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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 06:18
Lundi 7 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Chers amis. Aloho m'barekh.

Notre Rendez-vous quasiment quotidien sera probablement interrompu ou pour le moins perturbé pendant mon séjour (D'intérêt ecclésial) au Kerala du 8 au 22 Septembre.

Notre séjour prévu du 8 au 16 a été prolongé jusqu'au 22.

Je vous prie de bien vouloir porter fraternellement dans la prière cette démarche.

De mon côté, vos intentions ne seront pas oubliées à chacune des étapes spirituelles qui ne manqueront pas de jalonner notre périple sur les pas de Saint Thomas (Mar Thomas, Apôtre des Indes), Mar Koorilose, Mor Gregorios de Parumala, etc...

A tous les membres de la Métropolie (Archidiocèse) et ceux qui sont intéressés par la vie de notre communauté des "chrétiens de St Thomas" en France et au Cameroun, je donne Rendez-vous le Dimanche 4 Octobre pour la Messe déjà, mais aussi pour l'Assemblée Générale Ordinaire de notre Association cultuelle (Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma) qui se déroulera pendant le repas fraternel (Entre 12h30 et 14h30). L’archidiocèse se porte mal. Nous ferons le point sur ce qu'est sa vie, sur ce qu'elle doit être avant une autre Assemblée Générale qui précèdera mon voyage pastoral et canonique en Afrique après le 8 Décembre.

Notre Église syrienne orthodoxe de Mar Thomas est à ce jour la seule Eglise locale en France et au Cameroun des "Chrétientés Syriaques de Saint Thomas".

Notre  Monastère métropolitain de Notre-Dame de Miséricorde et ses dépendances, en France, au Cameroun demeurent des lieux de prières pour que soit restaurée, là où c'est nécessaire, et  toujours plus clairement manifestée, l'Unité de l’Église du Christ, l'unité des "Eglises Apostoliques"...

 

Puisse mon prochain voyage au Kerala collaborer à resserrer les liens d'amitié entre nos Eglises qu'unit  la même et vivifiante Tradition Syriaque aux Indes et en Europe, entre Eglises qu'unit la même Foi dans le Christ mort et ressuscité pour unir l'homme à Dieu et les hommes entre eux ! Alors que nous rendons grâce pour les relations fraternelles que nous entretenons déjà, puisse-t-il resserrer toujours davantage les liens filiaux de notre Eglise locale avec son Eglise-mère Syriaque-Orthodoxe Malankare !

Que le Christ Prince de la Paix soit notre guide!

Que la Mère de Miséricorde nous réunisse tous sous sa protection !

Que Saint Abraham Koorilose Bava et Saint Gregorios intercèdent pour nous !

En union de prières. Aloho m’barekh (Que Dieu vous bénisse) !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite .

 

 

Lundi 7 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,25-26.6,1-10.

Frères, si nous vivons par l'Esprit, conduisons-nous aussi selon l'Esprit.
Ne cherchons pas une vaine gloire en nous provoquant les uns les autres, en nous portant mutuellement envie.
Frères, lors même qu'un homme se serait laissé surprendre à quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur, prenant garde à vous-mêmes, de peur que vous ne tombiez aussi en tentation.
Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la parole du Christ ;
car si quelqu'un croit être quelque chose, alors qu'il n'est rien, il s'abuse lui-même.
Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non en se comparant à autrui ;
car chacun aura son propre fardeau à porter.
Que celui à qui on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne.
Ne vous y trompez pas : on ne se rit pas de Dieu. Ce qu'on aura semé, on le moissonnera.
Celui qui sème dans sa chair moissonnera, de la chair, la corruption ; celui qui sème dans l'esprit moissonnera, de l'esprit, la vie éternelle.
Ne nous lassons point de faire le bien ; car nous moissonnerons en son temps, si nous ne nous relâchons pas.
Ainsi donc, pendant que nous en avons le temps, faisons le bien envers tous, et surtout envers les frères dans la foi.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,11-16.

En ce temps-là, Jésus se rendait à une ville, appelée Naïm ; et ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une foule nombreuse.
Comme il approchait de la porte de la ville, voilà qu'on emportait un mort, fils unique de sa mère, laquelle était veuve, et une foule considérable de gens de la ville étaient avec elle.
Le Seigneur l'ayant vue, fut touché de compassion pour elle, et il lui dit : " Ne pleurez pas. "
Et s'approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent ; et il dit : " Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! "
Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler ; et il le rendit à sa mère.
Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu en disant : " Un grand prophète s'est levé parmi nous, " et : " Dieu a visité son peuple. "

Saint Braulion de Saragosse

(vers 590-651), évêque 
Lettre 19 ; PL 80, 665 (trad. bréviaire rev.) 


 

« En voyant la veuve, le Seigneur Jésus lui dit : ' Ne pleure pas ' » (Lc 7,13)

 

      Le Christ, espérance de tous les croyants, appelle ceux qui quittent ce monde non pas des morts mais des dormants lorsqu'il dit :

« Lazare, notre ami, s'est endormi » (Jn 11,11) ; l'apôtre Paul à son tour ne veut pas que nous soyons « attristés au sujet de ceux qui se sont endormis » (1Th 4,13).

Par là, si notre foi tient que « tous ceux qui croient » au Christ, selon sa parole dans l'Évangile, « ne mourront jamais » (Jn 11,26), nous savons que lui n'est pas mort et que nous-mêmes ne mourrons pas.

C'est parce que « au signal donné par la voix de l'archange et à l'appel de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts ressusciteront » (1Th 4,16).

Que l'espérance de la résurrection nous encourage donc, puisque nous reverrons alors ceux que nous avons perdus.

Il importe que nous croyions fermement en lui, c'est-à-dire que nous obéissions à ses préceptes, car il met sa puissance suprême à relever les morts plus facilement que nous n'éveillons ceux qui sont endormis. 


      Voilà ce que nous disons et pourtant, je ne sais par quel sentiment, nous nous réfugions dans les larmes, et le sentiment du regret entame notre foi.

Hélas ! que la condition de l'homme est pitoyable, et sans le Christ combien notre vie est vaine !

Mais toi, ô mort, qui as la cruauté de briser l'union des époux et de séparer ceux que l'amitié unit, dès maintenant ta force est écrasée.

Dès maintenant ton joug impitoyable est broyé par celui qui te menaçait par les paroles du prophète Osée :

« Ô mort, je serai ta mort » (Os 13,14 Vulg).

C'est pourquoi, avec l'apôtre Paul, nous jetons ce défi : « Ô mort, où est ta victoire ?

Ô mort, où est ton dard venimeux ? » (1Co 15,55)

Celui qui t'a vaincu nous a rachetés, il a livré son âme bien-aimée aux mains des impies, afin de faire d'eux ses bien-aimés. 


      Il serait trop long de rappeler tout ce qui dans les saintes Écritures devrait nous apporter à tous la consolation.

Qu'il nous suffise d'espérer en la résurrection et d'élever nos regards vers la gloire de notre Rédempteur, car c'est en lui que nous sommes déjà ressuscités, comme notre foi nous le fait penser, selon le mot de l'apôtre Paul :

« Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » (Rm 6, 8).


 

Saint Clodoald, Saint Cloud, qui êtes-vous ?
Prince, moine et prêtre 


(515-560)Clodoald, plus connu sous le nom de Cloud, était le fils du roi Clodomir et petit-fils de Clovis et de sainte Clotilde. Après la mort de son père, ses oncles, Childebert et Clotaire, firent demander à leur mère Clotilde, de leur envoyer les enfants de Clodomir pour les proclamer successeurs de leur père. La sainte veuve revêtit Cloud, qui n'avait que deux ans, et ses deux frères de leurs plus beaux habits et les envoya avec confiance, ne se doutant pas que ses petits-enfants allaient être égorgés sans pitié par ses propres fils. Cloud fut sauvé du massacre et put échapper à toutes les recherches de ses oncles.

Le jeune prince grandit en paix dans un monastère, et, trouvant toute sa joie au service de Dieu, il préféra la tonsure à la couronne. Il choisit plus tard, pour y finir ses jours, le monastère d'Agaune, dont les neufs cents religieux partagés en neuf chœurs, se succédaient tour à tour devant l'autel et chantaient l'office sans interruption, le jour et la nuit.

Dieu ne voulut pas laisser longtemps ce trésor enfoui, car il accompagna les vertus du prince du don des miracles. Un jour qu'il se promenait aux environs de sa cellule, un mendiant à moitié nu se présente à lui, implorant sa charité. Le prince, devenu moine, n'avait rien ; les pauvres vêtements qu'il portait étaient les seuls objets qu'il eût à sa disposition ; il ne voulut pas cependant rebuter un membre du Sauveur Jésus, et, se dépouillant de son manteau, il en revêtit le mendiant. Le soir, celui-ci reçut l'hospitalité dans une chaumière voisine, et, pendant qu'il dormait, ô prodige ! Le vêtement qu'il avait reçu rayonnait d'un éclat plus merveilleux que les brillants habits des princes.

Cloud fut ordonné prêtre malgré les protestations de son humilité, et fut le premier des princes de France qui gravit les degrés de l'autel. C'est à Paris qu'avait eu lieu l'ordination ; il obtint du roi Childebert, son oncle, une propriété voisine de la capitale pour y finir ses jours dans la solitude. Dès qu'on sut le lieu de la retraite du serviteur de Dieu, on y accourut de toutes parts pour se mettre sous sa direction ; quelques cellules furent d'abord bâties, bientôt un monastère devint nécessaire ; Cloud y vécut sept ans au milieu de ses frères, leur donnant l'exemple de toutes les vertus. Les vertus de saint Cloud avaient attiré vers lui de nombreux disciples ; ses miracles firent accourir des foules immenses à son tombeau, autour duquel se forma la ville de Saint-Cloud.

La piété naïve de nos pères a porté les cloutiers à le choisir pour patron.

Lundi 7 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

"Le Roi m’a introduite en ses appartements"

(Cantique des Cantiques 1,4)

Cependant, ce dont il est ici question, c'est l'Église telle qu'elle vient au Christ, ou l'âme telle qu'elle s'attache au Verbe de Dieu, quel appartement du Christ ou chambre du Verbe de Dieu devons-nous considérer, dans lequel / laquelle Il introduit soit Son Église soit l'âme qui s'attache à Lui, si ce n'est l'Esprit même, mystérieux et caché, du Christ? A cet égard, Paul lui-même disait que "nous l’avons, nous, la pensée du Christ...  pour connaître les dons gracieux que Dieu nous a faits" (1 Co 2,16; 2,12).

Ce sont les choses mêmes "que l’oeil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au coeur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment" (1 Co 2,9).

Dès lors, lorsque le Christ amène l'âme à la compréhension de Son Esprit, on dit qu'elle a été amenée en les appartements du Roi, dans lesquels sont cachés les trésors de Sa sagesse et connaissance.
Origène d'Alexandrie, Commentaire sur le Cantique des Cantiques

Lundi 7 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,6-11.

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser.
Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout.
Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.

Lundi 7 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par St Césaire d'Arles

(470-543), moine et évêque 
Sermons au peuple, n°57,4 (trad. SC 330, p. 25 rev) 


 

« Les scribes et les pharisiens l'épiaient...afin de trouver un motif pour l'accuser »

 

Le Seigneur dira à ceux qui ont méprisé sa miséricorde : « Homme, c'est moi qui de mes mains t'ai formé du limon, moi qui ai insufflé l'esprit dans ton corps de terre, moi qui ai daigné t'attribuer notre image et notre ressemblance, moi qui t'ai placé au milieu des délices du Paradis.

Mais toi, méprisant les commandements de vie, tu as préféré suivre le séducteur plutôt que le Seigneur... 


« Par la suite, alors que tu étais expulsé du Paradis et retenu dans les liens de la mort par le péché, ému de miséricorde, je suis entré dans un sein virginal pour venir au monde, sans dommage pour sa virginité.

J'ai été étendu dans une mangeoire, enveloppé de langes ; j'ai supporté les désagréments de l'enfance et les souffrances humaines, par lesquels je me suis fait semblable à toi dans le seul but de te rendre semblable à moi.

J'ai enduré les soufflets et les crachats de ceux qui se riaient de moi, j'ai bu le vinaigre avec le fiel.

Frappé de verges, couronné d'épines, attaché à la croix, transpercé par la lance, j'ai rendu mon âme dans les tourments pour t'arracher à la mort.

Vois la marque des clous auxquels j'ai pendu ; vois mon côté transpercé de blessures.

J'ai supporté tes souffrances pour te donner ma gloire ; j'ai supporté ta mort pour que toi, tu vives pour l'éternité.

J'ai reposé, enfermé dans le sépulcre, pour que toi, tu règnes dans le ciel. 


« Pourquoi as-tu perdu ce que j'ai souffert pour toi ?

Pourquoi as-tu renoncé aux grâces de ta rédemption ? ...

Rends-moi ta vie, pour laquelle j'ai donné la mienne ; rends-moi ta vie que tu détruis sans cesse par les blessures de tes péchés. » 


 

Lundi 7 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne

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