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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 05:08
Lundi 28 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

*Mardi 29 Septembre, Grand Pèlerinage à St Michel Archange au Monastère Syriaque
 Messe à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
 
Du 29 Septembre au dimanche 4 Octobre (Inclusivement)
Retraite de Délivrance et de Guérison intérieure sur le thème de:
" Avec les Saints Anges et à l'écoute des Pères de l'Eglise pour que la Croix soit glorieuse en nos vies"
Chaque jour:
*Offices Liturgiques
*Messe (St Qurbono) à 10h30 avec prédication.
*12h30, repas fraternel.
*De 13h à 17h30, réception des fidèles par le clergé pour : confessions, accompagnement spirituel, prières de délivrance (Ou d'exorcisme), prières de guérison intérieure.
*19h, repas fraternel.
*20h30 Office de Southoro (Office de protection - Complies) suivie du silence jusqu'au lendemain.
 
Pour vous inscrire:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel: asstradsyrfr@laposte.net

Lundi 28 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Livre de la Sagesse 10,10-14.

La Sagesse de Dieu a conduit le juste sur des chemins sans obstacles ; elle lui a montré le Royaume de Dieu et lui a donné la science des saints. Elle l'a fait réussir dans ses peines, et a couronné de succès ses efforts.
Elle l'assista contre d'avares oppresseurs, et lui fit acquérir des richesses.
Elle le garda contre ses ennemis, et le protégea contre ceux qui lui dressaient des embûches ; elle lui donna la victoire dans un rude combat, pour lui apprendre que la piété est plus puissante que tout.
Elle n'abandonna pas le juste vendu, mais le préserva du péché ;
elle descendit avec lui dans la fosse, et ne le quitta pas dans les chaînes, jusqu'à ce qu'elle lui eût procuré le sceptre royal, et la puissance sur ses oppresseurs ; elle convainquit de mensonge ceux qui l'avaient accusé, et lui donna une gloire éternelle.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,34-42.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée.
Car je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, et la bru de sa belle-mère ;
et on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi.
Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.
Celui qui cherche à conserver sa vie, la perdra ; et celui qui perd sa vie à cause de moi, la retrouvera.
Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé.
Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète, recevra une récompense de prophète ; et celui qui reçoit un juste en qualité de juste, recevra une récompense de juste.
Et quiconque donnera à boire seulement un verre d'eau fraîche à l'un de ces petits parce qu'il est disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. "

Lundi 28 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 344, §2-3 


 

« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est pas digne de moi »

 

      C'est à ceux qui sont embrasés d'amour, ou plutôt à ceux qu'il veut embraser de cet amour, que le Sauveur adresse ces paroles.

Notre Seigneur n'a pas détruit, mais réglé l'amour que l'on doit à ses parents, à son épouse, à ses enfants.

Il n'a pas dit : « Celui qui les aime », mais « Celui qui les aime plus que moi ».

Aime ton père, mais aime davantage le Seigneur ; aime celui qui t'a donné le jour, mais aime encore plus celui qui t'a créé.

Ton père t'a donné le jour, mais ne t'a pas créé, car il ne savait pas en t'engendrant qui tu serais ou ce que tu deviendrais.

Ton père t'a nourri, mais il n'est pas l'origine du pain qui apaisait ta faim.

Enfin, il faut que ton père meure pour que tu hérites de ses biens, mais tu partageras l'héritage que Dieu te destine en demeurant avec lui éternellement.

      Aime donc ton père, mais pas plus que ton Dieu ; aime ta mère, mais aime plus encore l’Église, qui t'a engendré à la vie éternelle.

En effet, si tu dois tant de reconnaissance à ceux qui t'ont engendré à une vie mortelle, quel amour dois-tu à ceux qui t'ont engendré pour l'éternité ?

Aime ton épouse, aime tes enfants selon Dieu, pour les amener à servir Dieu avec toi, et lorsque vous lui serez réunis, vous ne craindrez pas d'être séparés.

Ton amour pour ta famille serait bien imparfait si tu ne les conduisais pas à Dieu.

      Prends la croix et suis le Seigneur.

Ton Sauveur lui-même, tout Dieu qu'il était dans la chair, revêtu de ta chair, lui aussi a montré des sentiments humains lorsqu'il a dit

« Mon Père, s'il est possible, que ce calice s'éloigne de moi » (Mt 26,39).

La nature de serviteur dont il s'est revêtu pour toi a fait entendre la voix de l'homme, la voix de la chair.

Il a pris ta voix afin d'exprimer ta faiblesse, et te donner sa force, et te montrer quelle volonté préférer.

 

Lundi 28 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Cultive la Sagesse
Livre du Siracide 6,18-37
Engage tes pieds dans les entraves de la sagesse et ton cou dans son carcan.
Cultive la sagesse
J’ai couru, bien longtemps, convaincu d’être libre. Vagabond débonnaire, fier de n’avoir nulle part, ni toit pour m’abriter, ni terre pour planter quelques maigres racines. Plus j’allais, plus j’aimais l’allure de ma course, le vent qui me grisait, l’imprévisible route. Je flambais les chemins, on m’admirait partout. A d’autres la peine des labeurs, les tâches répétées. Je les prenais de haut, riant du pauvre monde. Trop rapide pour qu’aucun ne puisse m’arrêter, questionner mon chemin. Je courais, aimant la course elle-même plus que là où menaient mes pas désordonnés.

Jusqu’au jour où le souffle finit par me manquer et où la route soudain m’est apparue banale. Jusqu’au moment terrible où je compris enfin que je courais en rond, tournoyant sur moi-même, je n’allais nulle part, je bâtissais en rêve, ma vie n'était que vent. Personne dans ma course, pour parler avec moi, pour m’instruire des choses survolées sans comprendre. Alors en un instant, au hasard du chemin, je me suis arrêté. Le choc fut terrible. Je vis, en me penchant, tout un monde inconnu. Les détails sublimes invisibles en courant. Je cherchais, en mendiant, un homme pour m’instruire. Cela, qu’est ce que c’est ? Et ceci ? Le sage que je trouvais restait d’abord muet. Alors mes questions épousèrent sa mesure. Elles devinrent plus rares, plus subtiles aussi : Pourquoi cela est-il ? Et où cela va-t-il ? Ma course devena it un chemin intérieur, creusé profondément au centre de moi-même. Pour rejoindre le monde.(Source:Signe dans la Bible)

 
Lundi 28 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
UNE MORALE SANS DIEU ?
Exaspération –

Certains de nos contemporains consacrent leur énergie à éradiquer dans la société civile et dans la culture toute référence à la religion et à une divinité elle-même. Le christianisme est particulièrement visé, parce qu’une bonne partie de la civilisation universelle s’en réclame et, également, en raison des fautes historiques commises par des chrétiens. Un récent numéro de la revue Philosophie (n°78, avril 2014) exprime l’exaspération de certains à l’égard de toute contrainte venue du monde religieux et fondée sur la référence à un dieu ou à Dieu, ou, à plus forte raison, à une institution religieuse. Il est aussi facile de montrer les abus de pouvoir des groupements religieux que les abus auxquels la science et la technologie peuvent, mal employées, aboutir.

A = A

C’est le principe même d’une référence au divin pour mener une existence humaine qui est nié. On peut ainsi lire l’affirmation selon laquelle, Dieu n’existant pas, dieu et la religion étant des inventions au service d’un pouvoir, tout est permis (paraphrasant ainsi le « Si Dieu n’existe pas… » de Dostoïevsky). On peut lire également, comme l’affirmaient les Encyclopédistes du 18ème siècle, qu’il n’est besoin ni de dieu ni de religion pour fonder une ou la morale. Celle-ci repose sur des références humaines autonomes et non sur un quelconque « Dieu a dit ». « Ni dieu ni maître… » L’homme se suffit à lui-même : tautologie…

Le bien et le mal

Si nous avons bien compris le comportement divin, tel que la Tradition et la sainte Écriture nous le révèlent, il semble bien que le Seigneur a pour projet, non d’asservir sa créature, mais de l’affranchir ; non de réunir des esclaves, mais d’engendrer des fils ; non d’enfermer les hommes dans des obligations extérieures, mais de leur offrir la voie de la déification, une autonomie en Dieu : Il s’est fait Homme pour cela, disent les Pères. Pour cette raison, la morale n’a aucun intérêt en elle-même. Un bien déconnecté du projet de déification de l’homme n’est pas un bien. Le bien est ce qui approche de Dieu et met la personne humaine en communion avec lui ; et on appelle « mal », ce qui sépare de lui, et nuit à l’évolution fondamentale de l’homme à l’image de Dieu.

Amoralisme

Le comportement, la morale, l’éthique, sous les diverses acceptions que l’on peut leur trouver, découlent librement de la relation avec Dieu. Si j’aime Dieu, si je me crois fermement aimé de lui, je vais agir de façon à entretenir et développer cette relation et cette communion d’amour. L’amour de et pour la personne divine de Jésus modifie et transfigure toute notre vie. Ce qui intéresse le chrétien, ce n’est pas la morale : ce qui l’intéresse, c’est Dieu ! – plutôt Dieu sans morale que la morale sans Dieu – qui n’est qu’un moralisme… Saint Paul enseigne la liberté totale des enfants de Dieu : « J’ai toute liberté, mais tout n’édifie pas » (1 Co. 6, 12 ; 10, 23). Il donne ainsi le critère. Une mauvaise traduction serait « tout m’est permis », car on est bien au-delà de la structure de l’interdit. « J’ai toute liberté » exprime l’autonomie dans l’Esprit saint, la créativité de la personne en communion avec le Père dans le domaine des valeurs, des idées et des comportements. La personne, plus elle progresse à l’image du Christ, devient le foyer de tout bien, de toute grâce et de tout bienfait, dont la source première et unique est le Père.

Libération

Une bonne nouvelle est également que nous puissions nous tourner vers Dieu de façon désintéressée, sans besoin, sans nécessité, par pure gratuité de l’amour. Le projet est que nous n’ayons plus besoin de lui – à plus forte raison pas besoin d’un « père fouettard » – pour être des hommes ; Il n’a pas besoin de nous pour être Dieu. Ce n’est pas le besoin qui permet l’humanisation : c’est le fait que le Christ a « donné la vie à ceux qui sont dans les tombeaux » ; Il s’est fait notre vie ; et plus nous vivons de sa vie, plus nos pensées, nos paroles et nos actes deviennent des réalités divino humaines. La conséquence de l’humanisation de Dieu c’est – on l’appelle divinisation – l’humanisation de l’homme. C’est également la libération : l’homme libéré de toute servitude (celle du péché et des passions égoïstes, comme celle des sous-produits de la religion), et Dieu libéré du statut de fournisseur, de prestataire de services (Dieu « vache à lait »). Le mystère de l’Ascension du Christ place l’humanité à la droite du Père, à égalité dans l’amour. Plus de « besoin », moral ou autre : « ce qui est à toi est à moi ; ce qui est à moi est à toi » (cf. Jn 16, 15 ; 17, 10). La vision chrétienne de l’homme, du monde et de Dieu, si méconnue, cultive par l’Esprit un dynamisme prophétique.

Lundi 28 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,46-50.

En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand.
Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui
et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. »
Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. »
Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »

Lundi 28 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Clément d'Alexandrie

(150-v. 215), théologien 
Le Pédagogue, I, 21-24 (trad. Migne 1991, p. 45) 


 

« Qui accueille en mon nom cet enfant, c'est moi qu'il accueille »

 

« Leurs petits enfants, dit l'Ecriture, seront portés sur les épaules et consolés sur les genoux.

Comme un enfant que sa mère console, moi aussi je vous consolerai » (Is 66,12-13).

La mère attire à elle ses petits enfants et nous, nous cherchons notre mère, l'Eglise.

Tout être faible et tendre, dont la faiblesse a besoin de secours, est gracieux, doux, charmant ; Dieu ne refuse pas son secours à un être si jeune.

Les parents vouent une tendresse particulière à leurs petits...

De même, le Père de toute la création accueille ceux qui se réfugient auprès de lui, les régénère par l'Esprit et les adopte pour ses fils ; il connaît leur douceur et c'est eux seuls qu'il aime, secourt, défend ; c'est pourquoi il les nomme ses petits enfants (cf Jn 13,33)... 


Le Saint Esprit, parlant par la bouche d'Isaïe, applique au Seigneur lui-même le terme de petit enfant :

-«   Voici qu'un petit enfant nous est né, un fils nous a été donné... » (Is 9,5).

Quel est donc ce petit enfant, ce nouveau-né, à l'image de qui nous sommes de petits enfants ?

Par le même prophète, l'Esprit nous décrit sa grandeur : « Conseiller admirable, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (v. 6). 


O le grand Dieu ! O l'enfant parfait !

Le Fils est dans le Père et le Père est dans le Fils.

Pourrait-elle n'être pas parfaite, l'éducation que donne ce petit enfant ?

Elle nous englobe tous pour nous guider, nous, ses petits enfants. Il a étendu sur nous les mains, et nous avons mis en elles toute notre foi.

A ce petit enfant, Jean Baptiste rend témoignage lui aussi : « Voici, dit-il, l'agneau de Dieu » (Jn 1,29).

Puisque l'Écriture nomme agneaux les tout petits enfants, il a appelé « agneau de Dieu » le Verbe Dieu qui pour nous s'est fait homme et a voulu être en tout semblable à nous, lui, le Fils de Dieu, le petit enfant du Père.

 

Lundi 28 SEPTEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne

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