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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 09:13
Chers amis, frères et sœurs. Aloho m'barekh !« Quand les temps furent accomplis, nous dit saint Paul, Dieu envoya son Fils, né d’une femme ». Cet évènement de l’Incarnation - le plus considérable de toute l’histoire humaine - Dieu l’avait longuement et patiemment préparé dans le peuple Juif, suscitant en lui par ses prophètes l’espérance du salut, faisant de lui « comme un berceau dans lequel il viendrait au jour de Noël déposer son Fils unique, le Sauveur Jésus ». (Cardinal Journet) Cette longue attente qui atteignit sa plus haute tension dans le cœur de Marie, « la fille de Sion » est offerte à notre contemplation, tout au long de ce temps de grâce qu’est l’Avent, pour stimuler notre espérance en cette sublime réalité à venir qui est le retour glorieux du Christ-Roi et pour creuser notre désir de sa venue actuelle dans nos vies.

Chers amis, frères et sœurs. Aloho m'barekh !« Quand les temps furent accomplis, nous dit saint Paul, Dieu envoya son Fils, né d’une femme ». Cet évènement de l’Incarnation - le plus considérable de toute l’histoire humaine - Dieu l’avait longuement et patiemment préparé dans le peuple Juif, suscitant en lui par ses prophètes l’espérance du salut, faisant de lui « comme un berceau dans lequel il viendrait au jour de Noël déposer son Fils unique, le Sauveur Jésus ». (Cardinal Journet) Cette longue attente qui atteignit sa plus haute tension dans le cœur de Marie, « la fille de Sion » est offerte à notre contemplation, tout au long de ce temps de grâce qu’est l’Avent, pour stimuler notre espérance en cette sublime réalité à venir qui est le retour glorieux du Christ-Roi et pour creuser notre désir de sa venue actuelle dans nos vies.

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.

Qadish qadish qadish, Moryo ĥaylthono. (Saint, Saint, Saint, le Seigneur Fort.)...Brikh détho wothé, bashméh d-Moryo Aloho. (Béni soit celui qui vient et qui viendra au nom du Seigneur Dieu );;Le Seigneur reviendra, comme il l’a promis, au « dernier jour », dans une apothéose de gloire. "L-mawtokh Moran méthahdinan, ou-baqyomtokh mawdénan, wal-méthithokh hoï tartén msakénan." (Nous commémorons votre mort, Seigneur, nous confessons votre résurrection et attendons votre second avènement.) Il achèvera alors et couronnera son œuvre en transfigurant le monde et en introduisant l’humanité ressuscitée dans le Royaume d’éternel bonheur que le Père des Cieux a préparé pour ses enfants depuis la fondation du monde. Disons-nous bien que nous ne serons pleinement chrétiens que si nous sommes constamment orientés et comme tendus vers cet ultime avènement de Notre-Seigneur, objet de notre Foi et de notre Espérance. Sans oublier cependant que la meilleure manière de l’attendre et de nous y préparer c’est de l’accueillir, lui le Christ, qui vient à tout instant et de bien des manières dans notre vie de tous les jours : venue très réelle, mais habituellement si discrète que seul le regard pénétrant de la Foi est capable de la discerner au delà des apparences, au delà des signes.

Qadish qadish qadish, Moryo ĥaylthono. (Saint, Saint, Saint, le Seigneur Fort.)...Brikh détho wothé, bashméh d-Moryo Aloho. (Béni soit celui qui vient et qui viendra au nom du Seigneur Dieu );;Le Seigneur reviendra, comme il l’a promis, au « dernier jour », dans une apothéose de gloire. "L-mawtokh Moran méthahdinan, ou-baqyomtokh mawdénan, wal-méthithokh hoï tartén msakénan." (Nous commémorons votre mort, Seigneur, nous confessons votre résurrection et attendons votre second avènement.) Il achèvera alors et couronnera son œuvre en transfigurant le monde et en introduisant l’humanité ressuscitée dans le Royaume d’éternel bonheur que le Père des Cieux a préparé pour ses enfants depuis la fondation du monde. Disons-nous bien que nous ne serons pleinement chrétiens que si nous sommes constamment orientés et comme tendus vers cet ultime avènement de Notre-Seigneur, objet de notre Foi et de notre Espérance. Sans oublier cependant que la meilleure manière de l’attendre et de nous y préparer c’est de l’accueillir, lui le Christ, qui vient à tout instant et de bien des manières dans notre vie de tous les jours : venue très réelle, mais habituellement si discrète que seul le regard pénétrant de la Foi est capable de la discerner au delà des apparences, au delà des signes.

Bse Teresa de Calcutta

(1910-1997),

fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
A Gift for God (trad. La joie du don, Seuil 1975, p.31) 

 

« Que votre lumière brille devant les hommes »

 

Les chrétiens sont comme de la lumière pour les autres, pour tous les hommes du monde entier.

Si nous sommes chrétiens nous devons ressembler au Christ.

Si vous voulez l'apprendre, l'art de la prévenance vous fera ressembler de plus en plus au Christ, car son cœur était humble et il était toujours attentif aux besoins des hommes.

Une grande sainteté commence par cette attention aux autres ; pour être belle, notre vocation doit être toute remplie de cette attention.

Là où Jésus a passé, il a fait du bien.

Et la Vierge Marie à Cana n'a pensé qu'aux besoins d'autrui et à les communiquer à Jésus.

Un chrétien est un tabernacle du Dieu vivant.

Il m'a créée, il m'a choisie, il est venu habiter en moi, parce qu'il avait besoin de moi.

Maintenant que vous avez appris combien Dieu vous aime, quoi de plus naturel pour vous que de passer le reste de votre vie à rayonner de cet amour ?

Être vraiment chrétien, c'est accueillir vraiment le Christ et devenir un autre Christ.

C'est aimer comme nous sommes aimés, comme le Christ nous a aimés sur la croix. 

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PARABOLE DU RICHE INSENSÉ : LUC 12, 16-21 – 22 NOVEMBRE 2015
L’actualité –riche insensé

Le Seigneur nous adresse un message lié à l’actualité. L’Esprit saint nous donne la grâce de recevoir la parole de Dieu au présent, comme la parole par excellence dont nous avons besoin pour vivre en disciple dans la forme d’existence qui nous a été donnée. Mais, en ces temps de violence marqué par les accidents et les attentats, la parole du Seigneur résonne avec force dans notre cœur. Dans l’épître déjà (Éphésiens 5, 8-19), l’apôtre Paul nous avertit : « Prenez bien garde à votre conduite : vivez, non comme des insensés, mais comme des sages ; tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais. Ne soyez pas irréfléchis ; comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur. […] ; laissez-vous remplir par l’Esprit saint… »

Le témoignage

Les baptisés, parce qu’ils sont le « sel de la terre », le Peuple saint et le sacerdoce royal de Dieu, ont la mission d’être dans la société, particulièrement quand « nous traversons des jours mauvais », habités par l’Esprit qui leur inspire de connaître la volonté de Dieu. Les saints ne sont pas agités par les tempêtes de ce monde. Ils font preuve de discernement, de sagesse, de bienveillance, de compassion et de conseil. Surtout, ils donnent l’exemple de comportements inspirés par la grâce de Dieu ; ils savent, comme dit l’apôtre, « reconnaître ce qui plaît au Seigneur », et « ne prennent aucune part aux œuvres stériles des ténèbres ; ils les démasquent plutôt ».

La prière

Ils se livrent à la prière : « Dites entre vous des psaumes, des hymnes… et psalmodiez de tout cœur », dit l’apôtre. La prière n’est pas une fuite devant le monde on l’on mitraille et où l’on égorge ; elle est la grande réponse des saints qui voient dans les situations les pires la présence du Christ, assassiné dans ceux que l’on assassine et intercesseur pour les assassins. Dans la prière, les baptisés rejoignent le Christ dont ils sont les membres pour penser et agir comme Lui et aimer comme Il aime.

La garde des pensées

Or, Celui-ci montre à ses disciples comment surveiller les pensées qui occupent leur esprit. L’apôtre nous conseille de surveiller nos actes, le témoignage que nous donnons ; le Maître nous montre que nos projets, comme ceux de l’« homme riche » de ce jour, sont à courte vue, souvent purement matériels. Les pensées qui habitent notre notre cœur ne sont peut-être pas perverses, mais elles sont peut-être vaines, la vie étant si courte, comme le montre l’actualité. Dieu parle à notre cœur : « Insensé ! Cette nuit même on va te redemander ton âme… » Pensons à nos frères massacrés en pleine fête, et à leur horrible mort ; pensons également à notre propre mort : que notre vie ne nous soit pas reprise dans des moments d’insouciance ou de péché !

Le carême de Noël

Voilà un programme pour ce temps : être attentif ; écouter ce que Dieu nous dit ; être trouvés irréprochables à l’heure de notre mort. Le sage et les saints pensent à leur propre mort. Ne disons pas que Dieu ne nous parle pas : nous ne savons pas encore l’écouter. Et apprenons à nos enfants à reconnaître l’appel et à répondre comme le jeune Samuel: « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ! ». Le carême de Noël, l’Avent, est donné pour s’intérioriser, quand le monde nous invite à sortir de nous-mêmes. Il y a un temps pour sortir et faire la fête ; il y a un temps pour être à l’intérieur de soi, dans la grotte, dans le Bethléem de son propre cœur, pour y accueillir la parole de Dieu, peut-être sous une forme minuscule, capable toutefois de grandir si nous lui faisons une place, même très modeste, mais sincère et pure.

(Radio Notre-Dame, le 22.11.2015)
Le Seigneur vient au devant de nous par sa Parole qui éclaire notre route, répond aux grandes questions que nous nous posons, donne un sens à notre vie et nous façonne peu à peu à sa ressemblance, si toutefois nous sommes assidus à l’écouter et la méditer. Il vient à nous à travers les Sacrements, plus particulièrement l’Eucharistie qui est une rencontre unique avec sa personne réellement présente sous les apparences du pain et du vin consacrés par le prêtre ; rencontre privilégiée dans laquelle nous nous unissons à son sacrifice rédempteur et recevons en abondance la vie divine qui en est le fruit.

Le Seigneur vient au devant de nous par sa Parole qui éclaire notre route, répond aux grandes questions que nous nous posons, donne un sens à notre vie et nous façonne peu à peu à sa ressemblance, si toutefois nous sommes assidus à l’écouter et la méditer. Il vient à nous à travers les Sacrements, plus particulièrement l’Eucharistie qui est une rencontre unique avec sa personne réellement présente sous les apparences du pain et du vin consacrés par le prêtre ; rencontre privilégiée dans laquelle nous nous unissons à son sacrifice rédempteur et recevons en abondance la vie divine qui en est le fruit.

LE SECRET DU PUR AMOUR

« Un travail, si petit soit-il, fait en secret sans le désir qu'il soit connu (1), donne à Dieu plus de joie que mille autres faits avec l'envie d'en avertir les hommes.

Quiconque agit pour Dieu, poussé par un très pur amour, non seulement ne se soucie pas d'être aperçu des hommes, mais encore n'agit pas pour que Dieu même le sache :

alors même que jamais Dieu n'en pût rien savoir, son serviteur ne manquerait pas de faire comme il a fait, avec autant d'ardeur et de pureté d'amour. »

1. attendite ne justitiam vestram faciatis coram hominibus ut videamini ab eis (Matth. 6, 1).


St Jean de la Croix (1542-1591), in Dom Chevallier, "Les Avis, Sentences et Maximes de Saint Jean de la Croix" (Le livret de Françoise de la Mère De Dieu, 96-97), Desclée de Brouwer & Cie, 1933.

Pour toutes aides caritatives (Déductibles des impôts à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) veuillez actuellement libeller vos C B à "Métropolie E S O F , solidarité". Contact: caritasyrfr@orange.fr

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SOLIDARITE
DRAMATIQUE ! EN 2 ANS, 6 730 SDF SONT MORTS EN FRANCE...

Plus de 6.000 SDF sont morts en France entre janvier 2008 et décembre 2010, soit plus de 2.000 par an, selon une nouvelle estimation publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Chaque année, le nombre de SDF augmente dans les rues de France. Entre 2001 et 2012, on a noté une augmentation de 50% du nombre de personnes sans domicile fixe. Si leur nombre est assez simple à calculer, la mortalité de cette population à risque de décès prématuré reste compliqué à estimer. Entre janvier 2008 et décembre 2010, 6.730 SDF sont morts dans les rues, plus de 2.000 par an. C’est ce que révèle une nouvelle estimation publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Cette nouvelle étude qui aboutit à estimer ces décès à 6.730 au cours de cette période 2008-2010, est basée sur des recoupements entre les données du Collectif les morts de la rue et celles de la base nationale des causes médicales de décès du Cépi-DC Inserm. Selon le rapport du Collectif les morts de la rue, rendu public le 12 novembre, les personnes décédées (498 en 2014) qu’il avait pu répertorier, étaient majoritairement des hommes (88%), morts en moyenne à 49 ans, alors que l’âge moyen de décès des hommes dans la population générale s’établit à 79 ans. Le collectif a estimé à cette occasion n’avoir recensé qu’entre 1/5e et 1/6e des disparitions de SDF.

De plus en plus d’enfants dans la rue

Le BEH consacré à ces populations relève notamment « un accroissement des familles ayant des enfants » au cours de la dernière décennie. Parmi ces sans domicile, près d’un tiers sont des enfants, un quart des adultes travaillent, mais ont des emplois le plus souvent précaires, peu qualifiés et mal rémunérés, rappelle le bulletin. Le nombre de familles sans logement est estimé à 10.280 en Ile-de-France, selon les premiers résultats de l’enquête EnFams 2013, consacrée exclusivement à ces familles, également publiée dans le BEH.

Près de la moitié des familles étaient monoparentale, 22% ayant au moins 3 enfants, selon l’enquête. La majorité souffrait de malnutrition, avec une forte fréquence d' »insécurité alimentaire », d’anémie (50% des mères et 38% des enfants), de surpoids (38% des mères et 22% des enfants) et d’obésité (32% des mères et 4% des enfants). Toujours selon cette enquête, 20% des enfants présentaient des troubles de santé mentale et la majorité (80%) avaient un retard du développement.

Source

Chers amis, dans cette perspective-là aussi : celle du terme ultime de notre passage ici bas, ce passage dont nous devons faire une Pâque, notre aventure humaine personnelle, l’Eglise, par sa liturgie de l’Avent et par tout ce temps du "Carême préparatoire à Noël", nous éduque excellemment à l’Espérance surnaturelle. Frères et sœurs, pour que cette période qui nous conduit à Noël qui nous familiarise si bien avec le mystère « du Dieu qui vient » nous soit spirituellement profitable demandons à Marie qui est la « Mère de la Sainte Espérance » de mettre en nos cœurs les sentiments qui animaient le sien lorsqu’elle attendait la première venue du Sauveur "Terre assoiffée qui reçut la rosée céleste". Puisse-t-elle nous apprendre à accueillir le Seigneur avec le plus grand amour possible en toutes ses venues « maintenant et à l’heure de notre mort ». Amîn.
Le Seigneur vient dans toutes nos prières, grâce auxquelles nous pouvons approfondir notre intimité avec lui et obtenir toutes les grâces dont nous avons besoin tant pour le corps que pour l’âme.

Le Seigneur vient dans toutes nos prières, grâce auxquelles nous pouvons approfondir notre intimité avec lui et obtenir toutes les grâces dont nous avons besoin tant pour le corps que pour l’âme.

Marie nous rappelle, face à l'élément masculin, sociologique, du Peuple de Dieu, que l'Église est féminine, mystère, plus que peuple, structure et action. En elle vit le mystère de la maternité et de l'amour conjugal qui la rend possible.

Là peuvent s'épanouir la piété ecclésiale, l'amour pour l'Église. L'Église n'est pas qu'organisation, elle est organisme du Christ, ne devient peuple que par la médiation de la christologie, dans l'Eucharistie. Il ne s'agit pas de christomonisme (Absorption de l'Église et de la créature croyante dans la christologie, Solus Christus mal compris), mais du Christ total, tête et corps, qui ne sont « qu'une seule chair » (Gn 2, 24, 1 Co 6, 17), comme Jésus est chair de la chair de Marie.

Rappeler la féminité de l'Église, c'est rappeler qu'elle n'est ni par ni pour elle-même, que, tout comme nous sommes redevables d'elle notre Mère pour la foi et les sacrements du Christ, elle ne nous les donne que parce qu'elle les reçoit. L'Église est féminine « parce qu'elle se reconnaît redevable de ce qu'elle a reçu et transmet à son tour » (Hans Urs von Balthasar, Caractère marial de l'Église, in Marie, première Église, p.144).(Le Sénevé (Pentecôte 2005) - Journal des aumôneries de L’École normale supérieure et de l'École des Chartes )

 

Une Prière à Notre-Dame bien adaptée à  notre temps :
[Extraite de es Complies Bysantines le lundi soir, du tTon 8 (extraits)]

 

Ode 9

À juste titre nous te reconnaissons pour la Mère de Dieu; / par toi nous avons trouvé le salut: / ô Vierge immaculée, / avec les chœurs des Anges nous te magnifions.

Relève le front de tes fidèles, / Vierge pure, permets aux croyants / d'être plus forts que les païens, / affermis le pouvoir de la foi.

Abaisse l'audace de qui sème la terreur, / triomphe de ceux qui veulent nous entraîner / dans la guerre. ô Vierge immaculée, / et tes serviteurs garde-les sains et saufs.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Seule défense des chrétiens qui te louent selon la vraie foi, / par tes prières fais échouer promptement / l'hostilité des fils d'Agar contre nous.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen !

Encourage les chœurs des croyants, / fortifie-les contre les ennemis / invisibles ou que l'on voit / et de toute affliction sauve-les.

 

SA PLUS GRANDE RUSE EST DE FAIRE CROIRE QU'IL N'EXISTE PAS
Et pourtant il existe

Voilà ce que le diable est parvenu à faire.

Il a fait de la terre un labyrinthe pour que nous ne puissions pas nous accorder entre nous.

Mais que nous est-il arrivé que nous n'ayons pas bien saisi ?

Voyez comment nous avons été induits en erreur. Nous avons transformé notre terre et notre époque en un véritable hôpital psychiatrique. Et nous ne comprenons pas en quoi nous avons fauté.

Tous nous en sommes étonnés : « Que sommes-nous devenus, où allons-nous, pourquoi nos enfants ont-ils pris possession de la rue, pourquoi ont-ils fui leurs maisons, pourquoi mettent-ils un terme à leur existence, pourquoi ont-ils délaissés leurs études ? Pourquoi toutes ces choses arrivent-elles ? ».

Le diable est parvenu à masquer son être et à faire en sorte que les hommes utilisent d'autres noms à son endroit [...]. Ils n'admettent pas qu'il les incite et les stimule à devenir égoïstes.

Parce que le diable existe ; il est l'esprit du mal.

Si nous disons qu'il n'existe pas, c'est comme si nous renions l'Évangile qui parle de lui. C'est donc lui notre ennemi, celui qui nous combat dans notre vie, l'opposé du Christ, que l'on qualifie d'Antéchrist.

Le Christ est venu sur terre pour nous affranchir du diable et nous offrir le salut [...].

C'est bien cela que nous désirons pour que doucement, très doucement, il en soit ainsi avec la grâce de Dieu.

Dieu travaille silencieusement. Il ne désire pas influencer la liberté de l'homme. Il agit ainsi afin que, lentement, très lentement l'homme parvienne à se diriger là où il faut qu'il le fasse.

(saint Porphyre le Kavsokalyvite
Vie et Paroles)

Il vient encore à nous très concrètement à travers le prochain. C’est lui-même qui l’affirme : « celui qui reçoit un de ces petits, c’est moi qu’il reçoit. Tu as vu ton frère, dit un Père de l’Eglise, tu as vu ton Dieu ». Jésus vient enfin à nous à travers tous les évènements, petits ou grands, heureux ou malheureux qui tissent la trame de notre existence. Dans tout ce qui nous arrive, en effet, n’y-a-t-il pas un signe de Dieu, la marque toute particulière de sa Providence ? Si, moyennant les secours de la grâce, nous aspirons à vivre intensément ces diverses rencontres avec l’ami divin, si nous nous montrons de plus en plus fidèles aux rendez-vous qu’il nous donne dans chaque instant présent, nous ne serons ni surpris, ni désemparés lorsque sonnera pour nous l’heure du suprême rendez-vous celui de notre mort. Quelle merveilleuse surprise ce sera alors pour nous ! Et quelle indicible joie ! Lorsqu’étant enfin nés à la vie du ciel – car la mort ne sera rien d’autre que notre deuxième et définitive naissance - nous pourrons communier pleinement, dans la très pure clarté de la Gloire, à Celui que nous aurons si ardemment désiré et si souvent accueilli ici-bas dans l’obscurité de la Foi. Rappelons nous ici la parole de saint Jean : « Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu’il est ».

Il vient encore à nous très concrètement à travers le prochain. C’est lui-même qui l’affirme : « celui qui reçoit un de ces petits, c’est moi qu’il reçoit. Tu as vu ton frère, dit un Père de l’Eglise, tu as vu ton Dieu ». Jésus vient enfin à nous à travers tous les évènements, petits ou grands, heureux ou malheureux qui tissent la trame de notre existence. Dans tout ce qui nous arrive, en effet, n’y-a-t-il pas un signe de Dieu, la marque toute particulière de sa Providence ? Si, moyennant les secours de la grâce, nous aspirons à vivre intensément ces diverses rencontres avec l’ami divin, si nous nous montrons de plus en plus fidèles aux rendez-vous qu’il nous donne dans chaque instant présent, nous ne serons ni surpris, ni désemparés lorsque sonnera pour nous l’heure du suprême rendez-vous celui de notre mort. Quelle merveilleuse surprise ce sera alors pour nous ! Et quelle indicible joie ! Lorsqu’étant enfin nés à la vie du ciel – car la mort ne sera rien d’autre que notre deuxième et définitive naissance - nous pourrons communier pleinement, dans la très pure clarté de la Gloire, à Celui que nous aurons si ardemment désiré et si souvent accueilli ici-bas dans l’obscurité de la Foi. Rappelons nous ici la parole de saint Jean : « Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu’il est ».

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,5-11.

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara :

« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »

Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »

Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux !

Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »

Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.

Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »

hers amis, dans cette perspective-là aussi : celle du terme ultime de notre passage ici bas, ce passage dont nous devons faire une Pâque, notre aventure humaine personnelle, l’Eglise, par sa liturgie de l’Avent et par tout ce temps du "Carême préparatoire à Noël", nous éduque excellemment à l’Espérance surnaturelle. Frères et sœurs, pour que cette période qui nous conduit à Noël qui nous familiarise si bien avec le mystère « du Dieu qui vient » nous soit spirituellement profitable demandons à Marie qui est la « Mère de la Sainte Espérance » de mettre en nos cœurs les sentiments qui animaient le sien lorsqu’elle attendait la première venue du Sauveur "Terre assoiffée qui reçut la rosée céleste". Puisse-t-elle nous apprendre à accueillir le Seigneur avec le plus grand amour possible en toutes ses venues « maintenant et à l’heure de notre mort ». Amîn.

hers amis, dans cette perspective-là aussi : celle du terme ultime de notre passage ici bas, ce passage dont nous devons faire une Pâque, notre aventure humaine personnelle, l’Eglise, par sa liturgie de l’Avent et par tout ce temps du "Carême préparatoire à Noël", nous éduque excellemment à l’Espérance surnaturelle. Frères et sœurs, pour que cette période qui nous conduit à Noël qui nous familiarise si bien avec le mystère « du Dieu qui vient » nous soit spirituellement profitable demandons à Marie qui est la « Mère de la Sainte Espérance » de mettre en nos cœurs les sentiments qui animaient le sien lorsqu’elle attendait la première venue du Sauveur "Terre assoiffée qui reçut la rosée céleste". Puisse-t-elle nous apprendre à accueillir le Seigneur avec le plus grand amour possible en toutes ses venues « maintenant et à l’heure de notre mort ». Amîn.

 

Par Origène

(v. 185-253),

prêtre et théologien 
Commentaire de l'évangile de Jean, 10, 226s ; PG 14, 369s (trad. cf Thèmes et figures, DDB 1984, p. 130 et SC 157, p. 520) 


 

Le signe du Temple

 

      « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai. » Le Sauveur était certes capable de montrer mille autres signes, mais pour montrer « pourquoi il agissait ainsi », aucun autre n'était possible.

C'est pourquoi, très à propos, il a donné une réponse qui concernait le Temple, au lieu d'autres signes sans rapport avec celui-ci.

Cependant, il me semble que le Temple et le corps de Jésus doivent être interprétés comme le symbole de l'Église, puisque celle-ci est bâtie avec des « pierres vivantes, édifice spirituel pour un sacerdoce saint ».

Elle est construite « sur les fondations des apôtres et des prophètes, avec pour pierre d'angle le Christ Jésus », temple véritable. 


      Puisque « vous êtes le Corps du Christ et membres chacun pour sa part », même si on voit détruit l'assemblage harmonieux des pierres du temple et si, comme il est écrit dans le psaume 21, on voit tous les os du Christ disloqués dans l'assaut des épreuves et des tribulations...et les persécutions qui s'acharnent sur l'unité du temple, eh bien, le temple sera relevé et le corps ressuscitera, le troisième jour après le jour d'iniquité qui l'aura écrasé et après le jour de l'accomplissement qui suivra.

Car il y aura un troisième jour dans un ciel nouveau et une terre nouvelle, quand les ossements...se dresseront au grand Jour du Seigneur, à la suite de sa victoire sur la mort.

La résurrection du Christ après sa Passion et sa croix embrasse le mystère de la résurrection du Corps du Christ tout entier. 


(Références bibliques : Jn 2,18-19; 1P 2,5; Ep 2,20; 1Co 12,27; Ps 21,15; 2P 3,3-10.13; Ez 37,11)    



 

Une Prière bien adaptée à  notre temps : [Extraite de es Complies Bysantines le lundi soir, du tTon 8 (extraits)]  Ode 9 À juste titre nous te reconnaissons pour la Mère de Dieu; / par toi nous avons trouvé le salut: / ô Vierge immaculée, / avec les chœurs des Anges nous te magnifions. Relève le front de tes fidèles, / Vierge pure, permets aux croyants / d'être plus forts que les païens, / affermis le pouvoir de la foi. Abaisse l'audace de qui sème la terreur, / triomphe de ceux qui veulent nous entraîner / dans la guerre. ô Vierge immaculée, / et tes serviteurs garde-les sains et saufs. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit Seule défense des chrétiens qui te louent selon la vraie foi, / par tes prières fais échouer promptement / l'hostilité des fils d'Agar contre nous. Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen ! Encourage les chœurs des croyants, / fortifie-les contre les ennemis / invisibles ou que l'on voit / et de toute affliction sauve-les.

Une Prière bien adaptée à notre temps : [Extraite de es Complies Bysantines le lundi soir, du tTon 8 (extraits)] Ode 9 À juste titre nous te reconnaissons pour la Mère de Dieu; / par toi nous avons trouvé le salut: / ô Vierge immaculée, / avec les chœurs des Anges nous te magnifions. Relève le front de tes fidèles, / Vierge pure, permets aux croyants / d'être plus forts que les païens, / affermis le pouvoir de la foi. Abaisse l'audace de qui sème la terreur, / triomphe de ceux qui veulent nous entraîner / dans la guerre. ô Vierge immaculée, / et tes serviteurs garde-les sains et saufs. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit Seule défense des chrétiens qui te louent selon la vraie foi, / par tes prières fais échouer promptement / l'hostilité des fils d'Agar contre nous. Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen ! Encourage les chœurs des croyants, / fortifie-les contre les ennemis / invisibles ou que l'on voit / et de toute affliction sauve-les.

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