Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur. Éclaire mon intelligence, toi qui as été comblée de la faveur de Dieu. Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes. Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : "Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces."(St Ephrem)
Livre de l'Ecclésiastique 31,8-11.
Heureux l'homme qui sera trouvé sans tache ; qui n'a pas couru après l'or, ni espéré dans l'argent et les trésors !
Qui est-il, pour que nous le proclamions heureux ? Car il a fait une chose merveilleuse parmi son peuple.
Quel est celui qui a été éprouvé à ce sujet et trouvé sans reproche ? Que cette épreuve lui soit un sujet de gloire ! Qui a pu violer la loi et ne l'a pas violée, faire le mal et ne l'a pas fait ?
Sa fortune sera affermie, et l'assemblée publiera ses bienfaits.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,12-26.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : " Un homme de haute naissance partit dans un pays lointain pour y recevoir la royauté et revenir ensuite.
Ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix mines et leur dit : " Faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne. "
Or ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une députation derrière lui pour dire : " Nous ne voulons pas de celui-là pour notre roi. "
Quand il fut de retour, après avoir reçu la dignité royale, il se fit appeler ces serviteurs auxquels il avait donné l'argent, pour savoir quel profit chacun en avait tiré.
Le premier se présenta et dit : " Seigneur, votre mine a rapporté dix mines. "
Il lui dit : " Très bien, bon serviteur ; puisque tu as été fidèle en chose infime, tu auras le gouvernement de dix villes. "
Le second vint et dit : " Votre mine, Seigneur, a produit cinq mines. "
A lui aussi il dit : " Et toi, deviens gouverneur de cinq villes. "
Et un autre vint et dit : " Seigneur, voici votre mine que j'ai tenue serrée dans un linge.
Car j'avais peur de vous, parce que vous êtes un homme dur : vous retirez ce que vous n'avez pas mis en dépôt, et vous moissonnez ce que vous n'avez pas semé. "
Il lui dit : " Je te juge sur ce qui vient de ta bouche, mauvais serviteur ! Tu savais que je suis un homme dur, retirant ce que je n'ai pas mis en dépôt et moissonnant ce que je n'ai pas semé ;
alors pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ? Et à mon retour, je l'aurais recouvré avec un intérêt. "
Et il dit à ceux qui étaient là : " Otez-lui la mine et donnez-la à celui qui a dix mines. "
Ils lui dirent : " Seigneur, il a déjà dix mines ! "
Il répliqua : " Je vous le dis : A celui qui a on donnera ; mais à celui qui n'a pas, on ôtera même ce qu'il a.
Je te salue, Marie, Mère de Dieu, trésor vénéré de tout l'univers, lumière qui ne s'éteint pas, toi de qui est né le soleil de la justice, sceptre de la vérité, temple indestructible. Je te salue, Marie, demeure de celui qu'aucun lieu ne contient, toi qui as fait pousser un épi qui ne se flétrira jamais. Par toi les bergers ont rendu gloire à Dieu, par toi est béni, dans l'Évangile, celui qui vient au nom du Seigneur. Par toi la Trinité est glorifiée, par toi la croix est adorée dans l'univers entier. Par toi exultent les cieux, par toi l'humanité déchue a été relevée. Par toi le monde entier a enfin connu la Vérité. Par toi, sur toute la terre, se sont fondées des églises. Par toi le Fils unique de Dieu a fait resplendir sa lumière sur ceux qui étaient dans les ténèbres, assis à l'ombre de la mort. Par toi les apôtres ont pu annoncer le salut aux nations. Comment chanter dignement ta louange, Ô Mère de Dieu, par qui la terre entière tressaille d'allégresse. Saint Cyrille d'Alexandrie (v.380-v.444)
Par St Bernard
(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon sur les négoces (trad. rev. Tournay)
Le Verbe du Père, le Fils unique de Dieu, ce grand négociant nous a apporté le prix de notre rédemption.
C'est un commerce bien précieux, qu'on n'estimera jamais assez, que celui où le fils du Roi est devenu le change, le juste qui est donné pour le pécheur.
Miséricorde vraiment gratuite, amour parfaitement désintéressé, bonté surprenante, commerce tout à fait disproportionné où le Fils de Dieu est livré pour le serviteur, le Créateur est mis à mort pour la créature, le Seigneur est condamné pour son esclave.
Ô mon Seigneur Jésus! Ce sont là vos œuvres, vous qui êtes descendu de la clarté du ciel dans nos ténèbres d'enfer pour illuminer notre prison obscure.
Vous êtes descendu de la droite de la divine majesté dans notre misère humaine, pour racheter le genre humain ; vous êtes descendu de la gloire du Père dans la mort de la croix, pour triompher de la mort et de son auteur.
Vous êtes le seul et il n'y en a pas d'autre quevous qui ait été attiré par sa propre bonté à nous racheter.
Que tous les négociants de Théman (Ba 3,23) se retirent de ce lieu : ce n'est point eux que vous avez choisis, mais Israël, vous qui cachez ces mystères aux sages et aux prudents, et les révèlez à vos petits et humbles serviteurs (Lc 10,21).
Seigneur, que volontiers j'embrasse ce commerce, car c'est là mon affaire ! Je me rappellerai tout ce que vous avez fait, vous qui voulez que je m'en entretienne.
Je ferai donc profiter ce talent que vous m'avez remis jusqu'à votre retour, et j'irai avec grande joie au-devant de vous. Dieu veuille que j'entende alors ces douces paroles :
« Courage, bon serviteur ! Entre dans la joie de ton Maître ! » (Mt 25,21).
O Vierge Marie, si vous êtes irritée, c'est contre le péché et l'auteur du péché. Vous aurez une vie supérieure à la nature, mais vous ne vivrez pas pour vous, car ce n'est pas pour vous que vous êtes née. Cette vie, vous la consacrerez tout entière à Dieu, car c'est Lui qui vous a introduite dans le monde, pour servir au salut du genre humain, pour accomplir le plan de Dieu , c'est-à-dire l'Incarnation de votre Fils et notre déification. Votre cœur se nourrira des paroles de Dieu : elles vous féconderont comme l'olivier fertile dans la maison de Dieu, comme l'arbre planté au bord des eaux vives de l'Esprit, comme l'arbre de vie qui a donné son fruit au moment prédit : le Dieu incarné, la vie de toutes choses.... Votre cœur très pur, exempt de toute souillure, contemplera toujours le Dieu de toute pureté et brûlera de désir pour lui. Votre sein sera la demeure de Celui qu'aucun lieu ne peut contenir. Votre lait, dans le petit enfant Jésus, nourrira Dieu. Vous êtes la porte de Dieu, éclatante d'une perpétuelle virginité. Vos mains porteront Dieu ; vos genoux seront pour lui un trône plus sublime que celui des Chérubins.... Vous êtes le temple du Saint-Esprit, la cité de Dieu vivant, que réjouissent les fleuves abondants de la grâce divine. Vous êtes toute belle, toute proche de Dieu, plus haute que les Chérubins et les Séraphins, très proche de Dieu lui-même. Salut, Marie, douce enfant d'Anne ! De nouveau l'amour m'amène jusqu'à vous. Comment pourrai-je décrire votre démarche pleine de sérieux, votre vêtement ; le charme de votre visage, cette sagesse que donne l'âge unie à la jeunesse du corps ? Votre vêtement était plein de modestie, sans luxe comme sans mollesse. Votre démarche était grave, sans précipitation comme sans nonchalance. Votre conduite était austère, quoique tempérée par la joie, mais n'attirant jamais l'attention des hommes. Ce qui le prouve, c'est votre crainte devant la visite inattendue de l'ange. Vous étiez soumise et docile à tes parents. Votre âme restait humble au milieu des contemplations les plus sublimes. Votre parole était agréable, car elle traduisait la douceur de votre âme. Quelle demeure aurait été plus digne de Dieu ? Il est juste que toutes les générations vous proclament bienheureuse, remarquable honneur du genre humain. Vous êtes la gloire du sacerdoce, l'espoir des chrétiens, la plante féconde de la virginité. C'est par vous que l'honneur de la virginité s'est partout répandu. Que soient bénis ceux qui vous reconnaissent pour la Mère de Dieu, maudits ceux qui ne le veulent pas. Jean Damascène (v.650-v.749)
L’ascète : » Que devient le monde ? »
Et l’ascète sait bien comment va le monde : c’est à la fois la création de Dieu et l’illusion du Malin
Le monde, mon Père, a bien quitté Dieu. Il ne se souvient pas du tout de lui et vis sans le craindre : les églises sont vides et les antres du Diables sont remplis ; il s’écarte des spirituels et il remplit les hôpitaux psychiatriques ; il est dans l’obsession du travail et ses occupations sont toutes terrestres.
Les hommes ne lisent plus que les journaux et ne connaissent plus l’Écriture. Durant les heures entières, ils suivent les émissions de Satan qui les assoupissent, mais ils ne voient plus la vie des saints….
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Et l’ascète sait bien comment va le monde : c’est à la fois la création de Dieu et l’illusion du Malin
–Le monde, mon Père, a bien quitté Dieu.
- Il ne se souvient pas du tout de lui et vis sans le craindre :
- les églises sont vides et les antres du Diables sont remplis;
- il s’écarte des spirituels et il remplit les hôpitaux psychiatriques;
- il est dans l’obsession du travail et ses occupations sont toutes terrestres.
Les hommes ne lisent plus que les journaux et ne connaissent plus l’Écriture.
Durant les heures entières, ils suivent les émissions de Satan qui les assoupissent, mais ils ne voient plus la vie des saints.
Quel monde malheureux ! dit le Saint ascète.
C’est Satan qui le gouverne !
Il apporte des événements quotidiens pour distraire l’attention de la mémoire de Jésus.
Pour cesser de se voir, et lui-même et ses blessures intérieures, le monde s’intéresse à autrui et non à soi-même.
Les hommes d’aujourd’hui font la même chose. Je prie longuement pour le salut du monde entier !
O très tendre Vierge et Mère du Sauveur de tous les siècles, à partir d'aujourd'hui et pour toujours, prenez-moi à votre service. Désormais, en toutes circonstances, soyez ma très miséricordieuse avocate ; venez sans cesse à mon aide. Après Dieu, en effet, je ne veux plus préférer personne à vous et, de mon plein gré, pour l'éternité, comme votre propre serf, je me livre à votre domination. Saint Odilon de Cluny (962-1049)
Jésus ne nous recommande pas d'être un enfant, mais bien d'être comme un petit enfant. Il ne fait pas allusion, bien sûr, à cette idée naïve et fausse que l'enfant serait innocent et « pur ». Jésus ne se situe jamais dans la morale ou le bon sentiment. Il s'agit comme toujours de relation avec un autre, d'échange avec le Père unique : celui du Fils et le nôtre. Les disciples interrogent pour savoir qui est le plus grand, voilà encore une attitude de gamins qui confrontent leurs attributs. La réponse de Jésus est surprenante, comme à son habitude : le plus grand, c'est le plus petit. À l'inverse du monde, celui qui n'a rien, qui ne peut rien et qui ne sait rien, c'est lui qui est grand.
Nous retrouvons ici les béatitudes : les valeurs qui authentifient dès aujourd'hui notre appartenance au Royaume sont contraires à tout ce que le monde promeut. Se savoir petit et tout attendre, tout recevoir du Père, est la juste posture pour ne pas être dans une pose infatuée. La parole d e Jésus va loin, elle est radicale et sévère pour ceux qui méprisent et entraînent la chute ou le scandale d'un petit. Les arrogants et les présomptueux sont prévenus, les suffisants qui se suffisent et n'ont besoin des autres que pour s'en servir et les écraser sont avertis : le Bon-Dieu les a à l'oeil car il est toujours du côté de l'humilié.
Les petits parmi nous connaissent bien ces situations, qu'ils se souviennent que leur ange voit sans cesse la face du Père. (Source: Signe dans la Bible)
LE PIRE DES PECHES:
Le découragement.
Question :
« Il vaut mieux être muet devant Dieu que de lui offrir les paroles négligentes d’un cœur qui est dans les ténèbres et la confusion ? »
Le moine :
C’est grand dommage que vous pensiez ainsi.
C’est du découragement, c’est à dire le pire de tous les péchés et l’arme principale
L’enseignement de Pères expérimentés est, sur ce sujet, tout différent.
Nicétas Stéthatos dit que, même si vous aviez succombé et vous étiez enfoncé dans les profondeurs diaboliques du mal, même alors il ne faudrait pas désespérer, mais se tourner vite vers Dieu, et Lui relèvera promptement votre cœur de sa chute et vous donnera plus de force que vous n’en aviez auparavant.
Après chaque chute et chaque blessure du cœur par le péché, il faut mettre immédiatement son cœur dans la présence de Dieu pour qu’il le guérisse et le purifie, exactement comme les choses qui sont infectées, si on les expose quelque temps à la puissance des rayons solaires, perdent la virulence de leur infections.
Si tu as peur, que Dieu soit indigné de tes crimes et qu'Il en en vienne à te rejeter, que dois-tu faire ?
Recourir à l'espérance des pécheurs,
c'est-à-dire à la Bienheureuse Vierge Marie.
Et si tu crains qu'elle refuse de s'intéresser à toi,
sache qu'elle ne peut refuser de te défendre,
car le devoir que Dieu lui a confié,
c'est précisément de secourir les misérables.
(Saint Bonaventure VHP siècle Prêtre Franciscain)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,38-44.
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Ave Maria Stella Salut, Étoile de la mer, Sainte Mère de Dieu, Toi, toujours vierge, bienheureuse porte du ciel... Brise les chaînes des pécheurs, rends la lumière aux aveugles, délivre-nous de nos misères, obtiens pour nous les vrais biens. Montre-nous que tu es mère, et que le Christ par toi accueille nos prières lui qui, né pour nous, accepta d'être ton fils. Vierge sans pareille et douce entre toutes, obtiens le pardon de nos fautes, rends nos cœurs humbles et purs. Accorde-nous une vie sainte, rends sûre notre route pour que, contemplant Jésus, nous partagions sans fin ta joie. Hymne latine datant du Xe siècle environ
Par Guillaume de Saint-Thierry
(v. 1085-1148),
moine bénédictin puis cistercien
Oraisons méditatives, IV, 155 (trad. cf SC 324, p. 89)
Toi qui es mon refuge et ma force, conduis-moi, comme jadis ton serviteur Moïse, au cœur de ton désert, là où flamboie le buisson sans qu'il se consume (Ex 3), là où l'âme..., envahie par le feu du Saint Esprit, devient ardente comme un séraphin brûlant, sans se consumer, mais en se purifiant...
Là où l'on ne peut demeurer et où l'on n'avance plus qu'après avoir dénoué les sandales des entraves charnelles..., là où celui qui est, sans doute ne se laisse pas voir tel qu'il est, mais où cependant on l'entend dire :
« Je suis celui qui suis ! »
Là, il faut bien encore se couvrir le visage pour ne pas regarder le Seigneur en face, mais on doit s'y exercer à prêter l'oreille, dans l'humilité de l'obéissance, pour entendre ce que le Seigneur son Dieu murmure en lui.
En attendant, Seigneur, « cache-moi dans le secret de ta tente » durant le jour mauvais ; « cache-moi dans le secret de ta face, loin de l'intrigue des langues » (Ps 26,5; 30,21).
Car ton joug si doux et ton fardeau si léger (Mt 11,30), tu les as posés sur moi.
Et quand tu me fais sentir la distance entre ton service et celui de ce monde, d'une voix tendre et douce tu me demandes s'il est plus agréable de te servir, toi le Dieu vivant, que les dieux étrangers (cf 2Ch 12,8).
Alors, j'adore cette main qui pèse sur moi...et je te dis :
« Ils m'ont assez longtemps dominé, les maîtres autres que toi ! Je veux t'appartenir à toi seul, j'accueille ton joug, ton fardeau ne me pèse pas : il me soulève ».
Titres mariaux donnés par St Jacques de Saroug (451-521): Ces titres ont leur origine dans l’Ecriture et la tradition de l’Eglise. Ce ne sont pas des surnoms mais des invocations exprimant une qualité (charisme spirituel) de la personne nommée, et la dévotion de ceux qui l’emploient avec sincérité : *Arche d’Alliance (aroono dâqyomo) *Arche pleine de Mystères (aroono imle rozê) *Arche pleine de Feu (qibuto imalyo nuro) *Source de Lumière qui ôte les ténèbres du monde *Arche des Ecritures (qibutho malâth safre) *Deuxième Ciel (’amâyo d’tarthen) *Palais Brillant (bîrtho p’ytho) *Temple Pur (nawso dakyo) dans lequel le Roi a habité *Char céleste (markabto dashmâyono) *Nouveau puits (bíró hdtho) *Tabernacle (sekintho et qubtho) *Nuée du Mont Sinaï (enono ’al tursinai) *Porte close (thar’o dâhîd) *Lettre scellée (egartho htymto), dans laquelle le secret du Père fut écrit *Terre non labourée (ar’o dlo ethpallaâth) qui produit du blé *Vigne non émondée (sâtho lo kashuh ) qui produit le raisin *Terre Assoiffée (ar’o tsahîtho) de laquelle germe une Toison de Gédéon (geztho d’Gideôn) sur laquelle la Rosée est descendue *Ville forte (mdîtho thuqpo) *Seconde Eve (hawa d’tharthen) *Vaisseau du Trésor (elfo d’ gâze) *Jarre neuve d’Elisée (quqtho hdtho d’Elisha ; cf. 2R 2,20)