Première lettre de saint Jean 3,10-16.
Frères bien-aimés, celui qui ne pratique pas la justice ne vient pas de Dieu ; de même, celui qui n'aime pas son frère.
Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous nous aimions les uns les autres ;
non point comme Caïn, qui était du malin et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, tandis que celles de son frère étaient justes.
Ne vous étonnez pas, mes frères, si le monde vous hait.
Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui.
A ceci nous avons connu l'amour, c'est que Lui a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,26-32.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Il n'est rien de voilé qui ne doive être révélé, ni de secret qui ne doive être connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour, et ce que vous entendez à l'oreille, publiez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut perdre l'âme et le corps dans la géhenne.
Deux moineaux ne se vendent-ils pas un as ? Et pas un d'entre eux ne tombe sur la terre, sans la permission de votre Père.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Ne craignez donc point : vous valez, vous, plus que beaucoup de moineaux.
Celui donc qui me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père qui est dans les cieux.
Par Saint Patrick
(v. 385-v. 461),
MOINE ET EVÊQUE MISSIONNAIRE
Confession, § 43- 47 (trad. SC 249, p. 119s rev.)
« Ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits »
Je n'ai pas commencé ce travail de moi-même, mais c'est le Christ Seigneur qui m'a ordonné de venir passer auprès des Irlandais païens le reste de mes jours -- si le Seigneur le veut et s'il me préserve de toute voie mauvaise...
Mais je n'ai pas confiance en moi-même
« tant que je demeure dans ce corps de mort »
(2P 1,13;Rm 7,24)...
Je n'ai pas mené une vie parfaite comme d'autres fidèles, mais je le confesse à mon Seigneur et je ne rougis pas en sa présence.
Car je ne mens pas : depuis que je l'ai connu dans ma jeunesse, l'amour de Dieu a grandi en moi, ainsi que sa crainte, et jusqu'à présent, par la grâce du Seigneur, « j'ai gardé la foi »
(2Tm 4,7).
Que rie donc et que m'insulte qui voudra ; moi, je ne me tairai pas et je ne cacherai pas « les signes et les merveilles »
(Dn 6,27)
que le Seigneur m'a montrés, bien des années avant qu'ils ne soient accomplis, lui qui connaît toutes choses.
C'est pourquoi je devrais rendre sans cesse grâces à Dieu, qui a si souvent pardonné ma sottise et ma négligence, et aussi de ce qu'il ne se soit pas une seule fois irrité contre moi, qui ai été donné comme évêque.
Le Seigneur « a eu pitié » de moi « en faveur de milliers et de milliers d'hommes » (Ex 20,6), parce qu'il voyait que j'étais disponible...
En effet nombreux étaient ceux qui s'opposaient à cette mission ; ils parlaient même entre eux derrière mon dos et disaient :
« Pourquoi celui-là se jette-t-il dans une entreprise périlleuse chez des étrangers qui ne connaissent pas Dieu ? »
Ce n'est pas par malice qu'ils s'exprimaient ainsi ; moi-même, je l'atteste : c'est à cause de ma rusticité qu'ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi j'ai été nommé évêque.
Et moi, je n'ai pas été prompt à reconnaître la grâce qui était en moi. Maintenant tout cela est devenu clair pour moi.
Maintenant donc j'expose simplement à mes frères et à mes compagnons de service qui m'ont cru, pourquoi
« j'ai prêché et continue de prêcher »
(2Co 13,2), en vue de fortifier et de confirmer votre foi.
Puissiez-vous ambitionner, vous aussi, des buts plus élevés et accomplir des œuvres plus excellentes.
Ce sera ma gloire, car
« un fils sage est la gloire de son père » (Pr 10,1).
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L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone célèbre aujourd'hui
Saint POLYCARPE, évêque de Smyrne, père de l'Église, martyr (69-155)
Elle fait mémoire des saints :
THÉOGÈNE, évêque d'Hippone, martyr
AUSILE, évêque de Fréjus, martyr
SIMÉON l'Ancien, abbé en Syrie († 390)
AMMON, abbé en Thébaïde († 400)
SÉVÈRIEN, évêque de Mende
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« Vivez joyeuse : Notre Seigneur vous regarde, et vous regarde avec amour, et avec d'autant plus de tendresse que vous avez de faiblesse. Ne permettez jamais à votre esprit de nourrir volontairement des pensées contraires ; et quand elles vous arriveront, ne les regardez point elles-mêmes, détournez vos yeux de leur fausseté, et tournez-vous vers Dieu avec une courageuse humilité, pour lui parler de sa bonté ineffable, par laquelle il aime notre chétive, pauvre et misérable nature humaine, malgré ses infirmités. »
St François de Sales, extrait de la Lettre CCCLX à une Supérieure de la Visitation (sœur de Blonay), 18 février 1618, in "Œuvres complètes de saint François de Sales", Tome troisième, Paris, Périsse Frères, 1855.
NB : certains mots anciens employés par le saint évêque de Genève ont été ici modernisés, soit parce qu'ils sont aujourd'hui inusités, soit parce qu'ils ont acquis un autre sens. C'est le cas de : tendreté : tendresse ; imbécillité : faiblesse ; iniquité : fausseté ; abjecte : misérable ; nonobstant : malgré.

Faisons mémoire de Jean le Précurseur, / le Baptiste du Sauveur, / le Prophète né d'un prophète et le fils du désert, / l'enfant d'Elisabeth, / et tous ensemble glorifions son souvenir.

Ô Vierge, tu intercèdes pour moi / devant le Dieu qui aime les hommes; / ne dénonce pas les oeuvres de ma vie / en présence des Anges; / mais hâte-toi, je t'en prie, de venir à mon secours.
SAINT POLYCARPE, QUI ÊTES-VOUS ?

Évêque et Martyr
(v.69 † v.155)
Saint Polycarpe fut un personnage d'une éminente sainteté et d'une très profonde doctrine.
Saint Polycarpe, disciple de saint Jean, père de saint Irénée de Lyon qui lui-même envoya Férréol et Ferjeux porter l’Evangile à Besançon, fut établi par l'apôtre à la tête de l'Eglise de Smyrne. Il mourut martyr un samedi 23 février de l'an 155 ou 157.
Il avait eu le bonheur de connaître plusieurs disciples du Sauveur, et de les entretenir familièrement, surtout l'Apôtre saint Jean, par l'autorité duquel il fut établi évêque de Smyrne.
Voici quelques extraits du récit de son témoignage apporté par des témoins oculaires.
Nuit et jour, il ne faisait que prier pour tous les hommes et pour toutes les Eglises du monde. Au cours d'une vision, il vit son dessous de tête consumé par les flammes. Alors, il se tourna vers ses compagnons et leur dit : "Je serai brûlé vif ".
Homme de grande foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine chrétienne.
L'hérétique Marcion s'approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit:
"Ne me connaissez-vous pas?
- Si, répondit l'évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan."
Une telle âme était préparée au martyre.
Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l'histoire aux premiers siècles.
Un jour gardes et cavaliers firent irruption dans la maison de campagne ou il s’était retiré. Il leur fit servir aussitôt à boire et à manger, leur demandant de lui laisser seulement une heure pour prier à sa guise. Rempli de la grâce de Dieu, deux heures durant, il ne put cesser de leur parler. Ceux qui l'entendaient étaient bouleversés, et beaucoup se repentaient d'être venus arrêter un vieillard aussi saint. -.
Le chef' de la police nommé Hérode et son père le firent monter dans leur voiture. Ils essayaient de l'ébranler. Il leur déclara : "Je ne ferai rien de ce que vous me demandez "… Alors, ils se mirent à l'insulter et le jetèrent si brutalement hors de la voiture qu'il se blessa une jambe.
Al'entrée de ce saint vieillard dans l'amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait: "Courage, Polycarpe, combats en homme de coeur!" Le proconsul lui demanda:
"Es-tu Polycarpe?
- Oui, je le suis. - Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre.
- Il y quatre-vingt-six ans que je Le sers et Il ne m'a fait que du bien; comment pourrais-je Le maudire?
Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur.
- Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer?
- Fais-les venir!
- Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler. - Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais.
Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout." De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule sanguinaire s'écrie:
"Il est digne de mort.
Polycarpe aux lions!"
Mais les combats des bêtes féroces étaient achevés; on arrêta qu'il serait brûlé vif.
Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit :
"C'est inutile, laissez-moi libre, le Ciel m'aidera." Le Saint lève les yeux au Ciel et prie.
Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs.
A cette vue, les bourreaux lui percent le coeur avec une épée
Etonnante figure que celle de ce vieillard de 86 ans que rien ne fléchit quand il s'agit du Christ... la persécution de Marc-Aurèle cessa aussitôt, et les chrétiens comprirent que c'était par sa mort que l’évêque de Smyrne y avait mis fin. Aujourd'hui, partout dans le monde, des Chrétiens donnent leur vie pour le Christ et l'expansion de Son Royaume d'Amour,de Vérité, de Justice et de Paix ...
Un autre choix de Lectures au Sanctoral:
1 Jn 3/10-16
10 À ceci se distinguent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère.
11 Car tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : que nous nous aimions les uns les autres.
12 Ne faisons pas comme Caïn qui était du Mauvais et tua son frère. Pourquoi l'a-t-il tué? Parce que ses actions étaient mauvaises, tandis que celles de son frère étaient justes.
13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous déteste.
14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères; celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque hait son frère est un assassin. Or, vous savez qu'aucun assassin n'a en lui la vie éternelle à demeure.
16 En ceci nous avons connu l'amour : (Jésus) a donné sa vie pour nous. De même, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Mt 13/24-32
24 Jésus leur exposa une autre parabole : « Le royaume des cieux est semblable à ceci : Un homme avait semé du bon grain dans son champ.
25 Mais à l'heure où reposent les hommes, son ennemi vint semer l'ivraie parmi le froment, et s'en alla.
26 Quand la tige eut monté en épi, l'ivraie parut aussi.
27 Les serviteurs du propriétaire vinrent lui dire : Maître, n'as-tu pas semé du bon grain dans ton champ? Comment alors donne-t-il de l'ivraie?
28 C'est, leur dit-il, un ennemi qui a fait cela. Les serviteurs alors de lui dire : Veux-tu? nous irons l'arracher.
29 Non, fit-il; en arrachant l'ivraie, vous risqueriez d'enlever aussi le froment.
30 Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson. Au temps de la récolte, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, liez-la en gerbes pour la brûler. Vous rentrerez alors le froment dans mon grenier. »
31 Jésus leur exposa une autre parabole : « Le royaume des cieux est à comparer à un grain de moutarde : un homme le prend et le sème dans son jardin.
32 C'est la plus petite de toutes les semences; mais quand elle a poussé, elle dépasse les légumes et prend si bien l'allure d'un arbre que les oiseaux viennent s'abriter dans ses branches. »
Sainte Paule est une veuve romaine morte en 404

Paule était une grande dame de la société impériale à Rome. Née en 347, mariée très jeune, elle eut cinq enfants mais perdit son mari qu’elle chérissait à 32 ans.
Elle donna une partie de ses biens à ses enfants et partit avec Eustachie,une de ses filles, dans un monastère fondé par saint Jérôme près de Bethléem. Elle lui permit de poursuivre ses travaux, participa à la traduction de la Bible et devint sa disciple en supportant patiemment ses divines colères…
BONNE FETE AUX PAULE, PAULINE ET PAULETTE
Demain nous fêterons sainte Angèle
EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...

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Homélie du patriarche oecuménique Bartholomée lors de la liturgie célébrées par les primats des Églises orthodoxes (De la famille Bysantino-slave / Chalcédoniennes) réunis à Chambésy
on 25 January 2016
Lors de la divine liturgie célébrée le 24 janvier dernier par les primats des Églises orthodoxes en l’église Saint-Paul à Chambésy, près de Genève, le patriarche œcuménique Bartholomée a prononcé l’homélie suivante :
“Chers frères dans le Christ,
Pendant des décennies, le Centre orthodoxe de Chambésy, sous la direction de feu le métropolite Damaskinos Papandreou de bienheureuse mémoire et aujourd’hui de son Éminence le métropolite Jérémie de Suisse, secrétaire de la préparation du saint et grand Concile a œuvré pour que d’une manière plus précise nous établissions la place et la vocation de l’orthodoxie dans le monde, reconnaissant l’évolution de notre paysage ecclésial et des transformations sociales. Ce temps de préparation était long. Il était néanmoins nécessaire pour permettre le déploiement d’une conscience synodale et catholique dans le cadre des fermentations panorthodoxes. Ces travaux servent déjà de lumière pour la vie de notre Église et constituent une source d’enrichissement spirituel.
Nous sommes aujourd’hui au carrefour de l’histoire. Car les immenses difficultés que rencontrent nos contemporains, exigent une responsabilité qui dépasse nos institutions ecclésiales. Le Christ est au centre de l’histoire. Le Christ est au cœur de la vie. Il chemine dans le temps. Il passe à côté de nous, comme à Jéricho à côté de l’aveugle. Selon la lecture évangélique de ce jour, l’entendons-nous, lui et sa foule ? Le voyons- nous, absorbés que nous sommes dans notre pauvreté et dans notre mendicité? Selon le commentaire de saint Éphrem le Syrien, «Quand Notre Seigneur vit que les yeux de son cœur étaient bien ouverts, et les yeux de son corps aveugles, il éclaira les yeux du corps, comme ceux du cœur, pour que, lorsque l’aveugle voudrait encore accourir à lui, il vît clairement son Sauveur. »
L’avènement du saint et grand Concile servira à porter le témoignage de l’unité de l’Église orthodoxe. Sa convocation, marquera une étape décisive dans la vie de notre Église. Le Concile ne se limite pas à l’événement en tant que tel, mais il doit être compris comme un processus englobant, qui se déploie aussi bien dans le passé que dans le futur. Nous sommes donc déterminés à proclamer le message de l’orthodoxie. Nous reconnaissons que l’unique manière de sortir des tentations confessionnelles isolationnistes passe par le dialogue dans un échange constant avec « l’autre », qu’il soit notre prochain, la société, les autres religions, ou encore la création tout entière. Car l’orthodoxie est une culture du dialogue à travers laquelle Dieu parle au monde. Dieu est identique à la Parole, comme nous le dit saint Jean le Théologien : « Au commencement était le Verbe, le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu» (Jn 1, 1). Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ Λόγος καί ὁ Λόγος ἦν πρός τόν Θεόν, καί Θεός ἦν ὁ Λόγος.
Il est aussi de notre devoir, à la fois d’entendre et de dire cette parole de Dieu : en faveur des chrétiens persécutés, et des minorités qui à travers le monde sont en danger ; en faveur de ces centaines de milliers de réfugiés qui fuient la guerre et souffrent le déracinement ; en faveur de ces personnes les plus vulnérables, laissées pour compte ; en faveur des victimes du terrorisme et des fondamentalismes, qui utilisent et abusent de la religion pour des raisons politiques. Notre espoir est que ce Concile serve de catalyseur pour l’humanité tout entière, grâce à la force d’unité dont il sera porteur entre les Églises orthodoxes.
Aujourd’hui, nous posons un jalon historique. Et nous confions à la prière d’un plus grand nombre l’avènement du saint et grand Concile. Nous sommes attachés à la continuité théologique de notre foi en Jésus-Christ qui s’exprime à la fois par l’enseignement de l’Église apostolique et par celui des Pères de l’Église. Si notre tradition est riche et bien vivante, elle doit trouver les mots qui parlent aux défis de notre époque. Ce fut, en effet, l’intuition prophétique de notre prédécesseur le patriarche oecuménique Athénagoras lorsqu’il confia à Olivier Clément : « Le grand concile que nous préparons permettra au peuple de notre Église de mieux vivre sa foi. Il s’efforcera non seulement d’adapter à l’homme d’aujourd’hui notre tradition, mais de rendre à celle-ci sa force d’inspiration et de renouveau. Par là, il fera œuvre œcuménique. Le renouveau est inséparable du partage et de l’unité».
Source
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DELIT DE CONVERSION AU CHRISTIANISME EN INDE?...

Dans la région du Madhya Pradesh, au centre de l’Inde, treize personnes ont été arrêtées et emprisonnées pour avoir « enfreint la loi anti-conversion ». L’agence Ucanews rapporte qu’un homme aveugle ainsi qu’une mère avec son enfant de 3 ans faisaient partie des personnes emprisonnées.
Les nationalistes hindous ont les coudées franches
La police est intervenue en pleine célébration du Makarsankrati, une fête hindoue à laquelle participaient les chrétiens, sur dénonciation d’extrémistes du village. Eglise d’Asie souligne que cette région est dirigée par le BJP, le parti nationaliste et religieux hindou, depuis douze ans. L’accession au poste de premier ministre de Narendra Modi, en mai 2014, a conforté les militants les plus bouillants du BJP dans leur idée de produire une Inde « religieusement purifiée » des chrétiens et des musulmans, les deux premières minorités du pays. Dans cette région, une loi anti-conversion empêche théoriquement de quitter l’hindouisme, et les chrétiens indiens se plaignent de la complicité de la police avec les extrémistes.
« Délit de pratique »
L’une des personnes arrêtées, Janu Bai, 35 ans raconte sa stupéfaction lors du coup de main de la police : « Nous ne savions même pas pourquoi nous avions été arrêtés et mis en prison ». Il ajoute qu’il suit les enseignements de Jésus, sans s’être pour autant converti au christianisme. En miroir de cette grande intolérance à l’égard de tout ce qui ressemble à un intérêt pour le christianisme, le BJP mène une vaste campagne de « reconversion à l’hindouisme ». Récemment le Vishva Hindu Parishad, une organisation nationaliste hindoue, se vantait d’avoir converti 500 000 chrétiens et 200 000 musulmans en dix ans.
Objectif : plus de chrétiens indiens en 2021 !
Rajeshwar Singh le président d’une autre association hindoue proche du BJP, le Dharm Jagran Samiti, qui fait du « retour à l’hindouisme » son cheval de bataille, avait ouvertement rêvé d’une Inde « libérée des chrétiens et des musulmans ». Il précisait : « les chrétiens et les musulmans n’ont aucun droit d’être ici, ils doivent se convertir ou partir ». L’objectif est tout à fait irréaliste dans une Inde qui contient 172 millions de musulmans et 28 millions de chrétiens. Rajeshwar Singh a été prudemment destitué, à la suite de sa déclaration fracassante. Mais les programmes de conversions ont été étendus à tous les districts du pays. Ils usent parfois de méthodes révoltantes : les conversions peuvent être obtenues sous la contrainte, ou se faire à l’insu des principaux intéressés ! Il arrive qu’un prêtre hindou asperge des chrétiens ou des musulmans et leur assurent qu’ils sont « redevenus » hindous.(Source Aleteia)
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Egypte:
Armed Forces restores churches as promised

As promised by President Abdel-Fattah al-Sisi, the Armed
Forces is already working on restoring or rebuilding churches
destroyed by the Muslim Brothers and their supporters in
August 2013, in the wake of the overthrow of the Islamist MB
regime that came to power in 2012, following the 2011 Arab
Spring.
Back then, the MB assaulted, looted, and torched some 100 churches and Christian establishments nationwide, including an orphanage in Minya, as well as some 150 homes, businesses, property, or fields owned by Copts.
In 2012, the Armed Forces promised to repair and restore the ruined churches and buildings, but has so far been able to do so in only a handful of cases. On Christmas Eve 2016, President Sisi promised—this time it was a promise he personally pledged to honour—that the Armed Forces would do all the repairs and restorations during 2016. “It’s not a favour,” he said. “We owe this to you.”
Anba Pimen, Bishop of Qous and Naqada and Head of the Crises Committee in the Holy Synod of the Coptic Orthodox Church, said that the army has rebuilt and restored 10 of the ruined churches. “The Church,” Anba Pimen said, “has already restored 15 churches with private funds in order to ease the load on the Armed Forces. But there are still 52 churches that await restoration by the army, since the scale of ruin they incurred is far above our ability to restore them.”
Two days ago, the Armed Forces started construction work in the Anba Moussa al-Aswad (St Moses the Black) in Minya, which was severely ruined by the MB. Anba Macarius, Bishop-General of Minya, told Watani that the work will involve the demolition and rebuilding of the church; the congregation had been using the torched ground floor of the church for prayers and services, and is now elated that it will be rebuilt. He said the army will also demolish and rebuild the building that was once an orphanage, but that now that the children have been housed in alternative quarters the Church will use the new building for a hospital.
In Suez, the Armed Forces have also started work to restore the Franciscan church that was destroyed in August 2013. Father Gabriel Hannallah told Watani that the Franciscans had already restored the monk’s quarters and the guesthouse, but could not work on the church.
Last Thursday, the Armed Forces handed the Coptic Church the newly restored church of Mar-Girgis and Abu-Seifein in the village of Belhassa in Minya.
Source: Watani International
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Paris : le curé de Saint-Paul au secours des sans-abri

Le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien. Cet adage pourrait servir de devise à Pierre Vivarès, curé de Saint-Paul (IVe), tant sa discrétion ne manque pas d’étonner. Ordonné prêtre par le cardinal Lustiger en 1996, cet homme de 47 ans, responsable de la paroisse Saint Paul depuis 2014, héberge depuis plusieurs mois trois sans-domicile-fixe (SDF).
« Je dormais sous le porche de l’église depuis quelques nuits quand le curé m’a ouvert la porte de la salle paroissiale de façon très chaleureuse et m’a apporté son soutien », confie Boris. Après avoir dormi trois semaines dehors ici ou là, ce jeune homme est hébergé à Saint-Paul depuis fin novembre. Né dans la Manche il y a 31 ans, Boris — qui évoque pudiquement des problèmes familiaux — préfère ne pas revenir sur le parcours qui l’a conduit notamment à vivre trois années aux Pays-Bas.
Là où l’histoire tient du conte de fées, c’est lorsque ce trentenaire qui dormait dans la rue il y a seulement deux mois vous annonce : « Depuis le 1er janvier, j’ai un travail en CDI. » Un poste de surveillant à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre (XVIIIe) qu’il a trouvé grâce à Mathieu de Warren, également prêtre à Saint-Paul. « Seul, j’y serais pas arrivé », estime Boris qui prend le Noctilien à Châtelet dès potron-minet pour être à son poste à six heures du matin à Montmartre.
« Je n’ai rien inventé »
« Donner un lieu où dormir à quelqu’un ne suffit pas. Il faut s’occuper de la personne en entier pour qu’elle retrouve sa dignité et son autonomie, ce qui suppose un accompagnement long et fidèle », souligne Pierre Vivarès. Le prêtre loge aussi à titre gracieux « un réfugié libyen de 19 ans, Mouhamed, dont les parents sont morts quand nos intellectuels français ont décidé de libérer la Libye ». En contrat d’alternance, ce jeune migrant musulman prépare un BEP menuiserie. Depuis six mois, Mohamed, un Marocain de 28 ans converti au christianisme, a aussi trouvé refuge à Saint-Paul.
Cet accompagnement au cas par cas financé sur le budget de la paroisse (c’est-à-dire par le denier de l’Eglise), n’a rien d’extraordinaire, veut croire le curé de Saint-Paul qui conclut : « Ça fait 2 000 ans que l’Eglise vient en aide aux sans-abri. Je n’ai rien inventé. » (Source:Le Parisien)
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Discours du Duc d'Anjou (Louis XX) lors de la Cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI le 24 janvier 2016 à La Chapelle Expiatoire:
Chers Amis,
Nous voici réunis pour le 223ème anniversaire de l’assassinat du roi Louis XVI au lendemain d’un procès dont le verdict était décidé d’avance. La France traversait alors des jours dramatiques et cette mort du monarque allait, malheureusement, être la première d’une longue liste.
Mais il me semble que se réunir plus de deux siècles après un événement n’est pas anodin. Les exemples ne sont pas choses courantes. Ils le sont d’autant moins que cette messe à laquelle nous venons d’assister et pour laquelle je remercie les desservants est loin d’être unique. Ce sont, en fait, des dizaines de messes qui sont célébrées autour du 21 janvier. Cela dans toute la France et même à l’étranger (puisque la Belgique, la Suisse, les USA s’honorent de cérémonies d’hommages au roi martyr). Ces cérémonies sont importantes et leur sens dépasse de beaucoup ce que peuvent être des commémorations. Seule la mort du roi amène, chaque année, cet évènement à se renouveler. Les générations passent et cela continue. C’est au sens propre un évènement national et il n’est pas étonnant que, chaque année, alors que les médias ne sont pas très ouverts à la monarchie, il fasse l’objet de séquences à la télévision comme à la radio et d’articles dans la presse papier ou numérique.
Cela donne une autre dimension à cet acte. Nous ne commémorons pas seulement un évènement tragique. La mort du Roi est d’une autre nature.
Elle atteint, au plus profond, chacun d’entre nous, chacun d’entre vous. Non seulement parce que comme je le disais en introduction, la justice a été sacrifiée aux passions humaines et partisanes mais aussi parce que elle est contraire aux fondements mêmes de l’âme française.
Elle est destructrice. Elle a créé un vide dans nos vies, dans nos cœurs et dans nos familles comme dans la société. Ayant perdu son chef naturel, légitime, la société est déboussolée. Or une société, un Etat, a besoin de savoir, comme un individu, d’où il vient et où il va. Sa quête est philosophique et spirituelle. La société ne peut pas se contenter d’errance, de vérité d’un jour, qui ne l’est plus le lendemain. Au contraire, elle a besoin de certitudes.
Les jeunes encore plus. Les voir présents lors des cérémonies à la mémoire de Louis XVI confirme ce besoin d’absolu et de vérité. Les jeunes n’aiment pas les idées fausses. S’ils sont prêts à se donner, ce n’est pas à des chimères. C’est pour du vrai, du juste et du beau. C’est parce qu’ils ont la foi et que dans cette foi, ils puisent leur espérance.
Il faut donc voir l’assassinat du Roi qui nous réunit non pas seulement comme un tragique souvenir que nous serions quelques-uns à partager, mais comme un appel à mieux réfléchir à ce que nous souhaitons pour l’avenir. Le Roi n’est pas mort pour rien. Son sacrifice accepté et offert a été celui de nombreux français ; son sacrifice, officialisé par un procès, acte dont on attend qu’il fasse ressortir la vérité, a marqué l’entrée de la France dans une spirale de déchristianisation et d’avènement du matérialisme et de l’individualisme dont nous voyons, actuellement, combien elle est dangereuse.
Le fait d’avoir exécuté le monarque a coupé ce lien filial si particulier, si fondamental, qui unissait le roi et son peuple ; qui unissait le peuple, à son histoire. C’est ce lien qu’évoquent ces commémorations annuelles. Ce désir de retrouver la filiation perdue. Tous les grands pays de la Grande-Bretagne au Japon, de la Russie aux USA, vivent par et pour ce rapport au temps long de leur histoire.
La France en s’en privant, continue à se mutiler et à se perdre. Depuis près de deux siècles, les crises succèdent aux crises dont certaines sanglantes, les Républiques aux Républiques. Cela ne change rien au vide dont un Ministre, et pas des moindres, s’appuyant sur sa formation de philosophe, a reconnu l’existence il y a quelques mois !
Ainsi commémorer cet assassinat plus de 200 ans après qu’il ait été commis, c’est affirmer que l’idée de royauté est toujours nécessaire et vivante. En France, le roi ne meurt jamais selon l’adage. Il se perpétue.
C’est aux Français de lui redonner vie, de retrouver leurs racines. Mais ceci ne peut être simplement formel. La royauté ce n’est pas une république couronnée. Elle est avant tout un ensemble de valeurs vécues et partagées puisque ce sont d’elles que vient l’unité entre toutes les composantes du pays. Par le passé ces valeurs étaient directement issues du baptême chrétien de Clovis. Actuellement elles sont à retrouver, à reconstruire et surtout pas à travestir par des slogans. La France en renouant avec ce qui l’a animée tout au long de son histoire pourra alors surmonter difficultés et épreuves et reprendre le cours de sa destinée.
Derrière le rejet de cet assassinat de Louis XVI se profile le besoin de redonner primauté à la vie, de la naissance à la mort ; la nécessité de redonner à la famille tous ses droits notamment dans l’éducation des enfants. Pensons à Louis XVI faisant faire, en prison, des pages d’écriture à son fils et lui enseignant histoire et géographie. Quel exemple ! Derrière le rejet de la mort du roi apparaît aussi le désir de retrouver la nécessaire souveraineté garante de toutes les libertés.
Tout cela ne peut rester de vains mots. Ces réalités doivent vivre. Il appartient à nous tous de le faire dans nos métiers, nos professions, dans nos familles et nos activités. Beaucoup de jeunes l’ont compris. Leur voix sans doute ne s’entend pas encore suffisamment, mais comme ils sont l’avenir, les veilleurs qu’ils sont actuellement, deviendront rapidement les acteurs de demain.
Tels sont les vœux que je forme, en ce début d’année, pour vous tous ici présents et pour tous les Français. Pour la France.
Je les accompagne de remerciements. Merci à ceux qui m’ont envoyé leurs vœux ainsi qu’à ma famille ; merci à ceux qui ont participé à la cérémonie d’aujourd’hui, les desservants mais aussi à tous ceux qui ont contribué à son organisation et à sa tenue.
Puisse Saint Louis continuer à veiller sur la France et Saint-Martin dont on commémore cette année le 1600 anniversaire, continuer à l’inspirer. Merci.
Louis, duc d’Anjou
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BREAKING NEWS:
Another explosion in Wusta, Qamishli

3 Syriacs died: Bassam Yacoub, Fawzi Mushe Garo, Morris Khasho
quamishli , Une explosion dans le café le star café
Des informations préliminaires indiquent qu'un vélo a été piégée.
il y a des martyrs, et un certain nombre de blessés et des dégâts
matériels,
Nouvelle attaque contre le STAR CAFE un restaurant Assyrien de Kameshli en Syrie, 3 chrétiens Assyriens tuées et plus de 10 blessées !
L'attentat a eu lieu dans le quartier d'Al-Wusta, À 18h15, une bombe attachée à une moto a explosé près d'un café à Qamishli, ville composée à majorité d'Assyriens.
Selon les premières estimations, l'attentat a tué trois Assyriens (Bassam, Fawzi, Morris) et a fait 10 blessés, dont plusieurs sont dans un état grave.
https://www.facebook.com/Oromoye/videos/vb.372583259482394/968084359932278/?type=2&theater¬if_t=notify_me_page
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La montée en puissance de la Russie sur le théâtre syrien ne fait plus de doute :
- chaque jour qui passe donne la mesure d'un déploiement constant de matériel et de personnel. Ce virage stratégique, qui a visiblement pris de court les USA mais aussi la France, a été salué par un tir de mortier contre la représentation diplomatique russe à Damas.
Pas de quoi perturber Moscou qui s'apprête à infliger une défaite stratégique d'ampleur inédite aux USA et à leurs vassaux dans la région.
L'arrivée continue de matériels militaires russes dans la région de Lattakié, le bastion du président syrien, prend chaque jour une nouvelle ampleur. A cette heure, les USA estiment que la Russie a déjà déployé 28 avions de combat, 20 hélicoptères et, pour assurer la sécurité immédiate de la base aérienne russe de Jableh, 9 chars d'assaut et des centaines de soldats d'élite.(Source:"Fréquence Lumière")
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Ne l'oublions-pas ! Prions pour sa libération et celle de son confrère Grec Orthodoxe !
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Atlantico : Nicolas Sarkozy annonce dans son prochain livre ne pas être favorable à un retour sur la loi sur le mariage homosexuel. Ne risque-t-il pas, avec cette posture, de se mettre à dos la partie conservatrice de l’électorat de droite ?
Roland Hureaux : Je ne crois pas que ce soit une question d'électorat : même si les foules qui ont manifesté contre la loi Taubira étaient nombreuses, ceux qui se détermineront uniquement sur ce sujet le sont moins. Mais parmi eux se trouvent beaucoup de militants, pour ne pas dire d'activistes, dont certains étaient entrés à l'UMP sous le label de Sens commun. D'autres y sont sous celui du Parti démocrate-chrétien. Un sondage fait à l'automne dernier avait montré que l'opinion n'était pas aussi fermée que certains le pensent à la remise en cause de la loi Taubira : seuls 46% souhaitaient la conserver telle quelle, 22% voulaient l'abroger, et 32% des Français se prononçaient pour une “réécriture dans le sens d’une union civile en mairie pour les couples homosexuels".
Si on ne considère que les électeurs de droite, une large majorité souhaitent aujourd'hui une réécriture (40%) ou une abrogation (36%), soit 76% d'hostiles au maintien en l'état.
Il y a aussi, par-delà la question propre du mariage des homosexuels, l'image que va donner Nicolas Sarkozy en prenant cette position : celle d'un homme qui ne tient pas parole, ou pire encore celle d'un homme qui se "dégonfle" devant le "politiquement correct", qui rentre dans le rang en quelque sorte. Les gens de la Manif pour tous ne sont pas les derniers ces jours-ci à répandre cette opinion. On peut d'ailleurs regretter que le buzz fait autour de cette question ait un peu brouillé la sortie d'un livre qui contient par ailleurs d'excellentes choses. Mais n'était-ce pas prévisible ? Or, rien n'obligeait Nicolas Sarkozy (à moins qu'il n'ait fait l'objet d'un chantage de certaines forces) de parler de cela dans son livre.
Je récuse par ailleurs l'expression "la partie la plus conservatrice de l'électorat de droite". Il est vrai qu'on ne sait plus très bien ce que des mots comme "conservateur" veulent dire aujourd'hui. Mais si vous entendez la partie la plus à droite de l'électorat, non : les gens qui ont manifesté en 2012-2013 sous la bannière de La Manif pour tous votent plutôt "Républicain" que Front national. Parlez-en à Frigide Barjot.
Quel est le réel poids électoral d’un mouvement comme la Manif Pour Tous, qui a fait de la lutte contre la loi Taubira son cheval de bataille ?
Les homme politiques de droite ont tendance à penser que c'est quantité négligeable. Ou alors ils disent que se mettre à dos les gens de cette sensibilité n'a pas d' importance puisque de toutes façons ils leur reviendront, n'ayant pas le choix au second tour. Ils auraient pourtant dû être attentifs à certains épisodes électoraux qui montrent que La Manif pour tous pèse plus qu'ils ne le pensent. Les échecs à la mairie de Strasbourg de la sénatrice UMP Fabienne Keller qui avait voté, on se demande pourquoi, la loi Taubira ou, à la mairie de Paris, celui de Nathalie Kosciusko-Morizet, dont la simple abstention avait choqué beaucoup d'électeurs de la droite parisienne, ne sont certainement pas étrangers à leurs prises de position.
Le sénateur Jean-Pierre Michel (PS), un des plus ardents promoteurs du mariage homosexuel - et fondateur du Syndicat de la magistrature, ce qui n'arrange rien - a perdu son siège en 2014 quand les maires ruraux de la Haute-Saône ont appris ce que leur élu faisait de son mandat.
Aux dernières régionales, La Manif pour tous a encore frappé. La liste UMP qui a fait le plus faible score, la seule en-dessous de 20% au premier tour, est celle qu'a conduite en Midi-Pyrénées Dominique Reynié, président de la Fondation pour l'innovation politique, professeur à Sciences Po Paris et ardent promoteur du mariage homosexuel et même de la gestation pour autrui. Il eut beau, pour se défendre, prendre des représentants de LMPT sur sa liste, personne ne fut dupe.
Dans ces affaires, il ne faut pas voir seulement l'effet du nombre. Les gens qui ont milité dans La Manif pour tous, même si certains les jugent ringards, ont généralement une intense vie sociale : dans les paroisses, les associations de parents d'élèves, voire les partis politiques ou tout simplement dans les dîners en ville. Bref, ils causent. Ils ne disant pas nécessairement : "je suis contre Untel parce qu'il a voté pour La loi Taubira ou qu'il s'est abstenu, ou qu'il ne l'abrogera pas". Eux aussi font attention à rester politiquement corrects. Mais ils le critiqueront sur d'autres plans, ils répandront ce qui est pire que l'opposition franche, un climat de scepticisme, en tout cas ils ne militeront pas activement pour lui. Or, à quoi sert de voter pour X quand on en a dit du mal chez le boulanger pendant des mois ? Dans le résultat final, il faut faire la part de ce genre de dénigrement au quotidien dans les mois qui précèdent le vote. Le résultat, c'est une campagne plombée : on a pu voir ça avec Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris ou Dominique Reynié à Toulouse. Leur campagne démarrait mal, comme si les candidats avaient des semelles de plomb. Valérie Pécresse, elle, a évité cet écueil en votant contre la loi Taubira : heureusement, sinon je pense qu'elle n'aurait pas été élue à la région Île-de-France.
Il est important de prendre en compte ces facteurs invisibles qui font qu'une campagne électorale prend ou ne prend pas. Et je pense qu'en l'espèce, La Manif pour tous a joué et peut encore jouer un rôle très important pour soutenir ou au contraire plomber un candidat.
Dans la primaire de droite, certains opposants au mariage homosexuel pourraient même préférer Juppé qui lui , ne leur a pas donné de faux espoirs. A moins qu'ils n'obliquent vers le FN, ce qui n'était pas forcément écrit à l'avance.
Nicolas Sarkozy perd aussi de vue une donnée de marketing commercial : il faut se différencier. En s'alignant, sur ce sujet très dramatisé, sur Juppé, Le Maire, Kosciusko-Morizet et peut-être Fillon, quoique ce dernier ne se soit pas prononcé, il aura plus de mal à se distinguer d'eux, d'autant que les programmes économiques des uns et des autres vont nécessairement se ressembler.
Pourquoi le mariage homosexuel, que l'on peut juger être un enjeu mineur, est-il un sujet qui fait la différence ? Parce qu'il suppose une transgression : vouloir réviser la loi Taubira, c'est être politiquement incorrect vis-à- vis de la force idéologique dominante. Une idéologie portée par les médias qui en ont fait un enjeu sacré au sens religieux du terme, ce qui n'est pas le cas par exemple d'un taux de TVA. Or, c'est très difficile d'être transgressif. Où voulez-vous que la droite le soit ?
Sur le programme économique ? Mais, jour après jour, Macron se positionne comme le champion d'un libéralisme bon chic bon genre. Sur la lutte antiterroriste ? Mais ce terrain-là aussi, Valls l'a préempté. Se contenter de dire que nous ferons la même chose mais en mieux, c'est un peu court.
Je vois bien ce qui a pu se passer. Les conseillers en communication divers et variés qui entourent les grands candidats vivent tous en osmose avec les grands médias. Ils ont dit à leurs patrons (et même à Marine Le Pen, on dit cela) : "si vous parlez de réviser la loi Taubira, ce sera une grande maladresse ; vous vous mettrez tout le milieu médiatique à dos. Surtout, dites que vous ne reviendrez pas dessus". Quand vous êtes dans ce milieu, il y une sorte d'évidence : il ne faut pas revenir dessus sous peine de se ringardiser, d'être un rétrograde, de sortir de l'histoire.
Mais il ne faut pas oublier que dans l'autre camp, pas seulement les catholiques, mais aussi les musulmans, les classes populaires sans attache religieuse et éloignées du milieu bobo (les anciens communistes par exemple), il y a une évidence inverse : marier les homosexuels est complètent absurde ! Entre les deux camps, pas de moyen terme possible : il faut choisir et le choix est difficile. Si on va contre la médiasphère (ou bobosphère), il y a le risque d'attaques véhémentes, ou de marginalisation, mais tous ceux qui n'aiment pas cette sphère, et ils sont nombreux, iront au contraire vers ceux qu'elle attaquera : c'est un peu ce qu'il se passe avec le FN. Or, c'est en définitive le peuple qui vote.
La Manif Pour Tous, si elle n’est pas entendue comme elle le souhaiterait, peut-elle avoir un vrai pouvoir de nuisance sur la droite et Nicolas Sarkozy ?J'y ai déjà partiellement répondu, la réponse est "oui", mais pas spécialement sur Nicolas Sarkozy.
Pourquoi est-ce une erreur, selon vous, de ne pas vouloir revenir sur la loi Taubira ?
Pour plusieurs raisons. La première est celle d'une certaine logique historique. La loi Taubira fut la réforme emblématique de la présidence Hollande. La Manif pour tous fut le plus grand mouvement social qui s'y opposa et s'opposa donc au gouvernement Hollande. Ce fut aussi dans l'histoire de France et avant "Charlie" (dont personne n'a vraiment compté les effectifs), les manifestations les plus nombreuses de toute notre histoire.
Alors faire comme si ce mouvement n'avait jamais existé, s'asseoir sur la sensibilité qu'il représente, c'est, avouons-le, quand on est de droite, ne pas faire preuve d'une grande intelligence historique. En politique, il ne faut certes pas être superstitieux : on ne dira donc pas que cet aveuglement portera malheur. Mais le manque d'intelligence, lui, porte rarement chance.
Parmi les raisons invoquées pour se justifier par Sarkozy mais aussi Juppé ou Le Maire, il y a "qu'il ne faut pas diviser les Français" en tentant de revenir sur la loi Taubira. Louable scrupule. Mais les socialistes ont-ils eu ce scrupule quand ils ont imposé cette loi à une opinion globalement réticente (ou en tout cas pas aussi unanime qu'il aurait fallu pour une réforme sociétale de cette importance) ? Or, en politique, ce ne sont pas toujours les plus scrupuleux qui gagnent ! Les uns respectaient leurs troupes, les autres ne les respectent pas.
Je veux bien que la réunion de Sens commun à laquelle Sarkozy a participé lui ait paru tempétueuse : certains candidats favorables au maintien de la loi ont bravé, assez crânement d'ailleurs, une foule hostile au mariage homosexuel et ça ne s'est pas très bien passé ; mais que se serait-il passé si Ludovine de la Rochère était allée parler devant une foule socialiste ? Sarkozy croit-il que là, cela aurait été consensuel ? Le sectarisme n'est pas d'un seul côté, et il le sait mieux que personne : la politique c'est d'abord l'affrontement.
Dernier point : le débat n'est pas seulement électoraliste, il est aussi philosophique. Ceux qui pensent qu'il ne faut pas revenir sur la loi Taubira se réfèrent implicitement à la théorie du sens de l'histoire. Essayer de revenir sur le mariage homosexuel, ce serait aller contre le sens de l'histoire, ce serait être réactionnaire, rétrograde. C'est ce que dit la gauche. Mais quel mauvais rôle joue dans ce cas la droite, réduite qu'elle est à n'être que le mauvais coucheur qui dit non, non, non, et qui finalement dit oui...
Quelle crédibilité lui reste-il ?
A ce jeu, la droite ne peut être que perdante : l'idée d'un sens de l'histoire est inséparable de l'idéologie. Or aujourd'hui, la gauche est presque entièrement idéologique (sur tous les sujets, par exemple les méthodes pédagogiques absurdes auxquelles elle s'accroche). Se rallier à ce qu'on dit être le sens de l'histoire, c'est, de fait, se rallier à la gauche. Si la droite fait cela, elle ne perd pas seulement sa crédibilité, elle perd, de fait, son utilité.
Mais ce sens de l'histoire est lui-même problématique. Il va de pair depuis deux siècles avec la science et la technique qui, elles, progressent vraiment. La République elle-même était inséparable de la science. La science, la vraie science, a toujours eu partie liée avec la République, la vraie république. C'est parce qu'ils pensaient, à tort ou à raison, que l'Eglise pouvait faire obstacle à l'enseignement de la science à l'école, et donc mettre le pays en retard par rapport à la Prusse, que Jules Ferry et les siens s'évertuèrent à lui enlever tout pouvoir sur l'enseignement. Pour eux, Science et République, c'était tout un.
Or, de quelque manière que l'on considère la question du mariage homosexuel, la République ne saurait accepter dans son ordre juridique une loi qui confère une valeur officielle à une théorie scientifiquement fausse. La loi Taubira est bien plus qu'une cérémonie en mairie ou l'instauration de nouveaux droits à l'usage des homosexuels. A chacune de ses lignes, elle pose en dogme officiel la théorie du genre.
Cette théorie n'est pas scientifique. Les études menées à Cambridge et ailleurs ont montré qu'il était erroné de penser que la différence somatique de l'homme et de la femme n'avait aucune conséquence sur leur psychisme. Comment en serait-il autrement à moins de revenir aux vieilles gnoses qui instauraient une césure radicale de l'âme et du corps ? Fonder une loi de la République sur la théorie du genre, c'est comme si on fondait une loi sur l'astrologie ou sur le créationnisme. Il y a un précédent, mais c'était au temps de Staline : la théorie de l'hérédité des caractères acquis, contredite déjà à l'époque par toute la communauté scientifique, avait été imposée par le pouvoir soviétique, par le canal de deux biologistes complaisants (ou terrorisés) : Lyssenko et Mitchourine. Quoique fausse, on la jugeait seule compatible avec le marxisme. Mais il y a une différence entre les vraies théories scientifiques comme la relativité ou la théorie quantique qui ont représenté un vrai progrès, et des théories comme le marxisme, la biologie de Lyssenko ou encore les théories raciales des nazis, c 'est que celles-ci sont de la fausse science (la fausse science, c'est l'idéologie) et qu'un jour, on s'en aperçoit et on revient dessus. Je crois que la théorie du genre appartient à cette seconde catégorie, ce que les chefs de l'UMP devraient voir s'ils avaient un peu de hauteur de vue.
Hayek a dit : "en manière d'évolution sociale, il n'y a d'inévitable que les choses qu'on pense être inévitables". (Source ATLANTICO)
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La Tragédie Assyrienne

Il y a de nombreux siècles c’était un vaste empire. Leurs millions de descendants vivent jusqu’aujourd’hui en Irak et en Syrie. Les Mongols et les Turcs les ont massacrés, Saddam ‘Hussein a voulu en faire des arabes et le « Daech » aujourd’hui les traque. Leur seul crime : ils sont chrétiens.
(Novembre 2014)
En août 2014, le Daech (E.I. l’Etat islamique) a pris le contrôle de toute la vallée de Mossoul, l’antique ville de Ninive citée dans la Bible (Proph. Jonas) et cela presque sans aucune résistance. L’armée irakienne en fuite, les têtes de personnes décapitées plantées à l’entrée des villes et villages ont eu raison des habitants. La cruauté des “soldats” du Daech rappelle celle des conquérants mongols au 13e siècle. Au nom de Allah, ceux-ci tuent, pillent, même les églises, et décapitent. Il n’est donc pas étonnant que la vallée avec toutes ses villes et villages ait été désertée (“La valise ou le cercueil”). Pour préserver leur vie et éviter le statut de Dhimmi (citoyen de deuxième degré dans l’Islam) les descendants directs de ce qu’était un grand empire ont fui. Ils ont choisi le Kurdistan, le Liban, la Turquie et même pour certains l’Europe. Michaël, nom d’emprunt, réfugié provisoirement en Turquie va bientôt rejoindre sa famille installée à Lyon : « Malgré les très bonnes conditions de vie en France, nous ne pourrons jamais y vivre pleinement. Nous les Assyriens, tout comme vous les Juifs, nous croyons en la sainteté de notre terre (“Entre les deux fleuves”), nous avons le devoir d’y habiter.» Si Michaël préfère garder l’anonymat, c’est qu’une partie de sa famille est restée derrière lui et parler à un Israélien les mettrait en danger. On tue pour beaucoup moins que cela là-bas. L’avenir ne parait laisser envisager rien de très bon pour les minorités en Irak. Le politicien irakien d’origine assyrienne, Emmanuel ‘Houshba se dit affligé par la catastrophe et la souffrance que vit son peuple et n’est pas du tout optimiste quant au retour de celui-ci sur ses terres.
L’après Saddam ‘Hussein
Il est clair que le vide qui s’est instauré après la chute de la dictature Ba’ath en Irak a engendré le chaos et l’anarchie. La terreur et la mainmise du Daech surviennent après déjà un long siècle de désastres. Tout ceci, loin des caméras et ignoré par un monde occidental qui se veut “éclairé”.
En 2015, la communauté qui compte aujourd’hui 3,5 millions d’âmes, a commémoré le massacre de 750 000 membres de son peuple, (deux tiers de la population à l’époque !) commis par les Turcs* en 1915. Occupés par la guerre, aucun pays n’a pu alors leur venir en aide**. Comme si cela n’avait pas suffi, en 1933 ce peuple antique a connu un autre fléau : le massacre de Simmel où 33 villages ont été rasés et 3000 personnes assassinées. Saddam ‘Hussein aussi ne les a pas oubliés : il essaya à de nombreuses reprises d’effacer leur identité ethnique, voulant les transformer en arabes, les exilant dans des contrées lointaines. Et aujourd’hui, le Daech.
Pas des arabes mais des Araméens
Le docteur Ronald Bijmov, expert en histoire assyrienne, estime qu’il ne reste en Irak pas plus que 300 000 assyriens, alors qu’en 2003, avant l’invasion américaine, on en comptait 2 millions. Ceux-ci possèdent plusieurs noms : Chaldéens, Araméens ou Assyriens. Ils se sont convertis au christianisme vers l’an 140 de l’ère vulgaire et jusqu’à cette époque ils étaient juifs ou idolâtres. Leurs églises aussi diffèrent. Certains supputent leurs annales depuis l’empire Babylonien de Nabuchodonosor, comme les Chaldéens catholiques. Les Assyriens, ont fait sécession de l’église Nestorienne, car ils se revendiquent comme les descendants de l’empire Assyrien précédant Babel. (Voir les livres des Prophètes et les Chroniques dans la Bible). Mais ce qui les réunit est la langue : tous parlent un dialecte araméen qui a influencé la langue arabe et l’hébreu. Celui-ci est utilisé aussi bien au quotidien que dans les prières.
Terminologie
Les Assyriens d’Irak luttent pour leur autonomie politique et culturelle depuis des dizaines d’années. Mais contrairement à la lutte kurde, celle-ci ne jouit pas de beaucoup d’attention des occidentaux qui voit en eux des arabes chrétiens ou des Irakiens chrétiens. Pourtant personne ne nommerait les kurdes des “Irakiens sunnites” et les turkmènes des “Arabes chi’ites”. Un article édité par l’agence de presse internationale assyrienne explique que les assyriens, qui ont vécu des milliers d’années au bord de l’Euphrate et du Tigre, n’ont aucun lien avec les arabes. Un site du nom de Ninive est encore plus clair : « Nous ne sommes pas des arabes, ni des kurdes et l’Islam n’est pas notre religion !» La raison de cette confusion provient sûrement de l’interdiction de Saddam ‘Hussein dans les années 70 de noter “Assyrien” sur leur carte d’identité. Ils devaient choisir entre “Arabe chrétien” ou “Kurde chrétien”.
Premier ministre Tarik Aziz (février 2003)
Premier ministre Tarik Aziz (février 2003)
Une des personnalités assyrienne dans la cour de Saddam ‘Hussein était Tarik Aziz, ou de son vrai nom : Mikhael Yo’hana. Ministre des Affaires étrangères et vice Premier ministre. Aziz est né dans une famille assyro-chaldéenne, mais s’est toujours considéré comme arabe. La volonté de ‘Hussein d’effacer toute trace ethnique ne s’est pas arrêtée aux Chaldéens. Les Turkmènes, les Yezd*** et les Kurdes ont eux aussi souffert des décrets du dictateur qui prohibait même l’utilisation de leurs langues.
Les changements, l’espoir, la désillusion
S’ils attendaient les Américains comme le Messie, la désillusion n’a pas tardé. Bush et son gouvernement a installé les Chiites et a oublié tous les autres. A chaque changement, l’espoir existait, mais, comme une suite naturelle de leur histoire, leur situation s’est quand même dégradée. Comme les Américains ces dernières années, les Anglais, après la première guerre mondiale, ont saboté la chance des minorités de la région d’accéder à l’autonomie (commission de Constantinople en 1924). Intérêt du royaume oblige… Si l’histoire raconte un lien plus qu’amical entre Kurdes et Assyriens, parmi ces derniers on critique cependant la facilité avec laquelle les troupes armées kurdes, entraînées par les Américains, ont abandonné aux mains du Daech toute la région. Il y a moins d’un an, le Premier ministre irakien, Nouri El-Malakhi a donné son accord pour la création d’autonomies ethniques. Décision trop tardive: les islamistes et Djihadistes entamaient déjà leurs conquêtes. Suite à une forte pression de Washington, El-Malakhi a du céder sa place en aout dernier. Selon le docteur Bijmov : « Les Assyriens et Chaldéens en Irak et en exil sont prêts à prendre les armes si au bout du combat se trouve l’autonomie tant désirée. Mais il faut que le réveil, la révolte vienne de l’intérieur. Il faut que les minorités unissent leurs forces pour un même dessein. Il doit germer un “Menahem Begin” et un mouvement comme le “Etsel” sur place pour y réussir.» La guerre des Kurdes et à leurs côtés les Assyriens, est une guerre de la culture plurielle face à un islam radical, une guerre du berceau de la civilisation face au vide musulman.
(Source:
Samu Niklay sur Facebook)
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INVITATION(S):
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UN R.D.V IMPORTANT, Ce Mercredi, Jean VANNIER à PARIS...
À 87 ans, Jean Vanier, qui est devenu le 1er janvier 2016 commandeur de la Légion d’honneur, continue de venir à la rencontre des Français qui se sentent concernés par le handicap et la vulnérabilité. Loin des ors de la République, c’est en effet au côté des plus délaissés de la société que le fondateur de la communauté de l’Arche a voué sa vie.
À l’invitation de l’Office Chrétien des Personnes Handicapées (OCH), celui qui est également co-fondateur de Foi et Lumière donnera une conférence exceptionnelle ce mercredi 27 janvier à Paris.
« Pour lutter efficacement contre la guerre, contre le mal, il faut savoir intérioriser la guerre pour vaincre en soi le mal. Il faut mener la guerre la plus dure, c’est la guerre contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer. J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais maintenant je suis désarmé. Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur », dit Athénagoras Ier, patriarche de Constantinople (décédé en 1972) dans Dialogues avec le patriarche Athénagoras par Olivier Clément (1969). C’est en s’appuyant sur les paroles de ce grand prophète de l’œcuménisme que Jean Vanier interviendra sur le thème : « De l’accueil de notre vulnérabilité, une espérance peut-elle jaillir ? ».
Pour les non-Parisiens, il sera possible de suivra la conférence en direct sur Internet en vous rendant à partir de 20 h sur le site de l’OCH et en cliquant sur le bouton rose en haut à droite de l’écran, sur la page d’accueil.
RDV mercredi 27 janvier 2016
La Grande Crypte
69 bis rue Boissière
75016 Paris
Métro Boissière
Il n’est pas nécessaire de vous inscrire à l’avance pour assister à cette conférence. Entrée libre.
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Notre péché de division en tant que Chrétiens
La Résurrection est au centre de la foi chrétienne; sans elle, il n’y a pas de Christianisme; malgré cela, presque chaque année, Catholiques, Protestants et Orthodoxes célèbrent Pâques à des dates différentes, parfois distantes de cinq semaines, mais rarement à la même date.
Cette division entre les Chrétiens dans la célébration de cette Fête des fêtes est un grand péché, et tous les chrétiens savent que la division ne vient pas de Dieu.
Faites un petit geste vers l’Unité
Première étape: Ajoutez votre voix à la pétition générale en cours, avec un nombre attendu d’un million de signatures.
Seconde étape: Une fois la pétition signée, une lettre-type sera disponible pour tous ceux qui voudront écrire à leur évêque ou responsable de l’Eglise dont ils dépendent.
Pourquoi?
Jésus a souffert et Il est mort pour faire des Chrétiens une seule famille. Lorsque, presque chaque année, Jésus voit les Chrétiens célébrer deux fois Sa Passion, Sa Mort et Sa Résurrection, Jésus souffre, de manière mystique, de voir dans Sa famille une telle division.
Donc, quelles que soient les raisons historiques de l’existence de deux dates de Pâques, le but principal de ce site est de mettre en évidence le désir du peuple de l’Eglise, corps mystique du Christ, d’agir pour obtenir un changement, changement qui constituera un pas vers l’unité de l’Eglise
Pourquoi voter pour que nous célébrions tous Pâques à une seule et même date ?
Simplement parce qu’étant une seule famille chrétienne, nous sommes divisées sur ce point, et que notre division est un péché. Tant que nous ne nous serons pas mis d’accord pour célébrer la Fête de la Résurrection tous le même jour, comment pouvons-nous espérer être un signe de Paix et d’Unité aux yeux du monde ?
“je fais appel à vous, mes frères, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, pour que vous soyez tous d’accord et qu’il n’y ait pas de dissensions parmi vous, mais que vous soyez unis dans le même esprit et le même jugement.” (1 Co 1.10)
“Mais Lui, connaissant leurs pensées, leur dit : tout royaume divisé contre lui-même est voué à la désolation; et maison contre maison s’écroule”(Lc 11.17)
“Je ne prie pas seulement pour ceux-ci, mais également pour ceux qui, par leur parole, croiront en Moi, qu’ils soient tous un; de même que toi Père tu es en Moi et Moi en Toi, qu’ils soient en Nous eux aussi, afin que le monde puisse croire que c’était toi qui m’avais envoyé” (Jn 17.20)
“Celui qui sait faire le bien et ne le fait pas se charge d’un péché” (Jc 4.17)
Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement nous entendre sur le même calcul?
La date de Pâques ne relève ni du dogme ni de la théologie ; elle ne tient qu’à notre manière de calculer !
Le péché de notre division fait souffrir Jésus d’une manière mystique, parce que nous ne permettons pas à Son Saint Esprit de réaliser l’unité que Jésus a faite en unifiant Sa Famille par Sa Passion, Sa Mort et Sa Résurrection. Que ce soit à notre portée, ou que l’occasion nous soit donnée de faire quelque chose pour que la Fête de Pâques soit célébrée à une seule et même date par tous les Chrétiens du monde entier, serions-nous d’accord de le faire ?
Si votre réponse est "oui", alors, veuillez lire ce qui suit et n’hésitez pas à faire le geste simple d’ajouter votre voix à la présente pétition, ce qui constituera un geste pour la guérison des plaies de la division dont souffre l’Eglise.
Quel sera le poids de mon vote, et quel sera le résultat de cette pétition?
Notre but est de permettre aux laïcs d’exercer leurs grâces baptismales que Dieu nous a révélées dans 1 P 2.9-10, “mais vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destiné à chanter des louanges à Dieu, qui vous a tirés des ténèbres à Sa merveilleuse lumière. Jadis, vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le Peuple de Dieu; jadis vous étiez hors de Sa miséricorde; maintenant vous avez obtenu miséricorde” Cela ne supprime pas l"autre charisme de Dieu, les Evêques ordonnés ou leur homologues dans les autres dénominations chrétiennes, mais ce sont les laïcs exerçant leur charisme baptismal que Dieu a également donné à Son Eglise.
“Les laïcs tiennent de leur union même avec le Christ Chef le devoir et le droit d’être apôtres. Insérés qu’ils sont par le Baptême dans le Corps Mystique du Christ, fortifiés grâce à la Confirmation par la puissance du Saint Esprit, c’est le Seigneur Lui-même qui les députe à l’apostolat.” Vatican II, décret sur l’apostolat des laïcs, paragraphe 3.
Par cette pétition, des Chrétiens du monde entier exercent leur apostolat dans la vie de l’Eglise du Christ.
“ Le Christ, notre grand Prophète, qui, par le témoignage de Sa vie et la puissance de Sa parole, a proclamé le Royaume du Père, accomplit Son office prophétique jusqu’à la pleine manifestation de la gloire, non seulement par le moyen de la hiérarchie qui enseigne en Son Nom et en vertu de Son Pouvoir, mais aussi par le moyen des laïcs dont Il fait aussi Ses témoins et qu’Il remplit du sens de la foi et du don de Sa parole. (cf. Ac 2.17-18, Ap 19.10)(Ac 2.17-18; Ap 19.10)” Vatican II, constitution sur l’Eglise, paragraphe 35.
Par cette pétition, ce sont également des laïcs du monde entier qui exercent leur office prophétique, unis à la hiérarchie dans la vie de l’Eglise du Christ.
Aussi, il est non seulement nécessaire d’avoir la preuve sous forme des signatures, mais que la pétition émane également de membres des différentes confessions qui composent l’Eglise envers leurs clergés respectifs, avec l’espérance que par un effet de bras de levier, cela permette à ces clergés d’opérer un changement, dès lors qu’est évident le désir du peuple du Christ de manifester l’Unité du coeur et de célébrer cette grande fête de Pâques comme une seule famille chrétienne, non dispersée, non fragmentée ni divisée.
Chaque personne qui a signé la pétition et a permis qu’elle soit contactée, sera informée par courriel (e-mail) chaque fois qu’une étape aura été atteinte, par exemple 10’000 signatures, 100’000 signatures, etc. Une fois qu’un certain volume aura été atteint, les personnes qui auront accepté de prendre contact avec leur évêque ou responsable d’Eglise pourront, pour ce faire, se servir de la lettre-type de OneDate.org. En effet, ce sont les évêque ou autres responsable d’Eglise qui ont le plus de pouvoir pour provoquer un changement, conformément à la voix du peuple de l’Eglise dont ils ont la charge. Ce sera alors la responsabilité de chacun (quelle que soit sa confession) de relancer son évêque ou responsable d’Eglise en lui demandant des nouvelles des progrès réalisés vers l’unification de la date de Pâques. Si chacun effectue ces deux étapes, cela peut vraiment servir la cause de l’Unité des Chrétiens.
Une prise de contact est en cours avec différents sites Oecuméniques et sites d’Eglises, ainsi qu’avec les blogs qui leurs sont associés, afin d’éveiller leur attention sur cette pétition et de créer des liens vers notre site internet.
Vous pouvez nous aider en suscitant de tels liens vers notre site internet et vous pouvez également informer vos amis de l’existence de cette pétition et les encourager à la signer.
Il est également nécessaire d’éveiller l"attention dans les églises sur l’importance d’unifier la date de Pâques et de solliciter des prières pour que nos dirigeants religieux chrétiens obtiennent les grâces nécessaires pour qu’ils obtiennent que Pâques soit fêté à une seule et même date.
NOS PELERINAGES:
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Pilgrimage to Lourdes of the Syro-Orthodox Christians Francophones of St. Thomas (Mar Thoma) from 30 January to 2 February:
Pèlerinage à Lourdes :
Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones
de Saint Thomas (Mar Thoma)
dont St Gregorios de Parumala est patron du "Relais Paroissial" de Lourdes et sa région
organisent un pèlerinage privé à
NOTRE-DAME DE LOURDES
*Du Vendredi 29 Janvier (Pour les Normands et Parisiens) au 2 Février
*Du Samedi 30 Janvier au 2 Février (Pour les Charentais,Girondins, Limousins,etc...).
(Inscriptions closes le 25 Janvier )
OUR LADY OF LOURDES
* From Friday, January 29 (For the Normans and Parisians) to February 2
* From Saturday, January 30 to February 2 (For Charentais, Girondins, Limousin, etc ...).
(Registration closed January 25)

*Normandie et Région Parisienne : départ le Vendredi 29 Janvier à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes
* Normandy and the Paris region: starting Friday, January 29 at 7 in the Monastery, set at Jauldes
*Charente : Départ le Samedi 30 à 7h
* Charente: Depart on Saturday 30 at 7 am
*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.
* Sunday, January 31, LOURDES day.
*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour en Normandie.
* Monday, February 1st, to the Normans and Parisians, back in Normandy.
Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES
For those who join the Charente morning in Lourdes, visit Ferrières, lying JAULDES
*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge:
-10h30, Messe à JAULDES en Charente ou au Monastère pour les Normands et Parisiens (Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.)
Bénédiction des Cierges de la Chandeleur...
* Tuesday, February 2, Purification of the Blessed Virgin:
-10h30, Mass JAULDES Monastery in Charente or for the Normans and Parisians (The 2 evening, back in Paris for Parisians.)
Blessing of Candles Candlemas ...
(Offrandes libres pour la participation aux frais de transport et la location des locaux)
Inscriptions:
(Free offerings for participation in transportation costs and for rental of premises)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
(Inscriptions closes le 25 Janvier )
Vous pouvez librement nous envoyer vos intentions de prières que nous confierons à l'intercession de Notre-Dame, de Sainte Bernadette et de Saint Gregorios lorsque nous irons, avec son Icône (Offerte par l'O.C.P), prier à la grotte de Massabielle où Marie apparut à Bernadette pour lui donner un message de conversion.
You can freely send us your prayer intentions that we entrust to the intercession of Our Lady, St. Bernadette and St. Gregorios when we go, with its icon (Offered by the OCP), to pray at the Grotto of Massabielle where Mary appeared to Bernadette to give him a message of conversion.
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Toute offrande fait l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
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PROGRAMME DE CES PROCHAINES SEMAINES AU MONASTÈRE SYRIAQUE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MÈRE DE MISÉRICORDE:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

*Mardi 2 Février:
10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.
* Tuesday, February 2:
10:30 Mass at the Monastery. Candles Blessing of Candlemas.
*Mercredi 3 Février:
Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)
* Wednesday, February 3:
Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de
Miséricorde
Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet