Le chemin vers Dieu est une croix au quotidien. Nul n'est jamais monté au Ciel par le chemin de la facilité - nous savons où mène le chemin facile. Saint Isaac le Syrien
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,17-18.11,1-2.
Mes frères, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.
Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est un homme éprouvé ; c'est celui que le Seigneur recommande.
Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, vous me supportez.
J'ai conçu pour vous une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,38-42.
En ce temps-là, Jésus entra dans un bourg et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur, appelée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe, qui était occupée par maint service, se présenta, disant : " Seigneur, vous n'avez cure que ma sœur me laisse seule faire le service ? Dites-lui donc de m'aider. "
Le Seigneur lui répondit : " Marthe, Marthe, vous vous inquiétez et vous agitez pour beaucoup de choses !
Or il n'est besoin que de peu de choses ou d'une seule. Marie en effet a choisi la meilleure part, qui ne lui sera point ôtée. "
Par Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
(1873-1897), carmélite, docteur de l'Église latine.
Manuscrit autobiographique C, 36 r° - v°
« Marie a choisi la meilleure part »
Une âme embrasée d'amour ne peut rester inactive ; sans doute comme Sainte Madeleine elle se tient aux pieds de Jésus, elle écoute sa parole douce et enflammée.
Paraissant ne rien donner, elle donne bien plus que Marthe qui se tourmente de beaucoup de choses et voudrait que sa sœur l'imite.
Ce ne sont point les travaux de Marthe que Jésus blâme ; ces travaux, sa divine Mère s'y est humblement soumise toute sa vie puisqu'il lui fallait préparer les repas de la Sainte Famille.
C'est l'inquiétude seule de son ardente hôtesse qu'il voulait corriger.
Tous les saints l'ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l'univers de l'illumination de la doctrine évangélique.
N'est-ce point dans l'oraison que les saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d'Aquin, François, Dominique et tant d'autres illustres amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies ?
Un savant a dit :
-« Donnez-moi un levier, un point d'appui, et je soulèverai le monde. »
Ce qu'Archimède n'a pu obtenir, parce que sa demande ne s'adressait point à Dieu et qu'elle n'était faite qu'au point de vue matériel, les saints l'ont obtenu dans toute sa plénitude.
Le Tout-Puissant leur a donné pour points d'appui : Lui-même et Lui seul ; pour levier : l'oraison, qui embrase d'un feu d'amour, et c'est ainsi qu'ils ont soulevé le monde.
C'est ainsi que les saints encore militants le soulèvent et que, jusqu'à la fin du monde, les saints à venir le soulèveront aussi.
Aujourd'hui, c'est la Fête de Sainte Marthe,
titulaire de notre Paroisse de Yaoundé (NKomo II) au Cameroun.
Nos Frères du Monastère Syriaque N-D de Miséricorde au Cameroun se battent pour y poursuivre la mission
alors que leur Maison-mère en France est trop pauvre pour les aider comme nous le voudrions.
L'association Caritative est inopérante depuis 2008 !
Seul l'Archidiocèse (Métropolie) déjà lui-même en grandes difficultés financières en France, tâche de les aider.
AIDEZ-NOUS A LES SECOURIR !
Si vous le pouvez, aidez notre Mission au Cameroun ! Merci.
(Dons et Offrandes de Messes (Déductibles de votre impôt à raison de 66°/°) peuvent être adressés à
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI
Vos C B doivent être libellés à l'Ordre de la
Métropolie de l'E.S.O.F
(Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma)
en précisant au au dos de votre chèque votre intention.
Neuvaine à Sainte Marthe
(La tradition occidentale recommande de prier 9 mardis de suite, avec un cierge béni allumé)
O admirable Sainte Marthe, j'ai recours à vous et je compte entièrement sur votre aide dans mes besoins, et surtout sur votre assistance dans mes épreuves. Comme remerciement, je vous promets de propager partout cette prière.
Consolez-moi dans mes soucis et difficultés, je vous en supplie humblement.
Par l'immense joie qui a rempli votre âme, lorsque vous receviez le Sauveur du Monde dans votre demeure de Béthanie, je vous prie d'intercéder pour moi et ma famille, afin que nous gardions Dieu dans notre cœur, et qu'ainsi nous méritions d'obtenir le remède à nos nécessités spécialement dans la situation actuelle qui m'accable.
Je vous en supplie, Auxiliatrice dans tous les besoins, aidez-moi à surmonter les difficultés, vous qui avez si victorieusement combattu le démon.
(Un Notre Père - Un Je vous salue Marie - Un Gloire au Père)
Sainte Marthe, priez pour nous (3 fois).
Amîn.
Au delà de nos aspirations humaines légitimes, que la volonté du Seigneur Miséricordieux soit faite, Lui qui nous appel chacun à la sainteté... !
Maris, honorez vos épouses
"Maris, ne l'appelez jamais simplement par son son nom :
flattez-la,
montrez-lui des égards,
une affection profonde.
Honorez-la,
et elle ne désirera pas d'autres hommages :
-la gloire extérieure aura peu de prix à ses yeux, si vous la glorifiez vous-même.
Mettez-la au-dessus de tout en toute chose, en beauté, en intelligence; et louez-la."
(Saint Jean Chrysostome, homélie 20 sur Ephésiens)
O admirable Sainte Marthe, j'ai recours à vous et je compte entièrement sur votre aide dans mes besoins, et surtout sur votre assistance dans mes épreuves. Comme remerciement, je vous promets de propager partout cette prière. Consolez-moi dans mes soucis et difficultés, je vous en supplie humblement. Par l'immense joie qui a rempli votre âme, lorsque vous receviez le Sauveur du Monde dans votre demeure de Béthanie, je vous prie d'intercéder pour moi et ma famille, afin que nous gardions Dieu dans notre cœur, et qu'ainsi nous méritions d'obtenir le remède à nos nécessités spécialement dans la situation actuelle qui m'accable. Je vous en supplie, Auxiliatrice dans tous les besoins, aidez-moi à surmonter les difficultés, vous qui avez si victorieusement combattu le démon. (Un Notre Père - Un Je vous salue Marie - Un Gloire au Père) Sainte Marthe, priez pour nous (3 fois).
SAINTE MARTHE, QUI ÊTES-VOUS ?
Vierge
(† v. 81)
Sainte Marthe était sœur de Marie Madeleine et de Lazare.
C'est elle qui dirigeait la maison de Béthanie et s'en montrait digne par sa douceur et son amabilité envers les siens, par sa charité envers les pauvres et par l'hospitalité si dévouée qu'elle offrait au Sauveur et à ses disciples.
Un jour, Marthe était absorbée par les soins domestiques, tandis que Madeleine se tenait aux pieds de Jésus. Marthe se plaignit :
« Seigneur, dites donc à Marie de venir m'aider, ne voyez-vous pas qu'elle me laisse toute la charge ? »
- Marthe, Marthe, lui dit le Maître, vous vous agitez trop. Une seule chose est nécessaire ; Marie a choisi la meilleure part, et elle ne lui sera point enlevée. »
C'est Marthe qui fit prévenir Jésus de la maladie, puis de la mort de son frère Lazare :
« Seigneur, Lui dit-elle, dès qu'elle L'aperçut, si Vous eussiez été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Et Jésus lui donnant des paroles d'espérance : « Seigneur, ajouta-t-elle, je crois que Vous êtes le Christ, Fils du Dieu Vivant. »
Une tradition raconte qu'après la mort de la Très Sainte Vierge, Marthe subit le sort de Lazare et de Madeleine : exposée par les Juifs endurcis sur une frêle barque, à la merci des flots irrités, elle est portée avec les siens vers les beaux rivages de la Provence.
Là elle participe à l'apostolat de son frère Lazare, qui devint évêque de Marseille, et à la sainte vie de Madeleine.
Marthe est devenue célèbre par l'enchaînement d'un dragon.
Au moment où elle commençait à prêcher la foi sur les rives du Rhône, un monstre effroyable, connu sous le nom de Tarasque, jetait la terreur dans toute la contrée.
Un jour que Marthe annonçait la parole divine dans la ville de Tarascon, la foule s'écria :
« Si vous détruisez le dragon, nous embrasserons votre foi.
- Si vous êtes disposés à croire, répondit Marthe, tout est possible à celui qui croit. »
Et seule elle s'avance vers la caverne du monstre. Pour combattre cet ennemi, Marthe se munit du signe de la Croix ; le monstre baisse la tête et tremble.
Elle s'avance, l'enlace avec sa ceinture et l'amène comme un trophée de victoire aux habitants, et bientôt la Tarasque tombe écrasée sous les coups vengeurs de tout le peuple.
En triomphant de ce monstre, Marthe avait triomphé du dragon infernal.
Marthe s'établit dans la ville, devenue chrétienne, se fit la servante des pauvres, et fonda une communauté de vierges.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Pains et poissons multipliés
Évangile selon saint Jean 6, 5-15
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »
Avec peu, Dieu peut tout
« Mais qu’est ce que cela pour tant de monde ! »
Le petit garçon revenait tout content. La route était longue jusqu’au marché. Les sous avaient été pénibles à gagner. Les cinq pains d’orge et les deux poissons ne pesaient pas lourd, comparé au travail qui les avait achetés. Soudain, sur sa route, barrant le passage, une foule immense. « Le lieu était pourtant ce matin un désert ! » Le bonhomme se faufile, discret, jusqu’au devant où se pressent en masse des boiteux de toutes sortes, des pauvres miséreux, des brigands, des notables. Douze types désemparés couraient là en tout sens. L’un d’eux bouscule l’enfant, qui perdit sa corbeille.
André ramasse, confus, la précieuse pitance. « Monsieur, dit l’enfant, tu as donc de la peine ? » « C’est que je dois nourrir tous ces gens affamé s ». « Prends ! » « C’est bien gentil, petit, mais ce n’est pas sérieux… » « Comment ? Il y a dans le panier tout le prix du labeur. Il y a dans la corbeille un peu de mon cœur. » « Si peu, pour tout ce monde ! » « André, apprends que le peu que Dieu veut nous donner peut bien plus que tout ce qui vient de soi. Aurais-tu honte de rendre au Seigneur ce qu’il vient par mes mains de t’offrir en présent ? Apprends à recevoir, et cesse de te troubler. »
Et l’Église depuis revit de cette Cène. Nos pauvres moyens, tout un monde à nourrir ! Jésus par cet enfant nous redit aujourd’hui : avec peu, Dieu peut tout. « Reçois, et offre-moi le peu que tu reçus. J’en ferai des merveilles. » (Source: Signe dans la Bible)
CONNAISSANCE ET ILLUMINATION DIVINE
Travailler sur soi –
Si les hommes mettaient quelque frein à leur cerveau qui travaille à une vitesse folle, non seulement celui-ci se reposerait davantage, mais la Grâce viendrait aisément sur eux. Dépourvue de cette illumination divine, la connaissance conduit à la catastrophe. Celui qui accomplit un travail sur lui-même, qui mène son combat spirituel, est éclairé par Dieu. Recevant l’illumination divine, il agit non plus selon ses propres pensées, mais en fonction des états surnaturels dont il fait l’expérience, et c’est pourquoi il voit loin. Le myope voit bien de près, mais ne voit pas au loin. Celui qui n’est pas myope verra, au mieux, un peu plus loin que le myope, mais c’est sans conséquence. Les yeux charnels ne sont jamais que deux, les spirituels bien plus nombreux.
Purification de soi
Ceux qui s’éloignent du Christ se privent de l’illumination divine, car ils quittent, les insensés, le côté ensoleillé pour se retirer à l’ombre. En conséquence, ils prennent froid et tombent malades au plan spirituel. Si l’homme ne se purifie pas, si l’illumination, la connaissance divine ne lui est pas accordée, sa propre connaissance, aussi juste qu’elle puisse être n’est – je le constate – qu’un pur rationalisme, rien de plus. Si l’illumination divine lui manque, tout ce qu’il pourra dire, tout ce qu’il pourra écrire ne sera d’aucun profit. Voyez quelles profondes significations cache le Psautier, lequel est écrit sous l’inspiration de la Grâce !
Rationalisme et spiritualité
[…] La connaissance humaine, lorsqu’elle est sanctifiée, devient une connaissance divine et elle peut aider […] La science peut grandement aider l’homme, mais elle peut aussi lui obscurcir l’esprit […] Si les personnes dont le cerveau a été embrouillé par l’orgueil de la science s’efforcent, avec la Grâce de Dieu, de le désembrouiller, elles auront bien plus d’atouts pour travailler. Mais si nos talents ne sont pas sanctifiés – la connaissance n’est alors pas sanctifiée -, ils ne pourront servir qu’à un travail purement mondain, et non pas à un travail spirituel. Si une inquiétude salutaire se manifeste dans l’âme, on se sanctifie vite. Ceux qui donnent la priorité à leur formation intérieure (la formation de leur âme) et utilisent aussi à cet effet leur formation extérieure se transforment vite au plan spirituel. Et s’ils mènent une vie spirituelle, ils aident par là de nombreuses personnes autour d’eux, car ils les tirent de l’angoisse infernale pour les conduire à la joie du Paradis. […] Le monde gît dans le péché ; il a donc besoin de prières et d’exemples […] La parole qui vient de l’intelligence humaine n’apporte pas de transformation dans les âmes, car elle est chair. La Parole de Dieu qui naît du Saint-Esprit possède, elle, l’énergie divine et transforme les âmes. »
(P. Païssios de l’Athos, Avec amour et douleur pour le monde contemporain, p. 208-214)
Brusquement, en 1481, Mahomet II s’effondre, frappé d’un mal inconnu...
Des auteurs attribuent la paternité de l’Angélus de midi au roi Louis XI (France) qui, en 1472, prescrivit à tout son royaume l’extension de l’Angélus à midi, pour prier pour la paix.
Aussi appelle-t-on l’Angélus de midi :
" l’Ave Maria de la paix ".
(…) Cependant en 1455 le Pape de Rome : Calixte III avait déjà prescrit la sonnerie de midi et l’on va comprendre pourquoi.
Il semble que Louis XI n’ait fait qu’appliquer à la France, et en édulcorant leurs visées, les décisions du Pape, sensiblement plus précises :
Le terrible Mahomet II venait de prendre Constantinople (1453) et avait juré, en faisant manger de l’avoine à son cheval sur le maître-autel de Sainte Sophie, qu’il en ferait rapidement de même sur l’autel majeur de Saint-Pierre !
C’est bien contre ce fléau, qui aurait dû anéantir la Chrétienté d’Occident comme il avait vaincu celle d’Orient, que Calixte III eut l’inspiration de créer le troisième Angélus.
Malgré les vociférations du Pape, qui ne se contentait pas de faire prier mais interpellait les princes chrétiens, personne ne bougea !
Pas même la France de Louis XI…
Brusquement, en 1481, Mahomet II s’effondre, frappé d’un mal inconnu, à l’âge de 49 ans. C’est bien Calixte III et son Angélus de midi qui l’ont stoppé.
D'où la puissance de l'Angélus qui, sous une forme ou l'autre, manifeste l'Incarnation du Verbe-Dieu qui dans ce mystère, celui de Sa passion et de Sa résurrection terrasse terrasse la "culture de mort" ourdie dans les "laboratoires de l'enfer".
Prions l'Angélus, écoutons avec respect l’appel des cloches matin, midi et soir pour saluer la victoire de la lumière sur les ténèbres !...
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11,19-27.
Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Bx John Henry Newman
(1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Sermon « The Tears of Christ at the Grave of Lazarus » PPS, vol. 3, n°10
Marthe lui dit : « Oui, Seigneur, je le crois »
Le Christ est venu pour ressusciter Lazare, mais l'éclat de ce miracle sera la cause immédiate de son arrestation et de sa crucifixion (Jn 11,46s)...
Il sentait bien que Lazare revenait à la vie au prix de son propre sacrifice ; il se sentait lui-même descendre au tombeau d'où il allait faire sortir son ami ; il sentait que Lazare devait vivre et que lui-même devait mourir.
Les apparences allaient se renverser : il y aurait un festin chez Marthe (Jn 12,1s), mais la dernière pâque de tristesse lui revenait à lui.
Et Jésus savait qu'il acceptait totalement ce renversement : il était venu du sein de son Père pour racheter par son sang tout le péché des hommes et ainsi faire remonter tout croyant de sa tombe comme son ami Lazare — les ramener à la vie, non pour un temps, mais pour toujours...
Face à l'ampleur de ce qu'il envisageait de faire dans cet unique acte de miséricorde, Jésus a dit à Marthe :
« Je suis la Résurrection et la Vie.
Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais ».
Faisons nôtre cette parole de réconfort, à la fois face à notre propre mort et à celle de nos amis :
*là où il y a foi en Christ, le Christ est là en personne.
« Le crois-tu ? » demande-t-il à Marthe. Là où un cœur peut répondre comme Marthe :
-« Oui, je le crois »,
là le Christ se rend miséricordieusement présent.
Bien qu'invisible, il se tient là, même devant un lit de mort ou une tombe, que ce soit nous-mêmes qui dépérissons ou ceux que nous aimons.
Que son nom soit béni !
Rien ne peut nous enlever cette consolation. Par sa grâce, nous sommes aussi sûrs qu'il est là avec tout son amour que si nous le voyions.
Après notre expérience de ce qui est arrivé à Lazare, nous ne douterons pas un instant qu'il est plein d'égards pour nous et qu'il se tient à nos côtés.