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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 18:36
De même que dans une colonie d'abeille, elles travaillent ensemble dans une ruche avec un seul but commun, ainsi devrait-il en être pour une paroisse. Chaque membre a un talent distinct, reçu de Dieu, qui peut être utilisé pour un plus grand bienfait et, lorsqu'il est couplé à celui de tous les autres et leurs capacités, cela peut donner le plus suave des résultats. P. John

De même que dans une colonie d'abeille, elles travaillent ensemble dans une ruche avec un seul but commun, ainsi devrait-il en être pour une paroisse. Chaque membre a un talent distinct, reçu de Dieu, qui peut être utilisé pour un plus grand bienfait et, lorsqu'il est couplé à celui de tous les autres et leurs capacités, cela peut donner le plus suave des résultats. P. John

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.

Seule la sainteté personnelle réforme autour de soi . Les Sacrements, la repentance, la prière, la reconnaissance et la générosité sont les marques normatives de la vie Orthodoxe. Elles contiennent tout ce qui est nécessaire pour une vie de grâce. La réforme de l'Église n'est pas dans l'ethos de la vie Orthodoxe. La conception Orthodoxe, c'est que seule la sainteté peut tout changer. (P. Stephen Freeman)

Seule la sainteté personnelle réforme autour de soi . Les Sacrements, la repentance, la prière, la reconnaissance et la générosité sont les marques normatives de la vie Orthodoxe. Elles contiennent tout ce qui est nécessaire pour une vie de grâce. La réforme de l'Église n'est pas dans l'ethos de la vie Orthodoxe. La conception Orthodoxe, c'est que seule la sainteté peut tout changer. (P. Stephen Freeman)

Par Saint Maxime le Confesseur

(v. 580-662), moine et théologien 
Question 63 à Thalassius : PG 90, 667-670 (trad . Orval) 


 

La lampe sur le chandelier

 

     La lampe placée sur le chandelier, dont parle l'Écriture, c'est notre Seigneur Jésus Christ, véritable lumière du Père, qui éclaire tout homme venant au monde.

Quant au chandelier, c'est la sainte Église. C'est sur sa prédication que repose la Parole lumineuse de Dieu, qui éclaire les hommes du monde entier comme les habitants de sa maison, et remplit tous les esprits de la connaissance de Dieu.

     La Parole ne veut nullement demeurer sous le boisseau ; elle désire être mise bien en évidence, au sommet de l'Église.

Dissimulée sous la lettre de la loi comme sous le boisseau, la Parole aurait privé tous les hommes de la lumière éternelle. Elle n'aurait pu donner la contemplation spirituelle à ceux qui cherchent à se dégager de la séduction des sens capables d'illusion et prompts à percevoir seulement les choses passagères inhérentes à la matière.

Mais placée sur le chandelier qu'est l'Église, c'est-à-dire fondée sur le culte en esprit et en vérité, elle éclaire tous les hommes.

Car la lettre, si elle n'est pas comprise selon l'esprit, n'a que la valeur sensible et limitée de son expression et elle ne permet pas à l'intelligence de saisir la portée de ce qui est écrit.

     Ne plaçons donc pas sous le boisseau, par nos pensées et nos actions, la lampe allumée, c'est-à-dire la Parole qui éclaire l'intelligence, afin de n'être pas coupables de dissimuler sous la lettre la force incompréhensible de la Sagesse.

Plaçons-la plutôt sur le chandelier qu'est l'Église, au sommet de la vraie contemplation qui fait luire pour tous la lumière de la révélation divine.

 

L’Évangile, la Bonne nouvelle, est une continuelle invitation à s’étonner des merveilles de l’action divine visible et invisible. L’émerveillement conduit à la célébration. Les baptisés sont des célébrants : la grandeur de l’amour de Dieu pour eux et pour toute les créatures les remplit de stupéfaction. La Divinité s’engendre elle-même par générosité – un mot de la même racine : Celui-ci est mon Fils bien aimé, dit le Père. La première icône de la richesse divine est la création. Dieu crée par surabondance. Il façonne la première humanité par générosité : « Faisons l’homme ! » est une invitation de la Divinité à elle-même, un appel intra divin, irradiant l’amour qui veut que d’autres soient, de façon innombrable et dans une joie sans mesure. Considérons la création, nous voyons bien la créativité du Seigneur à l’œuvre, et comment Il donne sans compter, comment Il multiplie les créatures. Abraham contempla le ciel étoilé et fut rempli d’étonnement. Dans l’évangile de ce jour, les saints apôtres, Pierre, Jacques et Jean éprouvent un sentiment de stupéfaction, un bouleversement de leur âme et de leur corps, un tremblement, car l’étonnement se mue en crainte, en révérence devant la majesté de leur créateur, le Dieu Homme présent devant eux.

L’Évangile, la Bonne nouvelle, est une continuelle invitation à s’étonner des merveilles de l’action divine visible et invisible. L’émerveillement conduit à la célébration. Les baptisés sont des célébrants : la grandeur de l’amour de Dieu pour eux et pour toute les créatures les remplit de stupéfaction. La Divinité s’engendre elle-même par générosité – un mot de la même racine : Celui-ci est mon Fils bien aimé, dit le Père. La première icône de la richesse divine est la création. Dieu crée par surabondance. Il façonne la première humanité par générosité : « Faisons l’homme ! » est une invitation de la Divinité à elle-même, un appel intra divin, irradiant l’amour qui veut que d’autres soient, de façon innombrable et dans une joie sans mesure. Considérons la création, nous voyons bien la créativité du Seigneur à l’œuvre, et comment Il donne sans compter, comment Il multiplie les créatures. Abraham contempla le ciel étoilé et fut rempli d’étonnement. Dans l’évangile de ce jour, les saints apôtres, Pierre, Jacques et Jean éprouvent un sentiment de stupéfaction, un bouleversement de leur âme et de leur corps, un tremblement, car l’étonnement se mue en crainte, en révérence devant la majesté de leur créateur, le Dieu Homme présent devant eux.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,57-62.

En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

La stupéfiante fécondité divine se manifeste ici dans le domaine du visible – sacrement de tout ce que Dieu multiplie invisiblement pour nous ses disciples et pour son monde entier. Dans la prière liturgique, nous bénissons le Seigneur pour tout ce que nous savons et pour tout ce que nous ignorons. La grande anaphore de saint Basile rappelle les bienfaits matériels et spirituels qui nous viennent de notre Maître. Nous faisons mémoire de la richesse que le Seigneur Trois fois Saint manifeste à l’égard de notre personne, de notre famille, non seulement de façon matérielle, en donnant du travail, la santé, un logement et la nourriture, mais également sur le plan immatériel et incréé.

La stupéfiante fécondité divine se manifeste ici dans le domaine du visible – sacrement de tout ce que Dieu multiplie invisiblement pour nous ses disciples et pour son monde entier. Dans la prière liturgique, nous bénissons le Seigneur pour tout ce que nous savons et pour tout ce que nous ignorons. La grande anaphore de saint Basile rappelle les bienfaits matériels et spirituels qui nous viennent de notre Maître. Nous faisons mémoire de la richesse que le Seigneur Trois fois Saint manifeste à l’égard de notre personne, de notre famille, non seulement de façon matérielle, en donnant du travail, la santé, un logement et la nourriture, mais également sur le plan immatériel et incréé.

Par Saint Athanase

(295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église 
Vie de saint Antoine, 19-20 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 184) 


 

Suivre le Christ sur la voie droite

 

Un jour, tous les moines sont venus voir Antoine et l'ont prié de leur adresser la parole. Il leur dit : ...

Nous voilà commencés, nous nous sommes engagés sur la route de la vertu.

Maintenant marchons toujours en avant afin d'atteindre le but (Ph 3,14). Que personne ne regarde en arrière comme la femme de Lot (Gn 19,26), car le Seigneur a dit :

« Quiconque a mis la main à la charrue et regarde en arrière est inapte au Royaume des cieux ».

Regarder en arrière n'est rien d'autre que changer son propos et reprendre goût aux choses de ce monde-ci.

Ne craignez pas quand vous entendez parler de vertu et ne vous étonnez pas de ce mot.

Car la vertu n'est pas loin de nous : elle ne prend pas naissance hors de nous ; c'est notre affaire à nous, et la chose est simple pourvu que nous le voulions. 


Les païens quittent leur pays et traversent la mer pour étudier les lettres. Nous, nous n'avons pas besoin de quitter notre pays pour aller au Royaume des cieux, ni de passer la mer pour acquérir la vertu.

Car le Seigneur a dit :

« Le Royaume des cieux est au-dedans de vous » (Lc 17,21).

La vertu n'a donc besoin que de notre vouloir, puisqu'elle est en nous et prend naissance de nous.

Si l'âme conserve sa partie intelligente conforme à sa nature, la vertu prend naissance.

L'âme est dans son état naturel quand elle demeure comme elle a été faite ; elle a été faite très belle et très droite.

C'est pourquoi Josué, fils de Noun, disait au peuple en l'exhortant :

« Rendez droit votre cœur devant le Seigneur, le Dieu d'Israël » (Jos 24,23).

Et Jean Baptiste : « Rendez droits vos chemins » (Mt 3,3).

Être droite, pour l'âme, c'est garder son intelligence, comme elle a été créée.

Au contraire, quand elle dévie et se détourne de son état naturel, alors on parle de vice de l'âme.

La chose n'est donc pas difficile...

Si nous devions chercher la chose au dehors, ce serait vraiment difficile, mais puisqu'elle est en nous, gardons-nous des pensées impures et conservons notre âme pour le Seigneur, comme si nous avions reçu un dépôt, afin qu'il reconnaisse son œuvre, trouvant notre âme telle qu'il l'a faite.




 

La profusion des dons spirituels, des charismes, des inspirations, des idées qui nous viennent du Père par le saint Esprit en cohérence avec l’enseignement et l’exemple du Fils, est extraordinaire. Nous pouvons développer la conscience des bienfaits spirituels dont nous sommes gâtés tous les jours de notre vie. Et nous pouvons nous émerveiller de la profusion des dons que le Seigneur distribue chez les autres, croyants, chercheurs, savants, artistes, chez ceux qui ne croient pas encore, qui ne s’émerveillent pas encore : ces dons et ces charismes sont plus nombreux et plus variés que les poissons et le sable de la mer. Comme les saints apôtres, le Christ nous invite à aller à la pêche aux dons : si ces poissons spirituels sont chez nous, dans notre propre barque, ils sont également pour la barque des autres, des autres chrétiens, par exemple ; s’ils ne sont pas à gauche de notre propre bateau, nous les trouverons à droite. Sachons appeler ceux  qui croient autrement que nous à rendre grâce avec nous : telle est l’activité apostolique et missionnaire des baptisés. Avec le filet de la reconnaissance et de la gratitude, avec celui de la crainte de Dieu et de l’émerveillement, puisons encore autour de nous pour connaître et faire connaître combien le Seigneur est bon ! (Radio Notre-Dame 27.9.15).

La profusion des dons spirituels, des charismes, des inspirations, des idées qui nous viennent du Père par le saint Esprit en cohérence avec l’enseignement et l’exemple du Fils, est extraordinaire. Nous pouvons développer la conscience des bienfaits spirituels dont nous sommes gâtés tous les jours de notre vie. Et nous pouvons nous émerveiller de la profusion des dons que le Seigneur distribue chez les autres, croyants, chercheurs, savants, artistes, chez ceux qui ne croient pas encore, qui ne s’émerveillent pas encore : ces dons et ces charismes sont plus nombreux et plus variés que les poissons et le sable de la mer. Comme les saints apôtres, le Christ nous invite à aller à la pêche aux dons : si ces poissons spirituels sont chez nous, dans notre propre barque, ils sont également pour la barque des autres, des autres chrétiens, par exemple ; s’ils ne sont pas à gauche de notre propre bateau, nous les trouverons à droite. Sachons appeler ceux qui croient autrement que nous à rendre grâce avec nous : telle est l’activité apostolique et missionnaire des baptisés. Avec le filet de la reconnaissance et de la gratitude, avec celui de la crainte de Dieu et de l’émerveillement, puisons encore autour de nous pour connaître et faire connaître combien le Seigneur est bon ! (Radio Notre-Dame 27.9.15).

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Spiritualité Chrétienne

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