les transformations de l’Univers (c’est le travail de la science physique), mais son existence même dans sa totalité. La régression horizontale de cause en cause à l’infini n’explique en rien l’existence de la série elle-même – fût-elle infinie – puisqu’elle la présuppose. Il est donc absolument clair que toute explication de l’Univers par une cause contingente ne fait que décaler d’un cran le problème, sans le résoudre. Car la question se repose à chaque fois. Une immense chaîne d’êtres contingents qui s’entre-expliquent n’est jamais qu’un immense agrégat contingent… qui a besoin d’une explication.
Bref, même s’il est éternel, l’Univers n’en reste pas moins totalement contingent : il ne tient pas tout seul ; il a besoin d’une explication ultime, qui ne peut être donnée que par un être qui lui-même n’ait pas besoin d’une explication externe, un être qui n’ait pas reçu l’existence d’une manière restrictive (ce qui demande une cause), mais qui soit l’existence elle-même dans toute son ampleur infinie. À défaut, rien ne serait expliqué et le principe de raison suffisante serait bafoué.
Nous tenons donc notre conclusion : l’existence de la somme totale des êtres contingents, suppose celle d’un être absolument nécessaire, qui soit, à chaque instant, la cause qui les maintient dans l’existence et fait qu’ils sont ainsi et pas autrement. Si l’Univers est ainsi et pas autrement, c’est tout simplement parce qu’il est comme suspendu à l’action d’une cause première nécessaire. Mais attention : l’action de cette cause ne peut pas être nécessaire (sinon son effet serait lui-même nécessaire) ; elle est contingente, c’est-à-dire libre. Cette cause est évidemment dépourvue de tout ce qui fait que le contingent a besoin d’une explication externe : elle ne dépend de rien, elle a sa raison d’être en elle-même, elle n’a pas de cause, elle n’a pas de parties, elle n’est pas finie (car à toute grandeur donnée, on peut demander « et pourquoi pas une autre » ?), elle est donc inétendue. Dit positivement : elle est absolument simple, immatérielle, elle n’est pas ceci ou cela, mais l’être absolu, sans restriction, dans toute sa plénitude.

Troisième trace : l’Univers a commencé. Nous venons d’admettre que même si l’Univers existait depuis un temps infini, il serait en situation permanente de dépendance existentielle à l’égard de la cause première. Mais sommes-nous bien certains que l’Univers puisse exister depuis une éternité ? Cette question mérite tout de même d’être posée. Or, il s’avère à la réflexion que ce n’est pas possible. Tout simplement parce que le passé ne peut pas être infini. Si le passé était infini, le présent ne serait jamais arrivé : l’Univers serait toujours en train de traverser le nombre infini d’étapes qui précèdent le présent. Car, de même qu’il est impossible de rejoindre l’infini par addition successive en partant de zéro, il est impossible de rejoindre zéro en partant de moins l’infini. C’est même pire que cela : il est impossible de « partir de moins l’infini », puisque cette course n’a pas de point de départ. Provenir de l’infini, c’est comme essayer de sauter hors d’un puits sans fond (-∞ + 1 = -∞). C’est une opération impossible. Or, c’est le type d’opération que supposerait l’existence d’un passé infini : il faudrait que l’Univers ait « toujours déjà » traversé un nombre infini d’étapes, ce qui rendrait inexplicable et littéralement sans raison le fait qu’il se trouve à une quelconque étape donnée.
La conclusion est que le passé est fini. Ce qui veut dire que le temps a commencé. Or, ce simple fait est vertigineux. Car nous ne sommes pas en train de parler du commencement d’une chose à l’intérieur du temps, mais du commencement du temps lui-même, c’est-à-dire du commencement radical. Comprenons bien : de même qu’il est absurde de demander ce qu’il y a « au nord du Pôle Nord », il est absurde de demander ce qu’il y a « avant le temps ». Il n’y a pas d’avant. Que le temps ait un commencement implique que toute réalité physique spatio-temporelle concevable (ici, mettez tous les « multivers » que vous voudrez) a nécessairement un commencement radical. C’est-à-dire un début non précédé d’un quelconque temps, ni, donc, d’une quelconque réalité spatio-temporelle.
Est-ce à dire que tout cela a surgi sans cause ? Pas du tout ! Le principe de causalité s’applique : tout ce qui commence d’exister a une cause. Le nier, c’est opter pour la magie. L’Univers a donc une cause. Simplement, cette cause n’est pas banale : elle est hors du temps (puisqu’elle en est la cause), elle est hors de l’espace (tout ce qui est étendue se meut et tout ce qui se meut est dans le temps), elle est infiniment puissante (puisqu’elle a produit la totalité du monde physique sans agir sur une matière préexistante). Enfin, elle n’a pas agi avant le premier instant de l’Univers, mais au premier instant de l’Univers. Donc non seulement l’Univers est maintenu hors du néant en permanence par la cause nécessaire (ce que les Médiévaux appelaient la creatio continuans), mais il a bel et bien été créé de rien (creatio originans).

Faisons le bilan : un peu de réflexion sur l’Univers nous conduit à remarquer qu’il ne subsiste pas par lui-même, mais qu’il est un effet. Et que cet effet a nécessairement une cause d’un type très particulier, dont les principales propriétés sont d’être immatérielle, atemporelle, incausée, absolument simple, nécessaire, intelligente et libre. Cette cause a non seulement produit l’ensemble de la réalité finie à partir de rien (ex nihilo), mais elle l’a fait au commencement du temps (ab initio), et continue de la soutenir dans l’existence.
Il n’est pas exagéré de l’appeler « Dieu ».

Frédéric Guillaud

Frédéric Guillaud, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie, a publié Dieu existe. Arguments philosophiques (Cerf, 2013) et Catholix reloaded. Essai sur la vérité du christianisme (Cerf, 2015).

Source:  LA NEF n°300 Février 2018, mis en ligne le 31 mars 2020

 

UN TÉMOIGNAGE DE SŒUR

EMMANUEL: DU SPIRITISME, DU

DÉSESPOIR, DE LA MORT A LA VIE:

CLOTILDE 4 JUIN QUI ÊTES-VOUS ?

CLOTILDE 4 JUIN

Sainte Clotilde est une reine des Francs morte en 545

 

Clotilde était la nièce du roi de Bourgogne, Gondebaud, qui avait fait tuer ses parents, coutume assez répandue parmi les rois germains désireux de s’assurer le pouvoir. Comme son père, elle était chrétienne catholique, amie de Geneviève de Paris (voir 3 janvier)  dans une aristocratie germanique où les chrétiens étaient surtout ariens.

 

Issue d’une famille dont l’ancienneté était connue, elle représentait pour le roi franc, Clovis, un mariage prestigieux. Il eut lieu en 492 et elle eut deux enfants en 493 et 495, à chaque fois elle décida seule de faire baptiser les enfants. Le premier mourut et Clovis y vit la preuve de l’incapacité du « dieu de Clotilde ».

 

Mais la reine était patiente et Clovis demanda la victoire de la bataille de Tolbiac à « Jésus Christ, que Clotilde proclame Fils du Dieu vivant… ».  Victoire qui fut suivit d’échecs mais Clotilde amena son époux sur le tombeau de saint Martin à Tours en 498, et c’est là qu’il se convertit, avant son baptême du 25 décembre 499. C’est encore elle qui avait fait choisir Rémi pour instruire et baptiser le roi catéchumène (Voir saint Rémi 15 janvier). Il est donc normal de la représenter lors de la cérémonie comme sur cette peinture de F.Dubois en 1829.

 

 

 

 Veuve en 511, Clotilde vit ses fils se déchirer selon la triste tradition de succession collatérale et elle dut accepter l’assassinat de deux de ses petits fils.  Elle se retira près du tombeau de saint Martin « assidue à faire l’aumône, passant ses nuits en veilles, elle se montra pure, toujours chaste et honnête. » (Grégoire de Tours) et y mourut en 545.  

COMMENT LIRE L'EVANGILE

AVEC LE COEUR?(Père

Verlingue)

FAIS TAIRE EN TOI CE QUI N'EST PAS TOI
Fais taire en moi ce qui n’est pas Toi

Prends-moi, Seigneur,

dans la richesse divine de Ton silence,

plénitude capable de tout combler en mon âme.

Fais taire en moi ce qui n’est pas Toi,

ce qui n’est pas Ta présence toute pure,

toute solitaire, toute paisible.

Impose le silence à mes désirs,

à mes caprices, à mes rêves d’évasion, à la violence de mes passions.

Couvre par Ton silence,

la voix de mes revendications, de mes plaintes.

Imprègne de Ton silence ma nature trop impatiente de parler,

trop portée à l’action extérieure et bruyante.

Impose même silence à ma prière, pour qu’elle soit élan vers Toi.

Fais descendre Ton silence jusqu’au fond de mon être

et fais remonter ce silence vers Toi en hommage d’amour !

Saint Jean de la Croix

 

 

http://www.seraphim-marc-elie.fr/

 

 

LE COIN DU CATÉCHISME

 

ET...DE LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE

 

...."FONDAMENTAL MON

 

CHER WATSON " !

 

 

Chapitre VIII(8): La Sainte Eucharistie (St Qurbana, Ste Messe et Communion).

Publié le 25 Mars 2009 par Servus dans Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre VIII(8): La Sainte Eucharistie (St Qurbana, Ste Messe et Communion).

Chapitre Huit La Sainte Eucharistie. ( Sainte Messe – Communion ) 1- Qu’est-ce que l’Eucharistie ? L’ Eucharistie est un mystère divin où le vrai Corps et Sang de Notre Seigneur Jésus Christ sont réellement présents sous la forme du pain et de vin. 2...

Epoque difficile?
Préparez vos enfants par la FOI!!
(staretz Ephraim)
 

"Les événements mondiaux qui se déroulent et les prophéties de notre Église indiquent que les jours difficiles approchent.

Il est possible que nous soyons actuellement sur le périmètre extérieur et que, par la suite, nous commencions à tourner en spirale vers les cercles intérieurs jusqu'à ce que nous atteignions le centre. Ce dont nous devons nous préoccuper en substance, c'est de "la seule chose nécessaire".

Nous devons nous préparer spirituellement chaque jour, nous devons préparer notre âme, nous devons nous purifier de tout péché, nous devons nous repentir pour les péchés que nous avons commis ou pour tout ce que nous ferons désormais, afin que nous soyons bien préparés pour la fin de notre vie.

Nous ne savons pas si, même de nos jours, nous nous retrouverons devant le martyre.


Les parents doivent diligemment enseigner la FOI à leurs enfants.

Ils doivent implanter et transmettre leur propre FOI Orthodoxe à leurs petits. Ils devraient approfondir le thème de Dieu, afin que leurs enfants puissent croire en Lui - car les enfants d'aujourd'hui sont bousculés par l'esprit d'athéisme, qui prévaut partout.

Si nos enfants ne possèdent pas une FOI solide dans leur âme, comment pourront-ils affronter l'Antéchrist à l'avenir ?

Comment vont-ils affronter les nombreux antéchrists existants, comme les Témoins de Jéhovah et toutes les autres hérésies horribles s'ils ne possèdent pas la foi pure en Christ ?

Bien sûr, il serait très bénéfique que certains entretiens aient lieu à un moment donné dans l'avenir pour discuter de sujets tels que la Foi en Dieu et la preuve de l'existence de Dieu, afin que les enfants acquièrent une base solide - car sans fondation, toute maison s'effondre.

Ils doivent acquérir un fondement de FOI sûr et inébranlable en eux-mêmes, afin d'être en mesure, plus tard, d'entrer dans l'arène (de la vie) et de confesser la divinité de notre Christ.


Nous devons tous faire un effort pour aider les enfants, car je discerne que, malgré leur bonne nature et leur simplicité caractéristiques, ils sont faibles en matière de FOI. C'est parce qu'ils n'ont pas trouvé ce que nous avons trouvé en grandissant dans notre pays.

Ils y ont trouvé une nourriture spirituelle défaillante et il est donc tout à fait naturel qu'ils soient faibles. Il est essentiel que nous les renforcions et les vivifions dans la FOI. Cette leçon, bien sûr, aura lieu dans le futur ; que Dieu nous aide à le faire car cela sera très bénéfique pour les enfants".'
(Homélie 18 du livre "L'art du Salut", staretz Ephraim d'Arizona 
https://www.amazon.com/Art-Salvation-Elder-Ephraim/dp/0972550445)

 




''The unfolding world events and the prophecies of our Church indicate that the difficult days are approaching. It’s possible that we are presently on the outer perimeter and, in following, we will start spiraling toward inner circles until we reach the center. What we must be concerned with in essence is “the one thing needful.” We should prepare ourselves spiritually each day, we should prepare our soul, we should purify ourselves from every sin, we should repent for the sins we have committed or for whatever we will do henceforth, so that we are found well prepared for the end of our life. We do not know if, even in our days, we will find ourselves before martyrdom.
Parents must diligently teach the faith to their children. They should implant and transmit their own Orthodox faith to their little ones. They should expand on the topic of God, so their children can believe in Him–because children today are shaken by the spirit of atheism, which is prevalent everywhere. If our children do not possess strong faith in their soul, how will they be able to confront the Antichrist in the future? How will they confront the numerous existing antichrists, like the Jehovah’s Witnesses and all the other awful heresies if they do not possess the pure faith in Christ? Of course, it would be very beneficial if certain talks took place at some point in the future to discuss topics such as faith in God, and proof of God’s existence, so that the children acquire a strong foundation–because without a foundation, every house crumbles. They must acquire a secure and unshakable foundation of faith within themselves, so that, later, they can be in a position to enter the contest and confess the Divinity of our Christ.
We all must make an effort to help the children, because I discern that, despite their characteristic good nature and simplicity, they are weak in matters of the faith. This is because they did not find what we found growing up in our homeland. Here they found deficient spiritual nourishment and consequently it is quite natural for them to be weak. It is essential that we strengthen and vitalize them in the faith. This lesson, of course, will take place sometime in the future; may God help us to do this because it will be of great benefit to the children.'''
Homily 18 of the book "The Art of Salvation" by Elder Ephraim of Arizona
Spiritual Fragrance Publishing
 
     
 
GÈNÉTHIQUE VOUS INFORME
 
 
  200 associations écrivent au président Ukrainien pour lui demander de bannir l'industrie de la Gestation par autrui de son pays
  04 Juin 2020
Le 3 juin dernier, 200 associations militantes pour les droits des femmes ont adressé une lettre au président Ukrainien pour lui demander « de bannir toutes les formes...
 
 
  France 5 : « PMA-GPA, les enfants ont la parole », une parole libérée ?
  03 Juin 2020
Quand une parole s’annonce sur le mode du « sans tabou », il y a fort à parier que la pilule sera amère. Rien n’est sans doute moins libre qu’une parole « ...
 
 
SYNTHÈSES DE PRESSE DU JOUR
 
 
Québec : un protocole de triage des patients fait polémique
Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, un protocole a été institué autorisant de « refuser les soins intensifs aux personnes atteintes d'une grave déficience cognitive ». Ainsi, en cas de pénurie de lits, « un médecin pourrait donc...
 
 
Ukraine : des couples mis en quarantaine avant de récupérer leur bébé né de gestation par autrui
Les couples sont mis deux semaines en quarantaine à leur arrivée en Ukraine avant de pouvoir récupérer leurs bébés nés de gestation par autrui. 97 nouveau-nés répartis dans huit cliniques de Kiev étaient en attente de leurs parents d'intention en...
 
 
    AGENDA
  A Noter
   
La restauration de l’homme – C.S. Lewis contre le scientisme
Cet essai dénonçant l’imposture du scientisme est passionnant. S’appuyant sur les écrits de nombreux auteurs anglo-saxons, dont notamment C.S. Lewis, l’auteur formule de façon très simple ce que l’on avait souvent confusément senti sans parvenir à l...
 
 Faites un don à Gènéthique
 

Si vous n'arrivez pas à visualiser cet e-mail, cliquezici.
Cliquez-icipour vous désinscrire de la newsletter.V

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

Afficher l'image d'origine

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

Afficher l'image d'origine

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

 

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

_____________________________________________________

 

S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

Je viens d'écouter avec la plus grande attention l'allocution du Président de la République Française, notre Président.

Intervention brillante.

Je n'ai pas à me prononcer sur ceci ou cela.

D'autres s'en chargeront et les polémiques me paraissent stériles et malsaines alors que nous vivons des heures très sombres qui ne manqueront pas d'orienter l'avenir de l'humanité dans une direction pour laquelle nous prions afin qu'elle soit heureuse....

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

   

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, du Pakistan et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Paquistão e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Pakistan and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

----------------------------------------------------------------

Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de Pakistán y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

Partager cet article
Repost0