Du 14 Juillet au 15 Août,
PRIÈRES POUR LA FRANCE
et la paix du monde:
Chers amis. Aloho m'barekh.
Pour le 14 Juillet, j'étais encore dans notre paroisse de Charente pour y desservir nos fidèles dimanche dernier tandis que les confrères, naturellement, poursuivent au Monastère leur service pastoral en Normandie.
Que devrions-nous fêter le 14 Juillet ?
Tous ceux qui me connaissent savent combien il me répugne de célébrer un évènement qui fit couler tant de sang et inaugurait à mes yeux les pages les plus sombre de notre histoire.
Quoiqu'il en soit, la France contemporaine célébrait ce 14 Juillet sa fête nationale.
Vous savez aussi combien notre famille nationale est meurtrie...
Comme l'année dernière, ce 14 Juillet étant chômé, vous étiez invités à participer ou, du moins, vous unir aux Messes que nous célébrerions à 10h30 en l'honneur des Saints Martyrs de la Révolutions pour le renouveau de la France
dans les lieux suivants:
-Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 0233247958
courriels: asstradsyrfr@laposte.net
-Maison Notre-Dame
Le Bourg
16560 JAULDES
Je vous proposais la prière suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans l’orthodoxie de la Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

Aujourd'hui, notre pays est une fois de plus endeuillé par les conséquences d'un acte meurtrier, d'un acte barbare.
A Nice, l'horreur a de nouveau frappé notre pays.
Je vous propose la prière suivante pour les victimes, leurs familles et la conversion des bourreaux:
Dieu des esprits et de toute chair, Qui avez vaincu la mort et anéanti la puissance du démon, Vous qui avez donné la vie au monde, accordez, Seigneur, aux âmes de Vos serviteurs et de Vos servantes morts sous les coups des barbares, le repos, là où il n'y a ni douleur, ni larmes, ni gémissements.
Pardonnez-leur tous les péchés qu'ils ont commis en paroles, en actions et en pensées, car Vous êtes Le Dieu bon et ami des hommes.
Il n'y a pas d'homme qui vive et qui ne pèche pas, Vous seul êtes hors du péché, Votre Justice est la Justice éternelle et Votre Parole est la Vérité.
Eclairez nos persécuteurs, conduisez-les vers la vérité toute entière pour que s'étende Votre règne d'Amour de Justice et de Paix !...
Car Vous êtes la Résurrection, la Vie et le repos de Vos fils et de Vos filles défunts, Ô Christ notre Dieu, et nous Vous rendons gloire, avec Votre Père éternel et Votre très Saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amîn

Cher fils et filles de notre métropolie (Archidiocèse) *, et vous, chers amis, pendant que d'aucun parmi nos frères Chrétiens d'Orient sont prêts à chaque instant de donner leur vie pour le Christ et Son Evangile d'Amour, de Vérité et de Paix, c’est donc le cœur serré, étreint d’une douleur indicible qui se ravive à chaque nouvel acte de violence que je vous demande instamment de faire en sorte que ces mois de vacances pour plusieurs soit en tous cas pour tous et chacun l'occasion de se rapprocher du Seigneur et de témoigner paisiblement mais courageusement de notre très sainte foi !
Que la mère de Miséricorde chemine avec vous qui demeurez toujours dans mon cœur sacerdotal ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Métropolite Mor Philipose-Mariam
* Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma

Une Messe (Quadisha Qurbana) sera célébrée dimanche 17 Juillet à 10:30 en l'Eglise du Monastère Syriaque pour les victimes, leurs familles, la conversion des bourreaux
-Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 0233247958
courriels: asstradsyrfr@laposte.net
/http%3A%2F%2Fwww.orthodoxchristianity.net%2Fforum%2Findex.php%3Faction%3Ddlattach%3Battach%3D6480%3Btype%3Davatar)
CONVOCATION :
Suite à la décision collégiale prise lors de l’A.G.O du dimanche 3 Juillet,
Rappel de convocation
à L’A.G.E de
la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone (Association cultuelle de …)
le Dimanche 28 Aout 2016
lors du repas fraternel.
*Renouvellement du Bureau
*Dissolution de l’ancienne Association caritative et création d’une nouvelle Association Caritative.
Que tous ceux qui seraient empéchés de participer à cette réunion pour de justes motifs veuillent bien envoyer avant le 21 Aout le PROCURATION au:
"-Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 0233247958
courriels: asstradsyrfr@laposte.net"
Merci.

Fête d'un martyr
- Soirée :
Saint- Mathieu 10: 16-33
- Matin :
Saint- Luc12: 1-12
- Avant de Saint Qurbana :
Genèse 4: 3-12
Daniel 3: 14 -30
-
- Saint Qurbana :
Actes 23: 11 - 25
- 11 La nuit suivante, le Seigneur vint auprès de Paul et lui dit : « Courage ! Le témoignage que tu m’as rendu à Jérusalem, il faut que tu le rendes aussi à Rome. »
- 12 Lorsqu’il fit jour, les Juifs organisèrent un rassemblement où ils se jurèrent, sous peine d’anathème, de ne plus manger ni boire tant qu’ils n’auraient pas tué Paul.
- 13 Les auteurs de cette conjuration étaient plus de quarante.
- 14 Ils vinrent trouver les grands prêtres et les anciens pour leur dire : « Nous nous sommes juré, sous peine d’anathème, de ne prendre aucune nourriture tant que nous n’aurons pas tué Paul.
- 15 Alors vous, d’accord avec le Conseil suprême, faites un rapport au commandant pour qu’il le fasse comparaître devant vous sous prétexte de mener une enquête plus approfondie sur son cas. Nous nous tenons prêts pour le supprimer avant qu’il n’arrive. »
- 16 Mais le fils de la sœur de Paul eut connaissance du guet-apens ; il se présenta à la forteresse et, une fois entré, avertit Paul.
- 17 Paul alors appela l’un des centurions et lui dit : « Emmène ce garçon chez le commandant : il doit l’avertir de quelque chose. »
- 18 Le centurion le prit avec lui et le mena chez le commandant, auquel il dit : « Le prisonnier Paul m’a appelé pour me demander de t’amener ce jeune garçon qui a quelque chose à te dire. »
- 19 Le commandant prit celui-ci par la main, l’emmena à l’écart et l’interrogea en particulier : « De quoi dois-tu m’avertir ? »
- 20 Il répondit : « Les Juifs ont convenu de te demander de faire comparaître Paul demain devant le Conseil suprême sous prétexte d’une information plus approfondie sur son cas.
- 21 Mais toi, ne leur fais pas confiance ; en effet, parmi eux plus de quarante hommes préparent un guet-apens contre lui : ils se sont juré, sous peine d’anathème, de ne plus manger ni boire tant qu’ils ne l’auront pas supprimé. Et maintenant, ils se tiennent prêts en attendant ton accord. »
- 22 Le commandant renvoya le jeune garçon en lui donnant cette consigne : « Ne raconte à personne que tu m’as rapporté tout cela. »
- 23 Il appela alors deux centurions et leur dit : « Que deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents auxiliaires se tiennent prêts à prendre la route de Césarée à partir de la troisième heure de la nuit ;
- 24 qu’on prépare aussi des montures pour transférer Paul en toute sécurité auprès du gouverneur Félix. »
Romains 8: 31 à 39
- 31 Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
- 32 Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ?
- 33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste :
- 34 alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :
- 35 alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?
- 36 En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir.
- 37 Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
- 38 J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances,
- 39 ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Saint- Marc 8:34-38
- 34 Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
- 35 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.
- 36 Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ?
- 37 Que pourrait-il donner en échange de sa vie ?
- 38 Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. »
-
- 13: 9 - 13
- 09 Vous, soyez sur vos gardes ; on vous livrera aux tribunaux et aux synagogues ; on vous frappera, on vous traduira devant des gouverneurs et des rois à cause de moi ; ce sera pour eux un témoignage.
- 10 Mais il faut d’abord que l’Évangile soit proclamé à toutes les nations.
- 11 Et lorsqu’on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d’avance pour savoir ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit Saint.
- 12 Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
- 13 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.
-
COLLOQUE AVEC LE SEIGNEUR:
« Quand vous connaîtrai-je, ô mon Jésus ! quand entrerai-je dans vos desseins ? Quand vous aimerai-je de tout mon cœur ?
Quand vous chercherai-je sans inconstance ?
Quand vous obéirai-je sans contradiction ?
Quand serai-je assez heureux et assez vide de moi-même, que de pouvoir vous dire en toute occasion, avec une parfaite sincérité : Que votre volonté soit faite, et non pas la mienne ?
C'est la leçon que vous me faites par votre exemple, ô modèle de toute perfection ! quand vous allez à votre Père, qui veut que vous mouriez pour moi, et que vous vous soumettez à sa volonté, lors même qu'il appesantit son bras sur vous, et qu'il vous charge de toutes mes dettes.
Soyez à jamais béni et glorifié, ô mon Sauveur ! pour une si grande miséricorde, et pour tous les biens que vous m'avez fait.
N'ayez donc plus d'égard à cette volonté rebelle et ennemie de son propre bien ; que la vôtre s'exécute en tout temps, en tout lieu et en toute chose.
Je lui fais aujourd'hui, de tout mon cœur, un sacrifice de la mienne. Conduisez-moi, ô mon Dieu ! quand je m'égare ; rappelez-moi, quand je m'éloigne ; arrêtez-moi, quand je vous fuis ; embrassez-moi, quand je vous cherche ; traitez-moi, Seigneur, selon votre volonté toujours droite, toujours sainte, toujours miséricordieuse ; et ne me jugez pas selon la mienne, qui est si faible et si inconstante.
Vous voyez, ô mon Jésus ! combien je suis libéral à promettre, et peu fidèle à exécuter. Suppléez par votre amour, à ce qui me manque ; et ne permettez pas que ma volonté s'oppose jamais à la vôtre. »
P. Théodore Archimbaud, Les Soliloques du pécheur pénitent à Jésus souffrant, Tome second (Vingt-cinquième Entretien, IV), Seconde édition, A Lyon, Chez Jacquenod père, & Rusand, Libraires, 1763.