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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 08:52
Mardi 30 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,11-20.

Mes frères, je vous déclare que l'évangile, prêché par moi, n'est pas de l'homme.
Car ce n'est pas d'un homme que je l'ai reçu ni appris, mais par une révélation de Jésus-Christ.
Vous avez, en effet, entendu parler de ma conduite, quand j'étais dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance et ravageais l'Église de Dieu,
et comment je surpassais dans le judaïsme beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant à l'excès partisan jaloux des traditions de mes pères.
Mais, lorsqu'il plut à celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce,
de révéler en moi son Fils, afin que je l'annonce parmi les Gentils, sur-le-champ, sans consulter ni la chair ni le sang,
sans monter à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi, je partis pour l'Arabie ; puis je revins encore à Damas.
Trois ans plus tard, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai quinze jours auprès de lui.
Mais je ne vis aucun des autres Apôtres, si ce n'est Jacques, le frère du Seigneur.
En tout ce que je vous écris là, je l'atteste devant Dieu, je ne mens pas.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,16-22.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.
Tenez-vous en garde contre les hommes, car ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traduits à cause de moi devant gouverneurs et rois, en témoignage pour eux et les Gentils.
Lorsqu'on vous livrera, ne vous préoccupez ni de la manière dont vous parlerez, ni de ce que vous aurez à dire : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant, et les enfants s'élèveront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez en haine à tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.

Mardi 30 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
7e Homélie sur la conversion 


 

« A moi, autrefois blasphémateur et persécuteur, il m'a été fait miséricorde » (1Tm 1,13) :
la conversion de St Paul

 

      Il faut que nous gardions toujours à l'esprit combien tous les hommes sont entourés de tant de témoignages du même amour de Dieu.

Si sa justice avait précédé la pénitence, l'univers aurait été anéanti.

Si Dieu avait été prompt au châtiment, l’Église n'aurait pas connu l'apôtre Paul ; elle n'aurait pas reçu un tel homme dans son sein.

C'est la miséricorde de Dieu qui transforme le persécuteur en apôtre ; c'est elle qui change le loup en berger, et qui a fait d'un publicain un évangéliste (Mt 9,9).

C'est la miséricorde de Dieu qui, touchée de notre sort, nous a tous transformés ; c'est elle qui nous convertit.

      En voyant le goinfre d'hier se mettre aujourd'hui à jeûner, le blasphémateur de jadis parler de Dieu avec respect, l'ignoble d'autrefois n'ouvrir sa bouche que pour louer Dieu, on peut admirer cette miséricorde du Seigneur.

Oui, frères, si Dieu est bon envers tous les hommes, il l'est particulièrement envers les pécheurs.

      Voulez-vous même entendre quelque chose d'étrange du point de vue de nos habitudes, mais quelque chose de vrai du point de vue de la piété ?

Écoutez : tandis que Dieu se montre exigeant pour les justes, il n'a pour les pécheurs que clémence et douceur.

Quelle rigueur envers le juste ! Quelle indulgence envers le pécheur !

Telle est la nouveauté, le renversement, que nous offre la conduite de Dieu.

Et voici pourquoi : effrayer le pécheur, surtout le pécheur obstiné, ce serait le priver de toute confiance, le plonger dans le désespoir ; flatter le juste, ce serait émousser la vigueur de sa vertu, le faire se relâcher de son zèle.

Dieu est infiniment bon !

Sa crainte est la sauvegarde du juste, et sa clémence retourne le pécheur.

 

Mardi 30 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Que notre foi ne s'en trouve pas troublée…

La règle générale selon laquelle on va " à Jésus par Marie " vaut donc aussi pour l'imitation du Christ.

Que notre foi cependant ne s'en trouve pas troublée, comme si l'intervention d'une créature en tout semblable à nous, hormis le péché, offensait notre dignité personnelle et empêchait l'intimité et le caractère immédiat de nos rapports d'adoration et d'amitié avec le Fils de Dieu.

Reconnaissons plutôt la bonté et l'amour de Dieu notre Sauveur (§ 37) qui, en condescendant à notre misère si éloignée de son infinie sainteté, a voulu nous en faciliter l'imitation en nous proposant le modèle de la personne humaine de sa Mère.

Celle-ci en effet est la créature humaine qui nous offre l'exemple le plus éclatant et le plus accessible de cette obéissance parfaite par laquelle nous nous conformons avec amour et promptitude aux volontés du Père éternel.

C'est le Christ lui-même, comme nous le savons bien, qui voit dans cette pleine adhésion à la volonté de son Père l'idéal suprême de sa conduite d'homme, en déclarant : Je fais toujours ce qu'il lui plaît (§ 38).

(Paul VI, Pape de Rome dans "Signum Magnum")

Mardi 30 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
La raison d'être de l'âme, c'est l'union avec Dieu .
(saint Dimitri de Rostov)
 
Il est nécessaire avant tout de comprendre qu'il est du
devoir de tous les Chrétiens 
- en particulier ceux qui sont appelés à se consacrer à la vie 
spirituelle - de toujours et de
toutes manières possibles s'efforcer d'être uni avec Dieu,
leur
Créateur, qui les aime,
plein de bienveillance, et leur Bien suprême, par Qui et pour Qui
ils ont été créés.
Tout cela parce que le point central et le but final de l'âme, que
Dieu a créée, cela doit
être Dieu Lui-même, rien que Dieu, et rien d'autre -
Dieu de Qui l'âme a reçu sa vie et sa nature, et pour Qui elle doit
vivre éternellement.

 
Mardi 30 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

LA TRADITION BIBLIQUE ET ECCLESIALE SELON LA VISION ORTHODOXE:

L’idée de Tradition est déjà présente dans l’Ancien Testament. Elle est reprise et développée dans le Nouveau Testament par les Apôtres, qui eux-mêmes se sont faits en premier lieu les hérauts de la Bonne Nouvelle.

Tradition biblique et apostolique

Dans la Bible, Dieu se présente comme le Dieu des Pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Le judaïsme a une conscience très forte de la tradition léguée par les Pères. Les Juifs se définissaient eux-mêmes par rapport à Abraham en s’appelant " Fils d’Abraham " (voir Jn 8 l’épisode sur la postérité d’Abraham). Le Christ a dit qu’il pouvait " faire de ces pierres des enfants d’Abraham " (Mt 3,9). L’autre grande référence est Moïse, qui est le père, le législateur, le prophète par excellence. Jésus se réfère aussi souvent à lui, par exemple dans l’Évangile de Matthieu, même s’il ne le nomme pas : " Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens… moi je vous dis… " (Mt 5,21-48), quand il se présente comme le fondateur de la Loi nouvelle par rapport à la loi ancienne. La référence à Moïse est la référence exemplaire à la grande tradition religieuse d’Israël dont les contemporains de Jésus sont les héritiers.

Et pour bien faire comprendre que ce n’est pas une référence archéologique, le Christ rappelle que " le Seigneur n’est pas le dieu des morts, mais le Dieu des vivants " (Lc 20,38). Les Pères dont il est question sont des réalités vivantes, ce qui permet de valoriser non seulement la généalogie directe de Jésus dans l’ancienne Alliance, mais aussi toute l’histoire du peuple d’Israël et celle de l’humanité avant le Christ, qui préparait, directement ou indirectement, la venue du Messie.

La Tradition apostolique. Dans le temps de la nouvelle Alliance, Jésus " transmet " lui aussi à ses disciples la Révélation. " Tout ce que J’ai entendu auprès de mon Père, Je vous l’ai fait connaître " (Jn 15,15). Il ne parle pas de lui-même mais comme il l’a entendu, et l’Esprit Saint viendra confirmer la parole de Jésus ensemencée dans les cœurs.

Le jour de la Pentecôte inaugure le temps de l’Esprit et le début la Traditionapostolique. À plusieurs reprises saint Paul rappelle qu’il n’a fait que recevoir et transmettre : " Pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis (paredôka) " (1 Cor 11,23). " Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu … et par lequel vous êtes sauvés si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé. …Je vous ai transmis (paredôka) avant tout, comme je l’avais moi-même reçu (parelabon), que Christ est mort pour nos péchés.... " (1 Cor 15,1-3).

C’est le principe de la transmission de la foi. Paul n’a rien inventé, il a tout reçu du Seigneur et des Apôtres et à son tour il le transmet. C’est le début de la transmission de génération en génération de l’Évangile, donc de la Tradition ecclésiale.

La Tradition ecclésiale. Certains distinguent, surtout dans le monde protestant, entre Tradition apostolique et Tradition ecclésiale. Jusqu’aux années 1960 en effet, les traditions réformées et luthériennes se refusaient de parler de la Tradition. L’adage sola scriptura avait été adopté comme règle de conduite, en réaction extrême contre la surévaluation du magistère de l’Église au Moyen ge. Avec le mouvement œcuménique, les grandes traditions protestantes s’ouvrent de plus en plus à la Tradition mais elles considèrent curieusement que dès que le canon du Nouveau Testament eut été défini, l’Église perdit la faculté de déterminer le contenu de la Tradition sacrée.

Cette séparation entre Tradition apostolique et Tradition ecclésiale est forcément problématique : dès l’instant où nous confessons que l’Église est apostolique dans son être profond, il y a identité entre Tradition ecclésiale et Tradition apostolique ; cela étant, la grande question est d’identifier clairement, avec le discernement nécessaire, ce qu’est la Tradition ecclésiale parmi les nombreuses traditions simplement humaines véhiculées dans la vie historique des Églises. Confesser que la Traditionecclésiale est apostolique n’est pas simplement admettre la présence d’un lien direct avec les Apôtres et leurs premiers successeurs, mais signifie que l’enseignement de l’Église est, jusqu’à la fin des temps, apostolique, c’est-à-dire fidèle à l’enseignement même des Apôtres, qui eux-mêmes l’avaient reçu du Sauveur.

Tradition ecclésiale et Esprit Saint

Il n’existe qu’une seule Tradition, qui est la Tradition des Apôtres et de leurs successeurs jusqu’à aujourd’hui. C’est une Tradition que l’Orthodoxie confesse comme ininterrompue, qui sauvegarde la continuité, la permanence et l’identité de l’Église. L’Église n’existe elle-même que parce qu’elle est une, dans le temps et dans l’espace. Mais de même que l’Église une se diversifie géographiquement à travers des Églises locales, de même la Tradition une se décline dans les différentes Églises à travers des traditions légitimes qui ne portent pas atteinte à son unité foncière.

Coutume et Tradition. Il faut bien reconnaître qu’il existe quelque confusion dans de larges cercles de fidèles orthodoxes entre Tradition et " coutume ", cette dernière étant toujours entendue comme une loi figée et intangible. Sur des points aussi évidents que la rénovation du calendrier liturgique – qui est en décalage avec la vie cosmique et qui, par conséquent, ne rend plus correctement sa fonction symbolique –, la réforme entamée il y a près d’un siècle n’a pu encore aller à son terme, faute de consensus. Le conservatisme de l’Orthodoxie historique est d’abord la conséquence d’une histoire difficile faite de persécutions et de mise en séquestre de l’Église tant par l’Empire ottoman que par l’Empire russe à partir de Pierre le Grand.

La problématique tradition-coutume s’est pourtant posée très tôt dans l’histoire de l’Église. Déjà au IIIe s., dans sa querelle avec le pape Étienne, saint Cyprien de Carthage soulignait que " la coutume sans la vérité est une vieille erreur " (Lettre 74,9). Seule la vérité peut insuffler la nouveauté de l’Esprit dont la coutume ecclésiale a besoin. Ailleurs, Cyprien rappelle, à la suite de Tertullien, que le Christ a dit : " Je suis la vérité " mais n’a pas dit : " Je suis la coutume " soulignant ainsi que la Tradition, pour être ordonnée à la vérité et à la vie, doit demeurer en tension permanente entre coutume et liberté créatrice. La tradition ecclésiale ne constitue pas simplement la transmission linéaire et diachronique du dépôt de la foi apostolique : comme le note saint Irénée de Lyon, c’est une Tradition " de vérité " (“traditioveritatis”), garantie par le " charisme sûr de vérité " (“charisma veritatis certum”) préservé depuis l’origine à travers la succession apostolique et l’assistance permanente et verticale de l’Esprit Saint (Contre les Hérésies, IV, 26,2).

Tradition et Révélation. Dans une belle étude, le théologien Vladimir Lossky a naguère montré, en s’appuyant sur le témoignage de l’Église ancienne, que par-delà la ligne horizontale des traditions dans leur pluralité et leur diversité, la Traditionreprésente dans une perspective verticale " le mode unique de recevoir la Révélation " ; elle est la lumière ou encore l’évidence intérieure dans lesquelles la Révélation est reçue par l’Église. C’est donc la marque même de la présence de l’Esprit Saint dans l’Église. L’intérêt de l’approche de V. Lossky est de cerner le caractère surnaturel dela Tradition au-delà même de la diversité des contenus que celle-ci prend nécessairement dans la culture humaine. Comme le notait le saint évêque Philarète de Moscou au XIXe s., la vraie et sainte Tradition " ne consiste pas uniquement en une transmission visible et verbale des enseignements, des règles, des institutions et des rites : elle est en même temps une communication invisible et actuelle de grâce et de sanctification " (cité par Lossky, p. 152). Ainsi la Tradition ne peut-elle se réduire à une approche purement conceptuelle ; elle est indissociable de la vie charismatique de l’Église.

Révélation et Esprit Saint. Saint Irénée insiste sur le fait que la transmission de la Révélation se fait dans l’Esprit Saint, qu’elle est un mystère permanent dans lequel l’Esprit Saint joue le rôle principal. D’un côté il rend possible la communication de la foi, et de l’autre il rend possible la réception de cette foi. Et tandis que dans la transmission humaine, il peut y avoir déperdition, cette foi ne sort pas diminuée au cours de ce mouvement ininterrompu. Saint Irénée souligne que, dans la transmission du dépôt de la foi, " même le plus intelligent parmi les chefs des Églises n’ajoutera rien, et le plus faible en paroles ne retranchera rien " (Contre les hérésies, I, 10,2). Dans l’Église, il y a donc, par l’Esprit Saint, une identité totale de la foi à travers le temps, les communautés et les personnes.

[…]

(Source:  Michel Stavrou Cahier Évangile n° 141 (septembre 2007) pages 86-89.)

Mardi 30 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,23-27.

En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent.
Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait.
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »
Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

Mardi 30 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église . Catéchèses baptismales, n° 10 (trad. Eds. Soleil Levant 1962 ; cf Orval) 

 

« Qui est-il donc ? »
Le (Les) Nom(s) de Jésus...

 

    Si quelqu'un veut honorer Dieu, qu'il se prosterne devant son Fils.

Sans cela, le Père n'accepte pas d'être adoré.

Du haut du ciel, le Père a fait entendre ces paroles :

-« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ».

Le Père trouve sa joie dans le Fils ; si tu ne trouves pas ta joie en lui toi aussi, tu n'auras pas la vie...

Après avoir reconnu qu'il y a un seul Dieu, reconnais aussi qu'il y a le Fils unique de Dieu ; crois en « un seul Seigneur Jésus Christ » (Credo).

Nous disons « un seul » parce que lui seul est Fils, même s'il a plusieurs noms... 


    « Il est appelé Christ » [c'est-à-dire l'Oint], un Christ qui n'a pas reçu son onction de mains humaines, mais qui a été oint de toute éternité par le Père pour exercer en faveur des hommes le sacerdoce suprême...

Il est appelé « Fils de l'homme », non pas qu'il tienne son origine de la terre, comme chacun de nous, mais parce qu'il doit venir sur les nuées juger les vivants et les morts.

Il est appelé « Seigneur », non pas abusivement comme les seigneurs humains, mais bien parce que la seigneurie lui appartient par nature de toute éternité.

Il est appelé fort à propos « Jésus » [c'est-à-dire « le Seigneur sauve »], car il sauve en guérissant.

Il est appelé « Fils », non pas parce qu'une adoption l'ait élevé à ce titre, mais parce qu'il a été engendré selon sa nature. 


    Il y a encore beaucoup d'autres appellations de notre Sauveur...

Dans l'intérêt de chacun, le Christ se montre sous divers aspects. Pour ceux qui ont besoin de joie, il se fait « vigne » ; pour ceux qui doivent entrer, il est « la porte » ; et pour ceux qui veulent présenter leurs prières, il est là, « Grand Prêtre » et « Médiateur ».

Pour les pécheurs, il s'est aussi fait « brebis » afin d'être immolé pour eux.

Il se fait « tout à tous », en restant lui-même ce qu'il est par nature. 


(Références bibliques : Mt 3,17 ; Mt 1,16 ; Mt 24,30 ; Dn 7,13 ; Mt 24,30 ; Lc 2,11 ; Mt 1,21 ; Mt 3,17 ; Jn 15,1 ; Jn 10,7 ; He 7,26 ; 1Tm 2,5 ; Ac 8,32 ; 1Co 9,22)

 

Mardi 30 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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