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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 00:18
St. Nicholas of Myra
Feast Day: December 6

6 décembre fête de St Nicolas.
La vie et les actes de saint Nicolas sont entourés de légendes. Selon l'une d'elles, il serait né vers l'an 250 au sud-ouest de la Turquie actuelle (Asie Mineure), dans la ville de Patare (Patara), au sein d'une riche et pieuse famille chrétienne.
chrétienne.
St Nicolas Evêque de Myre, en Lycie, au début du IVe siècle, Il fut l'un des grands artisans du concile de Nicée, en 325, qui fixa les articles de la loi chrétienne dans le Credo saint Nicolas est connu pour sa charité et pour avoir secouru beaucoup d’opprimés. Mais, dans la légende, il est sans doute confondu avec l’abbé Nicolas de Sion près de Myre, mort le 10 décembre jaugeurs, encaveurs, épiciers, apothicaires, marchands d’huile , des ergothérapeutes, voyageurs et pèlerins, brasseurs, tonneliers, ciriers, charcutiers, bouchers, des mal jugés et j’en passe…..
Il est aussi le patron de la Lorraine, de la sainte Russie de la Grèce de la Lorraine et des jeunes filles sans dot- des garçons à marier (le pendant des catherinette) 
Patron des enfants, parce que, selon un sermon de saint BONAVENTURE, il ressuscita deux écoliers qui avaient été tués à MYRE, découpés et salés comme de la viande de porc.
Il est le patron des écoliers, des avocats, des marins, mariniers, bateliers, pêcheurs aux engins, des tonneliers, des coiffeurs, des parfumeurs, des écoliers, des commerçants, des prisonniers, négociants en grains et aussi d’autres corporations telles que vendeurs de vin en gros sur l’eau
Il est patron des marins parce qu'a plusieurs reprises, il sauve des marins du péril de la tempête. Avec l'église de "Saint-Nicolas-de-Port" près de Nancy, la France lui a érigé un monument maritime. Les marins étant arrivés à "bon port" Le saint est connu pour son aide aux marins et aux pêcheurs en détresse, la résurrection de trois soldats condamnés injustement et de trois garçons assassinés. Saint Nicolas assurait également de la nourriture aux gens souffrant de la famine, en multipliant miraculeusement la récolte de blé. Il protégeait les veuves et les enfants. 
A Myre, près d'Antalya, son tombeau a été pillé au bas Moyen-Age par les pirates et ses reliques transférées à Bari en Italie. 
Enfin dans les années 50 sous l'impulsion commerciale de Coca Cola, que saint Nicolas devint le Père Noël (Noel Baba, en turc) d'où les couleurs rouge et blanche du "nouveau saint Nicolas" dit "Santa Claus" (venant de Niklaus et de Klaus en allemand). Saint Nicolas est fêté le 6 décembre par les Latins et 13 jours plus tard par les chrétiens d'Orient.

Saint Nicolas, Archevêque de Myre, le Thaumaturge

 

Sur terre il fut de Myre le suprême prêtre, 
au ciel auprès de Dieu il est notre interprète. 
C'est au mois de Décembre, le sixième jour, 
que Nicolas finit son terrestre séjour. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

La justice de tes œuvres a fait de toi * pour ton troupeau une règle de foi, * un modèle de douceur, * un maître de tempérance; * c'est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l'exaltation * et par ta pauvreté la richesse. * Père saint, Pontife Nicolas, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.

Kondakion, t. 3

A Myre, saint Evêque, tu t'es montré * comme le ministre du sacrifice divin; * car, accomplissant l'Evangile du Christ, * tu donnas ta vie pour tes brebis * et sauvas les innocents de la mort; * dès lors tu fus sanctifié, comme grand Pontife de la grâce de Dieu.

Ikos

Par nos hymnes, peuples, célébrons * l'archevêque de Myre, son pasteur et docteur, * afin qu'à sa prière nous soyons illuminés, * puisqu'il s'est montré dans toute la pureté de son esprit * présentant au Christ l'offrande immaculée, * à Dieu le sacrifice qui lui plaît, * comme évêque purifié dans sa chair et son esprit; * c'est pourquoi il est en vérité * pour l'Eglise un défenseur, un protecteur, * comme grand Pontife de la grâce de Dieu.

Exapostilaire (t. 3)

Chantons et célébrons le suprême Pasteur, * l'archevêque de Myre, Nicolas; * car il a sauvé de la mort * tant d'hommes qui devaient la subir injustement; * il apparut en songe à l'empereur * ainsi qu'à Avlavius pour annuler * la sentence prononcée injustement.

Par des miracles le Seigneur t'a grandement glorifié * de ton vivant comme après la mort, saint Nicolas; * à la seule invocation de ton nom, * quel fidèle fervent n'a été exaucé, * trouvant aussitôt ta chaleureuse protection

Vierge sainte qui enfantas * le Verbe transcendant l'univers, * la Sagesse personnifiée, * le Christ, universel médecin, * guéris mon âme de ses graves plaies, * soigne les continuelles blessures de mon cœur * et fais cesser la fièvre qui agite mes pensées.

 

Emule des Apôtres et fervent imitateur de notre Seigneur JésusChrist, colonne vivante de l'Eglise par son zèle à défendre la foi et modèle des Saints Hiérarques par son soin pastoral, notre Saint Père Nicolas s'est montré généreux intendant de la grâce de Dieu par ses innombrables miracles en faveur des pauvres, des délaissés, de ceux qui souffrent l'injustice et de tous ceux qui, jusqu'à aujourd'hui, réclament sa paternelle protection. Il vit le jour dans la ville de Patare, en Lycie, vers la fin du troisième siècle, dans une famille chrétienne longtemps privée de progéniture. Dès sa plus tendre enfance, il montra son amour pour la vertu et son zèle dans l'observances des institutions de l'Eglise, en s'abstenant de prendre le sein de sa nourrice jusqu'au soir, chaque mercredi et vendredi. Pieux et réservé, il fut éduqué dans les lettres sacrées et, tout jeune encore, fut ordonné Prêtre par son oncle, l'Archevêque Nicolas. Veilles, jeûnes, prières étaient des vertus dans lesquelles le jeune Clerc excellait depuis longtemps; mais, lorsqu'à la mort de ses parents il distribua généreusement ses biens aux nécessiteux, l'aumône devint pour lui son plus grand titre de gloire devant Dieu. Il se considérait comme le simple économe des biens qui appartenaient aux pauvres, et mettait un soin tout particulier à garder secrètes ses bonnes actions afin de ne pas être privé des récompenses célestes (cf. Mat. 6:3). C'est ainsi qu'il sauva de l'infamie trois jeunes filles que leur père, acculé par les dettes, voulait livrer à la prostitution, en déposant secrètement, à trois reprises, suffisamment d'or pour les marier. Finalement découvert par leur père, Nicolas fit promettre à celui-ci, sous peine d'éternelle malédiction, de ne révéler à personne son bienfait.

En retour, Dieu le fit briller devant les hommes par ses charismes et ses Miracles. En route pour un pèlerinage aux Lieux Saints, il apaisa à deux reprises, par sa prière, la tempête qui mettait en péril le navire sur lequel il s'était embarqué.

A son retour, au milieu de l'allégresse populaire, il fut bientôt désigné comme Evêque de la ville voisine de Myre, à la suite de l'intervention d'un Ange de Dieu auprès des Evêques réunis en synode pour l'élection. Mis en prison pendant la grande et dernière persécution de Dioclétien et Maximien (305), le saint pasteur ne cessait pas de confirmer ses brebis spirituelles dans la foi; et, la paix de l'Eglise ayant été proclamée lors de l'avènement de Constantin, il montra un zèle ardent pour détruire les temples des idoles et en chasser les démons. L'hérésie impie dArius ne tarda pas cependant à troubler et à diviser le Saint Corps du Christ, mais elle trouva encore Saint Nicolas au premier rang des champions de l'Orthodoxie, parmi les Pères réunis pour le premier Concile OEcuménique de Nicée, en 325.

Après avoir sauvé la ville de Myre de la famine, en apparaissant au capitaine d'un bateau chargé de blé, cet homme de Dieu sauva de la mort trois officiers romains, injustement accusés de complot, en apparaissant en songe à l'empereur Constantin et au perfide préfet Avlavius. Une fois délivrés, les trois militaires, pleins de reconnaissance envers le Saint, devinrent moines.

Encore à de nombreuses reprises, tant pendant sa vie qu'après sa mort, Saint Nicolas est miraculeusement intervenu pour protéger des navires en détresse et ceux qui voyagent par mer, cest pourquoi on le vénère comme le protecteur des navigateurs. C'est ainsi qu'il apparut un jour à la barre d'un navire en perdition dans une tempête et le conduisit à bon port, au qu'une autre fois, il vint au secours d'un voyageur passé par-dessus bord et qui, au cri de: «Saint Nicolas, viens à mon secours!», se retrouva soudain dans sa demeure entouré des siens ébahis.

Pendant de longues années le Saint Evêque fut pour ses fidèles comme une présence du Christ, l'Ami des hommes et le Bon Pasteur, il n'y avait pas de malheur auquel il ne compatît, pas d'injustice qu'il ne redressât, pas de discorde qu'il n'apaisât. Il se distinguait partout où il se trouvait par son visage lumineux et l'atmosphère de paix radieuse qui se dégageait de sa personne. Lorsqu'après tant de bienfaits, il s'endormit dans la mort pour gagner le Royaume des cieux, les hommes se lamentèrent d'avoir perdu leur pasteur et leur providence, mais les Anges et les Saints exultèrent de joie en recevant parmi eux le doux Nicolas. Ses Saintes Reliques furent déposées à Myre, dans une église construite en l'honneur du Saint, et recevaient chaque année l'hommage d'un grand nombre de pèlerins. Le diable, ne pouvant supporter cette gloire posthume, prit un jour la forme d'une pauvre vieille femme qui, sous prétexte de ne pouvoir entreprendre une si longue traversée, confia à des pèlerins en partance pour Myre une jarre d'huile destinée à alimenter les veilleuses qui brûlaient perpétuellement devant le tombeau du Saint; mais, en chemin, Nicolas apparut au capitaine du navire et lui donna l'ordre de jeter cette huile magique à la mer. Aussitôt fait, la surface des eaux s'embrasa dans un grand remous, à l'effroi des passagers qui rendirent grâce à Dieu d'avoir, par l'intermédiaire de son Saint, sauvé le Sanctuaire.

En 1087, Myre étant tombée sous le pouvoir des Sarrasins, les troupes italo-normandes de la Première Croisade s'emparèrent des Saints ossements et les transférèrent à Bari, en Italie du sud, en provoquant un grand nombre de Miracles partout où elles passaient (commémoration le 9 mai). C'est là que, depuis, elles sont vénérées.

Saint Nicolas est, avec Saint Georges, l'un des Saints les plus chers au peuple chrétien, tant en Orient qu'en Occident. Innombrables sont les églises qui lui sont consacrées, les fidèles ou les lieux qui ont pris son nom. Particulièrement révéré par le peuple russe comme protecteur des récoltes, il est considéré en Occident comme le patron des enfants et des écoliers, car, selon la légende, il aurait ressuscité trois enfants hachés menu par un cruel boucher qui voulait les mêler à son pâté.

( Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

St. Nicholas of MyraThough he is one of the most popular and honored saints in the East and west Churches, there is scarcely anything historically certain about him but in Syriac history we find full story of him. The great veneration with which this saint has been honored for many ages and the number of altars and churches which have been everywhere dedicated in his memory are testimonials to his holiness and of the glory which he enjoys with God. He is said to have been born at Patara in Lycia (in Turkey), a province of Asia Minor. Myra, the capital, not far from the sea, was an Episcopal See under the jurisdiction of Holy See of Antioch.

He was born in the city of Patara in the Lycian region (on the south coast of the Asia Minor peninsula), and was the only son of pious parents Theophanes and Tonna (Nonna?), who had given a vow to dedicate him to God. As the fruition of longtime prayer of his childless parents, the infant Nicholas from the very day of his birth revealed to people the light of his future glory as a wonderworker. His mother, Tonna, after giving birth was immediately healed from her illness.

From the time of his childhood Nicholas thrived on the study of Divine Scripture; by day he would not leave church, and by night he prayed and read books, fashioning in himself a worthy dwelling-place of the Holy Spirit. His uncle, Bishop Nicholas of Patara, rejoiced at the spiritual success and deep piety of his kinsman. He ordained him a reader, and then elevated Nicholas to the dignity of presbyter (priest), making him his assistant and entrusting him to speak instructing the flock. In serving the Lord the youth was fervent of spirit, and in his proficiency with questions of faith he was like an elder, which aroused the wonder and deep respect of believers. Constantly at work and vivacious, being in unceasing prayer, presbyter Nicholas displayed great kind-heartedness towards the flock, and towards those afflicted coming to him for help, and he distributed all his inheritance to the poor.

In setting off on pilgrimage to the holy places at Jerusalem, the bishop of Patara entrusted the guidance of the flock to Saint Nicholas, who fulfilled this obedience carefully and with love. When the bishop returned, he in turn asked blessing for a pilgrimage to the Holy Land. Along the way the saint predicted the onset of a storm threatening the ship with inundation, since he saw the devil itself having got on ship. At the entreaty of the despairing pilgrims, he calmed by his prayers the waves of the sea. Through his prayer also was restored to health a certain sailor of the ship, who had fallen from the mast and was mortally injured.

Having reached the ancient city of Jerusalem and having come to Golgotha, Saint Nicholas offered up thanksgiving to the Saviour of the race of mankind and he made the rounds of all the holy places, worshiping God and making prayers. Going round the holy places connected with the earthly service of the Son of God, Saint Nicholas decided to withdraw into the wilderness, but he was stopped by a Divine voice, urging him to return to his native country. Having returned to Lycia and yearning for a life of quietude, the saint entered into the brotherhood of a monastery, named Holy Sion. But the Lord again announced another pathway, awaiting him: "Nicholas, this is not the field, on which thou ought to await Mine harvest, but rather turn round and go into the world, and there My Name shall be glorified in you."

Before being selected bishop, he saw in a vision, a great throne and magnificent vestments placed on it and a man said to him, "Put on these vestments and sit on this throne." Another night he saw our Lady, St. Mary, giving him the vestments of the priesthood and our Lord Jesus Christ gave him the Gospel.

When the Bishop of Mora departed, the Angel of the Lord appeared to the Archbishop and told him the one who was chosen for this rank was Nicholas and described his virtues to him. When he woke up he told the bishops what he had seen, and they all believed that vision. They knew that it was from the Lord Jesus Christ. They took St. Nicholas and made him Bishop over the city of Myra. Summoned to the flock of the Church in the dignity of archbishop, Sainted Nicholas remained a great ascetic, appearing to his flock as an image of gentleness, kindness and love towards people. This was particularly precious for the Lycian Church during the time of persecution of Christians under the emperor Diocletian (284-305). Bishop Nicholas, locked up in prison together with other Christians, sustained them and exhorted them to bravely endure the fetters, punishment and torture. He himself the lord preserved unharmed. Upon the accession to rule of the emperor Constantine, Saint Nicholas was restored to his flock, which joyfully received back their guide and intercessor.

Having returned to his own diocese, the saint brought it peace and blessings, sowing the word of Truth, nipping in the bud defective and spurious claims of wisdom, uprooting heresy and healing the fallen and those led astray through ignorance. He was indeed was a light in his diocese and the salt of the earth, wherein his life did shine and his word was mixed with the salt of wisdom.

Despite his great gentleness of spirit and purity of heart, Saint Nicholas was a zealous and ardent warrior of the Church of Christ. Fighting evil spirits, the saint made the rounds of the pagan temples and shrines in the city of Myra and its surroundings, shattering the idols and turning the temples to dust.

In the year 325 Saint Nicholas was a participant in the 1st Ecumenical Council. This Council proclaimed the Nicean Symbol of faith, and he stood up with others of the 318 fathers of the Council against the heretic Arius.

Even during his life the saint worked many miracles. Of them the one accorded the greatest fame was the deliverance from death by the saint of three men, unjustly condemned by a greedy city-commander. The saint boldly went up to the executioner and took hold of his sword, already suspended over the heads of the condemned. The city-commander, denounced by Saint Nicholas in wrong-doing, repented himself and begged for forgiveness. During this time there were present three military officers, dispatched by the emperor Constantine to Phrygia. They did not suspect that they soon likewise would be compelled to seek the intercession of Saint Nicholas: it so happened that they had been vilely slandered before the emperor and were come under a sentence of death. Appearing in sleep to the emperor Constantine, Saint Nicholas called on him to dismiss the wrongful death-sentence of the military officers who, now in prison, prayerfully called out for help to the saint. He worked many other miracles, and asceticised many long years at his labor. Through the prayers of the saint, the city of Myra was rescued from a terrible famine. Having appeared in sleep to a certain Italian merchant and having left him as a pledge of payment three gold money-pieces, which the merchant found in his hand upon wakening in the morning, he requested him to sail to Myra and furnish grain there. More than once did the saint save those drowning in the sea, and provide release from captivity and imprisonment.

Perhaps the best-known story about Nicholas concerns his charity toward a poor man who was unable to provide dowries for his three daughters of marriageable age. The despairing father considered to give them over to profligacy so as to save them from hunger. The saint, grieving lest the man perish a sinner, Nicholas secretly tossed a bag of gold through the poor man’s window on three separate occasions. The third time when the saint threw the gold into the house, the man was watching and immediately when he felt the drop of the sack, he ran out of his house to see who was throwing the gold to him. He found the kind bishop St. Nicholas and the man bowed down at his feet and paid him great homage and thanked him because he saved his daughters from poverty and from a life of sin. The saint refused to accept any thanks and asked them to thank the Lord Who put this thought in his heart. thus enabling the daughters to be married. by this saved the family from falling into spiritual destruction. In bestowing charity, Saint Nicholas always strove to do this secretly and conceal his good deeds. Over the centuries, this particular legend evolved into the custom of gift-giving on the saint’s feast. In the English-speaking countries, St. Nicholas became, by a twist of the tongue, Santa Claus—further expanding the example of generosity portrayed by this holy man.

Having reached old age, and finished his course and guarded his flock, Saint Nicholas departed to be with the Lord on December 341/5. He sat on the Episcopal throne for more than 40 years, and all the days of his life were about 80 years.

St. Nicholas is the true personality behind the story of Santa Claus or Papa Noel, who leaves presents for children on Christmas Eve.

The name of the great saint of God, the hierarch and wonderworker Nicholas, a speedy helper and suppliant for all hastening to him, is famed in all the ends of the earth, in many lands and among many peoples. Our Syriac Orthodox Church as well as in the world there are a multitude of cathedrals, monasteries and churches consecrated in his name. There is not, probably, a single city in Russia without a Nikol'sk temple. We read in the Coptic Synaxarium that: "On this day (April 23rd), the church commemorates the consecration of the first altar that was built by the Jacobite Christians (Syrian Orthodox), who were residing in the land of Egypt for St. Nicholas, bishop of Myra. St. Nicholas was one of the fathers of the council of Nicea, the Three Hundred and Eighteen..."

Transfer of the Relics from Lycian Myra to Bari in Italy

In the XI Century the Byzantine Empire was living through some terrible times. The Turks put an end to its influence in Asia Minor, they destroyed cities and villages, the murdered the inhabitants, and they accompanied their cruel outrage with the desecration of churches, holy relics, icons and books. They attempted also to destroy the relics of Saint Nicholas, deeply venerated by all the Christian world.

In the year 792 the caliph Aaron Al'-Rashid sent humeid at the head of a fleet to pillage the island of Rhodes. Having lain waste this island, humeid set off to Lycian Myra with the intent to rob from the tomb of Saint Nicholas. But instead of it he robbed another, standing alongside the crypt of the saint. Just as they succeeded in committing this sacrilege, a terrible storm lifted upon the sea and almost all the ships were shattered into pieces.

The desecration of holy things shocked not only Eastern, but also Western Christians. Christians in Italy were particularly apprehensive for the relics of Saint Nicholas. The inhabitants of the city of Bari, located on the shores of the Adriatic Sea, decided to save the relics of Saint Nicholas.

In the year 1087 merchants from Bari and Venice set out to Antioch for trade. Both these and others also had proposed on the return trip to take up the relics of Saint Nicholas and transport them to Italy. In this plan the men of Bari commissioned the Venetians to land them at Myra. At first two men were sent in, who in returning reported that in the city all was quiet, and in the church where rested the glorified relics, they encountered only four monks. Immediately 47 men, having armed themselves, set out for the church of Saint Nicholas. The monk-guards, suspecting nothing, showed them the raised platform, beneath which was concealed the tomb of the saint, where by custom, they anointed foreigners with myrrh from the relics of the saint. The monks told them during this about an appearance of Saint Nicholas that evening to a certain elder. In this vision Saint Nicholas ordered the cautious preserving of his relics. This account encouraged the barons -- they saw an avowal for them in this vision and as it were a decree from the saint. In order to facilitate their activity, they revealed their intent to the monks and offered them money -- 300 gold coins. The monk-guards refused the money and wanted to warn the inhabitants about the misfortune threatening them. But the newcomers bound them and put their own guards at the doorway. They took apart the church platform beneath which stood the tomb with the relics. In this effort the youth Matthew was excessive in his especial zeal, wanting to as quickly as possible to find the relics of Saint Nicholas. In his impatience he broke the cover and the barons saw, that the sarcophagus was filled with fragrant holy myrrh. The compatriots of the barons, the priests Luppus and Drogus, made a litany, after which the break of Matthew began to flow with myrrh from the overflowing sarcophagus of the relics of the saint. This occurred on 20 April 1087.

Seeing the absence of a container chest, priest Drogus wrapped the relics in the cover cloth, and in the company of the barons he carried them to the ship. The monks -- having been set free, alerted the city with the sad news about the abduction of the relics of the Wonderworker Nicholas by foreigners. A crowd of people gathered at the shore, but it was too late. ...

On 8 May the ships arrived in Bari, and soon the joyous news made the rounds of all the city. On the following day, 9 May 1087, they solemnly transported the relics of Saint Nicholas into the church of Saint Stephen, situated not far from the sea. The solemn bearing of the relics was accompanied by numerous healings of the sick, which inspired still greater reverence for the Saint of God. A year afterwards a church was built in the name of Saint Nicholas and consecrated by Pope Urban II.

This event, connected with the transfer of the relics of Saint Nicholas, evoked a particular veneration for the Wonderworker Nicholas and was marked by the establishing of a special feast day on 9 May. At first the Feast day of the Transfer of the Relics of Saint Nicholas was observed only by the people of the city of Bari. In the other lands of the Christian East and West it was not adopted, despite the fact that the transfer of the relics was widely known about. This circumstance is to be explained by the custom in the Middle Ages of venerating primarily the relics of local saints. Moreover, the Syriac Orthodox Church of Antioch did not establish the celebration of this remembrance, since for it the loss of the relics of Saint Nicholas was a sad event.

The Russian Orthodox Church celebration of the memory of the Transfer of the Relics of Saint Nicholas from Lycian Myra to Bari in Italy on 9 May was established soon after the year 1087, on the basis of an already established veneration by the Russian people of the great Saint of God, brought over from Greece simultaneously with the acceptance of Christianity. The glorious accounts about the miracle-workings, done by the saint on both land and sea, were widely known to the Russian people. Their inexhaustible strength and abundance testify to the especially graced help of the great Saint of God for suffering mankind. The image of Saint Nicholas, a mighty Wonderworker and Benefactor, became especially dear to the heart of the people, since it inspired deep faith and hope for his intercession.

His prayers be with us and Glory be to our God forever. Amen.

(Source :http://www.neamericandiocese.org/feasts-memorials.59/st-nicholas-of-myra.aspx )

Lettre aux Hébreux 13,7-17a.

Souvenez-vous de ceux qui vous conduisent, qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; et considérant quelle a été l'issue de leur vie, imitez leur foi.
Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui ; il le sera éternellement.
Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères, car il vaut mieux affermir son cœur par la grâce, que par des aliments qui n'ont servi à rien à ceux qui s'y attachèrent.
Nous avons un autel dont ceux-là n'ont pas le droit de manger qui restent au service du tabernacle.
Car pour les animaux dont le sang, expiation du péché, est porté dans le sanctuaire par le grand prêtre, leurs corps sont brûlés hors du camp.
C'est pour cela que Jésus aussi, devant sanctifier le peuple par son sang, a souffert hors de la porte.
Donc, pour aller à lui, sortons hors du camp, en portant son opprobre.
Car nous n'avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.
Que ce soit donc par lui que nous offrions sans cesse à Dieu " un sacrifice de louange ", c'est-à-dire " le fruit de lèvres " qui célèbrent son nom.
Et n'oubliez pas la mise en commun des ressources; car Dieu se plaît à de tels sacrifices.
Obéissez à ceux qui vous conduisent, et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-23.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Partant pour un voyage, un homme appela ses serviteurs et leur remit ses biens.
A l'un il donna cinq talents, à un autre deux, à un autre un, à chacun selon sa capacité, et il partit en voyage. Aussitôt,
celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla les faire valoir, et il en gagna cinq autres.
De la même manière, celui qui avait reçu les deux, en gagna lui aussi deux autres.
Mais celui qui en avait reçu un s'en alla faire un trou en terre, et il y cacha l'argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et leur fait rendre compte.
S'avançant, celui qui avait reçu les cinq talents en présenta cinq autres, en disant : " Maître, vous m'aviez remis cinq talents ; voici cinq autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle ; en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "
S'avançant aussi, celui qui avait reçu les deux talents dit : " Maître, vous m'aviez remis deux talents ; voici deux autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle, en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "

« Un homme appela ses serviteurs et leur confia ses biens »

      Ce propriétaire est sans aucun doute le Christ. Après sa résurrection, sur le point de remonter victorieusement vers le Père, il a appelé les apôtres et leur a confié la doctrine de l'Évangile, donnant à l'un plus, à l'autre moins, jamais trop ni trop peu, mais selon les forces de ceux qui la recevaient. 

De la même façon l'apôtre Paul dit qu'il a nourri de lait ceux qui ne pouvaient pas prendre une nourriture solide (1Co 3,2).

      Cinq, deux, un talents : comprenons par là soit les grâces différentes accordées à chacun, soit pour le premier les cinq sens, pour le second l'intelligence de la foi et les œuvres, pour le troisième la raison qui nous distingue des autres créatures. 

« Celui qui avait reçu cinq talents s'en alla les faire valoir et en gagna cinq autres. » C'est-à-dire, à partir des sens physiques et matériels qu'il avait reçus, il a ajouté la connaissance des choses célestes ; son intelligence s'est élevée des créatures au Créateur, du corporel à l'incorporel, du visible à l'invisible, du passager à l'éternel. « Celui qui en avait reçu deux en gagna deux autres. » 

Celui-là également, dans la mesure de ses forces, a doublé, à l'école de l'Évangile, ce qu'il avait appris à l'école de la Loi. 
Ou bien on pourrait dire qu'il a compris que l'intelligence de la foi et les œuvres de la vie présente mènent au bonheur à venir.

       « Mais celui qui avait reçu un seul talent s'en alla faire un trou dans la terre et y enfouit l'argent de son maître. » Pris par les œuvres d'ici-bas, par les plaisirs de ce monde, le mauvais serviteur a négligé les commandements de Dieu.

 Notons cependant que, selon un autre évangéliste, il l'enroule dans un linge : on peut entendre par là qu'il a enlevé la vigueur à l'enseignement du maître par une vie de mollesse et de plaisirs.

      C'est avec le même éloge que le maître accueille les deux premiers serviteurs, celui qui de cinq talents en avait fait dix et celui qui de deux en avait fait quatre. 

« Entre dans la joie de ton Maître, dit-il, et reçois ce que 1'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme » (1Co 2,9).

 Quelle récompense plus grande peut-on accorder à un serviteur fidèle ?

(Saint Jérôme (347-420)
prêtre, traducteur de la Bible en latin à partir de sources grcques et araméennes.)

 

"A man called his servants and gave them his goods"

      This owner is without a doubt the Christ. After his resurrection, on the point of ascending victoriously to the Father, he called the apostles and entrusted them with the doctrine of the Gospel, giving one more, the other less, never too much, not too little, but according to the strength of those who received it.

In the same way the Apostle Paul says that he fed milk to those who could not take a solid food (1Co 3,2).

      Five, two, one talents: let us understand by this is the different graces granted to each, for the first the five senses, for the second the intelligence of the faith and the works, for the third the reason that distinguishes us from other creatures .

"The one who had received five talents went off and won five others. That is to say, from the physical and material senses he had received, he added the knowledge of heavenly things; his intelligence rose from the creatures to the Creator, from the corporeal to the intangible, from the visible to the invisible, from the passenger to the eternal. "He who had received two won two others. "

He, too, to the extent of his strength, doubled, at the gospel school, what he had learned at the school of the Law.
Or it could be said that he understood that the intelligence of faith and the works of the present life lead to happiness to come.

       "But he who had received a single talent went to make a hole in the earth and buried the money of his master. Taken by the works of this world, by the pleasures of this world, the evil servant has neglected the commandments of God.

 Let us note, however, that according to another evangelist, he wraps it in a cloth: one can understand by this that he has taken away from the teacher's teaching a life of softness and pleasure.

      It is with the same praise that the master welcomes the first two servants, the one of five talents had made ten and the one of two had done four.

"Enter into the joy of your Master," he said, "and receive what the eye has not seen, what the ear has not heard, what has not gone to the heart of man. (1Co 2,9).

 What greater reward can be given to a faithful servant?

(Saint Jerome (347-420)
priest, Latin translator of the Bible from Greek and Aramaic sources.)

"Um homem chamou seus servos e deu-lhes os seus bens"

      Este proprietário é sem dúvida o Cristo. Após a sua ressurreição, a ponto de ascender vitoriosamente ao Pai, ele chamou os apóstolos e confiou-lhes a doutrina do Evangelho, dando um mais, o outro menos, nunca demais, não muito pouco, mas de acordo com a força daqueles que o receberam.

Do mesmo modo, o apóstolo Paulo diz que ele alimentou leite para aqueles que não podiam tomar uma comida sólida (1Co 3,2).

      Cinco, dois e um talentos: entendamos por isso as diferentes graças concedidas a cada um, para os primeiros cinco sentidos, para o segundo a inteligência da fé e das obras, pelo terceiro o motivo que nos distingue de outras criaturas .

"Aquele que recebeu cinco talentos saiu e ganhou cinco outros. Ou seja, dos sentidos físicos e materiais que recebeu, acrescentou o conhecimento das coisas celestiais; Sua inteligência aumentou das criaturas para o Criador, do corpóreo ao intangível, do visível para o invisível, do passageiro para o eterno. "Aquele que recebeu dois ganhou dois outros. "

Ele, também, na medida de sua força, dobrou, na escola do evangelho, o que ele aprendeu na escola da Lei.
Ou pode-se dizer que ele entendeu que a inteligência da fé e as obras da vida presente levam a felicidades por vir.

       "Mas aquele que recebeu um único talento foi fazer um buraco na terra e enterrar o dinheiro de seu mestre. Tomada pelas obras deste mundo, pelos prazeres deste mundo, o mau servo negligenciou os mandamentos de Deus.

 Note-se, no entanto, que de acordo com outro evangelista, ele o envolve em um pano: pode-se entender por isso que ele tirou do ensino do professor uma vida de suavidade e prazer.

      É com o mesmo louvor que o mestre congratule-se com os dois primeiros criados, um dos cinco talentos tinha feito dez e um dos dois tinha feito quatro.

"Entre na alegria do seu Mestre", disse ele, "e receba o que o olho não viu, o que a orelha não ouviu, o que não subiu ao coração do homem". (1Co 2,9).

 Que maior recompensa pode ser dada a um servo fiel?

(São Jerônimo (347-420)
padre, tradutor latino da Bíblia de fontes gregas e aramaicas.)

Prière et désir :

Ton désir, c’est ta prière

Devant toi est tout mon désir. 
Pas devant les hommes qui sont incapables de voir le cœur, mais devant toi est exposé tout mon désir.

Que ton désir soit devant Lui, et ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Ton désir, c’est ta prière; si ton désir est continuel, ta prière est continuelle.
Aussi n’est-ce pas pour rien que l’Apôtre a dit: «priez sans cesse».

Aurons-nous donc toujours les genoux en terre, le corps prosterné, les mains levées, pour qu’il nous dise: priez sans cesse ?
Si c’est uniquement cela que nous appelons prier, je ne vois guère que nous puissions le faire sans cesse.

Mais il est dans l’âme une autre prière, intérieure celle-là et qui n’a pas de cesse, c’est le désir.

Quoi que tu fasses, si tu désires le Shabbat éternel, tu ne cesses de prier.
Si tu veux ne pas cesser de prier, ne cesse pas non plus de désirer.
Ton désir continuel sera ta voix continuelle. Tu tomberas dans le mutisme, si tu laisses retomber ton amour.
Quels sont ceux qui sont muets ? Ceux dont il est dit: «Parce que l’iniquité s’est multipliée, la charité s’est refroidie chez beaucoup ».

Le refroidissement de la charité, c’est le mutisme du cœur; la flamme de la charité, c’est le cri du cœur.
Si la charité demeure sans cesse, sans cesse aussi tu cries ; 
si tu cries sans cesse, sans cesse aussi tu désires.

Saint AUGUSTIN

Prayer and desire:
Your desire is your prayer

Before you is all my desire.
Not in front of men who are unable to see the heart, but before you is exposed all my desire.
May your desire be before Him, and your Father who sees in secret will reward you.
Your desire is your prayer; if your desire is continual, your prayer is continual.
So it is not for nothing that the Apostle said: "pray without ceasing".
Will we always have our knees on the ground, the prostrate body, our hands raised, so that he may say to us: pray without ceasing?
If this is only what we call praying, I hardly see that we can do it all the time.
But there is another prayer in the soul, inner that one, which has not ceased, it is desire.
Whatever you do, if you want the eternal Shabbat, do not stop praying.
If you do not want to stop praying, do not stop wanting.
Your continual desire will be your continual voice. You will fall silent if you let your love fall.
Who are the dumb? Those who are said, "Because iniquity has multiplied, charity has cooled for many."
The cooling of charity is the muteness of the heart; the flame of charity is the cry of the heart.
If charity remains unceasingly, you ceaselessly cease;
if you cry ceaselessly, you want to cease.
Saint Augustin

Oração e desejo:
Seu desejo é sua oração

Antes que você seja todo o meu desejo.
Não na frente de homens que são incapazes de ver o coração, mas antes que você esteja exposto a todos os meus desejos.
Que o seu desejo esteja diante dEle, e seu Pai, que vê em segredo, irá recompensá-lo.
Seu desejo é sua oração; Se o seu desejo é contínuo, sua oração é contínua.
Portanto, não é por nada que o apóstolo disse: "reze sem cessar".
Nós sempre teremos os joelhos no chão, o corpo prostrado, nossas mãos levantadas, para que ele possa nos dizer: orar sem cessar?
Se isso é apenas o que chamamos de oração, dificilmente vejo que podemos fazê-lo o tempo todo.
Mas há uma outra oração na alma, interior que um, que não cessou, é desejo.
Faça o que fizer, se quer o Shabat eterno, não pare de rezar.
Se você não quiser parar de rezar, não pare de querer.
Seu desejo contínuo será sua voz contínua. Você ficará em silêncio se você deixar seu amor cair.
Quem é o idiota? Aqueles que são ditos: "Porque a iniqüidade se multiplicou, a caridade esfriou para muitos".
O resfriamento da caridade é a paixão do coração; A chama da caridade é o grito do coração.
Se a caridade permanece incessantemente, você cessa incessantemente;
Se você chora incessantemente, você quer cessar.
Santo Agostinho

LE MIRACLE DE SAINT NICOLAS ET SON ICÔNE:
Великорецкая икона святителя Николая Чудотворца.
 
"Il est descendu de l'icône, comme d'un escalier !" 

 

Notre amie Alla avait une arrière-grand-mère qui était une personne très croyante. Elle avait beaucoup de grands livres anciens et beaucoup d'icônes. Toutefois, sa fille a grandi sans foi après la révolution.
 
Quand elle eut plus de cinquante ans, elle eut un ulcère à l'estomac perforé. Son état était critique, elle pouvait mourir.
 
Ils ont effectué une opération, et bientôt elle sortit de l'hôpital. Les médecins l'avaient mise en garde, disant que si elle ne mangeait pas, elle mourrait. Néanmoins, elle ne mangeait rien: elle ne pouvait pas et ne voulait pas. Ainsi, peu à peu, elle s'est affaiblie.
 
Le coin où était son lit, était le beau coin d'icônes. Et il y avait là une icône de saint Nicolas.
 
Un jour, elle a soudain aperçu saint Nicholas descendant de l'icône comme d'un escalier, mais il est resté de la même taille que l'image sur l'icône. En approchant d'elle, il a commencé à la consoler et à la persuader: "Ma chère, tu dois manger, sinon tu mourras." Puis il est remonté dans le beau coin et a repris sa place dans l'icône.
 
Le jour même, elle a demandé de la nourriture et après, elle a commencé à aller mieux.
 
Elle a vécu jusques à quatre-vingt-sept ans et a quitté l'autre monde en véritable chrétienne.

O MILAGRE DE SAN NICOLAS E SEU ÍCONE:


"Ele desceu do ícone, como uma escada!"


Nossa amiga Alla tinha uma bisavó que era uma pessoa muito religiosa. Ela tinha muitos velhos livros grandes e muitos ícones. No entanto, sua filha cresceu sem fé após a revolução.

Quando tinha mais de cinquenta anos, ela tinha uma úlcera de estômago perfurada. Sua condição era crítica, ela poderia morrer.

Eles realizaram uma operação, e logo ela saiu do hospital. Os médicos avisaram que, se não comesse, morreria. No entanto, ela não comeu nada: ela não podia e não queria. Assim, pouco a pouco, enfraqueceu.

A esquina da cama, era o belo canto dos ícones. E havia um ícone de São Nicolau lá.

Um dia, de repente viu St Nicholas descer do ícone como uma escada, mas ele permaneceu do mesmo tamanho que a imagem no ícone. Aproximando-se dela, ele começou a consolá-la e persuadi-la: "Meu querido, você deve comer, caso contrário você vai morrer". Então ele voltou para a bela esquina e retomou seu lugar no ícone.

No mesmo dia em que pediu comida e depois começou a melhorar.

Ela viveu para ter oitenta e sete anos e deixou o outro mundo como um verdadeiro cristão.

THE MIRACLE OF SAINT NICOLAS AND ITS ICON:


"He came down from the icon, like a staircase!"


Our friend Alla had a great-grandmother who was a very religious person. She had a lot of old big books and a lot of icons. However, her daughter grew up without faith after the revolution.

When she was over fifty, she had a perforated stomach ulcer. Her condition was critical, she could die.

They performed an operation, and soon she left the hospital. The doctors warned her that if she did not eat, she would die. Nevertheless, she did not eat anything: she could not and did not want to. Thus, little by little, it weakened.

The corner where his bed was, was the beautiful corner of icons. And there was an icon of Saint Nicholas there.

One day, she suddenly saw St Nicholas coming down from the icon like a staircase, but he remained the same size as the picture on the icon. Approaching her, he began to console her and persuade her: "My dear, you must eat, otherwise you will die." Then he went back to the beautiful corner and resumed his place in the icon.

The same day she asked for food and afterwards she started to get better.

She lived to be eighty-seven years old and left the other world as a true Christian.

 

 
Version française Claude Lopez-ginisty d'après
Comment saint Nicolas rassemble catholiques et orthodoxes
Source:

Catholiques et orthodoxes fêtent ensemble ce 6 décembre saint Nicolas de Myre à Bari, en Italie, où sont conservées ses reliques. Un grand moment de foi amplifié par la décision de rendre obligatoire la fête liturgique du saint patron dans toutes les églises d’Italie et le récent pèlerinage de ses reliques en Russie.

À Bari, comme pour la fête de sa translation — le 9 mai chez les catholiques et le 22 mai chez les orthodoxes – la fête liturgique de saint Nicolas, les 6 et 19 décembre, draine des foules immenses de pèlerins catholiques et orthodoxes, autour de sa relique conservée depuis plus de 900 ans dans la crypte de la basilique construite à son intention entre 1087 et 1197. Un moment de piété d’autant plus ressenti cette année que les évêques italiens ont décidé de rendre obligatoire sa fête liturgique dans toutes les églises d’Italie et qu’il arrive quelques mois après le pèlerinage mémorable de la relique du saint en Russie.

Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, sera à Bari, le 6 décembre, pour célébrer sa mémoire selon le calendrier grégorien suivi par les catholiques, et ouvrir les festivités. Le cardinal a participé activement à la préparation du pèlerinage de la relique en Russie et était parti la rechercher pour la ramener à Bari. Le 19 décembre, selon le calendrier julien suivi par les orthodoxes, ce sera au tour du métropolite Hilarion Alfeev de Volokolamsk et président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, de célébrer une divine liturgie dans la crypte.

Œcuménisme en crescendo

L’histoire de l’évêque de Myre, sa popularité, ses miracles, attirent à Bari, dans les Pouilles, des foules de pèlerins de tout le sud de l’Italie, mais également de plus en plus d’orthodoxes de Russie pour demander des grâces et implorer la miséricorde de Dieu. Pour ces pèlerins, fêter saint Nicolas n’est pas seulement une question de tradition historique à transmettre de génération en génération, mais l’occasion de renforcer, autour d’un des saints les plus vénérés de la chrétienté, les liens de communion qui unissent les disciples du Christ à travers le monde. L’occasion pour des évêques, prêtres, autorités, personnalités et une foule immense de fidèles orthodoxes, d’accourir de tous les pays orientaux : Ukraine, Arménie, Roumanie, Serbie… Mais également d’Allemagne, en Angleterre, de France ou d’Espagne. Depuis la chute du communisme et l’ouverture des frontières, il y a une vingtaine d’année, l’ampleur de ce pèlerinage aux accents œcuméniques ne cesse d’augmenter. Il s’est renforcé depuis la rencontre historique à la Havane (Cuba) entre le pape François et le patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies Kirill, en février 2016.

Admiration et émerveillement

« Bari accueille toujours avec admiration et émerveillement ce voyage spirituel des chrétiens orthodoxes », avait souligné l’année dernière Rocky Malatesta, le responsable du centre de l’économie et du développement italo-russe (Cesvir). Saint Nicolas, avait-t-il ajouté, est « un vrai symbole d’unité entre les peuples et un espoir de la paix sans frontières ». Dans la crypte de saint Nicolas, ils défilent avec patience et « sacrifice » pour ne rester que quelques secondes devant sa tombe et lui remettre leurs prières et intentions et celles de proches qui n’ont pu venir, accompagnant leur longue marche de chants traditionnels russes. « Notre amitié avec le patriarche Kirill, avec le métropolite Hilarion et nos relations fraternelles avec le patriarche œcuménique Bartholomée I, sont l’expression d’un dialogue ouvert, fécond et cordial qui est l’essence du dialogue œcuménique », a déclaré l’archevêque de Bari-Bitonio, Mgr Francesco Cacucci, à la veille des festivités.

 

Le Pain pour la route : 

« Chaque fois que vous mangez ce pain...vous proclamez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne » (1Co 11,26)

La nuit où il a été livré pour être crucifié, Jésus nous a légué comme héritage de la nouvelle Alliance le gage de sa présence. 

C'est le viatique de notre voyage. 

Nous en sommes nourris et fortifiés jusqu'au moment où nous parviendrons à lui, lorsque nous quitterons ce monde. 

C'est pourquoi le Seigneur disait : 

« Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous » (Jn 6,53).

 Il a voulu laisser parmi nous le sacrement de sa Passion. 

Et pour cela il ordonne à ses fidèles disciples, les premiers prêtres qu'il a institués pour son Église, de célébrer sans fin ces mystères de la vie éternelle, qui doivent être accomplis par tous les prêtres dans les Églises du monde entier jusqu'au jour où le Christ reviendra du ciel. 

Ainsi nous tous, les prêtres et le peuple des fidèles, nous avons chaque jour l'exemple de la Passion du Christ devant les yeux, nous le tenons entre nos mains, nous le portons à notre bouche et dans notre poitrine... « Goutez et voyez comme le Seigneur est bon » (Ps 33,9).

(Par Saint Gaudence de Brescia (?-après 406), évêque 
Sermon 2 ; PL 20, 859 (trad. Orval) )

The Bread for the Road:

"Whenever you eat this bread ... proclaim the Lord's death until He comes" (1Cor 11,26)

The night he was delivered to be crucified, Jesus left us as a legacy of the new Covenant the pledge of his presence.

It is the viatic of our trip.

We are nourished and strengthened until we reach him when we leave this world.

This is why the Lord said:

"If you do not eat my flesh and drink my blood, you will not have life in you" (Jn 6,53).

 He wanted to leave among us the sacrament of his Passion.

And for this he commands his faithful disciples, the first priests he has instituted for his Church, to endlessly celebrate those mysteries of eternal life to be fulfilled by all the priests in the churches of the whole world up to the day when Christ returns from heaven.

So we all, the priests and the people of the faithful, every day we have the example of the Passion of Christ in front of our eyes, we hold it in our hands, we carry it to our mouth and in our chest ... "Gouter and see how good the Lord is "(Ps 33,9).

(By Saint Gaudence of Brescia (? -After 406), bishop
Sermon 2; PL 20, 859 (Orval translation))

Pão para a estrada:

"Sempre que você comer este pão ... proclamar a morte do Senhor até Ele chegar" (1Cor 11,26)

Na noite em que ele foi entregue para ser crucificado, Jesus nos deixou como um legado da nova Aliança, a promessa de sua presença.

É a viatica da nossa viagem.

Somos nutridos e fortalecidos até alcançá-lo quando deixamos este mundo.

É por isso que o Senhor disse:

"Se você não comer minha carne e beber meu sangue, você não terá vida em você" (Jo 6,53).

 Ele queria deixar entre nós o sacramento da sua paixão.

E por isso, ele ordena a seus discípulos fiéis, os primeiros sacerdotes que instituiu para a sua Igreja, para celebrar sem fim os mistérios da vida eterna a serem cumpridos por todos os sacerdotes nas igrejas de todo o mundo até o dia em que Cristo retorna do céu.

Então, todos nós, sacerdotes e pessoas dos fiéis, todos os dias temos o exemplo da Paixão de Cristo diante de nossos olhos, nós o guardamos em nossas mãos, nós o carregamos na nossa boca e no nosso peito ... "Gouter e veja como é bom o Senhor "(Sl 33,9).

(Por St. Gaudêncio de Brescia (? -A partir de 406), bispo
Sermão 2; PL 20, 859 (tradução de Orval))

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Un ami de l'Orient chrétien nous a quittés... Jean d'ORMESSON

(SOURCE: Publié le par Patrice Sabater dans le Blog :http://www.chretiensdorient.com)

Un ami de l'Orient chrétien nous a quittés... Jean d'ORMESSON

In memoriam

Monsieur l'Académicien Jean d'Ormesson vient de disparaître à nos yeux mais non à nos mémoires. Nous n'oublions pas ses appels répétés pour sauver l'Orient chrétien, pour témoigner des différentes populations en souffrance, persécutées ou en exil... Populations d'Irak et de Syrie. Avec d'autres, comme Jacques Juillard, Stéphane Hessel... il s'est résolument engagé comme un homme d'aujourd'hui, "transversal", homme de Lettres et Académicien...; et tout simplement comme un Homme de Bien.

C'est lui qui fit entrer pour la première fois dans ce lieu sans égal, l'Académie française, la première femme comme Membre de l'Institut. Il fit aussi l'éloge de Simone Veil...

Et, tout cela ce n'est tout de même pas rien !!!

Il y a des combats et des prises de positions qui dépassent les clivages. L'Orient le vaut bien !

Qu'en pensez-vous ???

****

L'Appel de Jean d'Ormesson:

"N'abandonnons pas les chrétiens d'Irak"

 

          Au milieu du désert, une église des premiers chrétiens attend d'être sauvée: il y a 1500 ans, les premiers chrétiens d'Orient s'agenouillaient dans ce coin de désert reculé, au centre de ce qui est devenu l'Irak, pour prier Dieu, le visage tourné vers Jérusalem. Aujourd'hui, l'église Al Aqiser dans la région d'Ain Tamour, à 60 km au sud-ouest de Kerbala, est vide, il n'en subsiste que des ruines, qui se dressent dans les dunes de sable jaune, balayées par le vent, mais des Irakiens passionnés sont bien décidés à relever le défi du temps, et à sauver ce pan de leur mémoire commune. "C'est un lieu de culte, une église. Et, sans doute, la plus vieille d'Orient", explique Hussein Yasser, directeur des antiquités dans la province de Kerbala, au sud de Bagdad...

 

          Parce que "Pax Christi" le lui a demandé, Jean d'Ormesson a mis sa plume et sa générosité au service de cette chrétienté des origines qui souffre en Mésopotamie. Sa langue est l'araméen, la langue du Christ, et sa présence sur cette terre remonte aux premiers temps de la prédication chrétienne. Monseigneur Stenger, évêque de Troyes et président de "Pax Christi" (http://paxchristi.cef.fr) a pris l'initiative d'attirer l'attention des médias sur cette communauté menacée, afin de lui apporter un soutien moral et matériel. Voici, pour celles et ceux qui ne l'auraient pas lu, le texte de Jean d'Ormesson:

 

          "L'Irak est un pays dévasté par la dictature, par la guerre, par le terrorisme, par la misère. Tous, dans cette région si éprouvée, sont frappés par le malheur. Un petit nombre d'Irakiens sont plus malheureux, plus isolés, plus menacés encore que les autres: les chrétiens.

          Descendants des contemporains d'Abraham - parti d'Ur, en Chaldée -, héritiers d'une des premières communautés par lesquelles est parvenue jusqu'à nous le message du christ, les chrétiens d'Irak parlent une langue dérivée de l'araméen, la langue de Jésus. Ils constituent une minorité d'environ un million d'individus. Mais ce qu'ils représentent pour le monde dépasse de loin leur nombre. A la croisée de l'Orient et de l'Occident, au coeur des guerres et des violences, ils rappellent la permanence de cette révélation vieille de deux mille ans: tous les hommes sont frères.

          Devant l'adversité, un certain nombre d'entre eux ont tenté de se réfugier dans les pays voisins: Syrie, Jordanie, Turquie. Leurs conditions de vie sont affreusement difficiles. Beaucoup sont restés en Irak et leur situation est plus dure que sous le régime de Saddam Hussein. Les épreuves les plus cruelles les accablent. Ils sont la cible des fondamentalistes. Leurs églises sont détruites. Plusieurs de leurs prêtres ont été assassinés, et tous vivent sous la menace. Les demandes de rançon, les enlèvements, les tortures physiques et morales se multiplient. Ils ne reçoivent aucune aide. Ils ne disposent d'aucun recours.

          A l'intérieur ou à l'extérieur, la vie des chrétiens d'Irak est un martyre permanent. Pour qu'ils puissent continuer à porter témoignage de leur fidélité, il leur reste un seul espoir: la solidarité des autres chrétiens du monde.

          Chrétiens de France, je m'adresse à vous à l'instigation de Pax Christi, qui m'a demandé de rédiger cet appel. Vous avez le devoir d'apporter votre soutien à vos frères d'Irak. Il faut que les chrétiens d'Irak sachent qu'ils ne sont pas abandonnés, que d'autres chrétiens pensent à eux, prient pour eux, agissent pour eux, que tous les efforts seront faits pour améliorer leur existence quotidienne, et qu'il y a pour eux, dans leur longue nuit, quelque chose qui ressemble, au loin, à une lueur d'espérance."

                                                                                                           Jean d'Ormesson,

de l'Académie Française

(janvier 2008)

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