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Activités de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma en France avec ses Paroisses et ses horaires de Messes, ses permanences catéchétiques, les permanences d'un prêtre exorciste, les Aumôneries (Africaines, Antillaises, des "Chrétiens de St Thomas"...)

Samedi 2, Dimanche 3 JUILLET 2016 / Dimanche 7ème après la Pentecôtes, Commémoration de Saint Thomas, Apôtre des Indes.

And Mary said, "My soul magnifies the Lord, and my spirit rejoices in God my Savior, for he has regarded the low estate of his handmaiden. For behold, henceforth all generations will call me blessed; for he who is mighty has done great things for me, and holy is his name." And Mary remained with her about three months, and returned to her home. Glory to Thee, O Lord, glory to Thee

And Mary said, "My soul magnifies the Lord, and my spirit rejoices in God my Savior, for he has regarded the low estate of his handmaiden. For behold, henceforth all generations will call me blessed; for he who is mighty has done great things for me, and holy is his name." And Mary remained with her about three months, and returned to her home. Glory to Thee, O Lord, glory to Thee

Cantique des cantiques 2,8-14.

Le voici qui vient, bondissant sur les montagnes, franchissant les collines. 
Mon bien-aimé est semblable à la gazelle, ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, regardant par la fenêtre, épiant par le treillis. 
Mon bien-aimé a pris la parole, il m'a dit : " Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! 
Car voici que l'hiver est fini ; la pluie a cessé, elle a disparu. 
Les fleurs ont paru sur la terre, le temps des chants est arrivé ; la voix de la tourterelle s'est fait entendre dans nos campagnes ; 
le figuier pousse ses fruits naissants, la vigne en fleur donne son parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! 
Ma colombe, qui te tiens dans la fente du rocher, dans l'abri des parois escarpées. montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage charmant. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-47.

En ce temps-là, Marie se leva et alla en hâte vers la montagne, dans une ville de Juda. 
Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. 
Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit, 
et elle s'écria à haute voix, disant  : " Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni. 
Et d'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? 
Car votre voix, lorsque vous m'avez saluée, n'a pas plus tôt frappé mes oreilles, que l'enfant a tressailli de joie dans mon sein. 
Heureuse celle qui a cru ! Car elles seront accomplies les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur ! " 
Et Marie dit : Mon âme glorifie le Seigneur, 
et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur. 
 


Homélie grecque du 4e siècle 
attribuée à tort à saint Grégoire de Néocésarée, dit le Thaumaturge, no. 2 ; PG 10, 1156s (trad. Quéré, Luc commenté, DDB 1987, p. 38) 

 

« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? »

 

 

« Dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit de joie en son sein et Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint. »

Ainsi opère la voix de Marie, qui remplit Élisabeth de l'Esprit Saint. Comme une source éternelle, elle énonce à sa cousine, de sa langue prophétique, un fleuve de grâces, et elle fait remuer et tressaillir les pieds de l'enfant retenu en son sein : figure d'une danse merveilleuse !

Lorsque paraît Marie, comblée de grâces, tout déborde de joie. 

« Alors Élisabeth s'écria : Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni !

D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? »

Vous êtes bénie entre les femmes.

Vous êtes le principe de leur régénération.

Vous nous avez ouvert le libre accès du paradis et vous avez chassé nos douleurs anciennes.

Non, après vous, la multitude des femmes ne souffrira plus. Les héritières d'Ève ne redouteront plus sa vieille malédiction, ni les douleurs de l'accouchement.

Car Jésus Christ, le rédempteur de notre humanité, le Sauveur de toute la nature, l'Adam spirituel qui guérit les blessures de l'homme terrestre, Jésus Christ sort de vos entrailles sacrées. « Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni ! »

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« Il est bien juste, âmes chrétiennes, que la créature s'abaisse lorsque son Créateur la visite ; et le premier tribut que nous lui devons quand il daigne s'approcher de nous, c'est la reconnaissance de notre bassesse. Aussi est-ce pour cela que je vous ai dit qu'aussitôt qu'il vient à nous par sa grâce, le premier sentiment qu'il inspire, c'est une crainte religieuse, qui nous fait en quelque sorte retirer de lui par la considération du peu que nous sommes. [...] Ainsi dès la première vue de Marie, dès le premier son de sa voix, sa cousine sainte Elisabeth, qui connaît la dignité de cette Vierge et contemple par la foi le Dieu qu'elle porte, s'écrie, étonnée et confuse : « D'où me vient un si grand honneur, que la Mère de mon Seigneur me visite ? »

C'est, mes Sœurs, cette humilité, c'est ce sentiment de respect que l'exemple d'Elisabeth devrait profondément graver dans nos cœurs ; mais pour cela il est nécessaire que nous concevions sa pensée, et que nous pénétrions les motifs qui l'obligent à s'humilier de la sorte. J'en remarque deux principaux dans la suite de son discours, et je vous prie de les bien comprendre. « D'où me vient cet honneur, dit-elle, que la Mère de mon Seigneur me visite ? » C'est sur ces paroles qu'il faut méditer ; et ce qui s'y présente d'abord à ma vue, c'est qu'Elisabeth nous témoigne que, dans la visite qu'elle reçoit, il y a quelque chose qu'elle connaît et quelque chose qu'elle n'entend pas. La Mère de mon Seigneur vient à moi : voilà ce qu'elle connaît et ce qu'elle admire ; d'où vient qu'elle me fait cet honneur : c'est ce qu'elle ignore et ce qu'elle cherche. Elle voit la dignité de Marie ; et dans une telle inégalité elle la regarde de loin, s'abaissant humblement devant elle. C'est la bienheureuse entre toutes les femmes ; c'est la Mère de mon Seigneur ; elle le porte dans ses bénites entrailles. Puis-je lui rendre assez de soumissions ?

Mais pendant qu'elle admire toutes ces grandeurs, une seconde réflexion l'oblige à redoubler ses respects. La Mère de son Dieu la prévient par une visite pleine d'amitié : elle sait bien connaitre l'honneur qu'on lui fait ; mais elle n'en peut pas concevoir la cause : elle cherche de tous côtés en elle-même ce qui a pu lui mériter cette grâce : D'où me vient cet honneur, dit-elle, d'où me vient cette bonté surprenante ? Qu'ai-je fait pour la mériter, ou quels services me l'ont attirée ? Là, mes Sœurs, ne découvrant rien qui soit digne d'un si grand bonheur, et se sentant heureusement prévenue par une miséricorde toute gratuite, elle augmente ses respects jusqu'à l'infini, et ne trouve plus autre chose à faire, sinon de présenter humblement à Jésus-Christ, qui s'approche d'elle, un cœur humilié sous sa main et une sincère confession de son impuissance.

Voilà donc deux motifs pressants qui la portent aux sentiments de l'humilité, lorsque Jésus-Christ la visite. Premièrement, c'est qu'elle n'a rien qui puisse égaler ses grandeurs ; secondement, c'est qu'elle n'a rien qui puisse mériter ses bontés : motifs en effet très puissants, par lesquels nous devons apprendre à servir notre Dieu en crainte et à nous réjouir devant lui avec tremblement. Car quelle indigence pareille à la nôtre, puisque si nous n'avons rien par nature et n'avons rien encore par acquisition, nous n'avons aucun droit d'approcher de Dieu ni par la condition ni par le mérite ? Et n'étant pas moins éloignés de sa bonté par nos crimes que de sa majesté infinie par notre bassesse, que nous reste-t-il autre chose lorsqu'il daigne nous regarder, sinon d'apprendre d'Elisabeth à révérer sa grandeur suprême par la reconnaissance de notre néant, et à honorer ses bienfaits en confessant notre indignité ? »

Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), Premier Sermon pour la fête de la Visitation de la Sainte Vierge (Troisième point modifié), Prêché le 2 juillet 1660, devant la reine d'Angleterre, à la Visitation de Chaillot. Oeuvres complètes de Bossuet Tome XI, F. Lachat, Paris, Librairie de Louis Vivès Éditeur, 1862.

Texte intégral en ligne à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse).

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Quelques repères

Visitation_Pontoise_1a.jpg

Homélie pour la Visitation de Marie à sa cousine

Elisabeth par Origène




Les meilleurs vont vers les moins bons, pour leur procurer quelque avantage par leur venue. Ainsi, le Sauveur vient près de Jean pour sanctifier son baptême ; et dès que Marie eut entendu l'ange lui annoncer qu'elle allait concevoir le Sauveur et que sa cousine Elisabeth était enceinte, elle partit, se rendit en hâte vers le haut pays et entra dans la maison d'Elisabeth. Car Jésus, dans le sein de Marie, se hâtait de sanctifier Jean, encore dans le sein de sa mère. Avant l'arrivée de Marie et son salut, l'enfant n'avait pas tressailli dans le sein de sa mère ; mais dès que Marie eut prononcé la parole que le Fils de Dieu, dans son sein maternel, lui avait suggérée, l'enfant tressaillit de joie et, dès lors, de son précurseur, Jésus fit un prophète.

Marie, tout à fait digne d'être mère du Fils de Dieu, devait, après son entretien avec l'ange, gravir la montagne et demeurer sur les sommets. D'où ces mots : « En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays. » Il lui fallait aussi, parce qu'elle était active et pleine de sollicitude se hâter avec zèle et, remplie de l'Esprit-Saint, être conduite sur les sommets et protégée par la puissance divine, qui l'avait déjà couverte de son ombre. Elle vint donc « dans une ville de Juda ; elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Or, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit.[1] »

C'est pourquoi il n'est pas douteux que, si Elisabeth fut alors remplie du Saint-Esprit ce fut à cause de son fils. Car ce n'est pas la mère qui, la première, a mérité le Saint-Esprit ; mais lorsque Jean, encore enfermé dans son sein, eut reçu le Saint-Esprit, alors, Elisabeth, après la sanctification de son fils, fut remplie du Saint-Esprit. Tu pourras le croire, si tu as remarqué une chose semblable à propos du Sauveur... Car Marie fut remplie du Saint-Esprit, quand elle commença à avoir le Sauveur en son sein. En effet, dès qu'elle eut reçu l'Esprit Saint, créateur du corps du Seigneur, et que le Fils de Dieu eut commencé à être dans son sein, Marie aussi fut remplie de l'Esprit-Saint.

« Alors Elisabeth poussa un grand cri et dit : Tu es bénie entre les femmes.[2] »

Si la naissance du Sauveur n'avait pas été céleste et bienheureuse, si elle n'avait pas eu quelque chose de divin et de supérieur à l'humanité, jamais sa doctrine ne se serait répandue sur toute la terre. S'il y avait eu dans le sein de Marie un homme au lieu du Fils de Dieu, comment pourrait-on expliquer, au temps du Christ comme maintenant, des guérisons de maladies de toutes sortes, non seulement physiques, mais encore morales ?...

Avant Jean, Elisabeth prophétise ; avant la naissance du Seigneur notre Sauveur, Marie prophétise. Et de même que le péché a commencé par une femme pour atteindre ensuite l'homme, de même le salut a débuté par des femmes, pour que les autres, oubliant la faiblesse de leur sexe, imitent la vie et la conduite des saintes, surtout de celles que l'Evangile nous décrit maintenant. Voyons donc la prophétie de la Vierge. « Mon âme magnifie le Seigneur, dit-elle, et mon esprit exalte en Dieu mon Sauveur.[3] » Deux principes, l'âme et l'esprit, s'acquittent d'une double louange. L'âme célèbre le Seigneur, l'esprit célèbre Dieu, non pas que la louange du Seigneur soit différente de celle de Dieu, mais parce que Dieu est aussi Seigneur et que le Seigneur est également Dieu.

On me demande comment l'ame magnifie (c'est-à-dire agrandit) le Seigneur. Car, si le Seigneur ne peut être ni augmenté ni diminué, s'il est ce qu'il est, comment Marie peut-elle dire maintenant : « Mon âme magnifie le Seigneur » ? Si je considère que le Seigneur notre Sauveur est « l'image du Dieu invisible[4] », si je vois mon âme faite « à l'image du créateur[5] », afin d'être l'image de l'image (car mon âme n'est pas exactement l'image de Dieu, mais elle a éte créée à la ressemblance de la première image) alors voici ce que je comprendrai : à la manière de ceux dont le métier est de peindre des images et d'utiliser leur art à reproduire un seul modèle, le visage d'un roi par exemple, chacun de nous donne à son âme l'image du Christ ; il en trace une image plus ou moins grande, délavée ou ternie, ou, au contraire, claire et lumineuse, ressemblant au modèle. Donc, lorsque j'aurai agrandi l'image de l'image, c'est-à-dire mon âme, lorsque je l'aurai « magnifiée » par mes actions, mes pensées et mes paroles, alors l'image de Dieu grandira et le Seigneur lui-même sera « magnifié » dans mon âme qui en est l'image. De même que le Seigneur grandit dans cette image que nous sommes de lui, de méme, si nous tombons dans le peché, il diminue et décroît...

Voilà pourquoi l'âme de Marie magnifie d'abord le Seigneur et ensuite « son esprit exulte en Dieu. » En effet, si nous n'avons pas grandi auparavant, nous ne pouvons exulter. « Parce que, dit-elle, il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante.[6] » Quelle est cette humilité de Marie que le Seigneur a regardée ? Qu'avait d'humble et de bas la mère du Sauveur qui portait en elle le Fils de Dieu ? « Il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante », cela veut dire à peu près : il a jeté les yeux sur la justice de sa servante, sur sa tempérance, sur sa force et sur sa sagesse. D'ailleurs, il est naturel que Dieu regarde les vertus. On me dira peut-être : Je comprends que Dieu regarde la justice et la sagesse de sa servante ; mais il n'est pas évident qu'il fasse attention à son humilité. Celui qui cherche à comprendre doit remarquer que précisement l'humilité est designée dans les Ecritures comme l'une des vertus. Du reste, le Sauveur déclare : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez soulagement pour vos âmes.[7] »

« Désormais toutes les générations me diront bienheureuse.[8] » Si je comprends dans le sens le plus simple les mots « toutes les générations », je l'interprète des croyants. Mais si je réfléchis plus profondément, je remarque qu'il vaut bien mieux ajouter : « car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses.[9] » En effet, puisque « tout homme qui s'abaisse sera élevé[10] », Dieu qui a regardé l'humilité de la bienheureuse Marie, a naturellement le Tout-Puissant fait pour elle de grandes choses.

« Et sa miséricorde s'étend d'âge en âge.[11] » La miséricorde de Dieu s'étend non pas sur une, deux, trois, ni même cinq genérations, mais éternellement, d'âge en âge. « Pour ceux qui le craignent, il a déployé la force de son bras.[12] » Si, malgré ta faiblesse, tu approches du Seigneur dans la crainte, tu pourras entendre sa promesse en réponse à ta crainte. Quelle est cette promesse ? Il se fait, dit Marie, la force de ceux qui le craignent. La force ou la puissance est une qualité royale... Si donc tu crains Dieu, il te donne sa force et sa puissance, il te donne son Royaume, afin que, soumis au Roi des rois, tu possèdes le Royaume des Cieux, dans le Christ Jésus.

« Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.[13] » S'il a suffi de la venue de Marie chez Elisabeth et de sa salutation pour que l'enfant tressaille de joie et qu'Elisabeth, remplie de l'Esprit-Saint, prophétise ce que rapporte l'Evangile, si une seule heure a apporté de si grandes transformations, il nous reste à imaginer quels progrès Jean a réalisés pendant les trois mois du séjour de Marie près d'Elisabeth. Si en un instant le petit enfant a tressailli et, pourrait-on dire, bondi de joie, et si Elisabeth a été remplie de l'Esprit Saint, il est anormal que, pendant trois mois, ni Jean, ni Elisabeth n'aient pas réalisé de progrès au voisinage de la mère du Seigneur et en la présence du Sauveur lui-même. 

Origène

Dans cet épisode qui suit l'Annonciation, la Vierge, déjà enceinte du Christ, vient faire une visite à sa cousine Élisabeth: quoique déjà fort avancée en âge, cette dernière est enceinte du futur Jean-Baptiste. En constatant cette naissance miraculeuse, Marie conforte sa confiance dans le message de l'ange. 



La Visitation est un thème assez secondaire, aussi n'est-il pas très populaire dans l'art. Il fut cependant mis au goût du jour par les révélations d'une voyante allemande du XVe siècle. La scène est toujours construite de la même façon: deux femmes, dont l'une est visiblement enceinte, se penchent l'une vers l'autre. La distance entre elles peut varier et dépend de l'évolution de l'expression des sentiments dans l'art. Dans l'art gothique, les deux femmes sont à une distance respectueuse puis, à partir du XIVe siècle, elles se rapprochent jusqu'à s'étreindre avec affection. Sous l'influence du culte marial, Élisabeth en vient, à partir du XVe siècle, à s'agenouiller devant Marie qui esquisse parfois un geste pour la relever. Elle peut aussi poser une main sur le ventre encore plat de Marie, dans une intuition prophétique de ce qui est pour l'heure invisible. 

Comme dans la Visitation de Nicolas Halins, la grossesse d'Élisabeth est fréquemment marquée par une ceinture portée haut, sous les seins: c'était la coutume ancienne que ces deux élégantes du XVI ème siècle, qui se saluent d'un gracieux geste de la main, ne pouvaient pas ignorer.

À la fin du Moyen Âge, certains peintres représentèrent par transparence la grossesse in utero pour coller au texte, qui dit que l'enfant d'Élisabeth tressaillit de joie dans le ventre de la mère : ce sont alors deux petits personnages qui sont représentés dans les ventres des deux femmes, l'embryon Jésus allant même jusqu'à bénir l'embryon Jean-Baptiste. 
Dans certaines représentations, les deux femmes sont accompagnées par leurs maris respectifs: Zacharie pour Élisabeth et Joseph pour Marie.

[Reconnaître la Vierge Marie dans l'art, Hors série du Pèlerin]
 
Nativité
 
 

Sainte Marie,

vous appartenez

aux âmes humbles

et grandes en Israël qui,

comme Syméon,

attendaient « la consolation d'Israël » (Lc 2, 25)

et qui, comme Anne,

attendaient « la délivrance de Jérusalem » (Lc 2, 38).

Vous viviez en contact intime avec les Saintes Écritures d'Israël,

qui parlaient de l'espérance

– de la promesse faite à Abraham et à sa descendance (cf. Lc 1, 55).

[...]

« Voici la servante du Seigneur;

que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38).

Quand remplie d'une sainte joie

vous avez traversé en hâte les monts de Judée

pour rejoindre votre parente Élisabeth,

vous devîntes l'image de l'Église à venir qui,

dans son sein,

porte l'espérance du monde

à travers les mots de l'histoire.

Mais à côté de la joie que,

dans votre Magnificat,

par les paroles et par le chant,

vous avez répandue dans les siècles,

vous connaissiez également

les affirmations obscures des prophètes

sur la souffrance du serviteur de Dieu en ce monde

[...]

Sainte Marie,

Mère de Dieu , Mère de Dieu le Verbe-incarné,

vous êtes notre Mère,

enseignez-nous à croire,

à espérer et à aimer avec vous.

Indiquez-nous le chemin vers Son règne !

Étoile de la mer,

brillez sur nous et accompagnez -nous sur notre route!

Amîn.

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

Quelques nouvelles en Syrianité(s)...

 

02 July 2016
Photos
His Holiness Mor Ignatius Aphrem II arrived Germany for the Apostolic Visit.

His Eminences Mor Philexinos Mathias( Patriarchal Vicar of Germany), Mor Diascoros Benjamin( Patriarchal Vicar of Sweden),Mor Themotheos Matta Al Khoury, Mor Julius Hanna Aydin, Mor Theophilose Kuriakose ( Patriarchal Vicar of Malankara Parishes in Europe [ except UK & Ireland]) and Many Priests and faithful of the Syriac Orthodox Church received His Holiness at the Frankfurt Airport, Germany.

On July 2 & 3rd His Holiness will consecrate the new church in Wiesbaden and on 9th His Holiness will attend the diocesan celebrations held at Warburg.


Photo courtesy: Kuriakose Mor Theophilose metropolitan

 

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From our good friend Mor Melethios, with the face always lit soothingly smile.

From Houston Region

Family and Youth Conference of South West American Diocese of Malankara Orthodox Church

Houston area family and youth conference at St. Gregorios Orthodox Church, Houston, Texas

 

 

 
 
Jacques TREMOLET DE VILLERS
Avocat français au barreau de Paris, écrivain et journaliste
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
 1431 
Le procès de Jeanne d’Arc révèle le cadre naturel de la vocation surnaturelle de la jeune fille 

Le 21 février 1431 s'ouvre l’un des plus fascinants procès de l’histoire de France : celui de Jeanne d’Arc. En moins de cent jours, la jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète et hérétique, sera condamnée à être brûlée vive. Mais dès ses premières paroles, Jeanne fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui déstabilise par la force de sa sincérité. Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.

- Quels sont votre nom et votre surnom ?
- En mon pays, on m’appelait Jeannette et, après que je fus venue en France, on m’appela Jeanne. Du surnom je ne sais rien.
- Quel est votre lieu d’origine ?
- Je suis née au village de Domrémy, qui fait un avec le village de Greux. C’est au lieu-dit Greux qu’est la principale église.
- Quels étaient les noms de vos père et mère ?
- Mon père s’appelait Jacques d’Arc – ma mère, Isabeau.
- Où fûtes-vous baptisée ?
- En l’église de Domrémy.


En ce 21 février 1431, dans la chapelle royale du château de Rouen, devant l’évêque qui s’appelait Pierre Cauchon, et 42 assesseurs, plus Jean d’Estivet, le promoteur, comparait celle qui deviendra cinq siècles plus tard la sainte de la Patrie (Jeanne a été béatifiée en 1909 puis déclarée sainte en 1920), patronne secondaire de la France.

Cet interrogatoire judiciaire que les vertus de la procédure ont conservé, révèle l’origine de Jeanne, les racines naturelles de cette unique fleur surnaturelle : nom, lieu d’origine, père et mère, paroisse.

La France est une grande nation composée de 36 000 communes, qui sont elles-mêmes, à peu de choses près, 36 000 paroisses, filles des apôtres évangélisateurs. Le village et la paroisse sont indissociablement liés. Ils constituent les origines naturelles et surnaturelles de ce que Jeanne appelait « le saint royaume de France ». Non que cette terre fût peuplée exclusivement de saints, Jeanne ne savait que trop combien, de la base au sommet, elle était remplie de pécheurs. Mais, à l’image de l’Église, qui, pleine de pécheurs, est toutefois, sans péché, « le royaume de France est saint parce qu’il est le royaume de Jésus-Christ, son seul vrai Roi ». Vérité politique en même temps que mystique, surnaturelle et naturelle, que Jeanne sera chargée de réaliser par les armes et par le sacre. 

Mais nous n’en sommes pas encore là. [...]

(Source : "Marie de Nazareth")

Lire la suite du récit
 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

Ce dimanche 3 Juillet: 7ème dimanche après la Pentecôte,

Mémoire de Saint Thomas.

 

 

 

Saint Thomas
(apôtre mort au Ier siècle).

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Thomas dont le nom araméen signifie jumeau, était appelé Didyme en grec.

 

Il faisait partie du groupe des 12 apôtres et mais seul l’évangile de Jean  cite plusieurs de ses interventions.

Il est courageux et au moment de la mort de Lazare, il est prêt à affronter le martyr.

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Mais c’est surtout par ses questions et doutes qu’il est célèbre.

Lors du dernier repas il interroge :

"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.

Comment saurions-nous le chemin?", et après la résurrection du Christ, incrédule,  il demande une preuve tangible : 

"Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas."

 

Mais il est aussi le modèle du croyant en reconnaissant en Jésus ressuscité

"Mon Seigneur et mon Dieu." 

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Apôtre des Indes, son zèle le poussa jusqu'en chine. C'est ainsi qu'au XVIème les Portugais en arrivant aux Indes (Kerala. Malabar. Malankar) , à leur plus grand étonnement, trouvèrent à leur arrivée des chrétiens autochtones de Tradition Syriaque (Orthodoxes et Assyro-chaldéens).

 

  

 BONNE FETE AUX THOMAS 

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ഭാരത്തിന്റെ അപ്പോസ്തോലൻ വി.മാർത്തോമ സ്ലിഹയുടെ ദുഖ്‌റോനോ വി.സഭ ഭക്തി ആദരവോടെ കൊണ്ടാടുന്നു 
"മാർത്തോമാ നിൻ സ്‌മൃതി ഭൂമിയിലും 
വാനിലും ആഘോഷിക്കുന്നു "

 

 

Churches built by St Thomas in Kerala.

Saint Thomas founded seven and a half churches, called the Ezharappallikal, in Kerala, India. Churches in Palayoor, Kodungallor, Kokkamanagalam, Paravur and Kollam are Roman Catholic churches. Nilackal Church is an Ecumenical Church. Niranam Valiyapally & Thiruvithamcode Arappally (half church in tamil nadu) are under Malankara Orthodox Syrian Church

1.St. Thomas Church Palayoor

Palayoor is famous for its Christian church, St. Thomas Church which is founded by St. Thomas the Apostle in 52 AD. It was the first Christian Church in India.The Church is under Syro Malabar Thrissur Archdiocese. Palayoor is 28 km away from Thrissur,Kerala.

2.St. Thomas Church, Kodungalloor

St. Thomas arrived Kodungallor in AD 52. This church is one of the ancient churches in India

3.St. Thomas Syro-Malabar Catholic Church, Kokkamangalam

Church is located at Kokkothamangalam village in Alappuzha district of Kerala state. It is 5 km away from Chertala.

4.St Mary's Orthodox Church Niranam

St. Mary’s Orthodox Syrian Church, Niranam, popularly known as Niranam Valiyapally, is a parish under the Niranam diocese of the Malankara Orthodox Syrian Church. Niranam is almost 8 km from Tiruvalla in Pathanamthitta District of Kerala.

5.Kottakkavu Mar Thoma Syro-Malabar Pilgrim Church, North Paravur

Kottakkavu Mar Thoma Syro-Malabar Pilgrim Church, North Paravur is a Syro-Malabar church established in 52 AD by St. Thomas. It is located at North Paravur in Ernakulam district,Kerala.

6.St.Thomas Ecumenical Church, Nilackal

Nilackal Church is an example of the unity of the Christian churches. The Nilackal church is located in the interior part of the Sabarimala hills, 5KM from Pamba in Pathanamthitta district, Kerala

7.Our Lady Purification Church, Kollam

Kollam Port Church also known as Our Lady Purification Church is built by St. Thomas in AD 52. This Latin church is maintained by Roman Catholic Diocese of Quilon (Kollam)

7.5 Thiruvithamcode Arappally

St. Mary's Orthodox Church, is a church located in Thiruvithamcode, Tamil Nadu, India. It is believed that st. Thomas built this church. The church is maintained by the Malankara Orthodox Syrian Church.

 

Saint Irénée

Évêque et Martyr

(v. 147 † v. 202)

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Vers la fin du IIe siècle, alors que les sectes gnostiques cherchaient à saper par sa base la religion chrétienne, Dieu suscita saint Irénée pour leur résister en face. Il lui donna la grâce et la mission d'exterminer les hérésies par la vérité de la doctrine et d'affermir la paix de l'Église.

Né à Smyrne vers 147, Irénée vécut d'abord sous l'influence de saint Polycarpe, lui-même disciple de l'apôtre saint Jean. Venu d'Orient en Gaule, Irénée succéda à saint Pothin sur le siège de Lyon en 177. Saint Irénée « prêcha à temps et à contre-temps », comme le veut saint Paul, et se fit le défenseur du Christ et de son épouse. L'Église, déclare-t-il, disséminée à travers le monde, jusqu'aux extrémités de la terre, professe la foi qu'elle a reçue des apôtres, qui l'ont reçue eux-mêmes du Fils de Dieu, et cette Eglise a son centre à Rome « avec qui toutes les églises doivent s'accorder à cause de sa principauté supérieure, car c'est par la succession des Pontifes romains que la tradition apostolique de l'Eglise est parvenue jusqu'à nous ». Ardent apologiste, saint Irénée fut aussi un profond théologien. On l'a appelé le père de la théologie catholique et l'anneau d'or qui relie l'esprit de l'Évangile à la doctrine des Pères. L'oreille encore remplie des derniers échos de l'enseignement apostolique, il fut le premier à faire la synthèse raisonnée de notre foi. Son traité: « La fausse science démasquée et réfutée », appelé aussi « Contre les hérésies », porta un coup mortel à l'hérésie gnostique.

Quand s'aggrava, sous le Pape Victor Ier, la discussion relative à la date de Pâques, Irénée usa de toute son influence pour rétablir la paix, faisant ainsi honneur à son nom (dérivé de « eirènè » : la paix).

Saint Jérôme donne à saint Irénée le titre de martyr. Il mourut, croit-on, pendant la persécution de Septime-Sévère, en 202. Benoît XV étendit sa fête à l'Église universelle.

 Septième dimanche après la Pentecôte

Saint Qurbana

·          

o    Actes 4:32-37 :

  • 32 La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun.
  • 33 C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous.
  • 34 Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient,
  • 35 et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
  • 36 Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
  • 37 Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres.

o     

o    Ephésiens 2: 11-22 :

  • 11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc
  • 12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
  • 13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
  • 14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
  • 15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
  • 16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
  • 17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
  • 18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.
  • 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,
  • 20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
  • 21 En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
  • 22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.

o     

o    Saint-Marc 3:20-30 :

  • 20 Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
  • 21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
  • 22 Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
  • 23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
  • 24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
  • 25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
  • 26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
  • 27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
  • 28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
  • 29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »
  • 30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

o     

 

MON SEIGNEUR ET MON DIEU !

« Plein de confiance en votre bonté et votre grande miséricorde, je m'approche de vous, Seigneur ; malade, je viens à mon Sauveur ; consumé de faim et de soif, je viens à la source de la vie ; pauvre, je viens au Roi du ciel ; esclave, je viens à mon Maître ; créature, je viens à celui qui m'a fait ; désolé, je viens à mon tendre consolateur.
[...]
Vous connaissez votre serviteur et vous savez qu'il n'y a en lui aucun bien qui mérite votre grâce. Je confesse donc ma bassesse, je reconnais votre bonté, je bénis votre miséricorde, et je vous rends grâce à cause de votre immense charité.
[...]
O tendre et bon Jésus ! quel respect, quelles louanges perpétuelles ne vous devons-nous pas pour la réception de votre sacré Corps, si élevé au-dessus de tout ce que peut exprimer le langage de l'homme !
Mais que penserai-je en le recevant, en m'approchant de mon Seigneur, que je ne puis révérer autant que je le dois, et que cependant je désire ardemment recevoir ?
Quelle pensée meilleure et plus salutaire que de m'abaisser profondément devant vous et d'exalter votre bonté infinie pour moi !
[...]
Vous êtes le Saint des saints, et moi le rebut des pécheurs.
Vous vous inclinez vers moi, qui ne suis pas digne de lever les yeux sur vous.
Vous venez à moi, vous voulez être à moi, vous m'invitez à votre table. Vous voulez me donner à manger un aliment céleste, le pain des Anges, qui n'est autre que vous-même, ô pain vivant ! qui êtes descendu du ciel, et qui donnez la vie au monde.
Voilà la source de l'amour et le triomphe de votre miséricorde. Que ne vous doit-on pas d'actions de grâces et de louanges pour ce bienfait !
[...]
Que vos œuvres sont admirables, Seigneur ! que votre puissance est grande ! que votre vérité est ineffable !
Vous avez dit et tout a été fait, et rien n'a été fait que ce que vous avez ordonné.
Chose merveilleuse, que nul homme ne saurait comprendre mais que tous doivent croire, que vous, Seigneur mon Dieu, vrai Dieu et vrai homme, vous soyez contenu tout entier sous la moindre partie des espèces du pain et du vin, et que sans être consumé, vous soyez mangé par celui qui vous reçoit.
Souverain Maître de l'univers, vous qui, n'ayant besoin de personne, avez cependant voulu habiter en nous par votre Sacrement, conservez sans tache mon âme et mon corps afin que je puisse plus souvent célébrer vos saints mystères avec la joie d'une conscience pure, et recevoir pour mon salut éternel ce que vous avez institué principalement pour votre gloire, et pour perpétuer à jamais le souvenir de votre amour.
Réjouis-toi, mon âme, et rends grâce à Dieu d'un don si magnifique, d'une si ravissante consolation, qu'il t'a laissée dans cette vallée de larmes. »

(Imitation de Jésus-Christ, Livre IV, chap. 2, Trad. Félicité de Lamennais, 1824.)

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