'Be ruled by God and rule over your senses; and, being on a higher level, do not give authority to what is inferior to you.' (St. Thalassios the Libyan)
Première lettre de saint Pierre Apôtre 5,1-4.10-11.
Mes bien-aimés, j'exhorte les anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin de la Passion du Christ et qui aurai part à la gloire qui doit être manifestée :
paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré ; non dans un intérêt sordide, mais par dévouement ;
non en dominateurs des Églises, mais en devenant les modèles du troupeau.
Et quand le Prince des pasteurs paraîtra, vous recevrez la couronne de gloire, qui ne se flétrit jamais.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, après quelques souffrances, achèvera lui-même son œuvre, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.
En ce temps-là, Jésus vint aux environs de Césarée de Philippe, et il interrogeait ses disciples disant : "Quel est celui que les hommes disent être le Fils de l'homme ?"
Ils dirent : " Les uns Jean le Baptiste, d'autres Élie, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes. "
Il leur dit : " Et vous, qui dites-vous que je suis ? "
Simon Pierre, prenant la parole, dit : " Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. "
Jésus lui répondit : " Tu es heureux, Simon Bar-Jona, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "
Par Origène
(v. 185-253), prêtre et théologien Homélie sur les Evangiles (Catena Aurea)
« Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant »
Pierre rejette toutes les fausses idées que les Juifs se faisaient de Jésus, et il confesse hautement cette vérité qu'ignoraient les Juifs :
« Vous êtes le Christ » et, ce qui est bien plus grand « Le Fils du Dieu vivant ».
On l'appelait vivant, mais d'une manière éminente, parce qu'il est supérieur à tous les êtres qui ont la vie ; car seul il possède l'immortalité, et il est la source de la vie.
C'est lui que nous appelons dans un sens véritable Dieu le Père. Or, celui qui dit :
« Je suis la vie » (Jn 11), est lui-même la vie qui sort comme de la source.
Celui donc qui exerce le pouvoir de lier et de délier de manière à être jugé vraiment digne d'exercer ce pouvoir dans le ciel est irrépréhensible.
Or, les clefs du royaume des cieux sont données aussi comme récompense à celui qui par ses vertus peut fermer les portes de l'enfer. »
En effet, lorsqu'un homme commence à pratiquer toutes les vertus chrétiennes, il s'ouvre à lui-même la porte du royaume des cieux, c'est-à-dire que le Seigneur la lui ouvre par sa grâce, de manière que la même vertu est tout à la fois la porte et la clef de la porte.
Peut-être même pourrait-on dire que chacune des vertus est le royaume des cieux.
« Quand le Christ a dit :
« Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi (1) »,
l'a-t-Il dit pour la seule fois où Il fut élevé de terre et où Il s'offrit Lui-même pour le salut du monde ?
Ou plutôt ne doit-on pas croire que chaque fois que son sacrifice se renouvelle par le ministère du prêtre, le Christ continue à exercer invisiblement sur la foule des âmes son attraction victorieuse ?
Devant les moyens matériels dont disposent les ennemis de la foi, les fils de l’Église pourraient être tentés de découragement, s'ils ne disposaient d'autres moyens d'action, purement spirituels ceux-là, surnaturels même, au premier rang desquels il faut mettre la messe.
[...] A voir les chrétiens assister à la messe, on peut parfois se demander si, au meilleur d'eux-mêmes, ils ont pour elle l'estime qu'elle mérite, s'ils sont vraiment convaincus qu'elle est le grand moyen dont ils disposent pour convertir les âmes qui, de plus en plus nombreuses, fuient le prêtre et celles aussi qu'aucun apôtre ne peut plus atteindre.
1. Jn XII, 32. - 2. IIIa, 65, III, adI.
(à suivre demain)
R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.
'A saint-like soul helps its neighbor and when ill-treated by him is patient, enduring what it suffers at his hands.' (St. Thalassios the Libyan)
Un Saint Orthodoxe d'Occident s'exprime :
Saint Vincent de Lérins nous parle de la Catholicité de
l'Église
(biographie)
(He was born in Toul in Gaul (modern-day France); he was the brother of St Lupus, Bishop of Troyes. He served as a soldier, but eventually became a monk at the monastery of Lerins. There he lived out the remainder of his life, and wrote his Commonitorium, an exposition of the true Orthodox faith; it contains the well-know statement that Christians must hold to the Faith that has been believed "everywhere, always, and by all." He reposed in peace.)
"Prenez garde que quelqu'un ne vous séduise, parce que plusieurs viendront en mon Nom, disant : Je suis Sauveur, et ils en séduiront un grand nombre" Math 24,4-5
Préambule.
Le terme "catholique" vient du grec "καθόλου", qui, comme nombre de termes anciens, par polysémie, possède plusieurs acceptions possibles.
Le premier à avoir utilisé ce terme pour définir l'Église est saint Ignace, évêque-martyr d'Antioche et successeur de l'apôtre saint Pierre.
Dans son épître aux Smyrniotes, au chapître 8,2 il dit
"ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία"
"là où est le Christ Jésus, là est l'Église catholique"
Cela peut signifier "en plénitude" ou "universel".
Or, à l'époque où saint Ignace écrit, l'Église est loin d'être présente dans tout le monde habité connu, très loin même.
Par contre, il "forge" ce terme dans le contexte de l'explication de l'évêque et de son rôle.
Dans un contexte de foi. Donc l'acception originelle du terme est bel et bien "plénitude" de la Foi, et non pas "universel" dans le sens "partout présent".
Il est très important de sans cesse (se) rappeler que le terme "catholique" n'avait strictement pas la même valeur dans l'Église à l'époque de saint Vincent de Lérins qu'en Occident depuis le "concile de Trente".
Le terme s'applique à l'Église "Corps du Christ", l'Unam Sanctam des grands Conciles Oecuméniques, pas à l'une ou l'autre partie séparée par des schismes ou inventée tardivement.
C'est importantissime de se souvenir de cela quand on lit des textes de patristique, en particulier dans les traductions modernes.
Cette explication rappelle aussi pourquoi aujourd'hui encore dans l'Église dite Orthodoxe, dans le Credo, nous utilisons le terme "catholique" et non pas "orthodoxe" (qui n'existe pas dans le Credo nicéen) - il s'agit encore et toujours d'une question de Foi et pas d'organisation terrestre. --- --- ---
QUI EST SAINT VINCENT ?
Saint Vincent, frère germain de saint Loup, évêque de Troyes, était né à Toul, en Lorraine. Il avait d'abord servi dans l'armée et brillé dans le monde. Entraîné par l'exemple de son vertueux frère, il s'ouvrit à la grâce divine et devint moine au monastère de Lérins pour n'y plus songer qu'à oeuvrer à son Salut.
Douloureusement affecté de voir l'Église déchirée par les hérétiques et voulant contribuer, pour sa part, à prémunir les simples fidèles contre les sophismes de l'erreur, il composa, vers l'an 434, soit trois ans après le Concile Oecuménique d'Ephèse qui proscrivit le Nestorianisme, un livre qu'il intitula "Commitorium" ou avertissement contre les hérétiques, et que par humilité, il publia sous le nom de "Peregrinus" (le Voyageur ou l'inconnu). C'est dans ce bel et solide ouvrage qu'il trace cette règle à laquelle, plus strictement que jamais, il importe de se conformer :
"Dans l'église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous.
In ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum est ut id teneamus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est".
Ce livre, véritable perle, "petit par son étendue mais immense par sa valeur" (Mole parvum, sed virtute maximum), a pour but de préserver les fidèles des nouveautés en matière de Foi.
Ce traité était originairement divisé en deux parties, dont la seconde avait pour objet le Concile d'Ephèse, et à laquelle était jointe une récapitulation de tout l'ouvrage.
La seconde partie ayant été soustraite à Vincent, il se contenta de rapporter cette récapitulation à la fin de la première partie, et de ne faire du tout qu'un seul livre; c'est dans cet état que nous l'avons aujourd'hui.
L'auteur établit cette règle infaillible pour distinguer la vérité d'avec l'erreur, à savoir, l'autorité des Écritures expliquées suivant la Tradition de l'Église.
Vincent de Lérins s'applique sur toutes choses à mettre en garde les fidèles contre une des plus dangereuses tentations où leur foi soit exposée, ce qui arrive lorsque Dieu permet que de grands hommes, des hommes estimés par leurs talents, et en réputation de sainteté, deviennent les docteurs de l'hérésie. Il apporte pour exemple Valentin, Donat, Photin, Apollinaire, Nestorius, Tertullien, et surtout Origène, deux Pères dont il fait le plus magnifique éloge, pour en conclure que "tous les vrais catholiques doivent recevoir les Docteurs avec l'Église, mais non pas abandonner la Foi de l'Église avec les Docteurs".
Le Commonitoire est un de ces écrits que l'on ne peut lire trop souvent; il en est peu dans l'Antiquité chrétienne qui renferment tant de choses admirables en si peu de paroles. Le style est agréable, précis, doux et coulant; la phrase de Vincent de Lérins, toujours pure et harmonieuse, se module et se balance comme la période cicéronienne. Sous le rapport du style, l'auteur du Commonitoire nous paraît supérieur de beaucoup à Salvien qui vivait dans le même siècle.
Après avoir montré que la division des hérétiques en 2 classes principales détermina aussi à leur égard une double controverse, il ajoute : "Nous n'avons pas à nous occuper ici de celle qui consistait à montrer, par les monuments de la Tradition et les décisions dogmatiques, quelle était la Foi de l'Église; mais, celle qui avait pour objet de prouver la nécessité de croire à l'Église, mérite une attention particulière."
L'Antiquité chrétienne a produit sur ce sujet deux ouvrages fondamentaux, l'un vers le commencement du 3ième siècle, et l'autre au 5ième : les Prescriptions de Tertullien, et le Commonitoire de Vincent de Lérins. Nous les disons fondamentaux, parce qu'effectivement les considérations qui y sont développées frappent également toutes les sectes, quelles que soient leurs doctrines particulières : et de même que, en algèbre, on obtient en éliminant les conditions spéciales de tel problème particulier, des formules générales, applicables à toute espèce de quantité; de même, en écartant dans la lecture de ces deux écrits les noms des hérétiques contemporains et les réflexions accessoires qui s'y rattachent, on voit se dégager, dans sa pureté logique, le principe général de la controverse avec tous ceux qui créent ou choisissent leur foi, suivant la signification prope de ce nom d'hérétiques.
Voici le début plein d'humilité de ce beau livre : "Il me semble à moi, pèlerin, le plus petit de tous les serviteurs de Dieu, que ce ne serait pas, avec l'aide du Seigneur, chose d'une médiocre utilité de coucher par écrit ce que j'ai reçu fidèlement des saints Pères, précaution bien nécessaire sans doute à ma propre faiblesse, puisque l'aurai là sous la main de quoi suppléer, par une lecture assidue, à mon peu de mémoire."
Ces lignes expliquent bien le sens du titre choisi par l'auteur. On donnait à cette époque le nom de Commonitoire à un recueil de notes qui devaient aider la mémoire : c'est ainsi que l'empereur Théodose donna un commonitoire au comte Elpidius partant pour le Concile d'Ephèse, et que le pape Zozime de Rome en remit un à Faustin qu'il envoyait en Afrique.
Une des plus admirables pages du Commonitoire est celle qui traite du progrès, cette grande question de tous les temps et du nôtre en particulier. "Quelqu'un dira peut-être : 'Ne peut-il donc y avoir de progrès pour la Foi dans l'Église du Christ?' Qu'il y en ait, et qu'il y en ait beaucoup. Car, qui serait si malveillant pour les hommes, si maudit de Dieu, que d'empêcher ce progrès? Mais, il faut néanmoins que ce soit vraiment un progrès, et non pas un changement. Ce qui constitue le progrès d'une chose, c'est qu'elle prenne de l'accroissement, sans changer d'essence; ce qui en fait au contraire le changement, c'est qu'elle passe d'une nature à une autre. Il est donc nécessaire que l'intelligence, la science, la sagesse de chacun comme de tous, d'un seul homme comme de l'Église entière, suivant l'âge et le siècle, croissent et grandissent beaucoup, mais toutefois en leur espèce, c'est-à-dire, en conservant la même doctrine, le même sens, la même pensée.
Que la religion des âmes imite l'état du corps, qui, tout en se développant et en grandissant avec les années, ne laisse pas néanmoins d'être le même.
Il y a bien de la différence entre la fleur de la jeunesse et la maturité de la vieillesse; mais, celui qui est aujourd'hui vieillard, n'est pas autre chose que celui qui fut autrefois adolescent; en sorte qu'un seul et même individu a beau changer d'état et de disposition, il ne change néanmoins ni de nature, ni de personne. Les membres sont petits dans un enfant à la mamelle, grands dans un jeune homme; ils sont toutefois les mêmes dans l'un et dans l'autre. Autant les enfants ont de membres, autant en ont les hommes; et s'il est des parties qui se développent dans un âge plus mûr, elles existaient toutefois dans le principe de leur origine, en sorte que rien de nouveau ne parait dans un vieillard, qui ne fût caché en lui lorsqu'il était enfant.
Ainsi donc, il n'en faut pas douter, la droite et légitime règle d'un beau développement, l'ordre parfait et invariable d'une belle croissance, c'est quand le nombre des années vient à découvrir dans un jeune homme les parties et les formes que la sagesse du Créateur avait d'abord cachées dans un enfant. Mais, si l'homme, avec le temps, se change en une figure qui ne soit pas la sienne; si le nombre de ses membres augmente ou diminue, il faut bien, dans ce cas, ou que tout le corps périsse, ou qu'il devienne monstrueux, ou qu'il s'affaiblisse tout au moins.
De même, la doctrine de la religion chrétienne doit suivre ces lois de perfectionnement, se consolider par les années, s'étendre avec le temps, s'élever avec l'âge, mais demeurer cependant pure et intacte, se montrer pleine et entière dans toutes les mesures de ses parties, comme dans ses sens et ses membres en quelque sorte, n'admettre aucun changement, ne rien perdre de ce qui lui est propre, et ne subir aucune variation dans les points définis.
Pour l'Église du Christ, soigneuse et prudente gardienne des dogmes à elle confiés, elle n'y change jamais rien, n'y diminue rien, n'y ajoute rien; elle n'en retranche pas ce qui est nécessaire, elle n'introduit rien de superflu, elle ne laisse rien perdre de ce qui lui appartient, elle n'usurpe rien d'étranger; mais elle met toute son industrie, tout son entendement à traiter fidèlement et sagement les choses anciennes, à façonner et à polir ce qu'il put y avoir autrefois de commencé, d'ébauché; à consolider, à affermir ce qui fut exprimé, développé; à garder ce qui fut confirmé, défini.
Enfin quel autre but s'est-elle jamais proposé dans le décret des Conciles, sinon de faire croire avec une Foi plus vive ce que l'on croyait avec plus de simplicité; de faire prêcher avec plus de force ce qui se prêchait avec plus de faiblesse; de faire adorer avec plus de zèle ce que déjà l'on adorait avec sûreté?"
Saint Vincent de Lérins mourut avant la fin de 450, sous le règne des empereurs Théodose II et Valentinien III. Ses reliques, dit-on, sont respectueusement gardées à Lérins; des parcelles existeraient quelque part ailleurs.
Saint Vincent de Lérins voyait dans l'onde d'un ruisseau qui s'éloigne de sa source vers laquelle il ne doit jamais remonter, l'image des moments fugitifs de la vie, qui s'écoulent pour ne plus jamais revenir! Hélas ! quelle est la bouche qui n'a pas dit quelquefois en pensant à la brièveté de nos jours: Qu'est-ce que la vie?
En nous rappelant notre heureuse enfance, en foulant de nouveau par la pensée cette pelouse où nous folâtrions avec tant de gaîté, en revoyant en esprit ces campagnes où nous promenions notre insouciante jeunesse, ne semble-t-il pas que nous touchions encore à des instants écoulés pourtant depuis bien des années? Or, il en sera de même, lorsque sur notre lit de mort, nons pourrons envisager d'un seul coup d'oeil notre vie tout entière : que sera-t-elle alors pour nous, sinon un songe frivole, une ombre légère et fugitive? 'Qu'est-ce que votre vie, dit l'apôtre saint Jacques ? C'est une vapeur qui parait pour un peu de temps et qui sera bientôt dissipée. N'êtes-vous donc pas des insensés, vous qui dites: Aujourd'hui ou demain, nous irons dans telle ville, nous y négocierons pendant une année, et nous y ferons un gain considérable : savez-vous même ce qui arrivera demain?'
Beaucoup de personnes pensent assez souvent à la brièveté de la vie; mais cette pensée, que Dieu a destinée à porter tant de fruits, est stérile pour elles. Loin d'en profiter, en effet, elles s'empressent de la chasser dès qu'elle se présente, et s'efforcent de la remplacer par des pensées riantes et frivoles. En vérité, n'est-ce pas là une folie semblable à celle des insensés qui danseraient au-dessus d'un volcan ouvert sous leurs pieds pour les dévorer?
Dans le calendrier romain pro-schisme, saint Vincent était fêté à Lérins le 28 mai, et il est fêté le 24 mai dans l'Église actuelle.
"
"là où est le Christ Jésus, là est l'Église catholique"
Cela peut signifier "en plénitude" ou "universel". Or, à l'époque où saint Ignace écrit, l'Église est loin d'être présente dans tout le monde habité connu, très loin même. Par contre, il "forge" ce terme dans le contexte de l'explication de l'évêque et de son rôle. Dans un contexte de foi. Donc l'acception originelle du terme est bel et bien "plénitude" de la Foi, et non pas "universel" dans le sens "partout présent".
Il est très important de sans cesse (se) rappeler que le terme "catholique" n'avait strictement pas la même valeur dans l'Église à l'époque de saint Vincent de Lérins qu'en Occident depuis le "concile de Trente". Le terme s'applique à l'Église "Corps du Christ", l'Unam Sanctam des grands Conciles Oecuméniques, pas à l'une ou l'autre partie séparée par des schismes ou inventée tardivement. C'est importantissime de se souvenir de cela quand on lit des textes de patristique, en particulier dans les traductions modernes. Cette explication rappelle aussi pourquoi dans l'Église dite Orthodoxe, dans le Credo, nous utilisons le terme "catholique" et non pas "orthodoxe" (qui n'existe pas dans le Credo nicéen) - il s'agit encore et toujours d'une question de Foi et pas d'organisation terrestre.
--- --- ---
Saint Vincent, frère germain de saint Loup, évêque de Troyes, était né à Toul, en Lorraine. Il avait d'abord servi dans l'armée et brillé dans le monde. Entraîné par l'exemple de son vertueux frère, il s'ouvrit à la grâce divine et devint moine au monastère de Lérins pour n'y plus songer qu'à oeuvrer à son Salut.
Douloureusement affecté de voir l'Église déchirée par les hérétiques et voulant contribuer, pour sa part, à prémunir les simples fidèles contre les sophismes de l'erreur, il composa, vers l'an 434, soit trois ans après le Concile Oecuménique d'Ephèse qui proscrivit le Nestorianisme, un livre qu'il intitula "Commitorium" ou avertissement contre les hérétiques, et que par humilité, il publia sous le nom de "Peregrinus" (le Voyageur ou l'inconnu). C'est dans ce bel et solide ouvrage qu'il trace cette règle à laquelle, plus strictement que jamais, il importe de se conformer :
"Dans l'église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous.
In ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum est ut id teneamus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est".
Ce livre, véritable perle, "petit par son étendue mais immense par sa valeur" (Mole parvum, sed virtute maximum), a pour but de préserver les fidèles des nouveautés en matière de Foi.
Ce traité était originairement divisé en deux parties, dont la seconde avait pour objet le Concile d'Ephèse, et à laquelle était jointe une récapitulation de tout l'ouvrage. La seconde partie ayant été soustraite à Vincent, il se contenta de rapporter cette récapitulation à la fin de la première partie, et de ne faire du tout qu'un seul livre; c'est dans cet état que nous l'avons aujourd'hui.
L'auteur établit cette règle infaillible pour distinguer la vérité d'avec l'erreur, à savoir, l'autorité des Écritures expliquées suivant la Tradition de l'Église.
Vincent de Lérins s'applique sur toutes choses à mettre en garde les fidèles contre une des plus dangereuses tentations où leur foi soit exposée, ce qui arrive lorsque Dieu permet que de grands hommes, des hommes estimés par leurs talents, et en réputation de sainteté, deviennent les docteurs de l'hérésie. Il apporte pour exemple Valentin, Donat, Photin, Apollinaire, Nestorius, Tertullien, et surtout Origène, deux Pères dont il fait le plus magnifique éloge, pour en conclure que "tous les vrais catholiques doivent recevoir les Docteurs avec l'Église, mais non pas abandonner la Foi de l'Église avec les Docteurs".
Le Commonitoire est un de ces écrits que l'on ne peut lire trop souvent; il en est peu dans l'Antiquité chrétienne qui renferment tant de choses admirables en si peu de paroles. Le style est agréable, précis, doux et coulant; la phrase de Vincent de Lérins, toujours pure et harmonieuse, se module et se balance comme la période cicéronienne. Sous le rapport du style, l'auteur du Commonitoire nous paraît supérieur de beaucoup à Salvien qui vivait dans le même siècle.
Après avoir montré que la division des hérétiques en 2 classes principales détermina aussi à leur égard une double controverse, il ajoute : "Nous n'avons pas à nous occuper ici de celle qui consistait à montrer, par les monuments de la Tradition et les décisions dogmatiques, quelle était la Foi de l'Église; mais, celle qui avait pour objet de prouver la nécessité de croire à l'Église, mérite une attention particulière."
L'Antiquité chrétienne a produit sur ce sujet deux ouvrages fondamentaux, l'un vers le commencement du 3ième siècle, et l'autre au 5ième : les Prescriptions de Tertullien, et le Commonitoire de Vincent de Lérins. Nous les disons fondamentaux, parce qu'effectivement les considérations qui y sont développées frappent également toutes les sectes, quelles que soient leurs doctrines particulières : et de même que, en algèbre, on obtient en éliminant les conditions spéciales de tel problème particulier, des formules générales, applicables à toute espèce de quantité; de même, en écartant dans la lecture de ces deux écrits les noms des hérétiques contemporains et les réflexions accessoires qui s'y rattachent, on voit se dégager, dans sa pureté logique, le principe général de la controverse avec tous ceux qui créent ou choisissent leur foi, suivant la signification prope de ce nom d'hérétiques.
Voici le début plein d'humilité de ce beau livre : "Il me semble à moi, pèlerin, le plus petit de tous les serviteurs de Dieu, que ce ne serait pas, avec l'aide du Seigneur, chose d'une médiocre utilité de coucher par écrit ce que j'ai reçu fidèlement des saints Pères, précaution bien nécessaire sans doute à ma propre faiblesse, puisque l'aurai là sous la main de quoi suppléer, par une lecture assidue, à mon peu de mémoire."
Ces lignes expliquent bien le sens du titre choisi par l'auteur. On donnait à cette époque le nom de Commonitoire à un recueil de notes qui devaient aider la mémoire : c'est ainsi que l'empereur Théodose donna un commonitoire au comte Elpidius partant pour le Concile d'Ephèse, et que le pape Zozime de Rome en remit un à Faustin qu'il envoyait en Afrique.
Une des plus admirables pages du Commonitoire est celle qui traite du progrès, cette grande question de tous les temps et du nôtre en particulier. "Quelqu'un dira peut-être : 'Ne peut-il donc y avoir de progrès pour la Foi dans l'Église du Christ?' Qu'il y en ait, et qu'il y en ait beaucoup. Car, qui serait si malveillant pour les hommes, si maudit de Dieu, que d'empêcher ce progrès? Mais, il faut néanmoins que ce soit vraiment un progrès, et non pas un changement. Ce qui constitue le progrès d'une chose, c'est qu'elle prenne de l'accroissement, sans changer d'essence; ce qui en fait au contraire le changement, c'est qu'elle passe d'une nature à une autre. Il est donc nécessaire que l'intelligence, la science, la sagesse de chacun comme de tous, d'un seul homme comme de l'Église entière, suivant l'âge et le siècle, croissent et grandissent beaucoup, mais toutefois en leur espèce, c'est-à-dire, en conservant la même doctrine, le même sens, la même pensée.
Que la religion des âmes imite l'état du corps, qui, tout en se développant et en grandissant avec les années, ne laisse pas néanmoins d'être le même.
Il y a bien de la différence entre la fleur de la jeunesse et la maturité de la vieillesse; mais, celui qui est aujourd'hui vieillard, n'est pas autre chose que celui qui fut autrefois adolescent; en sorte qu'un seul et même individu a beau changer d'état et de disposition, il ne change néanmoins ni de nature, ni de personne. Les membres sont petits dans un enfant à la mamelle, grands dans un jeune homme; ils sont toutefois les mêmes dans l'un et dans l'autre. Autant les enfants ont de membres, autant en ont les hommes; et s'il est des parties qui se développent dans un âge plus mûr, elles existaient toutefois dans le principe de leur origine, en sorte que rien de nouveau ne parait dans un vieillard, qui ne fût caché en lui lorsqu'il était enfant.
Ainsi donc, il n'en faut pas douter, la droite et légitime règle d'un beau développement, l'ordre parfait et invariable d'une belle croissance, c'est quand le nombre des années vient à découvrir dans un jeune homme les parties et les formes que la sagesse du Créateur avait d'abord cachées dans un enfant. Mais, si l'homme, avec le temps, se change en une figure qui ne soit pas la sienne; si le nombre de ses membres augmente ou diminue, il faut bien, dans ce cas, ou que tout le corps périsse, ou qu'il devienne monstrueux, ou qu'il s'affaiblisse tout au moins.
De même, la doctrine de la religion chrétienne doit suivre ces lois de perfectionnement, se consolider par les années, s'étendre avec le temps, s'élever avec l'âge, mais demeurer cependant pure et intacte, se montrer pleine et entière dans toutes les mesures de ses parties, comme dans ses sens et ses membres en quelque sorte, n'admettre aucun changement, ne rien perdre de ce qui lui est propre, et ne subir aucune variation dans les points définis.
Pour l'Église du Christ, soigneuse et prudente gardienne des dogmes à elle confiés, elle n'y change jamais rien, n'y diminue rien, n'y ajoute rien; elle n'en retranche pas ce qui est nécessaire, elle n'introduit rien de superflu, elle ne laisse rien perdre de ce qui lui appartient, elle n'usurpe rien d'étranger; mais elle met toute son industrie, tout son entendement à traiter fidèlement et sagement les choses anciennes, à façonner et à polir ce qu'il put y avoir autrefois de commencé, d'ébauché; à consolider, à affermir ce qui fut exprimé, développé; à garder ce qui fut confirmé, défini.
Enfin quel autre but s'est-elle jamais proposé dans le décret des Conciles, sinon de faire croire avec une Foi plus vive ce que l'on croyait avec plus de simplicité; de faire prêcher avec plus de force ce qui se prêchait avec plus de faiblesse; de faire adorer avec plus de zèle ce que déjà l'on adorait avec sûreté?"
Saint Vincent de Lérins mourut avant la fin de 450, sous le règne des empereurs Théodose II et Valentinien III. Ses reliques, dit-on, sont respectueusement gardées à Lérins; des parcelles existeraient quelque part ailleurs.
Saint Vincent de Lérins voyait dans l'onde d'un ruisseau qui s'éloigne de sa source vers laquelle il ne doit jamais remonter, l'image des moments fugitifs de la vie, qui s'écoulent pour ne plus jamais revenir! Hélas ! quelle est la bouche qui n'a pas dit quelquefois en pensant à la brièveté de nos jours: Qu'est-ce que la vie?
En nous rappelant notre heureuse enfance, en foulant de nouveau par la pensée cette pelouse où nous folâtrions avec tant de gaîté, en revoyant en esprit ces campagnes où nous promenions notre insouciante jeunesse, ne semble-t-il pas que nous touchions encore à des instants écoulés pourtant depuis bien des années? Or, il en sera de même, lorsque sur notre lit de mort, nons pourrons envisager d'un seul coup d'oeil notre vie tout entière : que sera-t-elle alors pour nous, sinon un songe frivole, une ombre légère et fugitive? 'Qu'est-ce que votre vie, dit l'apôtre saint Jacques ? C'est une vapeur qui parait pour un peu de temps et qui sera bientôt dissipée. N'êtes-vous donc pas des insensés, vous qui dites: Aujourd'hui ou demain, nous irons dans telle ville, nous y négocierons pendant une année, et nous y ferons un gain considérable : savez-vous même ce qui arrivera demain?'
Beaucoup de personnes pensent assez souvent à la brièveté de la vie; mais cette pensée, que Dieu a destinée à porter tant de fruits, est stérile pour elles. Loin d'en profiter, en effet, elles s'empressent de la chasser dès qu'elle se présente, et s'efforcent de la remplacer par des pensées riantes et frivoles. En vérité, n'est-ce pas là une folie semblable à celle des insensés qui danseraient au-dessus d'un volcan ouvert sous leurs pieds pour les dévorer?
Dans le calendrier romain (...) saint Vincent était fêté à Lérins le 28 mai, et il est fêté le 24 mai dans l'Église actuelle.
(Source : St Materne)
'The Church of the Lord is built upon the rock of the apostles
among so many dangers in the world; it therefore remains unmoved. The Church's foundation is unshakable and firm against assaults of the raging sea. Waves lash at the Church but do not shatter it. Although the elements of this world constantly beat upon the Church with crashing sounds, the Church possesses the safest harbor of salvation for all in distress. There is a stream which flows down on God's saints like a torrent. There is also a rushing river giving joy to the heart that is at peace and makes for peace. He who read much and understands much, receives his fill. He who is full, refreshes others. So Scripture says: "If the clouds are full, they will pour rain upon the earth." Therefore, let your words be rivers, clean and limpid, so that you may charm the ears of people. And by the grace of your words win them over to follow your leadership. Solomon says: "The weapons of the understanding are the lips of the wise"; and in another place he says: "Let your lips be bound with wisdom." That is, let the meaning of your words shine forth, let understanding blaze out. Let no word escape your lips in vain or be uttered without depth of meaning.'
St. Ambrose of Milan
LA PRIÈRE C'EST LE CRI DU CŒUR MONTANT VERS DIEU. ELLE NE S'APPREND PAS DANS DES MANUELS. ELLE DOIT JAILLIR TOUT NATURELLEMENT D'UN CŒUR QUI ATTEND LE SECOURS DIVIN, AVEC ASSURANCE.
JÉSUS A MIS LUI-MÊME EN ÉVIDENCE LA VALEUR DE LA PRIÈRE : « TOUT CE QUE VOUS DEMANDEREZ, AVEC FOI, PAR LA PRIÈRE,
VOUS LE RECEVREZ »
(St MATTHIEU 12 : 22).
L'Eglise latine célèbre aujourd'hui :
Saint Grégoire Père-Abbé et Pape de Rome
Saint Bède "Le Vénérable"
On disait de lui: "C'est l'homme le plus savant de notre temps. Pourtant Bède n'est jamais sorti de son monastère anglais.
« Ô bon Jésusvous avez daigné m'abreuver des ondes suaves de la science, accordez-moi surtout d'atteindre jusqu'à Vous, source de toute sagesse. »
(Bède le vénérable)
" C'était un petit orphelin de Wearmouth dans le Northamberland quand, à sept ans, on le confie à saint Benoît Biscop, abbé du monastère local.
Le petit Bède trouve là sa vraie famille, la famille bénédictine. Quand il fut grand, l'abbé l'envoya fonder avec saint Ceolfrid l'abbaye-sœur de Jarrow.
Il y demeura toute sa vie, réalisant en sa personne le modèle du moine bénédictin, partageant son temps entre le travail manuel (on dit de lui qu'il exerçait l'office de boulanger), l'étude et la prière.
Son œuvre, qu'il appelle lui-même une compilation d'extraits des anciens (la bibliothèque de monastère était d'une richesse étonnante pour un nouveau monastère) est considérable: œuvres exégétiques, historiques, liturgiques, poétiques.
Il conclait ainsi son dernier ouvrage:
« Je te prie, ô bon Jésus, qui avec bienveillance m'a permis de puiser aux douces paroles de ta sagesse, accorde-moi, dans ta bonté, de parvenir un jour à toi, source de toute sagesse, et de me trouver toujours face à ton visage ».
Il fut le premier historien de l'Angleterre, des origines à l'année 731, et nul historien de l'Europe ne peut s'en passer.
Il introduisit la connaissance des Pères latins dans ce pays et fut le premier auteur à s'être servi de l'anglais dans ses écrits.
Son œuvre lui valut le surnom de vénérable. Sa mort fut humble et tranquille comme toute sa vie.
La veille, il dictait encore, assis sur son lit, une traduction anglaise de l'évangile selon saint Jean.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape de Rome SS Benoît XVI :
CONSEILS DU STARETS AMBROISE A PROPOS DE "LA PRIERE DU COEUR"
"Tu me décris dans ta dernière lettre comment une pensée t'a forcé à prier Dieu qu'Il fasse descendre ton esprit dans ton coeur.
Mais chez aucun des Saints Pères nous ne voyons que l'un d'eux ait jamais prié ainsi.
Il vaut mieux prier humblement :
" Ô Seigneur, aie pitié de moi comme Tu le sais, Toi".
Nous avons reçu du Seigneur le commandement de prier :
Notre Père !
Que Votre volonté soit faite !
Mais chez toi on voit partout transparaître, même dans la prière, que tu veux que tout se fasse absolument selon ta volonté, ou selon la suggestion de l'ennemi.
Que le Seigneur nous protège de tout mal, en particulier de la fourberie de l'ennemi dont le signe manifeste est la confusion désordonnée, la pensée de vaine gloire, avec ce qui s'ensuit :
*pensées froides ou
*désirs du monde, ou encore
*colère et irritation."
(1er mars 1869)
Third Finding of the Honorable Head of the Holy Glorious Prophet, Forerunner and Baptist John
Commemorated on May 25
Le précieux Chef du Précurseur, ayant été de nouveau perdu après son transfert d'Emèse (1), fut retrouvé par un Prêtre, bien des années plus tard, dans un vase d'argent enfoui en terre, en un endroit consacré, situé à Comanes en Cappadoce. De là, il fut transféré en grande pompe à Constantinople, où l'empereur et le Patriarche, entourés de tout le peuple, l'accueillirent avec piété et le déposèrent en un lieu saint.
In the eighth century, during the iconoclast persecutions, the head of St John the Baptist was taken to Comana (the place of St John Chrysostom's exile) for safekeeping, and was lost. (The iconoclasts attacked not only the holy icons, but the veneration of relics of the Saints, sometimes destroying the relics themselves.)
When the persecutions ended, the location of the head was revealed to a priest, and it was found in a silver vessel, "in a sacred place." It was returned to Constantinople with great solemnity and celebration. See the First and Second Findings, commemorated February 24.
Where is it now? After several inquiries, we have not been able to learn whether the Head of St John the Baptist is lost again, or whether it rests in some known place.
By giving your venerable head to a sinful woman, / Herod broke the law of God. / But we behold it and cry out for joy, / And say to you, O forerunner: / Pray to the Lord that He may grant mercy to us all!
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
En mai soyez Missionnaire de Marie, Mère de Miséricorde, abonnez vos amis à la "Newsletter", aidez le Monastère Syriaque et ses missions, venez en Pèlerinage !...
Vous pouvez envoyer des intentions de prières pour vos malades à l'adresse suivante, nous porterons ces intentions lors des Offices Liturgiques:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
(Possibilité de recontrer un prêtrepour accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
+++
"Ye mortals, exalt and praise Him Who by His death emptied the dominion of death and promised all the mortal race life and resurrection." (St. Ephraim the Syrian)
LA MORT D'UN AMIS
Un soir du monde, un ami est mort. Lazare est mort, et Jésus est bouleversé. Lazare est mort, et ses sœurs sont effondrées. Alors Jésus vient, réconforte et se rend au tombeau. Après avoir fait rouler la pierre, il dit d'une voix forte : « Lazare, sors dehors ! » Et il sortit du monde des ombres.
Jésus de poursuivre : « Déliez-le et laissez-le aller » (Jn 11). Un mort est revenu chez les vivants. De la vie a été arrachée à la mort qui la tenait captive. Force inouïe et unique de l'amitié de Jésus. Divine douceur.
Un soir sur le monde, l'Ami par excellence, l'Ami de tous les délaissés, l'Ami des plus fragiles est mort, lui aussi. Assassiné. Exécuté afin de ne pas déranger l'ordre établi qui prétend garder maîtrise sur Dieu.
Quelque temps avant son arrestation, il disait à son Père : « Ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi » (Jn 17,25-26). Cet homme-là, ce passeur, a été séparé des siens par la Croix et par la mort. Tout semble alors fini. Pour les ennemis comme pour les amis. Pour les puissants comme pour les humbles. Nuit obscure du monde, d'hier comme d'aujourd'hui. Mais voilà, une femme veille.
Une femme aura suffi pour que s'inaugure le matin du monde. Marie de Magdala se lève, alors que « la ténèbre était sur les eaux » (Genèse 1,2), au creux de la nuit encore, de la peur, de la fatigue et de l'incompréhension. Elle part seule vers le tombeau de Jésus. Pourquoi ? Nul ne sait. Sinon que son amour fait aller ses pas.
Marie de Magdala, elle, témoin de la Croix, témoin de la mort. Présente jusqu'à la fin. Témoin alors de l'eau et du sang jaillis du côté du crucifié : la vie ne saurait être retenue par les clous et déjà se transmet pour tous. Inouï de l'amitié de Jésus pour son peuple. Pour tous. Partager non la mort, mais la vie encore et encore. L'offrir, gratis.
La Madeleine, sœur de tous les perdus du monde, de tous les aimants du monde aussi, s'élance, seule réponse possible à tous les pourquoi, du sein même de la perte de l'Aimé. Elle vient pour se tenir là. Simplement. Encore au plus près, comme durant la vie de Jésus.
Opiniâtreté des femmes, dans la nuit. Mais la ténèbre a été fracturée : de la mort, auprès de laquelle elle vient se recueillir et qu'elle ne trouve pas, elle repart aussitôt vers la vie. Courir, dire, revenir avec d'autres.
Elle ne cherche ni explication ni preuves. Elle ne fait pas d'enquête. Juste une divine douceur : un tombeau scellé a été ouvert. Un tombeau extérieur : celui du Jésus le Nazaréen. Un tombeau intérieur : en elle.
Pierre et le disciple que Jésus aimait arrivent. Ils entrent, ils voient. Quoi donc ? Le plein d'une présence. Mais pas celle de la mort. Des signes attestent pourtant qu'elle est bien passée par ici : les bandelettes et le linge qui enveloppaient le visage sont là. Oui, il était bien mort. Mais la mort a disparu.
Quelle présence alors ?
Celle d'une vie qu'on ne peut saisir, du souffle du Vivant qui poursuit sa course. Pour ouvrir les tombeaux des vivants. Divine douceur du matin du nouveau monde. L'amitié de Dieu fait toutes choses nouvelles.
Un peuple nouveau va naître. Non du sang, non de la terre ni des pouvoirs ou des savoirs, mais de l'amitié incomparable du Père pour le Fils. De l'amitié du Fils pour toute femme, tout homme dont le cœur est ouvert. Un peuple nouveau va naître. De l'amitié de Dieu pour ce monde renaissant.
(VÉRONIQUE MARGRON
"LA VIE")
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
===
"Nouvelles de France"
signalait que
LE PARLEMENT EUROPEE BLOQUE UNE
RESOLUTION EN FAVEUR DES REFUGIES
CHRETIENS !…
La « Proposition de résolution du Parlement européen sur la nécessité de mettre en place une politique d’assistance spéciale pour les réfugiés chrétiens », soumise en décembre dernier par le député polonais Marek Jurek, du groupe Conservateurs et Réformistes Européens, attend depuis maintenant 6 mois que la Conférence des présidents des groupes politiques veuille bien l’examiner. Il faut croire que le texte de cette résolution qui appelle les pouvoirs publics à séparer les réfugiés chrétiens des immigrants musulmans et qui leur demande d’informer sur tous les cas de persécutions à l’encontre de réfugiés chrétiens n’est pas du goût des groupes majoritaires au Parlement européen dont font partie les députés LR et PS français […]
[Extraits de la résolution] Le Parlement européen,
– vu sa résolution du 21 janvier 2010 sur les attaques récentes contre des communautés chrétiennes,
– vu sa résolution du 15 novembre 2007 sur de graves événements compromettant l’existence de communautés chrétiennes et celle d’autres communautés religieuses,
– vu l’article 133 de son règlement,
considérant que des persécutions religieuses ont eu lieu lors de mouvements migratoires, notamment en avril 2015, lorsque 12 chrétiens se sont noyés après avoir été jetés à l’eau parce qu’ils priaient sur l’embarcation qui devait les mener en Italie ;
considérant que des migrants Algériens ont agressé à Hemer, en Allemagne, un Érythréen et sa femme enceinte car celui-ci portait une croix ;
considérant que, dans le camp de réfugiés de Freising en Bavière, une famille chrétienne venue d’Irak a subi des violences physiques et a fait l’objet de menaces qui l’ont contrainte à rentrer à Mossoul ;
considérant que des Assyriens originaires de Göteborg, en Suède, ont reçu des menaces signées EIIL ;
considérant que le Conseil central des chrétiens orientaux en Allemagne a dénoncé le silence qui, pour des raisons idéologiques, entoure les persécutions subies par les réfugiés chrétiens ;
demande aux autorités de l’Union européenne et aux médias de dénoncer les manifestations de haine envers les chrétiens ;
demande à toutes les autorités compétentes de prévenir tout acte de persécution des chrétiens ;
demande aux gouvernements d’accélérer et de faciliter le déplacement vers d’autres camps, des chrétiens persécutés lorsque ces derniers sont en danger.
ISIS Attack Assyrian District in Syria, Five Killed
2016-05-22 07:34 GMT
Three Assyrians killed by ISIS attacks in al-Wusta district of Qamishle, Syria. From left to right: George Lahdo, Karim Simon and Toma Khosho.(AINA) -- An attack by ISIS in the al-Wusta district of Qamishle, Syria killed at least five persons, three of them Assyrians, and injured more than a dozen. This is the third time al-Wusta, inhabited almost exclusively by Assyrians, has been attacked (AINA 2016-01-24).
ISIS terrorist stormed the area near Miami restaurant, shouting "Alahu Akbar" (God is great) and "ISIS is here to stay" while firing shots with handguns and lobbing grenades. Assyrian Gozarto Protection Forces (GPF) shot and killed two suicide bombers before they could detonate their suicide belts. One suicide bomber was able to detonate his belt near Miami restaurant and Dominos Pizza.
The three Assyrians killed have been identified as George Lahdo, Karim Simon and Toma Khosho.
Le Témoignage émouvant de Dayroyo Jouhanon, Prêtre de l'Eglise Patriarcale sur Paris:
" Seigneur, sauve-moi ! "
(Mt 14, 30)
Le cri de Pierre en voyant le vent fort qui soufflait contre lui alors qu'il marchait sur les eaux peut devenir le cri de tout chrétien aujourd'hui qui voit la haine du diable qui souffle contre lui en essayant de le faire perde sa Foi en Jésus-Christ !
Mes pensées à notre peuple qui souffre actuellement et notamment aux victimes du nouvel attentant terroriste qui e eu lieu hier à Zaline (Qamishli) nord-est de la Syrie.
Les promesses du gouvernement de ces derniers mois (augmentation pour les professeurs des écoles, aides pour les jeunes, augmentation du point d'indice des fonctionnaires...) ont un coût. Un coût très élevé que le gouvernement va devoir résorber comme il peut. Selon Les Echos, ce seront les ministères qui vont en faire les frais... avec un budget en baisse pour 2017.
Moins de budget pour les ministères français
Le journal Les Echos a obtenu en exclusivité le plan d'économies du gouvernement pour 2017. Un plan qui devrait lui permettre de maintenir son objectif de 50 milliards d'euros d'économies entre 2015 et 2017 afin de faire baisser le déficit public sous la barre des 3 %. Mais ce plan a été mis à mal par les annonces et les promesses de François Hollande qui espère gagner des votes en distribuant de l'argent comptant.
Ainsi, selon Les Echos du 22 mai 2016, "1,9 milliard d'euros de mesures complémentaires devront ainsi être réalisées cette année par l'Etat et ses opérateurs". Moins d'effectifs et des budgets révisés à la baisse de près de 2 % en moyenne, nous apprend le journal : voilà ce qu'espère François Hollande dans le cadre de la Loi des Finances de 2017.
Une loi des Finances qui s'annonce compliquée
Par cette lettre du gouvernement, signée par le Premier ministre, aux ministères, François Hollande commence à prévoir la suite des événements. Impossible, sans économies supplémentaires, d'arriver à un déficit public de 2,7 % en 2017. Mais les principaux concernés ne sont guère contents.
"C'est assez violent..." confie aux Echos un membre d'un ministère secondaire.Car tous seront concernés sauf, selon la lettre dont a pris connaissance Les Echos, "l'enseignement et la sécurité".
Au vu des efforts que le gouvernement demande à ses propres équipes, difficile de croire qu'il y aura de la marge pour une nouvelle baisse des impôts en 2017 comme l'a laissé entendre François Hollande...
LES FRANÇAIS ET LES ANGLAIS ONT DESSINÉ LES FRONTIÈRES, ET LES ARABES ONT COLORIÉ LA CARTE » / OLJ
L’historien français Henry Laurens revient sur le contexte et l’enjeu de l’accord Sykes-Picot depuis cent ans jusqu’à aujourd’hui.
Propos recueillis par Antoine AJOURY | OLJ
Qui mieux que Henry Laurens, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe et auteur de nombreux ouvrages, pour expliquer l’accord historique Sykes-Picot qui a influencé la région du Proche-Orient depuis cent ans. Pour L’Orient-Le Jour, il commente le contexte et l’évolution des pays arabes nés des frontières dessinées par les Français et les Anglais, et qui se sont figées au fil des décennies.
Peut-on parler du contexte historique de l’accord Sykes-Picot ?
L’accord Sykes-Picot est intimement lié à la conjoncture de la Première Guerre mondiale. Au début, les Français et les Anglais voulaient maintenir l’Empire ottoman, parce que tout simplement cela paraissait la meilleure formule juridique pour protéger leur présence et leurs investissements économiques dans la région. Mais suite à la bataille des Dardanelles, la Russie a fait savoir qu’elle revendiquait Constantinople. Les Français et les Anglais ont dû accepter la demande russe. À partir de ce moment-là, cela signifiait la fin de l’Empire ottoman. Il fallait donc étudier le partage de cet empire.
Les négociations ont été confiées à deux diplomates qui n’étaient d’ailleurs pas à un haut niveau décisionnel, le Français François Georges Picot et le Britannique sir Mark Sykes. Au départ, on n’y attachait pas une grande importance, d’autant plus qu’on était en pleine guerre et qu’il y avait d’autres sujets beaucoup plus importants. Ils ont néanmoins négocié durant plusieurs mois pour arriver à un texte qu’ils ont présenté aux autorités. Le document n’est en fait qu’un échange de lettres entre Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres, et sir Edward Grey, secrétaire d’État au Foreign Office. Il n’y a donc pas un accord à proprement dit. Cet échange de lettres prévoit des zones directes et des zones indirectes de domination française et britannique. Le texte prévoit en outre la création d’un ou de plusieurs États arabes.
Une fois approuvé par les gouvernements français et anglais, l’accord a été transmis à la Russie qui l’approuve à son tour avant qu’il soit enfin validé par l’Italie. Cet ensemble de documents diplomatiques est centré sur l’idée de zones sous contrôle direct, relativement limité, pour la France sur le littoral est de la Méditerranée et de la région de Cilicie. Pour le Royaume-Uni, le contrôle direct se limitait à la région entre Bagdad et Bassora. Le reste des terres intérieures est sous contrôle indirect de ces deux pays, qui dans la pensée de Sykes et Picot est donné aux Hachémites qui seront dans une zone sous tutelle française et dans une autre zone sous tutelle britannique. À noter donc que dans cet accord, le mot Liban n’apparaît pas. Le mot sionisme aussi. La Palestine est internationalisée.
Entre-temps, il y a eu deux changements essentiels. D’abord il y a eu en avril 1917 l’entrée en guerre des États-Unis qui ne se considéraient pas liés par cet accord, appelant ainsi à appliquer le principe du droit des peuples à décider d’eux-mêmes. À partir de ce moment-là, le vocabulaire et la grammaire des relations internationales changent. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles Sykes se tourne vers les sionistes pour remettre en cause l’accord franco-britannique. D’où la seconde partie des événements qui conduisent, entre autres, à la déclaration de Balfour du 2 novembre 1917.
De leur côté, les Français découvrent qu’il y a un problème dans l’accord : la wilayet de Mossoul est dans la zone de contrôle indirecte des Français, mais les Anglais contrôlent les concessions pétrolières de la ville.
Une fois la guerre terminée en 1918, les événements se précipitent. En décembre 1918, le président du Conseil français, Georges Clemenceau rencontre le Premier ministre britannique Lloyd George, sans témoin. Ce dernier exige la Palestine et Mossoul. À partir de là commencent des négociations qui finiront par la conférence de San Remo.
Ce qui est toutefois important, c’est la position du président américain Wilson. Quand il appelle au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il parle des peuples blancs. C’est quelqu’un de raciste. Un des pires présidents ségrégationnistes de l’histoire des États-Unis. Donc les Arabes poseront problème parce qu’il ne sait pas s’ils sont blancs ou pas.
C’est donc début 1919 qu’on se met d’accord sur la création de mandats, une forme de colonisation à durée déterminée. La question sera à qui donner des mandats. L’émir Fayçal ben Hussein ayant accepté l’idée voulait uniquement un mandat britannique pour consolider l’unité arabe. Or les Français n’étaient évidemment pas d’accord. Une commission a été formée et chargée de consulter la population. Or à la surprise des Français et des Britanniques, les Arabes sous contrôle anglais réclamaient les Français, et les Arabes sous contrôle français voulaient les Anglais.
Les Français étaient embêtés. Il fallait trouver des Arabes qui voulaient de la présence française. Ils ne trouvent que les Libanais chrétiens. En échange, ces derniers exigent un État libanais souverain. Or, au départ, les Français n’en voulaient pas.
On arrive à San Remo, en 1920, où on négocie les derniers points de l’accord qui a conduit à quelques remaniements dans la carte du Proche-Orient. À noter dans ce cadre qu’il s’agissait d’une conférence et non pas d’un accord. Il n’y a donc pas de parties signataires, mais un procès-verbal. Parallèlement, Français et Britanniques signèrent un accord sur le partage du pétrole de Mossoul qui passe désormais à l’Irak. La France obtient ainsi 25 % de l’exploitation du pétrole et crée donc à cette fin la Compagnie française du pétrole qui est l’ancêtre de Total.
À noter donc que la carte de San Remo n’a rien à voir avec la carte dite de Sykes-Picot. Et quand les gens parlent de Sykes-Picot, ils pensent en réalité à San Remo.
Pourquoi ces frontières dans l’ensemble ont résisté au temps ?
Parce que les habitants et les pouvoirs arabes se sont installés dedans. Beyrouth a pris le contrôle du territoire libanais, Damas celui de la Syrie, Bagdad du territoire irakien, etc. À noter toutefois qu’une bonne partie du tracé des frontières suit les limites administratives ottomanes. Ainsi, on peut dire que les Français et les Anglais ont dessiné les frontières, et que les Arabes ont colorié la carte.
La France et le Royaume-Uni ont créé des États, des administrations, ils ont défini des territoires, et très rapidement ceux-ci sont devenus rigides. Mais c’était le choix des Arabes. L’exemple absolument parfait est le cas des réfugiés palestiniens. En 1948, les États arabes sont solidement installés, ce qui fait que les réfugiés palestiniens se sentent palestiniens ; ils ne se sentent pas libanais, syriens, égyptiens, etc. Et de l’autre côté, ils sont considérés comme palestiniens.
(Regards croisés : L’accord Sykes-Picot vu par des Arabes…, l’article de Samia Medawar)
En outre, les définitions des populations arabes sont beaucoup plus rigides que les définitions eu Europe où l’on voit des Français devenir des Allemands ou des Anglais devenir des Français, tandis que la situation est beaucoup moins flexible dans les pays arabes.
Ces frontières sont devenues solides du fait même de la volonté des pays arabes qui se sont construits dans le cadre de ces frontières. Ce qui est curieux parce que les dirigeants arabes accusaient souvent l’impérialisme de vouloir supprimer les frontières de Sykes-Picot en voulant créer des mini-États. En fait, ils étaient attachés aux frontières de San Remo et les défendaient contre les complots des impérialistes. Par contre, ce qui inquiète les Turcs, c’est la remise en cause de la conférence de Lausanne parce qu’ils ont peur de l’émergence d’un État kurde.
Après 1920, l’énergie politique des Arabes s’est concentrée sur l’action politique et la construction de l’État dans les limites de leurs frontières. Mais à partir des années 30, il y a eu un mouvement d’unité arabe qui est réapparu. Ce mouvement remettait en cause la légitimité des États. Mais ce sont aussi les mêmes qui construisaient les États. En fait chaque pays voulait l’unité arabe, mais à son propre profit et pas au profit des autres. Qu’il s’agisse de l’Irak, de l’Égypte. Et ça n’a jamais marché.
Entre-temps, les sociétés arabes ont divergé à partir des années 20 avec les nouvelles organisations sociales, les lois différentes entre les pays et la construction de nouvelles cultures à l’intérieur de chaque espace. Voyez la difficulté que l’Allemagne a aujourd’hui pour intégrer l’ancienne Allemagne de l’Est alors que cette dernière n’a été séparée du reste de l’Allemagne que pendant 45 ans. Au Proche-Orient, cela va faire un siècle que les frontières ont pris forme.
Une autre raison est l’absence de démocratie. L’Union européenne a pu se construire parce qu’il s’agissait d’un mouvement démocratique avec des consultations régulières de la population à chaque étape.
L’Égyptien Gamal Abdel Nasser, le Syrien Hafez el-Assad ou l’Irakien Nouri Saïd étaient certes des hommes d’État jouissant d’une grande popularité, mais c’étaient des dirigeants autoritaires qui ne respectaient pas les oppositions et ne cherchaient l’unité arabe que pour leur propre profit (Source: Chrétiens de la Méditéranée)
===
Hier, 24 Mai, nous célébrions la mémoire de St Symeon Stylite le Jeune
[English text → below]
A 18 km au sud-ouest d’Antakya (autrefois Antioche sur l’Oronte) en Turquie, non loin de la frontière syrienne, se dressent les ruines d’un imposant monastère, Aziz Simon Manastırı.
Comme l’indique la Vie de Syméon stylite le Jeune (à ne pas confondre avec son homonyme, résidant dans les environs d’Alep), le complexe fut édifié, au 6e s., à la demande du saint lui-même autour d’un rocher, sur lequel il avait trouvé refuge pour échapper aux demandes incessantes des pèlerins toujours plus nombreux à solliciter ses grâces.
Les disciples de Syméon élevèrent ensuite au centre du monastère, une colonne (du grec στῦλον), au sommet de laquelle le saint séjourna durant 45 ans, jusqu’à son décès survenu le 24 mai 592.
Le visiteur peut encore contempler aujourd’hui la base de la colonne jadis occupée par le thaumaturge; à faible distance, on aperçoit les restes d’un escalier taillé dans le roc, conduisant à son sommet vraisemblablement au moyen d’une échelle.
18 km South West from Antakya (the former Antioch on the Orontes) in Turkey, not far from the Syrian border, one can still admire the ruins of an impressive monastery, Aziz Simon Manastırı. As mentioned in the Life of Symeon Stylites the Younger (not to be confused with his homonymous ‘the Elder’ who resided in the region of Aleppo), the 6th century complex was planned according to the directives given by the saint himself: it was built around a rock that Symeon had chosen as a refuge in order to escape the ever growing multitude of pilgrims and their unceasing requests. Later on, his disciples erected a column (in Greek στῦλον) in the centre of the monastery ; on top was a small platform where the saint resided during 45 years, until he died on 24 May 592.
The base of the column can still be seen by today’s visitors, as well as the remains of a staircase cut in the rock, which was probably connected to a ladder leading to the top.
Global: The month of May 2016 marks the 9th year of the illegal detention of His Holiness Patriarch Antonios of Eritrea by the governmental authorities in the capital city of Asmara. Despite of several international efforts, the Patriarch remains under house arrest since May 2007.
Let us keep our Father and the persecuted Christians in daily prayers. May God keep him safe.
Briefing on the Detention
A secret session of the Holy Synod in January 2006 at Asmara formally removed Patriarch from his office and on 20th January. On 20 January 2007, two priests accompanied by security persons of the Government the Patriarch’s residence and confiscated his personal pontifical insignia.On 27 May 2007, Abune Antonios was replaced by Abune Discoros (Passed Away Recently) with the support from the Eritrean Government.
Eritrean Muslim Community
The Muslim community of Eritrea face many difficulties. The Last formally elected Mufti was the late Mufti Ibrahim AlMukhtar who passed away in the year 1969. Sheikh Alamin installed by the ruling party is not recognized by majority of the Muslims in the country.
As per World Watch Monitor, there are several Christians leaders who are under detention. Below mention is a list of the most famous prisoners.
Abune Antonios
Head of the Orthodox Church, removed from his position in 2007 after criticising the Eritrean government for interference in church activities. Two priests accompanied by government security agents entered the Patriarch’s residence and confiscated his personal pontifical insignia. He was replaced by Abune Dioskoros (Passed away recently) – a development orchestrated by the Eritrean government. Patriarch Antonios, who has never been charged with any offence, remains under house arrest and strict state surveillance.
Ogbamichael Teklehaimanot
Senior pastor of the Kale Hiwot Church. Arrested for participating in a Protestant wedding ceremony in Barentu on 9 January, 2005. Taken to Asmara Police Station No. 5, then subjected to 10 months of solitary confinement and hard labour at Sawa military camp. Released after six years, then re-arrested six months later, after a fleeing church member, who was being monitored, called him. Now back in prison in Barentu, where he has been for 11 years in total.
Kidane Weldou
Senior pastor of the Full Gospel Church and member of the executive committee of Gideons International in Eritrea. When his vehicle was found abandoned in 2005, his wife and four children assumed he had been arrested. Believed to be in Wongel Mermera prison.
Haile Naigzhi
Leader of Eritrea’s Full Gospel Church, arrested at his home during the early hours of 23 May, 2004, and taken to Police Station #1 in Asmara.
Kiflu Gebremeskel
Founder and senior pastor of Southwest Full Gospel Church, and member of the executive committee to the Full Gospel Church of Eritrea. Before he became a full-time pastor, Dr. Gebremeskel was also a mathematics lecturer and until 1999 was department and faculty head at the University of Asmara. Has a Ph.D. in mathematics from Chicago University. Taken from his home in Asmara Gejeret in May 2004. Wife and four children have not been able to visit him.
Million Gebreselasie
Anaesthetist and pastor of Massawa Rhema Church. Arrested on 3 June, 2004, five days after another pastor, Tesfasion Hagos (who has since been released and granted asylum in another country), visited his church and home. Arrested at a police checkpoint just before entering Asmara, as he was returning Pastor Hagos’ belongings to his home. Taken to the 2nd Police Station, where he was held for about two months, before being relocated to Wongel Mermera, where he remains. Unmarried.
Futsum Gebrenegus
Eritrea’s only psychiatrist. Also served as an Orthodox priest. Arrested in Nov. 2004 for allegedly being involved in the renewal movement within the Orthodox Church.
Gebremedhin Gebregiorsis
Expert theologian and Orthodox priest also arrested in Nov. 2004 for allegedly being involved in the renewal movement within the Orthodox Church.
Tekleab Menghisteab
Doctor and Orthodox priest also arrested in Nov. 2004 for alleged involvement in the renewal movement within the Orthodox Church.
Source:
OCP News Service- World Watch Monitor
TRISTE ANNIVERSAIRE !
Il y a neuf ans que le Patriarche de l'Eglise d’Érythrée a été écarté du pontificat pour des raisons politiques.
Il demeure pourtant le seul chef reconnu pour son Eglise d’Érythrée par les Eglises Orthodoxes Orientales et l'Eglise Romaine .
SAD ANNIVERSARY!
It was nine years ago that the Patriarch of the Church of Eritrea was sidelined of the pontificate for political reasons.
Yet it remains the only leader recognized for his Church of Eritrea by the Oriental Orthodox Churches and the Roman Church.
Our Church in France and Africa began to pray for this sad anniversary.
We fervently pray that this "Confessor of the Orthodox Faith" of the Apostolic Faith, to be returned to his Church.
May the Mother of God the Word Incarnate, the Saints of his country and the Holy angels support the Patriarch in isolation. We are all close to him through prayer and brotherly love.
Your respectfully in our Lord. Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose-Mariam
Notre Eglise en France et en Afrique se met en prière pour ce triste anniversaire.
Nous prions avec ferveur pour que ce "Confesseur de la Foi Orthodoxe", de la Foi Apostolique, soit restitué à son Eglise.
Que la Mère de Dieu le Verbe Incarné, les Saints de sa patrie et les Saints anges soutiennent le Patriarche dans son isolement. Nous sommes tous près de lui par la prière et l'amour fraternel.
Votre respectueusement en Notre-Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
Tu ne mentiras point et seras fidèle à la parole donnée
Au cours de sa vie, chacun poursuit l’objectif d’être plus cohérent, chacun est à la recherche de l’unité de son être. Un chevalier, plus que quiconque, souhaite unifier son être pour mieux s’élever. Personne au monde, pas même un chevalier ne peut élever son âme en mentant, car le mensonge divise. La division c’est le diable, il est le diviseur par excellence. Quiconque est divisé en lui-même ne peut s’élever, car la division brise la croissance, humaine comme spirituelle. Un royaume divisé peut-il tenir ? L’âme humaine est ce royaume.
Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
(Mc 3, 24-25)
Le Christ nous appelle à cette unité de l’être, mais avec Lui. Il s’agit en effet de faire un avec Dieu. Il est la Parole et se donne jusqu’au bout, jusqu’à la mort. La division est inexistante chez le Christ. Être fidèle c’est ainsi se prémunir de l’action diabolique.
Frères, je vous exhorte au nom de notre Seigneur Jésus Christ : ayez tous un même langage ; qu’il n’y ait pas de division entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions.
(1 Cor 1, 10)
S’il vient à mentir, le chevalier n’est plus qu’un vulgaire pastiche. Il n’a plus cette authenticité indispensable à sa qualité. C’est pourquoi il doit se tenir à l’écart du mensonge, des petits comme des grands. Qu’un gros trou ou un plus petit se forme dans sa coque, le bateau finira toujours par couler. De la même façon, tout péché, grave ou moins grave peut entraîner à la perdition tôt ou tard si rien est fait.
Le chevalier a un code de conduite, il est dès lors un référant pour les autres qui se disent : « Celui-là a fait tel serment, il est donc valeureux ». Si par malheur il manque à sa parole, que vont-ils penser de lui et de l’ordre devant lequel il a prêté serment ? On ne croira plus en lui ni en ses pairs. Beaucoup plus grave : on ne croira même plus à ce qu’il y au-delà de sa parole : la foi. Un chevalier doit se souvenir qu’il représente bien plus que lui-même.
La parole est le média qui nous unit les uns aux autres. Si elle est divisée, incohérente, elle n’a plus de valeur. Ainsi, toute la vie du chevalier ne peut être que fidélité. Cette dernière est consubstantielle au chevalier dans la mesure où il a fait le choix de suivre l’exemple du Christ, la fidélité incarnée. Quand Celui-ci dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 13)
Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
(Mt 5, 43-47)
Alors qu’Il est crucifié : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). Là encore, Jésus est hautement fidèle à la parole donnée et chacun est susceptible de croire en Lui. On m’a confié aujourd’hui la responsabilité d’un jeune suicidaire, je lui ai promis de ne jamais le lâcher. Je dois d’autant plus être fidèle à ma parole que dans ce cas là, le fait que je tienne ma promesse fait partie du processus de guérison.
Le preux chevalier ne peut se prémunir du mensonge qu’en puisant sa force chez un autre que lui-même : en Dieu. Sa force est en effet limitée, ce n’est pas en lui-même qu’il la trouve. C’est une fois qu’il s’en remet pleinement à Dieu que son énergie peut tout dépasser.C’est le chemin (Jn 14, 6). Dès lors, il peut réaliser certaines choses qu’il ne croyait pas possibles auparavant. C’est en fait L’Esprit Saint qui agit en mettant en avant notre vide, notre faiblesse pour mieux y laisser la puissance de Dieu s’y déployer. Notre chevalier peut tout particulièrement s’appuyer sur ceux qui sont aussi fidèles à leur parole, donnée dans le sacerdoce : les prêtres.
Il doit dans le même temps se plonger dans le silence de Dieu car la parole juste et véritable naît du silence dans un cœur à Cœur avec Dieu. S’isoler régulièrement du monde, tout comme le Christ le faisait. Une fois par jour brièvement, une fois par semaine plus longuement, une fois par mois encore plus longtemps. Il est important alors de ne pas seulement « méditer » mais de devenir un « méditant », ce n’est pas une manière de faire, mais d’être ! Le chevalier suit avant tout un manuel de « savoir être » et non de « savoir faire ». Le « savoir être » est plus ancré.
Dans son silence, qu’il demande à Dieu de lui permettre de voir avec Ses yeux, d’écouter avec Ses oreilles, de parler avec Sa bouche. Les prières courtes sont les meilleures, les pères du désert disaient qu’il faut lancer sa prière comme une flèche vers le ciel.
Dans sa quête de vérité et de fidélité à la parole donnée, le Christ est le plus capable de lui venir en aide. Selon un moine cistercien américain, Thomas Merton (1915-1968), notre modèle par excellence c’est l’Homme parfait, en d’autres termes, le Christ. Nous sommes appelés à devenir comme Lui. Saint Paul le dit très bien :
À vous, la grâce et la paix, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ.
Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus ;
en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la parole et de la connaissance de Dieu.
Car le témoignage rendu au Christ s’est établi fermement parmi vous.
Ainsi, aucun don de grâce ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ.
C’est lui qui vous fera tenir fermement jusqu’au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ.
Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.
(1 Cor 1, 3-9)
Ce n’est plus notre ego qui s’exprime, c’est bien plus que cela. Pour rester fidèle à sa parole, le chevalier doit accepter de rencontrer une opposition et de connaître la souffrance. Il faut qu’il le sache et se tienne prêt, assuré que Dieu lui donnera la force nécessaire, dans l’amour. Aimer c’est accepter de souffrir et cette souffrance sera signe que le chevalier tient sa parole. La parole devient actes. Sans cela elle n’est que du vent.(Source Aleteia)
En recevant, lundi, au Vatican le grand imam de l’université Al-Azhar du Caire, le pape François confirme sa volonté de mener un dialogue actif avec l’islam.
Le pape François sait que les gestes parlent plus que les paroles. Il vient encore de le démontrer, lundi 23 mai, en recevant au Vatican la plus haute autorité intellectuelle de l’islam sunnite, en la personne du Grand Imam de l’université al-Azhar du Caire (Égypte), le professeur Ahmed al-Tayeb.
Plus qu’un long discours que beaucoup attendaient sur les relations entre l’Église catholique et l’islam, François a donné une accolade publique à son hôte avant leur entretien privé dans sa bibliothèque, où il reçoit habituellement les chefs d’État.
Et pour être bien compris dans sa démarche, le Pape est même sorti du protocole pour lancer cette petite phrase en direction des journalistes présents: «Le message, c’est notre rencontre!»
De fait, le communiqué officiel publié par le Vatican est sans surprise. On qualifie de «très cordiale» l’ambiance entre le Pape et l’imam. On soulève un coin du voile sur ces conversations d’une demi-heure à huis clos: «la paix dans le monde», «le refus de la violence et du terrorisme»,«la situation des chrétiens» au Moyen-Orient et «leur protection». [...]
Par deux fois, donc, cette université a «suspendu» ses relations avec le Vatican : en 2006, contre l’allusion à la «violence» de l’islam proférée à Ratisbonne par Benoît XVI. En 2011, quand ce même pape osa dénoncer «la stratégie de violence» à la suite de l’attentat du 1er janvier qui tua 21 chrétiens devant une église copte égyptienne. Fâché, l’imam Ahmed al-Tayeb avait condamné l’attentat, mais il avait qualifié «d’ingérence inacceptable» la position de Benoît XVI.[...]
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
'If you want your sins to be "covered" by the Lord (cf. Ps. 32:1), do not display your virtues to others. For whatever we do with our virtues, God will also do with our sins.' (St. Mark the Ascetic)
LE COIN DES CATECHISMES ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Un riche chef juif observe les 10 commandements de Moïse. Mais cela n'étanche pas encore sa soif de Dieu. Alors il va trouver Jésus. Et voilà que Jésus lui donne un conseil difficile à suivre pour lui qui est très riche. L'homme s'en va tout triste. Apprendre à aimer Jésus plus que tout est un long chemin pour tout le monde.
À toi la Parole "Pauline : Jésus demande tout et Il donne tout"
La question de Théobule "Est-ce qu'on doit aimer Dieu plus que ses parents ?"
Les jeux "Complète une grille de mots et trouve 7 erreurs entre 2 dessins" Le puzzle et le coloriage de la semaine
Théobule vous propose de retrouver les 93 vidéos publiées sur ce site entre septembre 2014 et juin 2015 sur le DVD "Une année avec Théobule". Vous pouvez passer commande de ce DVD au moyen du lien ci-dessous.
Blessed are those who prefer to be wronged rather than to wrong others and accept serenely and silently injustices. In this way, they reveal in practice that they believe in “one God, the Father Almighty” and expect to be vindicated by Him and not by human beings who repay in this life with vanity. Elder Paisios of Mount Athos
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,32-45.
En ce temps-là, les disciples étaient en route pour monter à Jérusalem ; Jésus marchait devant eux ; ils étaient saisis de frayeur, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze auprès de lui, il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes ; ils le condamneront à mort, ils le livreront aux nations païennes,
qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera. »
Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. »
Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. »
Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous :
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Par Saint Ephrem
(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église Syriaque Commentaire de l'Évangile concordant, 20, 2-7 ; SC 121 (trad. SC, p. 344s)
« Le Fils de l'homme est venu... pour donner sa vie »
« Si c'est possible, que cette coupe s'éloigne de moi »
(Mt 26,39).
Pourquoi as-tu repris Simon-Pierre qui disait :
« Que cela ne t'arrive pas, Seigneur ! » (Mt 16,22), toi qui dis maintenant :
« Si c'est possible, que cette coupe s'éloigne de moi » ?
Il savait bien ce qu'il disait à son Père, et qu'il était possible que cette coupe s'éloigne, mais il était venu la boire pour tous, afin d'acquitter par cette coupe la dette que la mort des prophètes et des martyrs ne pouvait pas payer...
Celui qui avait décrit sa mise à mort dans les prophètes et qui avait préfiguré le mystère de sa mort par les justes, lorsque le temps est venu de consommer cette mort, il n'a pas refusé de la boire.
S'il n'avait pas voulu la boire, mais la repousser, il n'aurait pas comparé son corps au Temple dans cette parole :
« Détruisez ce Temple et, le troisième jour, je le relèverai » (Jn 2,19) ; il n'aurait pas dit aux fils de Zébédée :
« Pouvez-vous boire à la coupe que je boirai ? » et encore : « Il y a pour moi un baptême dont je dois être baptisé »
(Lc 12,50)...
« Si c'est possible, que cette coupe s'éloigne de moi. »
Il dit cela à cause de la faiblesse qu'il avait revêtue non en faisant semblant mais réellement.
Puisqu'il s'était fait petit et avait réellement revêtu notre faiblesse, il devait craindre et être ébranlé dans sa faiblesse.
Ayant pris chair, ayant revêtu la faiblesse, mangeant quand il avait faim, fatigué par le travail, vaincu par le sommeil, il fallait que soit accompli tout ce qui relève de la chair lorsque le temps de sa mort est venu...
Pour apporter par sa Passion le réconfort à ses disciples, Jésus ressenti ce qu'ils ressentent.
Il a pris en lui leur peur afin de leur montrer, par la ressemblance de son âme, qu'il ne faut pas se vanter au sujet de la mort avant de l'avoir subie.
Si, en effet, celui qui ne craint rien a eu peur et a demandé d'être délivré alors qu'il savait que c'était impossible, combien plus faut-il que les autres persévèrent dans la prière avant la tentation afin d'en être délivrés lorsqu'elle se présentera...
Pour donner courage à ceux qui craignent la mort, il n'a pas caché sa propre crainte, afin qu'ils sachent que cette peur ne les mène pas au péché, du moment qu'ils ne demeurent pas en elle.
« Non, Père, dit Jésus, mais que ta volonté soit faite » :
que je meure pour donner la vie à une multitude.
(suite et fin de la méditation d'avant hier)
A spiritual man interprets all things and all manifestations in nature in a spiritual and symbolic manner and, from all, draws benefit from it for his soul.
At one time, the brethren came to St. John the Short [Colovos] and began to tell him how a heavy rain fell and watered the palms and how new branches began to sprout on the palms so that the monks would have enough material for their handiwork. St. John thought and said to the brethren: "In the same manner the Holy Spirit enters the hearts of the saints so that It renews itself and lets out the branches of the fear of God."
Prologue from Ochrid
« Ainsi, peu à peu, la miséricorde envahira toute la vie ; elle en exclura
toute colère,
tout procédé violent ou
méprisant, jusqu'à
ne pas injurier son frère de peur d'être passible du tribunal divin (1) ; elle bannira
toute recherche personnelle faisant préférer la compagnie des pauvres et des infirmes qui ne peuvent nous rendre nos bienfaits, à celle des riches qui ont de quoi nous donner en retour (2).
Elle ira plus loin encore :
elle nous inclinera vers ceux qui souffrent et, dans un élan de pure bonté,
nous fera charger leurs fardeaux sur notre cœur et sur nos épaules.
« Portez les fardeaux les uns des autres et ainsi vous accomplirez la loi du Christ (3) »,
nous crie le grand Apôtre ;
ces fardeaux, ce sont aussi bien les peines du cœur que les tentations ou les difficultés matérielles.
Tout ce qui peine notre frère, nous devons nous offrir pour le porter avec lui, en lui donnant notre âme, notre temps et nos biens.
La tristesse née de l'amour, la compassion qui se fait douleur de celle d'autrui ont une beauté et une saveur divine :
Dieu même en a eu envie et pour l'éprouver, il a pris un cœur de chair.
Saint Paul nous l'affirme :
« Il a dû en tout se rendre semblable à ses frères, afin de devenir dans leurs rapports avec Dieu un grand prêtre miséricordieux et fidèle (4). »
Oh oui ! heureux, divinement heureux, les miséricordieux ! »
Joseph-Marie Perrin O.P., Le Mystère de la Charité (Livre IV, Première partie, chap. IV : L'esprit de miséricorde), Desclée de Brouwer, 1959.
'Our actions have a tongue of their own; they have an eloquence of their own, even when the tongue is silent. For deeds prove the lover more than words.' (St. Cyril of Jerusalem)