"Sois une mère pour tes moines, plutôt qu'un père. Tout supérieur doit être - et rester - pour ses ouailles, comme une mère raisonnable. Une mère aimante ne vit pas pour elle, mais pour ses enfants. Elle supporte les infirmités des infirmes avec amour, elle purifie ceux qui sont souillés, les lave doucement, paisiblement ; les habille de vêtements propres et neufs ; les chausse, les réchauffe, les nourrit, les console et tâche de les entourer de façon à ne jamais entendre de leur part la moindre plainte. De tels enfants sont attachés à leur mère. Ainsi chaque supérieur doit vivre non pour lui, mais pour ses ouailles. Il doit être indulgent pour leurs faiblesses; supporter avec amour leurs infirmités; recouvrir les maux des pécheurs par des emplâtres de miséricorde; relever avec douceur ceux qui tombent; purifier tranquilement ceux qui se sont souillés par un vice quelconque, en leur imposant une pénitence supplémentaire de prière et de jeûne; les habiller de vertu par l'enseignement et l'exemple; s'en occuper constamment et sauvegarder leur paix intérieure de façon à ne jamais entendre de leur part ni cri ni plainte. Alors, de leur côté, ils feront leur possible pour procurer au supérieur la tranquilité et la paix." ("Seraphim de Sarov", par Irina Goraïnoff, DDB 1995 pp. 63-64)
En ce 8 Décembre, Fête Mariale en France, Lectures pour les Fêtes de la Sainte Vierge dans la Tradition Syro-Orthodoxe.
Qurbana :
1ère Epître de St Jean (III 2-17):
02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
03 Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
04 Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
05 Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui.
06 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
07 Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
08 celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté.
09 Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
10 Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
11 Tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres.
12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
Hébreux (II.14-18) :
14 Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
15 et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
16 Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
17 Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
18 Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc (I.26-38) :
26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Pour la Fête de N-D des Semences:
Prière du début.
O Christ, Verbe du Père, Vous qui êtes comme la pluie sur le champ de la Vierge et, tel un grain de blé parfait, Vous êtes apparu alors qu'aucun semeur n'avait jamais semé et Vous êtes devenu nourriture pour le monde.
Rendez-nous dignes de Vous louer en rappelant la mémoire de Votre Mère qui savait ce qui avait été semé et se réjouit au moment de la moisson.
À Vous honneur et gloire, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et dans les siècles des siècles. Amin.
Prière de l'encens.
Recevez, ô Seigneur, cet encens d’agréable odeur qui réjouit le ciel et donne la vie à toute la création ; accueillez nos prières purifiées par le feu et adoucies par l'encens. Purifiez-nous, renouvelez la magnificence de la terre, visitez la création de Vos bénédictions vivifiantes. Insufflez en nous la vie et rendez nos cœurs fertiles en œuvres d'amour.
Multipliez les récoltes de nos âmes de façon à multiplier la moisson de la foi et de l'espérance. Alors l'humanité sera bénie et Votre nom sera exalté, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et dans les siècles des siècles. Amin.
Bénédictions des Semences :
Dieu, qui dans Votre providence,
dès le commencement du monde,
avez prescrit à la terre
de produire l'herbe et des fruits de toute sorte,
Vous qui donnez au semeur la semence
et le pain pour la nourriture,
nous Vous en prions:
permettez que cette terre, enrichie par Votre largesse
et cultivée par le travail des hommes,
produise du fruit en abondance
pour que Votre peuple se réjouisse
des biens que Vous lui accordez,
et qu'il Vous rende grâce en ce temps et dans l'éternité :
Père, Fils et Saint Esprit, Dieu unique pour les siècles des siècles. Amîn.
Lorsque l'on devient distrait pendant la prière, il est important de s'en rendre compte et d'agir rapidement. Reconnaissez le fait que les forces du mal tentent activement de vous détourner de la prière, et levez-vous immédiatement, faites le signe de Croix sur votre personne. Ensuite, reprennez vos prières, le faisant avec un profond sens de l'humilité et une grande ferveur.(P. John When)
... Pourquoi l'eau purifie-t-elle ? Pourquoi trois immersions ?
Voici ce que les Pères nous enseignent et qui donne une explication à notre raison :
la création est constituée de quatre éléments, que nous n'avons pas besoin d'énumérer tant ils sont connus de tous. Je les citerai pour les moins informés :
le feu,
l'air,
l'eau,
la terre.
Notre Créateur et Sauveur, pour accomplir son économie divine, est venu sur la terre, le quatrième élément, pour y éveiller la vie.
Quand nous recevons le baptême, nous imitons notre Seigneur, notre maître et guide, nous ne nous laissons pas ensevelir en terre (car elle est le lieu du repos du corps inanimé), mais nous entrons dans l'élément voisin de la terre, l'eau, nous nous y ensevelissons comme le Sauveur dans la terre ; en le faisant trois fois, nous signifions la grâce dans la résurrection, après les trois jours.
Nous ne le faisons pas en accueillant le mystère en silence, mais pendant que les trois personnes divines sont invoquées, en qui nous croyons, en qui nous espérons, qui nous apportent la vie présente et future.
[...] Quel est le commandement du Seigneur ?
Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.Pourquoi au nom du Père ?
Parce qu'il est le principe de toute chose. Pourquoi au nom du Fils ?
Parce qu'il est l'ouvrier de la création.
Pourquoi au nom du Saint-Esprit ?
Parce qu'il est l'achèvement de toute chose.
Nous nous soumettons donc au Père pour qu'il nous sanctifie ; nous nous soumettons au Fils pour la même raison ; nous nous soumettons au Saint-Esprit pour que nous devenions ce qu'il est.
La sanctification n'est pas différente comme si le Père sanctifiait plus, le Fils moins que lui, l'Esprit moins que les deux autres.
Pourquoi divises-tu les trois personnes en trois natures et en fais-tu trois dieux dissemblables, alors que tu reçois de tous une et la même grâce ?
Comme des exemples rendent un discours plus vivant pour les auditeurs, je vais recourir à une image pour découvrir leur erreur à ceux qui blasphèment et utiliser ce qui est humble et terre-à-terre pour dévoiler ce qui est grand et échappe aux sens.
Si par malheur tu es pris par des ennemis et emmené en esclavage, tu pleures la liberté perdue ; mais voici que trois citoyens de ton pays surviennent dans la région de tes maîtres et tyrans : ils te délivrent à prix d'argent de ta servitude, en se partageant équitablement les frais.
S'il t'arrivait pareille fortune, ne les considérerais-tu pas également comme tes bienfaiteurs, ne les dédommagerais-tu pas de la même manière tous les trois ?
Car leur effort et leurs dépenses ont été les mêmes si tu les juges équitablement.
Je ne voulais donner qu'un exemple, car notre propos ici est de vous exposer les vérités de la foi...

Qu'est-ce qu'un "Saint régional" ?
-C'est l'étape une éventuelle déclaration comme "Saint universel", le statut le plus élevé conféré à titre posthume à un individu par l'église.
Ainsi, le district d'Udupi arrive à témoigner pour la première fois de deux personnes qui ont vécu et servi au Brahmvar au point d'être reconnus et élevés au niveau des «Saints» régionaux.









Le 8 décembre, mémoire de Saint PATAPIOS
(Solitaire, au Ve ou VIe siècle.)
Né à Thèbes en Egypte, dans une famille pieuse, Saint Patapios, le coeur embrasé par le désir de la perfection, décida de quitter parents, richesses et tout lien qui le retenait à ce monde pour demeurer au désert et y, converser sans cesse avec Dieu.
Après de longues années de solitude, son désir d'échapper à la gloire des hommes ne put empêcher sa renommée de s'étendre comme l'éclat d'une lampe brillante.
Devant l'affluence des visiteurs qui venaient le détourner de sa contemplation, il décida de partir et alla s'installer à Constantinople, près de l'église des Blachernes dans le quartier des Egyptiens où il put Continuer et accroître ses travaux spirituels à l'abri des vaines louanges.
Joignant avec science la contemplation à la pratique des vertus, il devint comme un ange revêtu d'un corps.
Comme les puissances célestes, il ne cessait pas, de jour comme de nuit, de louer le Seigneur et, en retour, Dieu lui donna la grâce d'accomplir des miracles.
Par l'invocation du Nom du Christ, il guérit un jour un aveugle de naissance qui s'était jeté à ses pieds avec foi.
Une autre fois, il guérit un homme dont le corps était horriblement gonflé par un oedème, en le marquant du signe vivifiant de la Croix et en l'oignant avec l'huile d'une veilleuse de l'église.
Il chassa aussi les démons qui s'étaient emparés d'un pauvre jeune homme, avec la même autorité que notre Seigneur.
Plus il croissait en vertu et dans la sainte contemplation, plus les miracles se multipliaient et attiraient de nouveau les foules vers lui.
Suivant avec rigueur les commandements de notre Seigneur Jésus-Christ, il reçut de Dieu la capacité d'accomplir les mêmes miracles que nous voyons rapportés dans le Saint Evangile.
Après avoir ainsi édifié l'Eglise par sa présence et affermi de nombreuses âmes dans la foi par ses miracles, ce glorieux serviteur de Dieu s'endormit en paix, entouré des moines et des ascètes des environs qui pleuraient la perte d'un si grand trésor, mais se réjouissaient aussi de son entrée dans la gloire éternelle.
Bien longtemps après, en 1904, près de Corinthe en Grèce, on découvrit tout entière la précieuse Relique du corps de Saint Patapios en faisant des travaux dans l'église d'un petit monastère situé sur les hauteurs de Loutraki (Mont Gérania).
Depuis, le monastère est dédié au Saint, et de nombreux miracles ne cessent de s'y accomplir.
Les mensonges de la civilisation contemporaine sont la nourriture quotidienne d'une majorité d'esprits occidentaux. Entre la glorification de la mauvaise attitude des « stars du système », la contemplation abêtie de personnes à l'intelligence limitée enfermées dans un loft, l'adoration blasphématoire de tout ce qui surgit de ces États-Unis dépravés, la compulsion maladive qui oblige une majorité à regarder leur téléphone portable toutes les deux minutes sous peine de se sentir mourir ou encore la diffusion d'informations de mauvaises qualités par les milliers de spores médiatiques qui diffusent au gré du vent leurs tromperies, entre tout ceci, il ne reste pratiquement plus aucune minute pour cultiver l'intelligence.
Or, le bon sens ne peut pas être celui d'une république qui est née du malheur de millions de Français et d'autres peuples européens. L'histoire de notre nation a pris cette tournure dramatique dès lors qu'elle a cédé aux caprices sataniques qui consistaient à diviser ce que Jésus-Christ avait réuni lors de Sa sainte mort sur la Croix. Le bruit de la lame de la guillotine tranchant le cou du bon roi Louis XVI devrait résonner dans notre âme comme le couperet homicide qui a entraîné notre nation dans cette souillure contemporaine. La plupart des gens se roulent dans une boue grasse constituée de mille maux psychologiques par la faute de ceux qui auraient du être leur modèle d'exemplarité.
L’esprit a besoin de contemplation, de méditation, de calme tout comme le corps a besoin de se reposer pour être en mesure de se régénérer. L'un ne va pas sans l'autre. Un mental stressé entraîne le corps dans de grands tourments tout comme un organisme torturé fait plonger l’esprit dans une liqueur nauséabonde. Il faut prendre soin de son âme, tout comme il est indispensable de veiller à sa chair sans toutefois lui vouer un culte. Pour accéder au repos spirituel, il est nécessaire d’accepter le monde tel qu'il est sans se soucier de l'agitation qui le secoue perpétuellement. Toutefois, ceci ne signifie pas qu'il faille être indifférent aux autres. Il est plutôt indispensable de bénir ceux qui nous maudissent, d’accepter la souffrance sans se lamenter et de porter sa croix sans révéler nos tourments à qui veut l'entendre. Nous devons parvenir à demeurer parfaitement dignes et calmes.
Les gens ingurgitent des informations comme les consommateurs de fast-food dévorent des hamburgers de mauvaises qualités. Tout ce tumulte empêche l’émergence d’une réflexion intelligente sur la réalité de ce monde. Lorsque l'on parvient à contrôler son esprit, on perçoit avec une grande acuité le mal qui ronge notre planète. Des individus malveillants veulent s'emparer du pouvoir par la tromperie politique. Cette soif maladive de vaine gloire entraîne notre civilisation dans des guerres qui se transforment en soi-disant « luttes glorieuses » au nom de je ne sais quelle valeur sincère.
Tous ces mensonges font oublier à nos contemporains une douce vérité dont nos ancêtres se repaissaient dans le passé. Dans le calme des fermes, le soir venu, après la journée laborieuse passée dans les champs, la prière et la lecture pieuse (pour ceux qui savaient lire) permettaient de se remémorer la gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ. Sans la télévision, sans la radio, sansl'internet, sans les médias, sans les multinationales, sans le bruit incessant des véhicules, sans la pollution, la vie était magnifiquement simple et belle. Les enfants pouvaient courir dans les champs sans savoir que des ivrognes se battaient dans une taverne. Le mal n'atteignait pas les esprits parce qu'il ne pouvait pas se diffuser comme il le fait aujourd'hui. Les bambins étaient élevés dans un esprit joliment naïf. Ils se contentaient de quelques morceaux de bois et se satisfaisaient pleinement de la compagnie de leurs camarades de jeux pendant que leurs parents et leurs grands frères travaillaient pour nourrir la famille.
L'agitation n'existait pas puisque que l'on travaillait au rythme des saisons. Lorsqu'il faisait nuit de bonne heure, on quittait les champs pour rejoindre sa demeure éclairée de quelques chandeliers. On marchait sur des chemins aplanis, recouverts d'une jolie terre. On regardait la charrue passer. On écoutait le champ des oiseaux. On observait la nature d’un œil attendri. On parlait même au vent. L'information se limitait à ce dont on discutait avec ses compagnons de travail. Les messagers parcouraient à chevaux les magnifiques paysages de la campagne d'antan pour remettre en mains propres les lettres qu'on leur avait confiées. On ne s'angoissait pas pour le lendemain. Même si l'on devait partir à pied pour se rendre dans un village lointain, on savait que l'on trouverait le gîte et le couvert en frappant à la première porte puisqu'une assiette vide était toujours disposée sur les tables familiales pour accueillir le mendiant ou le pèlerin.
Seuls les fous auraient eu l'idée de poignarder leur compagnon pour je ne sais quelle histoire invraisemblable, puisqu'à l'époque il était impossible de se stresser à cause d’une facture à payer, d’un travail à terminer entre deux réunions ou d’un long voyage professionnel à mener en voiture, en train ou en avion. L'agitation du XXIe siècle serait un non-sens pour nos ancêtres puisque ceux-ci respectaient le cycle des saisons et que la vitesse et l’éloignement étaient proportionnels à la rapidité et à l’épuisement des chevaux. Les quolibets se colportaient rapidement, certes, mais, ils restaient cantonnés à quelques villages ou bourgades environnantes puisque le développement matériel était contenu grâce à l’influence de la religion chrétienne. On peut en déduire que la course au progrès est homicide par nature et ennemie du Christianisme puisqu'elle impose à la société des technologies qui emprisonnent les individus dans toutes sortes de mensonges et de peurs. La technique asservit l'immense majorité de l'humanité au lieu de la décharger d'un fardeau. Seuls ceux qui se trouvent en haut de la pyramide sociale se trouvent en position de force puisqu’ils se contentent de donner des directives à ceux qui les exécutent.
L'artisanat consistait à réaliser un travail avec joie, ordonnancement, tranquillité et détachement. Pendant que l'ouvrier travaillait sur son œuvre, il pouvait se laisser aller à la méditation de la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ, au rappel du sermon que le curé avait donné dimanche dernier dans la belle église du village, à la rencontre effectuée sur un chemin pendant qu'il se rendait aux champs ou encore au souvenir de l'été passé. Dans ces temps-là, la peur n'existait pas. La simplicité guidait les pas de l'homme, comme de nos jours la vitesse prédatrice transforme l'homme en animal enragé, prêt à bondir sur n'importe quel individu qui se serait mal comporté envers lui.
Notre époque est celle du prêt-à-penser, du prêt-à-manger, du prêt-à-porter, du prêt-à-enrichir-les-multinationales, du prêt-à-stresser ou encore du prêt-à-s-abêtir. Si dans le passé le concept « du vrai, du bien et du beau » était un trésor d'une valeur inestimable, de nos jours, la moindre trouvaille maléfique permet d'enrichir les vendeurs avides de profits, les dealers de drogues, les cinéastes passionnés de luxure et de perversité ou encore les industriels soucieux de vendre leurs satanées nouveautés. Le téléphone portable transforme l'individu en un consommateur incapable de communiquer au-delà de son clavier. Dans son étroite sphère cérébrale, les personnes qu'il rencontre deviennent, au mieux, des avatars, et, au pire, des mirages.
Où sont les rêves d'enfants ? Où est la joie des veillées familiales ? Où est le bonheur des retrouvailles ? Où est l'amour de l'humilité et de la simplicité ? Où est l'envie de bien faire les choses ? Où est passée la charité généreuse ? Où sont ces femmes au teint rose et au regard bienveillant ? Où sont les crieurs de rue qui donnaient l'heure ? Où sont ces gens simples qui rendaient la vie agréable et drôle ? Où est passée cette volonté de conserver précieusement l'idée de Dieu au-dessus des autres ? Comment se fait-il que les gens se cantonnent au mal, à l'égoïsme et à la bêtise au lieu de s'inquiéter de la forte progression des malheurs qui sévissent dans le monde ?
La disparition de l'idée de Dieu, la perte de l'envie de rester accroché à la bonté de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Ses saints, la relégation de la simplicité et de la charité à de simples comptines pour vieilles femmes séniles, le refus de l'humilité et de la mortification de ses défauts, l'envie grandissante de s'enrichir ou de se montrer tel un paon faisant la roue, tout ceci, a contribué à transformer notre monde en un enfer terrestre. Or, lorsque les bourreaux contemporains dévorent leurs enfants spirituels, les rescapés n'acceptent plus de se faire berner par ces agités du bocal qui haïssent autant Dieu que tous ceux qui ne leur ressemblent pas.
Après l'agitation, le chaos, la haine et la colère, le mal ne peut pas subsister malgré la ferme intention des dirigeants actuels d'enchaîner le monde à l’une de ces multinationales aux murs grisâtres. La mise en esclavage d'une population servile est impossible lorsque celle-ci a pris conscience de l'existence du démon incarné dans des traits humains. Une civilisation en déclin est gouvernée par de mauvaises intentions dès lors que les hommes s'acharnent à vouloir accumuler, pour leur propre profit, toutes sortes de richesses périssables. Ceux-ci ont oublié que ce qu'ils ont amassé durant leur vie ne les suit pas dans l’au-delà lorsque la mort vient les frapper soudainement. Personne n'est éternel, mais, beaucoup agissent comme si la mort ne frappait que les autres, comme si les guerres ne se cantonnaient qu'à quelques lointains pays, comme si le mal n'était qu'une chimère inexistante, comme si les pauvres méritaient leur sort malheureux, comme si les peuples non européens ne valaient pas grand-chose, comme si les animaux n'étaient que de futurs manteaux, portefeuilles ou steaks hachés, comme si les arbres n'étaient bon qu'à être réduits en allumettes, comme si la vie ne valait finalement rien...
Le bonheur ne se trouve pas dans un bulletin de vote, dans une bouteille d'alcool, dans un cigare de luxe, dans une femme qui se dénude lascivement, dans un film ou un quelconque épisode de série, dans une liasse de billets ou encore dans la souffrance de l'autre. Le bonheur réside dans la capacité à profiter des joies simples, dans le souvenir permanent de ce Dieu d'amour qui nous attend après la mort si on Le mérite grâce à un comportement charitable et vertueux, dans le rire d'un enfant dont les yeux pétillent, dans la vue d'un flamand-rose qui marche dans une flaque alors que l'eau reflète la lumière d'un soleil délicatement orangé, dans une respiration profonde prise un soir d'été alors que les cigales chantent dans un magnifique champ de lavande, dans l'idée que notre libération future viendra lorsque la mort nous enlèvera à cette terre, dans le souvenir de cette grand-mère ou de ce grand-père qui nous apportait de l'amour et de la patience. Le bonheur est présent si on sait le saisir, comme un enfant s'emparerait d'une fleur de pissenlit pour souffler sur ses aigrettes en éclatant d'un rire innocent.
Ce monde hystérique est foncièrement inhumain, mais, pour s'en rendre compte, il est nécessaire de savoir ce qu'est l'amour plénier, c'est-à-dire la charité que Notre Seigneur Jésus-Christ a enseigné aux hommes de Son temps. Le passé de la France est résolument chrétien tout comme son futur le sera également. La république n'est qu'une anicroche satanique dans les méandres du temps découlant du divin, du vrai, du beau et du bien.
Comme le disait un certain chanteur français : « On aura fini comme des chevaux d'être attelés au fil des jours, on s'en ira comme des bateaux partis sans esprit de retour vers l'eau profonde …/... On aura fait de notre argent un grand bûcher de la Saint-Jean, on n'aura rien en ce temps-là, on n'aura rien en ce temps-là, on s'aimera, on s'aimera …/... Et tout nous semblera nouveau, Colombe ne sera plus vautour, on ne fera plus mentir les mots, l'amour sera enfin l'amour, ô ma Colombe... ».
Le souvenir intact de Notre Seigneur Jésus-Christ est un solide point d'attache qui nous empêche de trébucher, même lorsque les épreuves nous secouent violemment. Sans ce souvenir puissant et fidèle, notre esprit serait livré à toutes sortes de tentations qui finiraient par nous entraîner dans d’atroces crimes. Ceux-là mêmes qui nous transformeraient en êtres homicides, à l'instar de Caïn tuant son frère Abel. Nous devons être capables de nous souvenir de la véritable bonté qui émergeait de Notre Seigneur. C'est précisément cette prise de conscience qui nous transforme en soldat du Christ amoureux de la Charité, de la Vérité et de la Vie. Je publierai, très prochainement, deux petits textes majeurs de saint François de Sales. Ceux-ci nous ramènent à l'époque de Jésus-Christ et nous dévoilent de véritables trésors qui nous donnent la force de rompre avec l'esprit du monde.
En bons soldats du Christ, refusons toute laideur, toute haine afin de nous tourner pleinement vers la bonté. C'est par l’exemple de notre sainteté que nos enfants se souviendront de nous. Dès lors, nos descendants seront de plus en plus nombreux à revenir à la foi chrétienne authentique, seule rescapée de la folie contemporaine. Devant le signe de Croix, le mal tremble et recule parce qu'il est vaincu par le rappel de la pureté de Notre Seigneur. Lorsque nous prions le chapelet, la Sainte Vierge entend nos vœux pieux. Lorsque nous diffusons de l'amour, par la pensée, à ceux qui nous entourent, nous contribuons non seulement à les bénir en prière, mais, également à nous comporter de plus en plus dignement avec eux. Au lieu d'être un facteur d'énervement pour les autres, nous devenons « artisans de la paix ». Nous nous efforçons, par un long travail sur nous-mêmes, de renouer avec le passé de notre nation afin de réinstaurer la béatitude qui, aujourd'hui, est gravement absente.
N'oublions jamais que d’immenses malheurs cèdent la place, selon les lois divines, à un bonheur beaucoup plus grand. L'enfer que nous vivonsaujourd'hui sera, durant quelques décennies, un paradis temporel avant que ne vienne la fin. Ne permettons à personne de nous arracher la paix de l'âme, la volonté de faire le bien et de rester fidèles aux enseignements d'amour plénier de Notre Seigneur. Pardonnons à ceux qui font le mal parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font malgré leur impression satanique de toute puissance. La culture du bon sens est un précieux trésor parce qu’elle nous donne la vie !
Source: Le Blog de Saint Michel Archange
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“All of us sin constantly. We slip and fall. In reality, we fall into a trap set by the demons.
The Holy Fathers and the Saints always tell us, ‘It is important to get up immediately after a fall and to keep on walking toward God’. Even if we fall a hundred times a day, it does not matter; we must get up and go on walking toward God without looking back.
What has happened has happened – it is in the past. Just keep on going, all the while asking for help from God.”
+ Elder Thaddeus of Vitovnica
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L’ange entra chez elle.
Évangile selon saint Luc, chapitre 1, verset 28
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Alors, il s’est invité dans sa propre création, afin de s’y établir. Dans son immense humilité, Il a choisi le chemin de tout enfant d’homme : celui de la femme. Le voici donc dans la maison d’une femme, une femme sans importance ! Il est entré chez elle. Étonnons-nous ! Cette fois, Il l’a vraiment quittée, la hauteur de son balcon. Il est chez elle, Il lui parle. Il entre en conversation avec elle, avec une merveilleuse délicatesse : « Je te salue, comblée de grâce » et Marie, sans orgueil, sans peur, avec une profonde écoute, une écoute dans toute la vérité de son être, dialogue avec le Très-Haut, qui vient dans sa maison ordinaire et dans l’ordinaire de sa vie. C’est peut-être parce que c’est trop simple, trop normal, que nous avons du mal à y croire !
Si Dieu est venu dans la maison de Marie, il peut donc aussi venir chez moi ? S’il venait, quel serait alors l’accueil que je lui réserverais ? Je peux claquer la porte, verrouiller, barricader. Je pourrais même installer un système d’alarme pour m’avertir de sa visite. Il se peut d’ailleurs que j’aie déjà prévu cette installation, au fond de moi, au cœur de moi. Qui sait, si Dieu entrait ? Pourquoi ne pas désactiver mes alarmes, déverrouiller ma porte, ouvrir ma maison, comme Marie ?
Laisse-moi Te prier,
non pour que le danger me soit épargné,
mais pour que je ne le craigne pas.
Laisse-moi Te demander,
non de calmer ma peine,
mais d’avoir le cœur de la dépasser.
Laisse-moi T’implorer,
non pas d’être sauvé de l’angoisse,
mais d’apprendre à espérer
et à savoir patienter pour gagner ma liberté.
Accorde-moi de ne pas être lâche
pour que je n’aie pas à sentir Ta pitié
en évitant de justesse l’échec.
Mais donne-moi de saisir Ta main tendue
et de sentir Ton étreinte
au moment où je faiblirai.
Rabindranath Tagore
Mystère de l’Avent, et déjà mystère de
Pâques…
"Jardinier de Dieu"
où nous l'avons lu et d'où nous
vous le partageons.
Venez, formons un chœur spirituel, * battons des mains, chantons le Christ, * offrons de tout cœur en présent d'avant-fête * la louange qui est due à la gloire du genre humain, * la Mère de Dieu, * célébrant sa conception inespérée.
Ce fut dans un jardin * qu'Anne reçut la bonne nouvelle lui annonçant * l'enfantement inespéré * de l'unique Epouse de Dieu; * et ce, pour nous montrer clairement * quelles délires et quelle joie * nous allions trouver, comme au Paradis autrefois, * nous les fidèles qui vénérons le fruit de son sein.
Ode 1, t. 2
« Venez, tous les peuples, chantons pour notre Dieu, * le Christ qui divisa la mer pour le peuple qu'il soustrait * à la servitude des Egyptiens, * car il s'est couvert de gloire. »
En ce jour déjà est annoncé * que les trésors de l'allégresse s'ouvriront, * que sera mis un terme au deuil, à la malédiction, * en la divine conception de la Mère de Dieu.
En ce jour, fidèles, recueillant * les charmantes fleurs des paroles inspirées, * tressons une couronne d'avant-fête en proclamant * les éloges de la Vierge en sa divine conception.
En ce jour le genre humain reçoit * l'annonce de sa restauration * et la bonne nouvelle de son adoption, * Vierge pure, en ta conception inespérée.
Ode 3
« Seigneur, affermis nos cœurs en ton amour, * toi qui sur la croix fis disparaître le péché, * et plante la crainte de ton nom * dans les cœurs de ceux qui te louent. »
Que retentissent nos accents joyeux * invitant l'entière création, * en ce jour d'avant-fête, à célébrer * la divine conception de la Mère immaculée.
En ce jour, à tous les hommes sont offerts * les divins charismes et les dons venus du ciel, * puisqu'en la Conception nous apparaît * la cause des merveilleux charismes du Christ.
Cathisme, t. 3
Elle vient au monde, la Porte infranchissable du Seigneur, * la cité lumineuse est sur le point de resplendir, * car la seule Vierge immaculée * est annoncée aux Justes par l'Ange en ce jour; * c'est pourquoi dans l'allégresse ils ont crié au Créateur: * Le fruit que tu nous donnes, Seigneur, * c'est la pure source de la vie immortelle.
Ode 4
« Seigneur, j'ai perçu le plan de ton salut * et je t'ai glorifié, seul Ami des hommes. »
Rayonnante d'allégresse, la création * en ce jour d'avant-fête chante ta louange, ô Mère de Dieu.
Dans sa joie le ciel se fait serein, * ô Vierge, pour annoncer à tous les hommes ta conception.
Ode 5
« Toi qui es la source de clarté * et le créateur des siècles, * Seigneur, dirige-nous * à la clarté de tes commandements: * nous ne connaissons nul autre Dieu que toi. »
La terre est au comble de la joie * et les mortels accueillent * en ta sainte conception, * divine Epouse, l'allégresse de leurs cœurs; * en cette avant-fête, nous te célébrons avec ardeur.
Le genre humain était jadis sans force, * mais à présent il acquiert * la vigueur et le début * de l'abondance des vertus * en ta conception inespérée.
Ode 6
« Encerclé par l'abîme de mes péchés, * j'invoque l'abîme insondable de ta compassion: * de la fosse, mon Dieu, retire-moi. »
En ce jour les prémices du salut * sont révélées et présentées aux fidèles célébrant * cette avant-fête de la Conception de la Vierge immaculée.
Celui dont sainte Anne apprit la conception de la Vierge tout-immaculée * révélait ainsi la joie universelle * et l'abondance des biens pour le genre humain.
Ode 7
« Les Jeunes Gens, méprisant le culte impie * de la statue d'or élevée * dans la plaine de Doura, * au milieu des flammes psalmodiaient, * couverts d'une fraîche rosée: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères. »
En la conception de la Tout-immaculée * la divine grâce * offre ses prémices au genre humain; * en ce jour d'avant-fête nous chantons * avec l'élan de notre cœur: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.
Par avance la divine conception * de la Tout-immaculée * répand son parfum spirituel, * embaumant de sa grâce les fidèles * qui célèbrent l'avant-fête en s'écriant: * Béni sois-tu, Dieu de nos Pères.
Ode 8
« Le Dieu qui dans la fournaise descendit * pour venir en aide * aux enfants du peuple hébreu * et changer la flamme en une fraîche rosée, * toutes ses œuvres, chantez-le comme Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles. »
Le fruit de la Stérile annonce par avance * au genre humain * l'abondance de tout bien * dès avant sa floraison: * au jour de l'avant-fête elle convie * tous les hommes à l'allégresse et la joie.
Les racines de la malédiction * qui par la faute commise en l'Eden * ont poussé pour les mortels * à présent se révèlent arrachées, * car du rameau de la divine bénédiction * la venue en ce monde est annoncée à tous.
Ode 9
« Le Dieu et Verbe en sa sagesse inégalée * est venu du ciel * renouveler Adam déchu * pour avoir mangé le fruit de perdition; * d'une Vierge sainte il a pris chair pour nous; * et nous fidèles, à l'unisson * dans nos hymnes nous le magnifions. »
Ta conception, ô Vierge immaculée, * répand sur le monde * comme de merveilleux rayons * la réalisation de la grâce * dans laquelle brille son éclat * sur les fidèles chantant de tout leur cœur * une hymne d'avant-fête au Seigneur de l'univers.
Anne, délivrée de la stérilité, * annonce au genre humain * l'abondance de tout bien * et la fécondité de sa nature; * elle invite aussi l'entière création * à t'offrir sa louange, Vierge immaculée, * comme cadeau d'avant-fête pour ta divine conception.
Exapostilaire (t. 2)
Comme la Mère du Verbe de Dieu * nous te chantons de tout cœur, * Vierge sainte, en nos hymnes inspirées, * nous qui fûmes sauvés par toi; * à tes indignes serviteurs accorde donc * le pardon, la lumière et la paix; * car tu as le pouvoir de faire ce que tu veux, * étant la souveraine de l'univers, glorieuse Mère de Dieu.