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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 07:35
La plus grande vertu pour n'importe quel prêtre, c'est qu'il suive l'exemple de son Maître, devenant ainsi un ami de l'humanité. Non pas un prédicateur, un théologien, un administrateur ou un conseiller - mais quelqu'un qui incarne l'amour pur de Jésus-Christ pour Son peuple.  P. John

La plus grande vertu pour n'importe quel prêtre, c'est qu'il suive l'exemple de son Maître, devenant ainsi un ami de l'humanité. Non pas un prédicateur, un théologien, un administrateur ou un conseiller - mais quelqu'un qui incarne l'amour pur de Jésus-Christ pour Son peuple. P. John

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-40.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées !
Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt.
Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir.
Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. "

Acte d'Amour Du Saint Curé D'ARS. Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon Dieu, et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais la douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d’expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Amen.

Acte d'Amour Du Saint Curé D'ARS. Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon Dieu, et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais la douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d’expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Amen.

St Grégoire de Nysse

(v. 335-395), moine et évêque . Homélie 11 sur le Cantique des cantiques (trad. Canevet, Cerf 1992, p.141 rev.) 

 

« Ayez les reins ceints et vos lampes allumées ! »

 

      Le Seigneur a fait à ses disciples de grandes recommandations pour que leur esprit secoue comme une poussière tout ce qui est terrestre dans la nature et s'élève ainsi au désir des réalités surnaturelles ; selon l'une de ces recommandations, ceux qui se tournent vers la vie d'en haut doivent être plus forts que le sommeil et garder toujours leur esprit vigilant.

Je parle de cet assoupissement suscité chez ceux qui sont enfoncés dans le mensonge de la vie par ces rêves illusoires que sont les honneurs, les richesses, le pouvoir, le faste, la fascination des plaisirs, l'ambition, la soif de jouissance, la vanité et tout ce que l'imagination entraîne les hommes superficiels à poursuivre follement.

Toutes ces choses s'écoulent avec la nature éphémère du temps ; elles sont du domaine du paraître ; à peine ont-elles paru exister, elles disparaissent à la façon de vagues sur la mer


      C'est pour que notre esprit soit dégagé de ces illusions que le Verbe nous invite à secouer des yeux de nos âmes ce sommeil profond, afin que nous ne glissions pas loin des réalités véritables en nous attachant à ce qui n'a pas de consistance.

C'est pourquoi il nous propose la vigilance, en nous disant :

« Tenez vos reins ceints et vos lampes allumées » (Lc 12,35).

Car la lumière, en brillant devant les yeux, chasse le sommeil, et les reins serrés par la ceinture empêchent le corps d'y succomber.

Celui qui est ceint par la tempérance vit dans la lumière d'une conscience pure ; la confiance filiale illumine sa vie comme une lampe.

Si nous vivons comme cela, nous entrerons dans une vie semblable à celle des anges.

 

4 août : Les SEPT DORMANTS d'ÉPHÈSE : MAXIMILIEN, EXACUSTODIEN, JAMBLIQUE, MARTINIEN, DENYS, ANTONIN et CONSTANTIN  Tropaire, t. 4  Prodigieux miracle de la foi: * dans une grotte comme en la chambre du Roi * sont demeurés les sept jeunes gens * qui moururent sans que leur corps fût corrompu * et se levèrent longtemps après * comme au sortir d'un sommeil * pour confirmer notre foi * en l'universelle résurrection. * Par leurs prières aie pitié de nous, ô Christ notre Dieu.

4 août : Les SEPT DORMANTS d'ÉPHÈSE : MAXIMILIEN, EXACUSTODIEN, JAMBLIQUE, MARTINIEN, DENYS, ANTONIN et CONSTANTIN Tropaire, t. 4 Prodigieux miracle de la foi: * dans une grotte comme en la chambre du Roi * sont demeurés les sept jeunes gens * qui moururent sans que leur corps fût corrompu * et se levèrent longtemps après * comme au sortir d'un sommeil * pour confirmer notre foi * en l'universelle résurrection. * Par leurs prières aie pitié de nous, ô Christ notre Dieu.

L’IMPORTANCE DES ANCÊTRES ET DES SAINTS (Source "Sagesse Orthodoxe)
L’exemple des anciens –

« Lorsque ta foi en Dieu, soit durant ta vie, quand tout va bien, soit à l’heure de la maladie et du départ de ce monde, faiblit et fléchit sous les vanités de ce monde ou sous le poids de l’infirmité, devant les terreurs et les ombres de la mort, alors, élève les yeux de ton cœur vers la foule de nos ancêtres, les patriarches, les prophètes et les justes, Siméon qui porta le Seigneur dans ses bras, Job, Anne la prophétesse, et les autres ; les apôtres, les pontifes, les saints Pères, les martyrs, les ascètes et tous les saints. Vois comment, tant durant leur vie terrestre qu’au moment de leur départ de ce monde, ils ont toujours fixé sur Dieu leur regard et sont morts dans l’espérance de la résurrection et de la vie éternelle, et tâche de les imiter. Ces exemples vivants, si nombreux, peuvent affermir la foi chancelante de tout chrétien en Dieu et en la vie éternelle. Ceux qui ne vénèrent pas les saints et ne les invoquent pas dans la prière perdent beaucoup en piété et en espérance chrétienne ; ils se privent d’un grand soutien pour leur foi » (saint Jean de Kronstadt).

L’hérédité de l’âme

L’âme d’une civilisation et d’un peuple est fortifiée par la mémoire des anciens, des parents, des ancêtres de chaque famille et par l’honneur rendu à ceux qui sont morts dans la foi ou pour la défense du peuple. Un pays qui effacerait le nom de ses ancêtres, qui oublierait la lignée de tous ceux qui ont précédé les contemporains ; un pays qui oublierait le nom des saints martyrs qui ont forgé son âme depuis les siècles, se condamnerait lui-même à être privé d’histoire. Il n’aurait plus de passé. Il n’aurait plus d’avenir non plus, puisqu’il se montrerait incapable de fournir des ancêtres à ceux qui viennent, à construire la future mémoire du peuple.

Généalogie sainte

C’est pourquoi le peuple d’Israël, et l’Église chrétienne qui le prolonge, sont caractérisés par le respect accordé aux anciens, dont on porte les restes saints au cours des pérégrinations, quand on ne les inhume pas pour sanctifier la terre. Les pratiques funéraires des Juifs et des chrétiens luttent contre l’effacement de la mémoire. Les cérémonies anniversaires nourrissent la communion avec les ancêtres invisiblement présents. La Bible entière est un mémorial continuel, non seulement de ce que Dieu a fait pour son peuple, mais des actes de ce peuple lui-même dans sa relation à Dieu ; elle est également une immense généalogie. La mémoire des saints et des défunts dans l’Église (les samedis de Carême par exemple) empêche que ne s’efface la mémoire et que ne soit voilée la mort ; elle fait que ne soit pas gommée la trace concrète des ancêtres dans la terre même où ils ont vécu, et que ne soient brouillées les lignées.

A la suite de la Liturgie d'Antioche Jérusalem, la divine liturgie, selon saint Jean Chrysostome ou selon saint Basile, « fait mémoire de tous les saints » et assume l’histoire humaine, qui est l’histoire du salut, en l’inscrivant dans le monde qui vient, la venue glorieuse du Fils de Dieu et Fils de l’Homme.

Prière d' Alexandre Soljénitsyne Comme il m'est aisé de vivre avec Toi, Seigneur !  Comme il m'est aisé de croire en Toi ! Quand mon intelligence s'écarte stupéfiée  ou se décourage,  quand les plus intelligents  ne voient pas plus loin que ce soir  et ignorent ce qu'il faut faire demain Tu m'envoies la claire certitude  que Tu es  et que tu prendras soin  que toutes les voies du bien ne restent pas bouchées. Parvenu à la crête de la gloire humaine,  je me retourne avec étonnement sur le chemin parcouru  à travers la désespérance à ce point  d'où j'ai pu renvoyer à l'humanité  un reflet de Tes rayons. Et tant qu'il sera nécessaire  que je les reflète encore  Tu me donneras de le faire.  Quant à ce que je n'aurais pas le temps d'accomplir –  C'est que tu l'auras imparti à d'autres. Alexandre Soljénitsyne Traduite par Daniel Struve

Prière d' Alexandre Soljénitsyne Comme il m'est aisé de vivre avec Toi, Seigneur ! Comme il m'est aisé de croire en Toi ! Quand mon intelligence s'écarte stupéfiée ou se décourage, quand les plus intelligents ne voient pas plus loin que ce soir et ignorent ce qu'il faut faire demain Tu m'envoies la claire certitude que Tu es et que tu prendras soin que toutes les voies du bien ne restent pas bouchées. Parvenu à la crête de la gloire humaine, je me retourne avec étonnement sur le chemin parcouru à travers la désespérance à ce point d'où j'ai pu renvoyer à l'humanité un reflet de Tes rayons. Et tant qu'il sera nécessaire que je les reflète encore Tu me donneras de le faire. Quant à ce que je n'aurais pas le temps d'accomplir – C'est que tu l'auras imparti à d'autres. Alexandre Soljénitsyne Traduite par Daniel Struve

L'âne et le bœuf

Livre d'Isaïe 1,2-20

Le bœuf connaît son propriétaire, et l'âne, la crèche de son maître. Israël ne me connaît pas, mon peuple ne comprend pas.

Entre l’âne et le bœuf, chacun a sa place
« Cieux, écoutez ; terre prête l’oreille, car le Seigneur a parlé. » N’en déplaise aux amoureux des crèches traditionnelles, l’âne et le bœuf n’étaient pas à la crèche pour réchauffer l’enfant Jésus. C’est à Saint François d’Assise que nous devons leur bienheureuse présence. Comme on fixe la naissance de Jésus au solstice d’hiver, ne fallait-il pas moins que ces deux animaux pour réchauffer de leur souffle puissant l’enfant nouveau-né couché dans une mangeoire à Bethléem ?
Dans l’Ancien Testament, ici, c’est le prophète Isaïe qui met en scène l’âne et le bœuf : « Le bœuf connaît son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître. Israël ne le connaît pas, mon peuple ne comprend pas. » Isaïe reproche au peuple d’Israël de ne pas connaître son Dieu alors que l’âne et le bœuf connaissent leur maître ?

Le folklore a du bon, qui transmet de générations en générations des vérités que nous pourrions parfois oublier. S’en suit une longue logorrhée d’imprécations contre le peuple d’Israël, nation pécheresse et pervertie, nation chargée de fautes, engeance de malfaiteurs qui passe ici un mauvais quart d’heure avec Isaïe.
Quittons donc l’Ancien Testament pour le Nouveau. C’est à la crèche que tout se passe. C’est à la crèche que s’inaugurent les temps nouveaux. Déjà, petit enfant Jésus rassemble ceux qui reconnaissent leur maître et ceux qui l’ignorent. Il réconcilie Juifs et païens dans un peuple nouveau.
À la crèche, Jésus prend l’initiative d’une nouvelle alliance. Il nous manifeste son amour et nous invite à y prendre part. Ce qui s’est accompli pour le peuple d’Israël est proposé à tous et c’est cette alliance qui nous rend aimables, aimés et aimant.

(Source: Signe dans la Bible)

Mardi 4  AOÛT 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.

Jésus avait nourri la foule dans le désert. Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.

Mardi 4  AOÛT 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien . Commentaire sur l'évangile de Matthieu, livre XI, ch. 6 ; PG 13, 919 ; SC 162 (trad Orval rev.) 

 

La nuit de la foi

 

  Si un jour nous sommes assaillis par des épreuves inévitables, rappelons-nous que c'est Jésus qui nous a ordonné de monter dans la barque et qu'il veut que nous le précédions « sur l'autre rive ».

Car il est impossible pour ceux qui n'ont pas supporté l'épreuve des vagues et du vent contraire de parvenir à ce rivage-là.

Ainsi, lorsque nous nous verrons entourés par des difficultés nombreuses et pénibles, fatigués de naviguer au milieu d'elles avec la pauvreté de nos moyens, pensons que notre barque est alors au milieu de la mer, secouée par les vagues qui voudraient nous voir « faire naufrage dans la foi » (1Tm 1,19) ou en une autre vertu.

Et si nous voyons le souffle du Malin s'acharner contre ce que nous entreprenons, disons-nous qu'à ce moment le vent nous est contraire. 


Quand donc, parmi ces souffrances, nous aurons tenu bon durant les longues heures de la nuit obscure qui règne dans les moments d'épreuve, quand nous aurons lutté de notre mieux en prenant garde d'éviter « le naufrage de la foi »..., soyons sûrs alors que vers la fin de la nuit, « lorsque la nuit sera avancée et que le jour sera tout proche» (cf Rm 13,12), le Fils de Dieu viendra près de nous, en marchant sur les vagues, pour adoucir pour nous lamer



 

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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