Chers amis, en guise d'ouverture de cette lettre, je vous livre ce que 'écrivais ce matin à une Amie journaliste catholique.
"Notre Autel en plein air est prêt au Monastère pour recevoir, hors de tout risque de confinement sur les deux hectares cinq qui l'entourent les fidèles qui vraiment mettent Foi et désir de Dieu au dessus de la peur. . .
Mais je doute que la Foi et le témoignage jusqu'au Martyr des Chrétiens d'Orient ne suffise à secouer la torpeur des semi-apostats que nous servons en Occident. . .
On demandera les autorisations légales pour se nourrir physiquement, fera t-on valoir son Droit de se nourrir spirituellement ? ( Droit à la Liberté de Conscience et de Culte)
Ce sera pour moi la dernière expérience avant d'en tirer les conséquences.
D'ici-là nous célébrons quotidiennement Messes et Offices Liturgiques auxquels peuvent s'unir spirituellement ceux et celles qui se réclament du Christ.
Jusqu'à l'extinction de la Pandémie, nous célébrons tous les vendredis contre ce fléau, à 10h30, une Messe (Quadisha Qurbana ) suivie du Petit Office Syriaque pour les défunts à l'intention des victimes.
Soyons dans une union de prières et dans un Amour du Christ non feint !
Votre respectueusement et fraternellement dans le Christ notre Seigneur."
+Mor Philipose.
En chemin ils trouvèrent un cheval mort.
L'ascète se boucha le nez, l'ange ne le fit pas. Ils allèrent plus loin et passèrent près d'une vache morte qui puait.
L'ascète se boucha de nouveau le nez, l'ange non.
Ils continuèrent et arrivèrent devant un chien mort; l'ascète se boucha le nez, l'ange ne fit rien.
Quand ils furent sur le point d'arriver au village, ils rencontrèrent une belle jeune fille bien habillée et couverte de bijoux.
Alors l'ange se boucha le nez.
Voyant cela l'ascète dit:
Es-tu ange, homme ou démon?
Nous avons rencontré un cheval mort qui puait et tu ne t'es pas bouché le nez.
La même chose est vraie de la vache et du chien mort.
Maintenant que nous avons rencontré une belle jeune fille, tu te bouches le nez?
L'ange révéla alors qui il était et dit: Rien ne sent plus mauvais pour Dieu que l'orgueil.
Et disant ces mots, il disparut.
L'ascète retourna immédiatement dans sa cellule et pleura sur ses péchés, priant Dieu de le garder des ruses du Diable, et de ne pas permettre qu'il tombe victime de l'orgueil et soit perdu.
Saint Côme d'Etolie