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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 13:59
Mardi 2 Juin 2015. Eléments pour méditation :

Première lettre de saint Jean 4,8-21.

Mes biens-aimés, Dieu est l'Amour.
Il a manifesté son amour pour nous en envoyant son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
Et cet amour consiste en ce que ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils comme victime de propitiation pour nos péchés.
Mes bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Personne n'a jamais vu Dieu ; mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
Nous connaissons que nous demeurons en lui et qu'il demeure en nous, en ce qu'il nous donne de son Esprit.
Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père nous a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu.
Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
La perfection de l'amour en nous, c'est que nous ayons une confiance assurée au jour du jugement ; car tel est Jésus-Christ, tels nous sommes aussi dans ce monde.
Il n'y a point de crainte dans l'amour ; mais l'amour parfait bannit la crainte, car la crainte suppose un châtiment ; celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.
Nous donc, aimons Dieu, puisque Dieu nous a aimés le premier.
Si quelqu'un dit : "J'aime Dieu ", et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; comment celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ?
Et nous avons reçu de lui ce commandement : "Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère."


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,36-42.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ouvrez votre cœur à la pitié, à l'exemple de votre Père qui est miséricordieux.
Et ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez et vous serez absous.
Donnez, et l'on vous donnera : on versera dans votre sein une bonne mesure, pressée, tassée, débordante ; car avec la mesure dont vous mesurez il vous sera mesuré en retour. "
Il leur dit aussi une parabole : " Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous les deux dans une fosse ?
Il n'y a pas de disciple au-dessus du maître ; mais tout disciple, son instruction achevée, sera comme son maître.
Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ?
Ou comment peux-tu dire à ton frère : " Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, " toi qui ne vois pas la poutre qui est dans ton œil ? Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras à ôter la paille qui est dans l'œil de ton frère.

Mardi 2 Juin 2015. Eléments pour méditation :

Par Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, 6 ; PG 72, 601 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 402 rev.)

Le disciple bien formé sera comme son maître


« Le disciple n'est pas au-dessus de son maître.

Il sera parfait s'il est comme son maître ».

Les bienheureux disciples étaient destinés à devenir les guides et les maîtres spirituels de la terre entière.

Ils devaient donc faire preuve, plus que les autres, d'une ferveur remarquable, être familiarisés avec la manière de vivre selon l’Évangile et entraînés à pratiquer toute œuvre bonne.

Ils auraient à transmettre à ceux qu'ils instruiraient la doctrine exacte, salutaire et strictement conforme à la vérité, après l'avoir d'abord contemplée eux-mêmes et avoir laissé la lumière divine éclairer leur intelligence.

Sans quoi, ils seraient des aveugles conduisant d'autres aveugles.

Car ceux qui sont plongés dans les ténèbres de l'ignorance ne peuvent pas conduire à la connaissance de la vérité les hommes souffrant de cette même ignorance.

Le voudraient-ils d'ailleurs, qu'ils tomberaient tous ensemble dans l'abîme de leurs tendances mauvaises.

C'est pourquoi le Seigneur a voulu arrêter le penchant à la vantardise que l'on trouve chez tant de gens, et les dissuader de rivaliser avec leurs maîtres pour surpasser leur réputation.

Il leur a dit :

-« Le disciple n'est pas au-dessus de son maître ».

Même s'il arrive à certains d'atteindre un degré de vertu égal à celui de leurs prédécesseurs, ils devront surtout imiter leur modestie.

Paul nous en donne la preuve quand il dit :

-« Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ » (1Co 11,1).

Cela étant, pourquoi juges-tu, alors que le Maître ne juge pas encore ?

Car il n'est pas venu juger le monde (Jn 12,47), mais lui faire grâce.

« Si je ne juge pas, dit-il, ne juge pas non plus, toi qui es mon disciple.

Il se peut que tu sois plus coupable que celui que tu juges.

Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère ? »


+++

Quelle âme pour connaître le Christ?
(Evagre)

La connaissance du Christ ne requiert pas une âme intellectuelle, mais une âme capable de voir, contemplative.
(Evagre le Pontique)

Mardi 2 Juin 2015. Eléments pour méditation :

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ! Amen !

« Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ! Amen ! [1]» Cette formule qui nous est si familière nous est donnée pour la première fois par Jésus à la fin de l’Evangile de Saint Matthieu. Elle fonde notre foi dans la révélation inouïe d’un Dieu unique en trois personnes.

Quelle révélation et quel mystère !

En méditant le sens de cette parole j’avoue avoir été écrasé par le mystère de ces mots qui dévoilent à l’homme quelque chose de la vie et de l’être même de Dieu. Une phrase de Vladimir Lossky m’a rassuré : « La Trinité ne peut être saisie par l’homme, c’est elle qui saisit l’homme et suscite en lui la louange [2]». Ainsi ayons déjà à l’esprit que chaque fois que spontanément monte en nous un chant d’allégresse vers Dieu, c’est la Sainte Trinité qui est à l’œuvre en nous.

Néanmoins dans ces moments privilégiés et trop rares où je sens en moi la présence de Dieu j’aurais bien du mal à prétendre que je distingue clairement la Sainte Trinité en moi : une douce présence vivante et aimante, oui ; la certitude que la grâce de Dieu est sur moi et en moi, encore oui ; mais qui est là ? Le Père, le Fils, le Saint Esprit ? Les trois ensembles ou un ange envoyé par Dieu ? Il m’est impossible de le dire.

Quand je prie il m’est naturel de m’adresser au Christ que je connais comme un ami proche. Je connais ses représentations, je connais les évènements de sa vie, j’entends sa voix quand j’écoute ou je lis ses enseignements et c’est par lui que j’ose dire « Notre Père qui est aux cieux ». Et si mon cœur s’échauffe dans la prière, si je ressens un temps de paix et de joie, j’ai l’impression que l’Esprit est bien là, présent en moi.

Voilà ma pauvre expérience de la Trinité mais par elle j’adhère avec confiance à l’enseignement de l’Eglise qui m’a transmis la révélation d’un Dieu unique en trois personnes et je crois de toute mon âme que quand nous prions Dieu en nous adressant au Père, ou au Fils, ou à l’Esprit, ou dans toute prière quelle soit personnelle ou non, ce sont les trois personnes divines qui sont présentes à notre âme.

Néanmoins puisque Dieu nous a donné l’intelligence nous pouvons essayer de dépasser cette expérience limitée et l’éclairer par une réflexion méditative sur le mystère de la Trinité.

Et d’abord interrogeons-nous : comment la formule « Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit » nous révèle l’unité de Dieu en trois personnes ?

On peut constater qu’il n’est pas dit : « au nom du Père, au nom du Fils et au nom du Saint Esprit ». L’action baptismale ne se fait pas en leur nom à chacun mais au non des trois comme un. Le Père, le Fils et le Saint Esprit sont bien à considérer dans leur unité tout en étant individuellement distincts.

Jean dans l’Apocalypse nous fait entendre la louange perpétuelle des quatre Vivants qui contemplent la face du Seigneur : « Saint, Saint, Saint est le Seigneur Dieu, le tout Puissant, qui était, qui est et qui vient [3]».

Comme Dieu seul est saint nous pouvons dire ainsi : Saint est le Père et le Père est Dieu, Saint est le Fils et le Fils est Dieu, Saint est l’Esprit et l’Esprit est Dieu, et les trois sont un, Dieu.

Notre Dieu est un et trine. Pourquoi trine ? Il en est ainsi de toute éternité mais essayons quand même de comprendre.

Un Dieu unique qui serait uniquement un dans son essence, dans sa nature serait un être fermé sur lui-même, statique, immuable et impersonnel. Or notre Dieu est amour. Et il n’y a pas d’amour vrai s’il n’y a pas un autre que soi à aimer, à qui se donner totalement. Et l’amour révèle la personne car il n’y a pas de personne s’il n’y a qu’un. Et sur le plan divin s’il y a vie il y a trois. Un est statique, deux oppose et divise, trois est relation, il rend égal chacun des trois dans un mouvement éternel de don total de l’un à l’autre. Et ce don total est celui de la nature divine. Et s’il y a don total entre les trois personnes, il ne peut y avoir qu’une seule volonté.

Et il n’y a pas partage de la nature divine une en trois personnes sinon nous aurions trois dieux mais une communion de trois personnes dans une même nature divine.

Retenons bien que l’être de la Trinité est une communion d’amour et c’est à cette communion qu’est appelé l’homme à participer. Et chaque personne de la Trinité est totalement Dieu disposant chacune de toute la nature divine. Pour l’amener à notre compréhension imaginons comme nous le suggère Saint Grégoire de Nazianze les trois personnes comme trois soleils distincts mais qui se compénètreraient l’un l’autre et qui auraient chacun en commun la lumière une[4].

Notre Dieu est un et trine, ayant une seule nature, un seul être spirituel, une seule volonté et trois personnes comme trois consciences distinctes.

Paul nous révèle un peu plus du mystère en affirmant : « Car tout est de Lui, par Lui et en Lui [5]». Cette phrase nous fait sentir ce qui peut distinguer les personnes divines. Cette distinction n’est pas un attribut de la personne mais c’est ce qui la fait être, ce qui est son existence propre. Le Père est source, tout est « de Lui » ; le Fils est manifestation, tout est « par Lui » ; l’Esprit est communication, tout est participable « en Lui ».

Et nous pouvons grâce à cette grille de compréhension même si elle est grossière approcher de la structure trinitaire qui sous-tend tout ce qui est de Dieu. Ainsi le nom de Dieu Sagesse : le Père est la source de la Sagesse, le Fils est la Sagesse, l’Esprit la force qui nous communique la Sagesse ou l’autre nom de Dieu Vérité : le Père est le Vrai, le Fils la Vérité et l’Esprit la puissance de Vérité.

Sur le plan divin les trois sont simultanément Père, Fils et Esprit de toute éternité.

Mais sur le plan du créé si l’action de Dieu est bien trinitaire nous la percevons dans le temps comme une suite d’actions des trois personnes divines dont l’ordre varie selon ce qui est en jeu.[6] J’en citerai deux parmi les six que je pourrais commenter.

La suite « Père, Fils, Esprit » caractérise par exemple le dévoilement progressif de Dieu aux hommes ; d’abord comme Dieu unique et créateur, puis comme Dieu qui s’incarne et se manifeste, enfin comme Dieu qui purifie et sanctifie en communicant sa divinité.

La suite « Esprit, Père, Fils » caractérise le processus par lequel l’homme peut devenir par grâce Fils de Dieu dans le Christ ressuscité. C’est la réalisation de la parole de Paul « Vous avez reçu l’Esprit d’adoption par lequel nous crions « Abba », Père [7]»

Enfin je ne peux terminer sans vous parler de l’homme et de sa relation à la Sainte Trinité.

Dieu nous a créé par un débordement d’amour pour que s’instaure éternellement une relation personnelle entre Lui et nous, entre les trois personnes divines et chacune de nos personnes. Ce dessein de Dieu pour l’homme était antérieur à la chute. Adam possédait à sa création une nature unique, une seule volonté et la potentialité de la multitude des personnes humaines voulues par Dieu.

« Qu’est-ce qu’une personne, dit Olivier Clément, sinon un visage donnée à la matière du monde[8] ».

Adam a reçu comme un sceau l’image de la Trinité et son destin était d’atteindre à la ressemblance c’est-à-dire de faire advenir les personnes humaines libres de tout conditionnement, des consciences pures hors du temps et de l’espace, et dont l’existence propre est d’entrer librement dans la communion d’amour de la Sainte Trinité en donnant ainsi à la nature du créé tout entier le visage du Fils.

En refusant d’adhérer au projet de Dieu Adam a détruit l’unité de la nature créée faisant advenir non pas des personnes mais des individualités, combinaison uniques d’éléments dépendant de cette même nature et vouées à disparaître dans le néant.

A la suite de la résurrection du Christ, Dieu-homme, l’Esprit pénétrant chaque homme lui donne la possibilité s’il l’accepte d’unir sa libre volonté à celle de Dieu pour accomplir la ressemblance c’est-à-dire devenir une personne en communion éternelle avec la Sainte Trinité et ce faisant d’entraîner toute la création dans la gloire de la divinisation ainsi que le prophétise Paul « le monde lui-même sera libéré un jour du pouvoir destructeur qui le tient en esclavage et (qu’) il aura part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu[9] ».

Ce que résume dans une brillante synthèse le mystique rhénan Jean Tauler : « Ainsi l’homme …dans le Fils, naît du Père et reflue dans le Père avec le Fils devenant un avec lui … Le Saint Esprit se répand alors … et il inonde et pénètre le fond de l’homme avec ses aimables dons … Puissions-nous tous atteindre ce fond où nous trouverons la véritable image de la Sainte Trinité[10] ».

« Que la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint Esprit soient toujours avec vous [11]» Amen !

Marc Guichard

(Autres homélies en ligne)

Mardi 2 Juin 2015. Eléments pour méditation :

Dans la première communauté chrétienne il devient évident que Marie est la Mère de Dieu

Dans la première communauté chrétienne, au moment où les disciples prennent de plus en plus conscience que Jésus est le Fils de Dieu, il devient évident que Marie est la Theotokos, la Mère de Dieu*. (…)

Dès le IIIe siècle, selon un ancien témoignage écrit, les Chrétiens d'Egypte s'adressaient à Marie avec cette prière : « Sous ta protection nous cherchons refuge, sainte Mère de Dieu ne méprise pas nos supplications, nous qui sommes dans l'épreuve, et épargne nous tout danger, ô Vierge glorieuse et bénie ».

Dans ce témoignage ancien, l'expression Theotokos, "Mère de Dieu", apparaît pour la première fois de manière explicite.

Au IVe siècle, l'expression Theotokos est désormais fréquemment utilisée en Orient et en Occident. (…) On peut donc comprendre le grand mouvement de protestation qui se créa au Ve siècle, quand Nestorius remit en question la légitimité du titre de "Mère de Dieu" (…).

Le Concile d'Éphèse, en 431, condamne ses thèses et, affirmant la subsistance de la nature divine et de la nature humaine dans l'unique personne du Fils, il proclama Marie Mère de Dieu.

Jean Paul II, Pape de Rome
Audience du mercredi 27 Novembre 1996

*Entendez, évidemment, « Mère de Dieu le Verbe Incarné »

Mardi 2 Juin 2015. Eléments pour méditation :

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,13-17.

On envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler,
et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. »
Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils.
Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

Mardi 2 Juin 2015. Eléments pour méditation :

Une Méditation de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Poésies, n° 8 « Alma, buscarte has en mí » (trad. OC Seuil 1995, p. 1241)

« De qui est cette image ? »


Âme, cherche-toi en moi,

Et moi, cherche-moi en toi.


L'amour a si bien réussi,

Âme, à te reproduire en moi,

Que même le plus grand peintre

Ne saurait, avec autant d'art,

Dessiner une telle image.


Par l'amour, tu fus créée,

Belle, très belle, et c'est pourquoi

Peinte dans mes entrailles,

Si tu te perdais, mon aimée,

Tu devrais te chercher en moi.


Car je sais que tu trouveras

Au fond de mon cœur ton portrait,

Peint de façon si ressemblante

Que, te voyant, tu te réjouiras

De te voir, si bellement peinte.


Si par hasard, tu ne savais

En quel endroit me trouver, moi,

Ne t'en va pas de-ci de-là,

Mais, si tu veux me trouver,

Cherche-moi en toi.


Puisque tu es mon logis,

Tu es ma maison, ma demeure,

Aussi j'appelle à tout instant,

Si je trouve fermée,

La porte de ta pensée.


Hors de toi, ne me cherche pas,

Parce que, pour me trouver, moi,

Il suffit que tu m'appelles ;

Et à toi j'irai sans tarder,

Et moi, cherche-moi en toi.

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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