
Pour défendre l'objection de conscience des médecins
et susciter une prise de conscience générale
sur la question de l'avortement

Chers amis de la Métropolie Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma (Tradition Syrienne Malankare), comme chaque année, je vous encourage à participer à ce qui, dans nos enjeux de société, me paraît central:
Le choix de la Vie, le respect de la Vie de son commencement à sa fin naturelle, le respect ds "Lois Naturelles (Qui nous met à l'abris de toutes ces manipulations qui pourraient précipiter l'humanité dans ces tentations diaboliques auxquelles succombèrent jadis les "savants fous" du 3ème Reich)Nous voulons résolument fermer nos oreilles aux suggestions de l'Ennemis du Genre Humain pour les tourner vers l'Auteur de la Vie:
« Je te propose la vie ou la mort.
Choisis donc la vie. »
(Dt 30, 19)
Rendez-vous le 20 janvier 2019 à Paris
A 13h30 Porte Dauphine. Y serons-nous nous-même?
-Cela dépendra de l’ampleur de mes obligations pastorales.
Quoiqu'il en soit, que tous nos amis et fidèles de la Métropolie en Région Parisienne, se joignent à toutes ces femmes et hommes de bonne volonté qui, comme nous veulent mettre le respect de la vie (Vie naturelle, vie surnaturelle) au centre de nos préoccupations !
Votre fidèlement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur.
Que la Mère de Miséricorde vous ait sous sa maternelle protection, Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Mor Philipose, Métropolite

La liberté de conscience des professionnels de la santé sera au cœur de la 13e Marche pour la Vie qui aura lieu à Paris le 20 janvier prochain, pour que ceux qui s’opposent à l’avortement puisse être libres de refuser de pratiquer des actes contraires à la médecine (cf. Dr Rochambeau : "J’accepte de me battre pour ces médecins qui ont de la considération pour le début de la vie" ; « Retirer la clause de conscience dans le cadre de l’IVG, c’est contraindre les médecins à en faire » et Condamné par la France, le Pharmacien défend l'objection de conscience auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme).

Elle sera aussi soutenue par le Sénateur argentin Mario Fiad qui est en France pour l’occasion. S’il a tenu à se joindre à la manifestation, c’est pour réaffirmer ce « premier droit de l’homme, ce droit fondamental à l’origine de tous les autres droits qu’est le droit à la vie. Sans celui-là, les autres droits n’ont pas de sens », explique-t-il. En Argentine, pour la première fois cette année, après l’échec de huit tentatives, le Parlement a débattu d’un projet de loi sur l’avortement (cf. En Argentine, la Chambre des députés engage un projet de loi ambitieux sur l'avortement dans un contexte délétère).

Un texte frappé d’inconstitutionnalité dès l’origine puisque, dans ce pays, « le droit à la vie est garanti dès la conception ». Il a cependant donné lieu à un débat historique en termes de nombre d’auditions et de suivi. Mais, le sénateur constate qu’il « a ouvert une nouvelle rupture » dans la société argentine qui ne demandait pas cette loi : portée par un groupe de femmes au sein du Parlement, alimentée par de nombreuses pressions internationales, celle-ci n’est pas représentative des aspirations sociales. Dans un État fédéral où le Sénat représente les provinces, bien qu’ayant été précédemment adoptée par l’Assemblée nationale, il était assez prévisible qu’elle y soit définitivement rejetée. Le sénateur explique : « Nous croyons qu’on peut intervenir avant et éviter les conséquences de la tragédie qu’est l’avortement en mettant en œuvre des politiques de prévention comme l’éducation sexuelle intégrale, la lutte contre la pauvreté, l’utilisation des ressorts institutionnels, tout ce qui peut favoriser la prévention des grossesses adolescentes et la vulnérabilité… ». Quant aux médecins, leur opposition a été formelle : « La communauté médicale en général a toujours mis en avant que leur profession n’avait de sens qu’à protéger la vie », souligne Mario Fiad. Un investissement de ces professionnels d’autant plus important que le projet de loi leur interdisait l’objection de conscience.

Le Sénateur argentin se dit préoccupé de voir qu’en France 96% des embryons porteurs de trisomie 21 dépistés soient avortés alors qu’« on connait les potentialités des personnes porteuses de trisomie 21 en terme de développement, mais aussi comme point d’union au sein de la famille qui se nourrit et s’enrichit de cette relation ». Aujourd’hui, Mario Fiad souhaite que chacun travaille « où qu’il soit, pour que la bioéthique soit la principale bannière de la politique en générale ».

A l’heure de la révision de la loi de bioéthique en France, cette invitation résonne avec une particulière acuité. Et alors que la mission parlementaire vient de rendre son rapport, Jean-Marie Le Méné déplore la « grande continuité de la bioéthique à la française et sa fidélité aux premières lois de bioéthique, notamment sur la recherche sur l’embryon ». Pour le président de la Fondation Lejeune, ce rapport « tire toutes les conséquences des dispositions qui ont été votées ces dernières années. Tout est désormais soumis à la dérégulation du marché » et à son énorme potentiel. « A partir du moment où on sépare sexualité et procréation, la procréation devient un acte purement technique qui conduit à la disponibilité de l’embryon », explique Jean-Marie Le Méné, qui regrette que les applications technoscientifiques perdent de vue le soin pour entrer dans celui, sans limite, du marché. Concernant le DPNI, il dénonce un « raffinement dans l’eugénisme » qui « resserre les mailles du filet en ajoutant un nouveau filtre plus efficace, plus précoce et moins cher » aux précédents. Il conduira à « ne plus détruire d’embryons humains par erreur mais des embryons handicapés par choix ».
Autant de raisons qui conduiront « des milliers d’opposants », selon l’Afp, à défiler cette année encore dans les rues de Paris.
Source : Gènéthique.org.

Prière à Notre Dame de Guadalupe
« Patronne des enfants à naître »
Notre-Dame de Guadalupe, patronne des enfants à naître, je vous supplie de bénir la future maman - inconnue pour moi - mais que vous me confiez et que je prends en charge spirituellement pour épargner la vie de son enfant afin qu’elle l’accueille dans la joie et trouve la paix dans son cœur.
Donnez-lui, Ô ma Mère, le même amour que celui que vous aviez lorsque vous portiez Jésus dans votre sein. Amîn
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Note:
L’« Histoire Miraculeuse » de Notre-Dame de Guadalupe :

Selon la tradition, le 9 décembre 1531, sur la colline de Tepeyac, un peu au nord de Mexico, une jeune dame « éblouissante de lumière » apparaît à un indigène Juan Diego Cuauhtlatoatzin. Notre-Dame de Guadalupe se révèle à lui comme la Vierge Marie et le charge de demander à l'évêque de faire construire une église sur le lieu même de l'apparition. Le prélat, d'abord incrédule, demande au témoin d'obtenir de la Vierge Marie un signe. Celle-ci ne tarde pas à le lui accorder. Le 12 décembre 1531, se montrant pour la quatrième et dernière fois à Juan Diego, Marie l'envoie cueillir des roses au sommet de la colline. Et voilà l'homme redescendant tout ébahi, sa tilma - manteau - remplie des plus belles roses qu'il ait jamais vues en pleine saison sèche. Sous l'injonction de la Vierge Marie, il retourne alors chez l'évêque, et ouvre son manteau devant les personnes réunies autour du prélat qui découvrent avec stupéfaction que s'est imprimée miraculeusement sur la tilma une image représentant la Vierge, revêtue d'un manteau étoilé couvert d'or et d'une robe rose ornée de trois types de fleurs des collines. La Vierge porte ses couleurs traditionnelles, la robe rose-rouge et le manteau bleu azur, turquoise ou jade. La ceinture violette à double pan, remontée par sur son ventre, évoque sa maternité. La tête penchée et les mains jointes sont également des caractéristiques iconographiques médiévales.
Après presque 500 ans, la tilma semble parfaitement conservée, alors que ce vêtement de pauvre fait en fibres de cactus aurait dû se détériorer en vingt ans. D'après une étude, la tilma serait faite d'un mélange de lin et de chanvre ou de fibre de cactus, et non d'agave, ce qui expliquerait sa durée de conservation
Déjà en 1666, la tilma fut examinée par un groupe de peintres et de médecins pour en vérifier la nature miraculeuse. Ils certifièrent qu'il était impossible que l'image, tellement nette, ait été peinte sur la toile vu l'absence de préparation de fond, et en outre, que dans les 135 années depuis l'apparition, dans l'air chaud et humide dans lequel elle était conservée, elle aurait dû se détruire. En 1788, pour prouver expérimentalement ce fait, une copie fut exécutée sur le même type de tissu : exposée sur l'autel du sanctuaire, elle était ruinée après seulement huit années. Au contraire, l'image originale, après près de 500 ans, est encore substantiellement intacte.
En 1791, un orfèvre travaillant au nettoyage du cadre en argent avec de l'acide muriatique (proportion de 50 % d'acide nitrique et 50 % d'acide chlorhydrique), verse accidentellement des gouttes de la solution acide sur le côté droit supérieur. Elle aurait dû ronger le tissu et faire un trou mais n'a laissé que des taches dont la marque est encore visible.
Le 14 novembre 1921, un anarchiste, Lucien Perez, cache une charge de dynamite dans un bouquet de fleurs qu'il dépose au pied du manteau. La bombe endommage le crucifix en bronze de l'autel et brise la vitre qui protégeait le tissu mais ce dernier est miraculeusement préservé.
Certains articles affirment qu'en 1936 le chimiste Richard Kuhn aurait examiné deux fils colorés du tissu, sans réussir à déterminer la nature des pigments sur ces fils. Toutefois, en l'absence de toute source, cet argument ne peut pas être considéré comme pertinent.

En 1951, le photographe José Carlos Salinas Chavez déclare que dans les deux pupilles des yeux de Marie, fortement agrandies, on voit le reflet de la tête de Juan Diego. En 1977, l'ingénieur péruvien José Aste Tonsmann analyse à l'ordinateur les photographies agrandies 2500 fois et affirme que l'on y voyait bien cinq figures : Juan Diego Cuauhtlatoatzin dans l'acte d'ouvrir son manteau, l'évêque Juan de Zumarraga, deux autres hommes (un desquels serait celui qui était auparavant identifié comme Juan Diego) et une femme. Au centre des pupilles, on verrait en outre une autre scène, plus petite, aussi avec différents personnages.
En 1979, Philip Serna Callahan fait une série de photographies infrarouge. Selon lui, l'examen de ces photos révèle que, bien que certaines parties de l'image sont peintes (elles pourraient avoir été ajoutée postérieurement à l'apparition), la figure de Marie serait imprimée directement sur les fibres du tissu. Seuls les doigts des mains apparaissent retouchés pour en réduire la longueur. Il découvre également que la tilma conserve sans aucune explication la température du corps humain oscillant entre 36,6 et 37 °C
Une interprétation archéoastronomique moderne basée sur des techniques de projection complexes veut que les 46 étoiles figurant sur le manteau correspondent aux constellations du ciel au-dessus de Mexico le jour d'une éclipse solaire le 12 décembre 1531 et aussi au nombre d'années supposé nécessaire pour construire le temple de Jérusalem.
« Ô Vierge immaculée, Mère du vrai Dieu et Mère de l’Église, Toi qui en ce lieu manifestes Ta clémence et Ta compassion à tous ceux qui font appel à Toi, écoute la prière que nous T’adressons avec une filiale confiance et présente-la à ton Fils Jésus, notre unique Rédempteur. Mère de miséricorde, qui connais le sacrifice caché et silencieux, à Toi qui viens à notre rencontre, pécheurs que nous sommes, nous nous consacrons aujourd’hui avec tout notre être et notre amour. Nous Te consacrons aussi notre vie, nos travaux, nos joies, nos infirmités et nos souffrances. Donne à nos peuples la paix, la justice et la prospérité, Notre-Dame et notre Mère, Toi sous la protection de qui nous mettons tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes. Nous voulons être tout à Toi et marcher avec Toi sur le chemin d’une fidélité totale à Jésus-Christ dans son Église. Ne nous retire pas Ta main et Ton amour. Notre-Dame de Guadalupe, Mère des Amériques, nous Te prions pour tous les évêques, afin qu’ils conduisent leurs fidèles par les voies d’une vie chrétienne intense, de l’amour et de l’humble service de Dieu et des âmes. Contemple cette immense moisson et intercède auprès du Seigneur pour que tout le Peuple de Dieu ait faim de sainteté, pour qu’il donne d’abondantes vocations de prêtres et de religieux, forts dans la foi, qui dispenseront généreusement les mystères de Dieu. Donne à nos foyers la grâce d’aimer et de respecter la vie qui commence, dans le même Amour avec lequel Tu as conçu dans Ton sein la vie du Fils de Dieu. Sainte Marie, Mère du bel Amour, protège nos familles afin qu’elles soient toujours unies, et bénis l’éducation de nos enfants. Toi qui es notre espérance, pose avec compassion Ton regard sur nous ; enseigne-nous à aller continuellement à Jésus et si nous tombons, aide-nous à nous relever, à revenir à Lui en confessant nos fautes et nos péchés dans le Sacrement de pénitence qui donne la paix de l’âme. Nous T’en prions, donne-nous un très grand amour de tous les sacrements, qui sont comme les traces que ton Fils nous a laissées sur la terre. Ainsi, Mère très sainte, avec la paix de Dieu dans nos consciences, avec des cœurs libérés de tout mal et de toute haine, nous pourrons apporter à tous la vraie joie et la vraie paix qui viennent de ton Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ qui, avec Dieu le Père et l’Esprit-Saint, vit et règne pour les siècles des siècles. Amen. »
Jean-Paul II , Pape de Rome(1920-2005)

Deuxième dimanche après le baptême de notre Seigneur
Saint Qurbana
-
- 1ere de St Pierre Apôtre 3: 7-15 :
- 07 De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.
- 08 Vous tous, enfin, vivez en parfait accord, dans la sympathie, l’amour fraternel, la compassion et l’esprit d’humilité.
- 09 Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage cette bénédiction.
- 10 En effet, comme il est écrit : Celui qui veut aimer la vie et connaître des jours heureux, qu’il garde sa langue du mal et ses lèvres des paroles perfides ;
- 11 qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien, qu’il recherche la paix, et qu’il la poursuive.
- 12 Car le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leur demande. Mais le Seigneur affronte les méchants.
- 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
- 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
- 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous
- Epître aux Hébreux 1: 1 :
- À BIEN DES REPRISES et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes
- 2: 4 :
- 04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
- Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Jean 1: 43 à 51 :
- 43 Le lendemain, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. »
- 44 Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre.
- 45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »
- 46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »
- 47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
- 48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
- 49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
- 50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
- 51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

R/ : Choisis la vie, ouvre ton cœur au don de Dieu,
Sois un vivant, pour le Seigneur,
Laisse-toi brûler de son feu,
Choisis la vie.
1. La vie est une chance, tends tes bras pour la saisir,
La vie est beauté que tes yeux peuvent admirer.
La vie : Béatitude ! Sauras-tu la savourer ?
La vie est un rêve, à toi de le réaliser !
2. La vie est un défi, fais-lui face n'aie pas peur,
La vie est un devoir, l'accomplir grandit ton cœur.
La vie est un jeu, apprends la règle de Dieu,
La vie est précieuse, prends en soin comme d'un feu.

Choisir la vie... c'est curieux, car la vie, c'est ce qu'on ne choisit pas. Et, le « choisis la vie », est aussitôt assorti de « pour que tu vives ». Il ne s'agirait donc pas simplement de venir au monde, il y a autre chose. Ce que Dieu demande, ce n'est pas de vivre, mais de « choisir » la vie. Il n'est pas question de vivoter, mais de se tourner résolument vers la vie. Notre choix naturel ne nous y conduit pas, comme si une force sourde nous tirait du côté obscur, de ce qui nous tue intérieurement, psychiquement, spirituellement. On croit vivre, mais bien trop souvent on ne fait que subsister. Mais le Dieu de la Bible dit « choisis la vie ! ». L'appel est étonnant car dans la Bible, le choix est le propre de Dieu ; il ne s'agit donc pas d'une mince affaire !
L'homme est le seul être à posséder cette faculté, qui est réservée à Dieu. Le choix est donc entre nos mains. La question qui se pose, c'est qu'est-ce qu'être vivant ? Nous sommes vivants de nos choix, de nos orientations. Dieu nous guide, mais au bout du compte nous sommes libres, et donc en situation de responsabilité ! Nous ne sommes pas des jouets entre ses mains. Pourtant nous avons tous fait l'expérience de la difficulté du choix. Malgré cela je suis persuadée que choisir c'est vivre, rejoignant ainsi Hamlet : être ou ne pas être, voilà la question ! Choisir, je dirais même plus, consentir à la vie, engage toute notre existence. Nous sommes condamnés à faire le choix des forces de vie sur les forces de mort, à combattre les forces négatives, parce qu'il y a en nous, dans le monde, une volonté de destruction et donc la possibilité de revenir en arrière, au chaos.
Choisir la vie... pas si simple ! D'autant que le contexte dans lequel s'inscrit cet appel est choquant lorsque l'on a été bercé par la théologie de la grâce. La difficulté du choix est renforcée par la relation entre le choix et l'obéissance à la loi.
Ici, le critère de l'obéissance, ou de la désobéissance à la loi, est en lien avec le bonheur ou le malheur. L'obéissance à la loi comme voie du bonheur : quel comble pour des protestants ! Pourtant, ne nous trompons pas, il existe une grande diversité de conceptions de la loi, de son contenu et de ses exigences. Ici, celui qui parle se présente comme Dieu qui libère. Jamais il ne dit : « je suis le créateur du ciel et de la terre », ou : « c'est moi qui t'es fait », non il rappelle une seule chose : il a fait sortir le peuple d'Egypte, du pays de la servitude ! Ainsi le chemin qu'il propose, la loi qu'il offre, ne saurait nous enfermer, mais nous libérer. Et, à y regarder un peu plus dans le contexte du Deutéronome, la loi a une orientation bien particulière : dans le cadre de l'alliance il s'agit d'aimer Dieu qui nous aime. Cela se traduit par ce qui peut être entendu comme un leitmotiv, le commandement d'amour de Dieu est, tout au long du livre, un rappel de l'esclavage et de ses conséquences. Il signifie également aimer l'étranger, l'autre, le différent, ne pas l'enfermer comme nous avons été enfermés, car toute la loi s'inscrit sur cette expérience, cette école : celle de l'esclavage et de la libération.
Choisir la vie... pas si simple ! Tout cela est tout de même difficile; et Dieu le sait. Il prend en compte que nous sommes humains, que nous avons la possibilité de nous tromper c'est juste ce qui précède cet appel au choix dans ce chapitre de Deutéronome 30, et que l'on peut entendre aussi comme loi : l'appel au repentir.
Le repentir, ce n'est pas le regret, mais un retournement, une véritable conversion, il s'agit du même verbe en hébreu. Le repentir comme loi, c'est aussi idiot que de commander d'aimer. Comment peut-on faire d'une démarche intérieure une obligation ? Car, la loi biblique ne s'arrête pas à la porte de l'intimité de l'individu, elle n'est pas un code de bonne conduite, de bonnes relations humaines. Elle fournit à l'homme des directions. Le repentir, c'est la possibilité de revivre de « re » commencer, même si nous nous sommes trompés, même si nous sommes meurtris. C'est d'ailleurs après l'insupportable que le texte biblique est écrit pour nous dire comment à partir de deux catastrophes : l'exil pour les hébreux, la croix pour les premiers disciples, des renaissances ont pu se produire. Choisir la vie c'est aussi être capable de continuer à vivre alors que tout semble perdu, quelle qu'en soit la cause, en regardant les deux chemins, car ils sont là. Et en choisissant la vie.
C'est ce que le Dieu nous offre. Lui, le Dieu qui prend le risque de choisir la vie. C'est le sens de la venue de Jésus : Dieu prend le risque de la vie humaine pour nous la restituer. Il est Celui qui vient nous redire : je t'en supplie, je te le demande comme mon désir ultime : choisis la vie...
Florence Blondon
(Source:https://www.eretoile.org/
PÈLERINAGE A
LOURDES
DU 9 AU 12 FÉVRIER
2019

Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone
de St Thomas se retrouvera à Lourdes pour un Pèlerinage
Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire
de l'Apparition de la "belle dame" à Bernadette (Devenue
depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le
lundi 18 (Le Dimanche 17, nous donnerons en effet l'Onction des
Malades à l'issue de la Messe, en Normandie, en notre
Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde)
fête de la Ste Bernadette.
Nous prierons pour tous ceux et celles qui
n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société
française elle aussi bien malade et la paix du monde bien
compromise...
PROGRAMME:
*Départ du Monastère le Samedi 9 Février à 7h. Arrivée à Jauldes pour déjeuner. Après-midi de Pèlerinage à Angoulême (Visite des Sanctuaires et des Grottes de Saint Cybard, évangélisateur de l'Angoumois)
*Dimanche 10 Février, JOURNÉE MONDIALE DES MALADES, Messe dominicale en notre Paroisse avec, à l'issue, l'Onction des Malades. Déjeuner fraternel et départ pour Lourdes.
*Lundi 11 Février, Fête de l'Apparition de la Très Sainte Vierge Marie à Bernadette. Messe à 10h30, journée complète de pèlerinage à LOURDES.
*Mardi 12, départ après le petit déjeuner, Pique nique route, arrivée à Angoulême dans l'Après-midi, le soir ou le lendemain matin (Au choix des participants) en Normandie.
PÈLERINAGE A LOURDES DU 9 AU 12 FÉVRIER 2019, INSCRIVEZ-VOUS VITE !
(Participation globale aux frais de carburant, de restauration et hostellerie 180 euros)
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
