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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 05:08
Fresques du Monastère "Des Syriaques" . Egypte.

Fresques du Monastère "Des Syriaques" . Egypte.

Livre des Proverbes 31,10-31.

Qui peut trouver une femme forte ? Elle a bien plus de valeur que les perles.
Le cœur de son mari a confiance en elle, et les profits ne lui feront pas défaut.
Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie.
Elle recherche de la laine et du lin, et travaille de sa main joyeuse.
Elle est comme le vaisseau du marchand, elle apporte son pain de loin.
Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison, et la tâche à ses servantes.
Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; du fruit de ses mains, elle plante une vigne.
Elle ceint de force ses reins, et elle affermit ses bras.
Elle sent que son gain est bon ; sa lampe ne s'éteint pas pendant la nuit.
Elle met la main à la quenouille, et ses doigts prennent le fuseau.
Elle tend la main au malheureux, elle ouvre la main à l'indigent.
Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi.
Elle se fait des couvertures, le byssus et la pourpre sont ses vêtements.
Son époux est bien connu aux portes de la ville, lorsqu'il siège avec les anciens du pays.
Elle fait des chemises et les vend, et elle livre des ceintures au marchand.
La force et la grâce sont sa parure, et elle se rit de l'avenir.
Elle ouvre la bouche avec sagesse, et les bonnes paroles sont sur sa langue.
Elle surveille les sentiers de sa maison, et elle ne mange pas le pain d'oisiveté.
Ses fils se lèvent et la proclament heureuse ; son époux se lève et lui donne des éloges :
« Beaucoup de filles se sont montrées vertueuses ; mais toi, tu les surpasses toutes. »
Trompeuse est la grâce, et vaine est la beauté ; la femme qui craint Yahweh est celle qui sera louée.
Donnez-lui du fruit de ses mains, et que ses œuvres disent sa louange aux portes de la ville.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,44-52.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache, et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherchait de belles perles.
Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en alla vendre tout ce qu'il avait, et il l'acheta.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un filet qu'on a jeté dans la mer et qui a ramené des poissons de toute sorte.
Lorsqu'il fut rempli, les pêcheurs le tirèrent au rivage et, s'étant assis, ils recueillirent les bons dans des paniers et rejetèrent les mauvais.
Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle : les anges sortiront et sépareront les méchants d'avec les justes,
et ils les jetteront dans la fournaise du feu ; là seront les pleurs et les grincements de dents.
Avez-vous compris toutes ces choses ? "
Ils lui dirent : " Oui. " Et il leur dit : " C'est pour cela que tout scribe devenu disciple du royaume des cieux ressemble à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et du vieux. "

Mercredi 10 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

Par Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église d’Occident.
Vie de Saint François, Legenda major, ch. 7 (trad. cf. Vorreux, Eds franciscaines 1951, p. 122)

La perle de grande valeur


Parmi les dons spirituels reçus de la générosité de Dieu, François a obtenu en particulier celui de toujours enrichir son trésor de simplicité grâce à son amour de la très grande pauvreté.

Voyant que celle qui avait été la compagne habituelle du Fils de Dieu était devenue désormais l'objet d'une aversion universelle, il a eu à cœur de la prendre pour épouse et lui a voué un amour éternel.

Non content de « quitter pour elle son père et sa mère » (Gn 2,24), il a distribué aux pauvres tout ce qu'il pouvait avoir (Mt 19,21).

Personne n'a gardé son argent aussi jalousement que François a gardé sa pauvreté ; jamais personne n'a surveillé son trésor avec plus de soin qu'il n'en a mis à garder cette perle dont parle l'Évangile.

Rien ne le blessait autant que de rencontrer chez ses frères quelque chose qui ne soit pas parfaitement conforme à la pauvreté des religieux.

Du début de sa vie religieuse jusqu'à sa mort, lui-même n'a eu pour toutes richesses que sa tunique, une corde comme ceinture, des caleçons ; il ne lui fallait rien de plus.

Il lui arrivait souvent de penser en pleurant à la pauvreté du Christ Jésus et de sa Mère :

-« Voici, disait-il, pourquoi la pauvreté est la reine des vertus ; c'est à cause de l'éclat dont elle a brillé chez le Roi des rois (1Tm 6,15) et la Reine sa mère ».

Quand les frères lui demandaient un jour quelle est la vertu qui nous rend le plus ami du Christ, il a répondu, leur ouvrant pour ainsi dire le secret de son cœur :

-« Sachez, frères, que la pauvreté spirituelle est le chemin privilégié du salut, car elle est la sève de l'humilité et la racine de la perfection ; ses fruits sont innombrables bien que cachés.

Elle est ce ' trésor enfoui dans un champ ' pour l'achat duquel, dit l’Évangile, il faut tout vendre et dont la valeur doit nous pousser à mépriser tout autre chose ».

Mercredi 10 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

Ville ouverte

Livre de Zacharie 2, 5-17

Jérusalem doit rester une ville ouverte, à cause de la quantité d'hommes et de bétail qui la peupleront. Quant à moi, je serai pour elle, déclare le Seigneur, une muraille de feu

Ville ouverte
Dieu sort de sa demeure sainte pour habiter au milieu de Jérusalem, Dieu abandonne le ciel pour habiter la terre, Jésus quitte le sein de la Vierge pour naitre dans une étable qui sent la bouse. Dieu n’est pas bégueule, rien ne peut le retenir pour désirer se faire le compagnon de l’homme : aucun mauvais lieu, aucune mauvaise odeur, aucun cœur mauvais. Quelque soit notre situation, notre passé, nos péchés, quelques soient les jugements des autres, rien ne peut l’empêcher de vouloir nous entourer d’une muraille de feu et d’avoir envie d’être notre gloire.

Là encore, la tentation est forte de mesurer sa ville, d’en faire le tour et de la barricader. L’entre soi confortable et rassurant qui ferme portes et fenêtres, pour n’être et fréquenter que des mêmes, des semblables, des identiques, est incompatible avec le projet de Dieu pour sa création. Heureusement, un ange veille : la ville doit rester ouverte pour tous, hommes et bétails… Le royaume est grand ouvert à ceux qui déjà sont des hommes, et il n’est pas fermé à ceux qui sont encore un troupeau.
Que cette ville soit moi-même, ou mon monde, ou mon église, elle ne participera au royaume que par sa propre brèche, par la plus petite ouverture, déchirure, blessure, qui fera place à tout autre, au plus éloigné, au différent, au contraire. C’est à cette condition que Dieu installe sa gloire au milieu d’elle. Il ne peut en effet s’imposer dans une place forte, mais seulement dans un lieu à découvert.

(Source : « Signe dans la Bible »)

Mercredi 10 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

« Sainte Marie peint une jeune fille »

Christophe Colomb avait dédié son voyage de découverte à Marie, changeant le nom de son fameux vaisseau le Gallega en Santa Maria. Chaque soir, il faisait chanter des hymnes à Notre Dame aux équipages de ses trois navires.

Lors de la découverte de l'île de San Salvador (qu'il baptisa du nom du Sauveur), Colomb et ses hommes entonnèrent en y débarquant le Salve Regina en l'honneur de Notre Dame. Sur place, ils enseignèrent l'Ave Maria (le « Je vous salue Marie ») et d'autres prières catholiques aux indigènes.

Les noms des trois navires de Christophe Colomb étaient : le Santa Maria (« Sainte Marie »), le Pinta (« Peint »), et le Nina (« fille ») - qui, mis ensemble, peuvent se lire : « Sainte Marie peint une jeune fille »…, phrase qui évoque un événement miraculeux qui se produisit 49 ans plus tard : en effet, Marie « peignit » une image d'elle-même sous les traits d'une jeune fille indienne, sur la cape de saint Juan Diego (le voyant de Guadalupe)—image scientifiquement inexplicable (…) qui a suscité la conversion au catholicisme de neuf millions d'Indiens mexicains en l'espace de seulement une décennie.

Extrait de l'article History We Should Remember du Père Joseph Esper, publié dans le Catholic Journal US, le 6 mars 2015

Mercredi 10 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

LES COPTES, QUI SONT-ILS ?

Comprendre la situation des coptes

Discriminés depuis des décennies, cible d’attentats, comme vingt et un d’entre eux égorgés par Daech en février en Libye, les coptes constituent la plus importante population chrétienne du Proche-Orient

Qu’est-ce qu’être copte ?

Plus importante communauté chrétienne du Proche-Orient, composée de 6 à 8 millions de fidèles, soit 10 % de la population égyptienne, les coptes ne se définissent pas seulement par leur appartenance ecclésiale. L’appellation « copte » – contraction arabe du mot grec aïguptios, « égyptien » – recouvre également une langue dont l’usage s’est perdu au profit de l’arabe, mais aussi une culture et une histoire collective qui se confondent avec celle de l’Égypte. Autrement dit, être copte, c’est avant tout être égyptien.

« La question des origines et de l’identité n’a jamais été aussi centrale, relève l’historien Bernard Heyberger, spécialiste des chrétiens d’Orient à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Si les coptes se perçoivent comme les descendants des pharaons, cela n’a cependant pas toujours été le cas : c’est pour eux une manière d’affirmer leur antécédence par rapport aux Arabes musulmans arrivés en Égypte au VIIe siècle. »

Si les coptes descendent bel et bien des premiers Égyptiens qui ont embrassé le christianisme au 1er siècle, à la faveur de la prédication de saint Marc, c’est aussi le cas de nombreux musulmans, dont les ancêtres se sont par la suite convertis à l’islam. Des études génétiques récentes ont toutefois mis en évidence un lien privilégié entre les coptes d’aujourd’hui et la population égyptienne de l’Antiquité, les musulmans relevant plus souvent d’un apport arabe venu de l’extérieur.

« Quoi qu’il en soit, il est culturellement préférable de s’en tenir à un seul peuple égyptien partageant une même identité », souligne Christian Cannuyer, spécialiste des coptes à l’Institut catholique de Lille. L’insistance récente sur leurs origines pharaoniques a d’ailleurs conduit les coptes à minimiser l’influence culturelle grecque – alphabet, concepts philosophiques – et arabe : diffusion des textes, liturgie, fonctionnement de l’Église inspiré du droit musulman, etc.

Le renouveau copte au cours des dernières décennies doit également beaucoup au modèle des missions protestantes et catholiques. Ainsi la Vierge apparaît-elle au Caire, en 1968, sous les traits de Notre-Dame de Lourdes…

Quelles sont les particularités de l’Église copte ?

La foi copte s’est nourrie aux meilleures sources des premiers siècles : écrits apostoliques et patristiques, textes conciliaires, documents monastiques… C’est aussi dans l’Égypte de cette époque que naît le monachisme, autour des expériences cénobitique de saint Pacôme et érémitique de saint Antoine.

Dans sa somme consacrée aux chrétiens d’Orient (1), Jean-Pierre Valognes définit l’identité religieuse copte selon trois critères. Au plan liturgique, les coptes pratiquent le rite alexandrin – qui s’est développé dans le ressort de l’antique Patriarcat d’Alexandrie – et utilisent essentiellement l’arabe au cours de messes longues et complexes, rythmées par les chants des fidèles avec de riches ornements, cymbales et triangles. L’année liturgique est marquée par quatre temps de jeûne : avant Pâques, Noël (fêté le 7 janvier), la fête des saints Pierre et Paul et l’Assomption.

Au plan doctrinal, l’Église copte fait partie des Églises dites « pré-chalcédoniennes ». À ce titre, elle reconnaît les trois premiers conciles œcuméniques (Nicée, Constantinople, Éphèse) mais pas celui de Chalcédoine (451) où a été proclamée la double nature du Christ. C’est cette particularité à la fois rituelle et doctrinale qui a conduit les coptes à se constituer en Église autonome dans le ressort du Patriarcat d’Alexandrie, dont l’actuel patriarche Tawadros II réside au Caire. Même si elle est qualifiée d’orthodoxe pour souligner sa séparation d’avec Rome, l’Église copte n’appartient donc ni au catholicisme ni à l’orthodoxie gréco-slave.

« Cette destinée très autonome confère à l’Église copte un profil conservateur, explique Christian Cannuyer. Très critique à l’égard de la théologie occidentale, elle est profondément attachée à la stabilité des dogmes et développe une approche assez fondamentaliste de l’Écriture qui n’est pas sans rappeler la sensibilité religieuse musulmane. »

Si elle cultive volontiers la foi du charbonnier, mise en scène avec humour et tendresse dans le film La Vierge, les coptes et moi… de ­Namir Abdel Messeeh (2011), l’Église copte a connu un grand renouveau spirituel et vocationnel depuis les années 1950. En dépit de son conservatisme théologique, elle a signé en 1973 un accord théologique avec Rome au terme duquel les deux Églises se reconnaissent mutuellement une même foi dans le même Christ. À côté de la grande Église copte orthodoxe s’est aussi développée, sous l’action des missions catholiques aux XVIIIe et XIXe siècles, une Église catholique dont le petit nombre de fidèles (autour de 250 000) est inversement proportionnel à l’action éducative et sanitaire dans le pays.

Quelle place les coptes occupent-ils dans la société égyptienne ?

Entre le XIVe et le XIXe siècle, le poids de l’Église copte dans la société égyptienne décline de manière continue. Sous la période ottomane, les coptes deviennent des dhimmis (statut juridique inférieur) assujettis au calife en échange de sa protection. Ce n’est qu’au XXe siècle, dans l’entre-deux-guerres, sous le règne de Fouad Ier, qu’ils retrouvent une place non négligeable avec un nombre de députés (parti Wafd) proportionnellement supérieur à leur ­démographie.

À partir des années 1950, le nationalisme nassérien et les gages concédés à l’islamisme conduisent au retrait progressif des coptes de la vie civile. Un processus qui s’accentue sous les présidences de Sadate et de Moubarak. « L’Église récupère alors le monopole de l’expression communautaire copte », résume Christian Cannuyer.

Avec l’éclatement des printemps arabes en 2011, les coptes ont été au cœur des convulsions de la société égyptienne. Après avoir réclamé un statut de citoyen à part entière dans la nouvelle Constitution, ils prennent massivement part au mouvement conduisant à la chute du Frère musulman Mohamed Morsi en 2013. Ils en paient aujourd’hui le prix fort, en étant régulièrement la cible d’attentats commis par des islamistes radicaux. « La protection qu’ils trouvent aujourd’hui auprès du général Sissi s’apparente à un retour à la case départ », résume Bernard Heyberger, comme du temps de Moubarak dont l’autoritarisme rassurait les milieux coptes les plus conservateurs.

La participation du général Sissi à la messe de Noël n’empêche pas les coptes de continuer à faire l’objet de discriminations dans l’administration, dans l’armée ou à l’université. Avec près de 10 % de chrétiens, la question de la liberté religieuse et de la citoyenneté prend en Égypte un relief tout particulier au Proche-Orient.

(Source : Samuel Lieven dans « La Croix »)

Mercredi 10 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

L‘Incarnation de la Lumière

Stage d’Iconographie Copte

L’Icône Egyptienne : Ses racines pharaoniques, son histoire, son renouveau, son contenu théologique, ses techniques, son sens symbolique et spirituel.

Du 4 au 12 JUILLET 2015,

par Armia Naguib MATTA WASSEF, Chef Atelier au Patriarcat Copte-Orthodoxe et disciple d’Isaac FANOUS, sous la Superevision du Pr Ashraf SADEK, Professeur d’Egyptologie et Directeur du « Monde Copte ».

Frais d’inscription 150 Euros

(Hébergement: Offrandes libres)

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde, Brévilly.

61300 CHANDAI . Tel :02.33.24.79.58

Courriels : asstradsyrfr@laposte.net

BULLETIN D’INSCRIPTION:

Nom:………………………………

Prénom:…………………………………………………

Adresse:………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………Tel:…

………………………………Courriels:………………………………

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L‘Incarnation de la Lumière

Stage d’Iconographie du 19 au 26 Aout

Qui sera donné au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde.Brévilly.61300 CHANDAI.

Règlement: 150 euros (50 euros d’arrhes à l’inscription). Veuillez libeller vos chèques à l’ordre du „Monde Copte“

(Hébergement: Offrandes libres)

Si vous désirez une chambre seule, veuillez le préciser à l’inscription. Merci.

Mercredi 10 Juin 2015. Eléments pour la méditation:


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,17-19.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »

Par Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur S. Matthieu, n° 16

« Je ne suis pas venu abolir mais accomplir la Loi et les Prophètes »


Voulez-vous savoir comment, loin de détruire la Loi et les prophètes, Jésus Christ vient plutôt les confirmer et les compléter ?

Quant aux prophètes, d'abord c'est en confirmant par ses œuvres ce qu'ils avaient annoncé.

De là cette expression qui revient constamment chez St Matthieu :

-« Afin que cette parole du prophète soit accomplie »...


Pour la Loi, il l'a accomplie de trois manières. Premièrement, en n'omettant aucune des prescriptions légales.

Il déclare à Jean Baptiste :

-« C'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice » (Mt 3,15) ; aux juifs, il disait :

-« Quel est celui d'entre vous qui me convaincra de péché ? » (Jn 8 46)...


Il l'accomplit en second lieu, parce qu'il a voulu s'y soumettre pour notre salut.

Ô prodige !

En s'y soumettant, il nous a communiqué la grâce de l'accomplir à notre tour.

St Paul nous l'enseigne en ces termes :

-« La fin de la Loi, c'est le Christ pour la justice de tous ceux qui croient » (Rm 10,4).

Il dit aussi que le Sauveur a condamné le péché dans la chair « pour que la justification de la Loi se réalise en nous qui ne marchons pas selon la chair » (Rm 8,4).

Il dit aussi :

-« Est-ce que nous détruisons la Loi par la foi ?

A Dieu ne plaise !

Nous confirmons plutôt la Loi » (Rm 3,31).

En effet, la Loi tendait à rendre l'homme juste, mais elle n'en avait pas la force ; le Christ est venu alors, lui la fin de la Loi, et il nous a montré le chemin qui conduit à la justice, c'est à dire la foi.

Ainsi, il a rempli les intentions de la Loi.

La lettre de la Loi ne pouvait pas justifier le pécheur ; la foi en Jésus Christ le justifiera.

Voilà pourquoi il peut dire :

-« Je ne suis pas venu détruire la Loi ».


En y regardant de plus près, on aperçoit un troisième mode d'accomplissement.

Quel est ce mode ?

Il consiste dans les préceptes même que le Christ devait donner ; loin de renverser ceux de Moïse, ils en sont la juste conséquence et le complément naturel.

Mercredi 10 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

S'abandonner à la prière pour lutter contre ce qui nous détourne de Dieu

Abandonnez-vous en prière entre les mains de Dieu, livrés à Sa grâce, éloignez toutes les choses qui vous incitent au péché et tentez d'en détourner vos cœurs, les dirigeant dans la direction opposée.
(Saint Théophane le Reclus, L'art de la prière)




Giving yourself in prayerful surrender to God and His grace, call out each of the things that incite you to sin and try to turn your heart away from them, directing it towards their opposite.
(St Theophan the Recluse, The Art of Prayer)

Mercredi 10 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

« LE VEILLEUR DE NINIVE » :

Mossoul (Irak) : Daech transforme l'église Saint-Ephrem en mosquée

Posted: 09 Jun 2015 02:11 AM PDT

Mossoul, 8 juin 2015 (Apic) - Par Raphaël Zbinden - Les islamistes de Daech veulent transformer l’église syro-orthodoxe de Saint-Ephrem, à Mossoul, au nord de l’Irak, en mosquée. L’ouverture du nouveau lieu de culte musulman est censée marquer l’anniversaire de la prise de la ville, le 10 juin 2014.

Des avis diffusés dans les rues de Mossoul par les miliciens du prétendu “Etat islamique” (EI) ont annoncé l’imminente ouverture de la “mosquée des moudjahiddines”, en lieu et place de l’église syro-orthodoxe, indiquent des sources locales confirmées le 8 juin 2015à l’agence d’information vaticane Fides.

Saint-Ephrem était l’un des plus grands lieux de culte chrétiens du centre urbain de Mossoul. Certains indices laissaient depuis longtemps supposer l’intention des djihadistes de la transformer en mosquée, note Fides. Les miliciens islamistes avaient choisi en juillet dernier de placer le siège du ‘Conseil d’Etat des moudjahiddines’ dans les annexes de l’église. La croix qui se trouvait sur la coupole a été arrachée. A l’automne dernier, l’église avait été vidée de son mobilier, les bancs et les objets exposés comme marchandises à vendre sur le parvis.

Le 9 septembre 2014, des frappes de la coalition internationale combattant l’EI avaient gravement endommagé des édifices adjacents à l’église Saint-Ephrem et à l’église syro-catholique Saint-Paul, dans le même quartier. (apic/fides/rz)

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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