Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 15:40
Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Première lettre de saint Pierre Apôtre 5,1-4.10-11.

Mes bien-aimés, j'exhorte les anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin de la Passion du Christ et qui aurai part à la gloire qui doit être manifestée :
paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré ; non dans un intérêt sordide, mais par dévouement ;
non en dominateurs des Églises, mais en devenant les modèles du troupeau.
Et quand le Prince des pasteurs paraîtra, vous recevrez la couronne de gloire, qui ne se flétrit jamais.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, après quelques souffrances, achèvera lui-même son œuvre, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen !


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.

En ce temps-là, Jésus vint aux environs de Césarée de Philippe, et il interrogeait ses disciples disant : "Quel est celui que les hommes disent être le Fils de l'homme ?"
Ils dirent : " Les uns Jean le Baptiste, d'autres Élie, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes. "
Il leur dit : " Et vous, qui dites-vous que je suis ? "
Simon Pierre, prenant la parole, dit : " Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. "
Jésus lui répondit : " Tu es heureux, Simon Bar-Jona, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélie sur les Evangiles (Catena Aurea) 

 

 

Vous êtes le Christ,... et tu es Pierre

 

 

En interrogeant ainsi ses disciples, Notre Seigneur veut nous apprendre par leurs réponses qu'il y avait alors sur le Christ diverses opinions parmi les Juifs, et aussi nous faire rechercher nous-mêmes l'opinion que les hommes peuvent avoir de nous.

S'ils en disent du mal, nous devons cesser d'y donner occasion, et s'ils en disent du bien, nous devons redoubler nos efforts pour mériter leur approbation.

Les disciples des évêques doivent apprendre aussi, à l'exemple des Apôtres, à informer leurs supérieurs de ce qu'ils entendent dire au dehors sur leur personne. 

Et à nous aussi il sera dit :

« Tu es Pierre. »

Aussitôt que nous aurons confessé que Jésus-Christ est le Fils du Dieu vivant par un effet de la révélation du Père qui est dans les cieux, c'est-à-dire lorsque nous-mêmes nous vivrons déjà pour ainsi dire dans le ciel.

Car la pierre, c'est tout fidèle imitateur du Christ ; mais celui contre lequel prévalent les portes de l'enfer n'est ni la pierre sur laquelle le Christ bâtit son Église, ni cette Église, ni aucune partie de cette Église, dont le Seigneur asseoit les fondements sur la pierre.

 

« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence. Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère.  Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures.  Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire.  Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais ! A toi, ô notre Dieu, la gloire ! »  (Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.)

« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence. Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère. Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures. Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire. Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais ! A toi, ô notre Dieu, la gloire ! » (Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.)

DE LA FAIBLESSE DU CHRISTIANISME ...

 

L'idée de la « faiblesse » du christianisme est profondément fausse.

Les saints possèdent une force qui leur permettrait facilement de dominer les hommes, les masses, mais ils suivent la voie inverse ils se font les esclaves de leurs frères et par cela acquièrent un amour qui, dans son essence, est impérissable.

Sur cette voie, ils remportent une victoire qui demeure dans les siècles ; alors qu'une victoire obtenue par violence n'est jamais durable et, par nature, n'est pas tant la gloire que la honte de l'humanité.

Le Starets (Silouane) concevait l'Incarnation de Dieu le Verbe et toute la vie terrestre du Christ comme amour pour le monde entier, bien que ce dernier soit plein de haine contre Dieu.

De même, il avait connu le Saint-Esprit dans l'amour qui, par sa venue, chasse toute haine, comme la lumière chasse les ténèbres ; dans l'amour qui rend l'homme semblable au Christ jusque dans les plus intimes mouvements de son âme. Et c'est cela qui est, selon l'enseignement du Starets, la vraie foi.

« Plusieurs ont étudié toutes les croyances religieuses, mais la vraie foi, celle que l'on doit avoir, ils ne l'ont pas connue par cette voie. Mais celui qui priera Dieu avec humilité pour que le Seigneur l'éclaire, à celui-là le Seigneur fera connaître de quel grand amour il aime les hommes » (cf. p. 268).

Les hommes ont peur de se jeter dans ce feu que le Seigneur est venu apporter sur terre. Ils craignent d'y brûler et d'y « perdre » leur âme.

Mais ceux qui n'ont pas reculé et ont eu cette foi (Lc 17,33 ; n 12, 25), comme par exemple le Starets, savent qu'ils ont trouvé la vie éternelle ; ils savent cela avec certitude et n'ont pas besoin d'un témoignage autre que celui de l'Esprit qui témoigne en eux-mêmes (1 Jn 3, 14 ; 5, 10).

La voie du Starets est la voie des saints, indiquée par le Christ lui-même, mais que le monde dans son ensemble n'a pas acceptée.

Pour lutter contre le mal, qui se manifeste également sur le plan physique, les hommes recourent à la force physique. Même des chrétiens se trouvent souvent sur cette voie.

Mais la sainte Église a toujours suivi les traces du Christ Crucifié prenant sur lui le poids des péchés du monde.

Le Starets avait très nettement conscience que l'on ne peut vaincre le mal que par le bien ; que lutter par la force n'aboutit qu'à remplacer une violence par une autre.

Il nous est arrivé bien des fois de parler avec lui à ce sujet. Il disait : « Dans l'Évangile c'est clairement dit... Quand les Samaritains ne voulurent pas accueillir le Christ, les apôtres Jacques et jean voulurent faire descendre le feu du ciel pour les consumer, mais le Seigneur le leur défendit et leur dit " Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes... Je suis venu non pour perdre les hommes, mais pour les sauver " (Lc 9, 52-56). Nous aussi, nous ne devons avoir que cette unique pensée : que tous soient sauvés. »

Dieu a bien voulu nous permettre de vivre auprès du Starets et de voir en lui partiellement quelle merveilleuse vie le Christ a apportée sur terre ; de voir comment, dans un même cœur, peuvent coexister de la plus étrange manière une profonde et inébranlable paix ainsi que de grandes et déchirantes lamentations ; une joie radieuse et paisible, et, en même temps, les grands tourments d'un esprit qui vit la tragédie de l'humanité.

Par l'Archimandrite Sophrony dans
"Starets Silouane",
Editions Présence

BIENVEILLANCE...

 

Bienveillance
Seigneur, dans le silence de ce jour naissant,
je viens te demander la paix, la sagesse et la force.
Je veux regarder aujourd'hui le monde avec des yeux remplis d'amour ;
être patient, compréhensif, doux et sage ;
voir tes enfants au-delà des apparences, comme tu les vois toi-même,
et ainsi, ne voir que le bien en chacun.
Ferme mes oreilles à toute calomnie,
garde ma langue de toute malveillance
et que seules les pensées qui bénissent demeurent en mon esprit.
Que je sois si bienveillant et si joyeux
que tous ceux qui m'approchent sentent ta puissance et ta présence.
Revêts-moi de ta beauté, Seigneur, et qu'au long du jour je te révèle.

 

Amen. 
(Saint François d'Assise) 
Source :Blog du Source Monastère Ste Clothilde .
Ce Monastère appartient à une communauté Orthodoxe. Les Moniales rebatissent la Chapelle du Monastère. Une vraie résurection !
Il n'en restait plus que la trace au sol et, aujourd'hui, elle est couverte.
ELLES ONT BESOIN DE NOTRE AIDE !
POUR CE FAIRE, POUR VOS VOEUX DE NOUVELLE ANNEE,
POURQUOI NE PAS COMMANDER CHEZ ELLES LES MAGNIFIQUES CARTES DE VOEUX Qu'ELLES PEIGNENT ?

 

Voici l'adresse des Moniales:

 

Monastère Sainte-Clotilde
Le Bois-Rond - 56130 Saint-Dolay
02 99 90 10 12 - moniales@eoc-coc.org

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Le caractère eschatologique de l'Eucharistie

Certains pourraient dire que nos églises Orthodoxes et les vêtements liturgiques portés par notre clergé sont trop extravagants, et que nous devrions simplifier la manière d'exprimer notre foi religieuse.

Mais lorsque nous contemplons le caractère eschatologique de l'Eucharistie, nous prenons conscience que nous arrivons dans le règne du sacré, où ni le temps ni l'espace existent, et où nous entrons dans le Royaume du siècle à venir.

Dans la Divine Liturgie, nous expérimentons "le jour qui ne connaît ni fin ni soir, ni lendemain, le siècle qui ne connaît ni fin ni ne vieilli", selon les paroles de saint Basile le Grand.

L'expression de notre humilité comme Chrétiens doit avoir lieu en dehors de la Liturgie, car nous n'oserions pas transformer la célébration Eucharistique en une opportunité pour faire étalage de notre humanité, car c'est le Christ Lui-même Qui offre et est offert.

C'est le Christ qui est le véritable Célébrant, et réellement le Christ Ressuscité qui vient dans Sa gloire au dernier jour.

Les prêtres ne sont pas les véritables célébrants de l'Eucharistie, mais simplement les icônes de ce Christ eschatologique, Celui que nous adorons.

Cet honneur rendu à l'icône passe de là au Prototype, Qui est le Christ glorifié.

Dans l'amour du Christ,

Higoumène Tryphon

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« L'amour de Dieu est un feu brûlant. Avant de transformer l'âme, il détruit, il brûle, il consume. Tout ce qui lui est contraire doit disparaître. Cette période de la vie intérieure est particulièrement douloureuse. C'est le temps de la purification : l'âme est jetée au creuset ; toutes les scories montent du fond à la surface, elle en voit toute la laideur, elle en savoure cruellement l'amertume. Elle va parfois jusqu'à éprouver l'impression qu'elles font partie d'elle-même et que jamais elle ne pourra s'en défaire. Pourtant au fond, elle est belle parce qu'elle est pure : sa volonté a horreur de tout ce mal.

A qui ne verrait que l'effet de ces dures tribulations, elle paraîtrait comme calcinée par ce feu mystérieux, toute noire, sans forme et sans beauté. Elle est comme défigurée, déformée. Toutes les pensées qui s'étaient peu à peu emparées de son esprit et l'avaient pétri à leur image, toutes les affections qui s'étaient infiltrées dans son cœur et l'avaient rendu semblable à leur objet, tous les souvenirs qui imprégnaient sa mémoire au point de l'absorber, tout a disparu. Pendant l'épreuve tout a été coupé, arraché, brûlé. Elle n'est plus elle-même, en ce sens, elle est méconnaissable. Elle est laide de cette laideur qui résulte de la privation d'une fausse beauté. Elle est belle de la vraie beauté, de celle qui est une participation à la Beauté de Dieu. On ne détruit bien que ce que l'on remplace. Dépouillée de tout ce qui faisait sa richesse apparente, l'âme intérieure a commencé à se revêtir de la Beauté de Dieu. »

Robert de Langeac (Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), La vie cachée en Dieu, Coll. "La vigne du Carmel", Ed. du Seuil, 1947.

Robert de Langeac,Augustin Delage,amour,Dieu,feu,purification,âme,creuset,épreuve,laideur,beauté

 Qui est capable de comprendre la richesse d’une seule de tes paroles, ô Dieu ?  Ce que nous comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, tout comme les gens assoiffés qui s’abreuvent à une source.  Les perspectives de ta Parole sont nombreuses, tout comme sont nombreuses les perspectives de ceux qui étudient.  Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime.  Et il a caché dans sa parole tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite.  Sa Parole est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis ; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert qui devient pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle ; ils ont bu à la même source qui était spirituelle.  Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n’aille pas croire qu’il n’y a dans la Parole de Dieu que ce qu’il y trouve ; qu’il se rende compte plutôt qu’il n’a été capable d’y découvrir qu’une seule chose parmi bien d’autres.  Enrichi par la Parole, qu’il ne croie pas que celle-ci est appauvrie ; incapable d’épuiser sa richesse, qu’il rende grâce pour sa grandeur.  Réjouis-toi parce que tu es rassasié, mais ne t’attriste pas de ce que la richesse de la Parole te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s’attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif plutôt que ta soif épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si au contraire, en te rassasiant tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.  Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui est demeuré inutilisé.  Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais ce qui reste est aussi ton héritage.  Ce que tu n’as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, reçois-le à d’autres moments grâce à ta persévérance.  N’aie l’impudence ni de vouloir prendre d’un coup ce qui ne peut être pris en une fois, ni de t’écarter de ce que tu pouvais recevoir peu à peu.  (St Ephrem, IV° siècle)

Qui est capable de comprendre la richesse d’une seule de tes paroles, ô Dieu ? Ce que nous comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, tout comme les gens assoiffés qui s’abreuvent à une source. Les perspectives de ta Parole sont nombreuses, tout comme sont nombreuses les perspectives de ceux qui étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime. Et il a caché dans sa parole tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite. Sa Parole est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis ; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert qui devient pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle ; ils ont bu à la même source qui était spirituelle. Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n’aille pas croire qu’il n’y a dans la Parole de Dieu que ce qu’il y trouve ; qu’il se rende compte plutôt qu’il n’a été capable d’y découvrir qu’une seule chose parmi bien d’autres. Enrichi par la Parole, qu’il ne croie pas que celle-ci est appauvrie ; incapable d’épuiser sa richesse, qu’il rende grâce pour sa grandeur. Réjouis-toi parce que tu es rassasié, mais ne t’attriste pas de ce que la richesse de la Parole te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s’attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif plutôt que ta soif épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si au contraire, en te rassasiant tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur. Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui est demeuré inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais ce qui reste est aussi ton héritage. Ce que tu n’as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, reçois-le à d’autres moments grâce à ta persévérance. N’aie l’impudence ni de vouloir prendre d’un coup ce qui ne peut être pris en une fois, ni de t’écarter de ce que tu pouvais recevoir peu à peu. (St Ephrem, IV° siècle)

La parole de Dieu
 
 
 
         Celui qui veut devenir grand parmi vous 
         sera votre serviteur.         
 
Évangile selon Saint Matthieu, chapitre 20, verset 27
 
 
 
La méditation
 
 
On se dira peut-être qu’à force de voir Dieu descendre et s’abaisser, on risque de ne plus voir Dieu en Dieu ! « On l’appellera Fils du Très-Haut », avait pourtant dit l’ange à Marie. Merveille des merveilles ! C’est dans l’abaissement que se révèle la Grandeur de Dieu. « Il s’est abaissé […] c’est pourquoi Dieu l’a exalté »*.
Ainsi, en est-il pour nous. Il y a en nous ce désir d’être grand, reconnu, estimé. Ce qui nous a fait exister, n’est-ce pas toute l’attention de nos parents pour nous ? N’y avait-il pas que nous au monde lorsqu’ils se précipitaient pour consoler nos pleurs d’enfant ? En l’adulte que je suis, il reste ce besoin d’estime et de grandeur. 
Le Seigneur ne le brise pas, car s’il nous montre un chemin d’abaissement, c’est pour nous élever dans sa gloire. Nous retrouvons donc cette grandeur que nous avions craint de perdre, et nous la retrouvons tellement plus belle, parce que c’est Dieu qui nous élève. C’est pure perte que de vouloir nous élever par nous-mêmes, courir à une carrière plus brillante, rechercher les honneurs et l’attention des autres. 
M’abaisser vers l’enfant, le malade, l’exclu et me mettre ainsi à la hauteur de Dieu. Durant la messe, à la prière de consécration, je me mets parfois à genoux. Ce n’est pas tant pour m’abaisser devant la grandeur de Dieu, que pour me mettre à sa hauteur, Lui qui descend et s’abaisse afin de le laisser m’élever à Lui et m’attirer à Lui pour partager son festin dans sa gloire ! 
 
* Lettre de saint Paul aux Philippiens, chapitre 2, versets 8 et 9(Source:Avent dans la Ville)
Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Fiorettis:

"NOTRE-DAME DU PERPETUEL SECOURS VEUT SORTIR DE LA MAISON"...

 

 Un marchand crétois avait volé une belle icône de la Vierge portant Jésus, dans le dessein de la vendre. Arrivé à Rome, il tomba gravement malade. Dans un songe, il vit la Vierge qui l’invita à déposer l’icône dans un endroit honorable pour qu’elle y soit vénérée :

« Attention ! bien des fois j’ai demandé de me sortir de cette maison et vous ne m’avez pas crue. Il est nécessaire maintenant de le faire le plus vite possible pour que je puisse trouver un endroit où je serai en vénération ».

Il raconta tout à son hôte romain, et mourut. Sa fille vit la Vierge qui lui dit : « Va trouver ta mère et ton grand-père et dis-leur : Sainte Marie du Perpétuel Secours vous avertit de la faire sortir de la maison, sinon vous disparaîtrez tous ».

L’icône fut placée dans une église de Rome où elle fut vénérée pendant trois siècles, puis confiée par le Pape aux Rédemptoristes qui en répandirent des copies avec sa dévotion dans les familles et les paroisses lors de leurs missions populaires.

Jean Mathiot
Chrétiens Magazine n° 282, page 18, Octobre 2015
Concert-Lecture Hymnes de Saint Ephrem sur la nativité 18 décembre
 
EGLISE SAINT-ÉPHREM-LE-SYRIAQUE
 
VIVRE L’AVENT AVEC LES CHRÉTIENS D’ORIENT 
 
Hymnes sur la Nativité
de Saint-Éphrem de Nisibe
 
Jeudi 18 décembre 2014
20h30
 
 
 
 
Saint Ephrem “la cithare de l’Esprit-Saint”
 
            Pour vivre l’Avent, Saint-Éphrem-le-Syriaque vous convie à venir écouter les Hymnes sur la Nativité de saint Éphrem, dits par Eve Brennan, le jeudi 18 décembre à 20h30, lecture sous-tendue par un fil musical.
           
            Découvrir saint Éphrem, c’est se rapprocher du christianisme à ses origines, et entendre la voix d’un grand poète-théologien qui parle à une époque où l’Eglise est encore indivise.
 
            Traduits par le poète François Cassingena-Trévedy, o.s.b., les Hymnes surla Nativité nous délivrent, par des raccourcis saisissants, toute la portée théologique de l’événement de Noël. A travers des images d’une grande fraîcheur, où son génie poétique entrelace les paradoxes, Éphrem superpose des modalités différentes du temps et nous fait déjà entrevoir Pâques et l’Ascension.
 
            Âme profondément musicienne, Éphrem nous transmet son expérience de louange et de beauté au service de la foi, et nous convie avant tout à l’émerveillement et à l’amour.
 
 
ÉGLISE SAINT-ÉPHREM-LE-SYRIAQUE
17, rue des Carmes  Paris 5è
 
Métro : Maubert-Mutualité
 
Libre participation aux frais

 

Réservation : 01 42 50 96 18 • ParoisseSaintEphrem
 
SURNOMMÉ LA “CITHARE DE L’ESPRIT-SAINT”, SAINTEPHREM AUJOURD’HUI
 
 
            Connaître Ephrem c’est connaître l’âme syrienne et se disposer à participer à l’âme orientale.  Ephrem de Nisibe vécut dans la Haute Mésopotamie au IVème siècle, à une époque où le christianisme syrien se développe dans un milieu sémitique assez peu hellénisé.  En contraste à l’histoire du christianisme dominant lié au prestige du monde grec et à sa façon de réfléchir ou de conduite un discours théologique, Ephrem procède d’une approche théologique radicalement différente des “définitions” dogmatiques.
 
            Habité par un sens très aigu de l’orthodoxie de la foi, Ephrem  suit le chemin du paradoxe et du symbole, et son génie poétique confère dynamisme et  fluidité à une vision symbolique et synthétique.  Il est le grand écrivain représentatif d’un christianisme authentiquement sémitique et asiatique, ni hellénisé, ni européanisé ; même si sa pensée rejoint sur un plan plus profond ses contemporains les grands Pères cappadociens, en particulier Grégoire de Nysse dont il semble être le plus proche.
 
            Ephrem renouvelle pour nous une tradition européenne plus cérébrale, et son expérience originelle de louange et de beauté au service de la foi nous convie avant tout à l’émerveillement et à l’amour.
 
LES HYMNES SUR LA NATIVITE
 
            Pour Ephrem, l’Incarnation relève du dire poétique : il désire « devenir une cithare », demeure de la Joie, source de mélodie, et sa poésie relève d’une grande fraîcheur et immédiateté.  Mais sous la splendeur des mots et la chaleur des accents, Ephrem livre une anamnèse du Mystère dans son intégralité : Noël, Pâques et Ascension. L’Enfant-Pasteur restaure l’harmonie cosmique, l’ordre de la matière et du corps est perméable à celui de la Grâce et de l’Esprit.  Ephrem a une vision du monde naturel de type sacramentel.  Le sens historique et le sens spirituel de l’Ecriture sont sujets à des modalités différentes du temps, et pourraient être comparés à la physique classique et à la physique des particules élémentaires – non exclusives l’une de l’autre.
 
            Dans la célébration enthousiaste de la Nuit où, dans une imagerie gracieuse et foisonnante, les anges fraternisent avec les hommes Ephrem évoque l’inhabitation de la Puissance ordonnatrice de l’univers dans le triple sein de la Création, de Marie et du Père. L’Incarnation manifeste la Philanthropie divine, et le sein de Marie est célébré comme le théâtre d’un bouleversement fondamental de l’ordre des choses.
 
            L’anthropologie d’Ephrem est celle des sens spirituels : ouverture de l’oreille et du coeur, transparence du regard. Déployant une profusion de symboles, il convoque auprès du Nouveau-né tous les règnes de la création, tous les éléments, les lettres et les nombres.  C’est l’émerveillement qui caractérise la rencontre de l’âme avec le Christ.
 
            Avec une âme profondément musicienne en son aperception des harmonies cosmiques, historiques et bibliques, Ephrem récapitule les trois étapes du temps sacral : temps de la Création, temps de l’Incarnation et temps de l’Eglise.
 
Traduction du syriaque : François CASSINGENA-TRÉVEDY, o.s.b.
 
 
SAINT-EPHREM LE SYRIEN
 
            Surnommé « la cithare de l’Esprit-Saint »  (en syriaque Kenārâ d-Rûâ), Ephrem de Nisibe vécut dans la Haute Mésopotamie au IVème siècle.  Il vit à une époque tourmentée, tant du point de vue des guerres que des controverses théologiques qui faisaient rage.  Il est obligé comme beaucoup de chrétiens de quitter sa ville natale pour s’exiler en territoire romain.
 
            Théologien et auteur prolifique d'hymnes (madrāšê), saint Ephrem est considéré comme l’un des plus grands poètes de langue syriaque, et ses hymnes inaugurent la pratique du chant liturgique. "Dimanches et fêtes, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe. Toute la ville alors se réunissait autour de lui."  Le poète syrien Jacques de Sarug, mort en 521, suggère dans un de ses poèmes que les hymnes étaient chantés par des chœurs entièrement féminins avec accompagnement de lyre.
 
            Ardent défenseur de la doctrine christologique  et trinitaire dans l’église syrienne d’Antioche, il fonde une école théologique de grande envergure à Nisibe. Considéré comme éminent autant par l'Église catholique romaine que par les Églises orthodoxes, le poète-théologien saint Ephrem fut reconnu comme docteur de l'Église catholique par Benoît XV en 1920.
 
 
 
EVE BRENNAN
 
            Née à Paris, de mère française et de père américain, Eve Brennan passe  dix ans à New York.  Elle y poursuit une formation de chant d’opéra à la Manhattan School of Music, et de théâtre, notamment auprès d’Ada Brown Mather, metteur en scène et professeur d’art dramatique britannique de la Royal Academy of Dramatic Art à Londres et de la Juilliard School à New York.
 
            Eve Brennan conçoit et interprète  plusieurs spectacles – concerts et lectures – où s’associent musique, et poésie.  Notamment au Festival d’Avignon : « Mon souci, c’est la circonférence », lecture de poèmes et lettres d’Emily Dickinson sur un choix de musiques contemporaines, et « Shakespeare Women : Love and Power », mise en scène de soliloques, monologues et sonnets évoquant les multiples facettes de l’amour et du pouvoir chez les héroïnes shakespeariennes.  A Paris, plusieurs concerts-lectures mis en espace sur la vie musicale à l’époque romantique, élaboré à partir de dépêches, critiques et écrits des personnalités musicales et littéraires de l’époque.
 
 
SOURCE: 
Conférence de Bertrand Vergely : “La connaissance” – lundi 14 décembre

 

Conférence de Bertrand Vergely : “La connaissance” – lundi 14 décembre

Le 14 décembre prochain, Bertrand Vergely, donnera la douzième conférence – “La connaissance” de sa troisième série de conférences intitulée : «Morale et théologie. Introduction à la théologie morale ». La conférence aura lieu, à partir de 19h30 (ouverture des portes à 19h00), dans l’auditorium Jean XXIII de la Mutuelle Saint-Christophe au 277 rue Saint-Jacques Paris 5e. Entrée payante: 10 € (pas de carte bancaire). Pour plus d’informations: 06 17 86 32 96. Les vidéos de la troisième série sont disponibles à cette page ! Vous pouvez regarder en ligne les conférences de la première série de conférences  et la deuxième.

(Source: http://orthodoxie.com/conference-de-bertrand-vergely-la-connaissance-lundi-14-decembre/)

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,16-19.

À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant :
“Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

D'une Hymne

de la Liturgie de l'Eglise d'Occident (Latine)

Conditor alme siderum, hymne des vêpres pendant l'Avent (trad. Liturgie Chorale du Peuple de Dieu) 

 

Se convertir en réponse aux appels répétés du Dieu qui vient

 

 

Ô très doux Créateur des cieux, 
Lampe éternelle des croyants, 
Ô Christ, sauveur de l'univers, 
Entends la voix des suppliants. 

Voyant le monde empli de mort, 
Dans ton amour tu prends pitié ; 
Pour le sauver de son malheur, 
Tu le guéris de son péché. 

Quand fut venu le soir du temps, 
La Vierge t'a donné le jour ; 
Comme un époux de sa maison 
Tu es sorti du sein très pur (cf Ps 18,5). 

Toi qui viendras juger le monde, 
Ô Dieu très saint, nous t'en prions, 
Délivre-nous de l'ennemi 
Et garde-nous durant le temps. 

Devant ta face et ton pouvoir 
Tous les genoux devront plier ; 
Et sur la terre comme au ciel 
À ton regard tout se soumet. 

Louange, honneur, puissance et gloire 
À Dieu le Père et à son Fils, 
À l'Esprit, notre Défenseur, 
Dans les éternités sans fin.

 

Vendredi 11 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Partager cet article
Repost0
Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Famille Tradition Syriaque orthodoxie-orientale oecuménisme Spiritualité Chrétienne

Recherche

Articles Récents

Liens