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2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 08:18
Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,5-14.

Mes frères, ce n'est pas nous-mêmes que nous prêchons, mais le Christ Jésus notre Seigneur. Quant à nous, nous sommes vos serviteurs en considération de Jésus.
Car Dieu, qui a dit : Que la lumière brille du sein des ténèbres, c'est lui qui a fait luire sa clarté dans nos cœurs, pour que nous fassions briller la connaissance de la gloire de Dieu, laquelle resplendit sur la face du Christ.
Mais nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin qu'il paraisse que cette souveraine puissance de l'Evangile vient de Dieu et non pas de nous.
Nous sommes opprimés de toute manière, mais non écrasés ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ;
persécutés, mais non délaissés ; abattus, mais non perdus ;
portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.
Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle.
Ainsi la mort agit en nous, et la vie en vous.
Animés du même Esprit de foi, selon ce qui est écrit : " J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé, " nous aussi nous croyons, et c'est pourquoi nous parlons,
sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous présentera à lui avec vous.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,23-28.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël, que le Fils de l'homme sera venu.
Il n'y a pas de disciple au-dessus du maître, ni de serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit au disciple d'être comme son maître, et au serviteur comme son seigneur. S'ils ont appelé le maître de maison Béelzéboul, combien plus les gens de la maison !
Ne les craignez donc point : car il n'y a rien de caché qui ne doive se découvrir, rien de secret qui ne doive être connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour, et ce que vous entendez à l'oreille, publiez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut perdre l'âme et le corps dans la géhenne.

Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :

L'ancien Charalampos, maître de la prière mentale

Ces Liturgies, au cours desquelles, avec les yeux de son âme raffinée, il voyait clairement les divins Mystères et Celui qui c'était fait sacrificateur et victime devant le redoutable autel, c'est-à-dire le Seigneur. Entrant en extase devant ce qu'il contemplait, ses bras en étaient paralysés. Le chant s'interrompait ; il fondait en larmes. La Liturgie en était prolongée de beaucoup.

Quand il disait : « Avec crainte de Dieu, foi et amour approchez », il vivait personnellement cette crainte, et littéralement il tremblait rempli du sentiment de son indignité, en voyant le Verbe incarné et vivant qui était offert par ses mains, en nourriture mystique et comme boisson aux fidèles présents.

... souvent, de par l'ardente flamme de la prière ininterrompue, il ne fermait pas l'œil pendant deux ou trois jours. Par la suite, deux ou trois heures de sommeil lui étaient suffisantes pour accorder à son corps un indispensable repos. Quant à la nourriture, en été il plantait quelques plants de tomates. Il en mangeait un peu chaque jour, tantôt en salade avec un tout petit peu d'huile, tantôt sans huile lors des jeûnes avec un peu de pain, et il trompait ainsi la coquille de son corps.

Quoiqu'il eût déjà dépassé la cinquantaine, il allait jusqu'au bout des 1000 métanies qu'il avait la bénédiction de faire de la part de son Ancien, et il en rajoutait, puis il passait les nuits à veiller debout comme une colonne.

A cette époque, il avait déjà vécu beaucoup d'états spirituels surnaturels. Grâce à l'extrême concentration de son esprit (nous) il savourait le don de la prière pure sans distraction. Très souvent son esprit (nous) rentrait dans son cœur avec lequel il ne faisait plus qu'un.

... On peut se livrer pendant la journée au travail manuel, dans le jardin, sur les murets, mais l'esprit, qui est profondément imprégné de la douceur du parfum divin, même sans le vouloir, prie sans cesse et des larmes aussi fréquentes qu'abondantes jaillissent de tes yeux au seul souvenir du Christ ou de notre Toute Sainte.

... Mais à ceux qu'il avait initiés à l'œuvre de la prière mentale, il recommandait de remplacer une partie ou même la totalité de l'office par le chapelet, en répétant sans cesse le très doux nom de Jésus-Christ.

... je voudrais souligner que je connais des personnes qui, en suivant l'enseignement de l'Ancien, arrivent à prier quotidiennement, de bon matin, pendant trois à quatre heures, en plus des prières du soir et certaines autres. Je connais même des frères qui, grâce à la prière et à l'enseignement de l'Ancien, ont pris l'habitude de répéter la prière de façon ininterrompue pendant la journée, que se soit mentalement ou en chuchotant. Il y a des familles entières qui, au moins deux fois par jour, prient ensemble et disent sans exception les Complies et l'Acathiste à la Mère de Dieu.

J'en connais aussi beaucoup qui ont réussi à persuader leurs enfants de refuser la télévision au foyer comme constituant un obstacle au progrès spirituel.

... lorsque le chrétien est baptisé, il reçoit en lui la grâce divine ; il reçoit en lui le Christ. Mais avec le péché, il le chasse à nouveau hors de lui-même. Le Christ et le péché sont incompatibles. C'est pourquoi il nous est impossible de trouver Dieu en nous tant que le péché se dresse en face de nous comme un mur. Mais, heureusement, l'Église a le remède approprié. C'est le repentir et la confession.

Beaucoup de gens viennent, qui s'intéressent à la prière mentale. Nous commençons par leur dire : "Vous êtes-vous déjà confessé ? Communiez-vous ? Vivez-vous en chrétiens ?, etc. S'ils disent oui, alors nous allons plus avant. Si c'est non, nous ne nous perdons pas en paroles vaines.

En premier lieu, mon enfant, posons comme principe le repentir et la confession. Ensuite il nous faut suivre les conseils d'un maître qui connaisse la prière mentale.

Venons-en maintenant à la question : est-ce que les laïcs peuvent dire la prière mentale ? À cela nous répondons qu'ils le peuvent et ceci indépendamment des progrès qu'ils feront. Nous avons d'excellents laïcs, qui ont progressé spirituellement plus que nous, les moines. Mais cela reste des exceptions.

D'ailleurs, si cela était si facile dans le monde, on n'aurait pas besoin de partir dans des monastères et dans les montagnes. Dans l'Évangile, le Christ dit à Marthe :"Tu te soucies et tu t'agites pour beaucoup de choses."

Les laïcs sont comme Marthe. Tous ceux qui vivent en chrétiens servent le Christ, mais surtout les choses matérielles. Le moine authentique est comme Marie, qui est assise à ses pieds. Il contemple Sa gloire. Il devient un ami du Christ, comme Lazare et, comme un ami, il a aussi l'audace de demander tout ce qu'il veut. Nous avons des cas de laïcs qui ressemblent davantage à Marie, mais nous avons aussi des moines qui ne ressemblent même pas à Marthe.

... Tu m'écris que tu ressens parfois intérieurement une douleur à la poitrine, qui te cause de la gêne et une sensation de suffocation. Tu dois, mon enfant, y faire bien attention. Une chose est la douleur causée par la soif de prière, autre chose est celle causée par quelque autre raison ou quelque trouble. As-tu remarqué que parfois lorsque tu tardes à manger, le ventre proteste et te fait mal ? Il en est de même pour l'âme, pour tous ceux qui l'ont habituée à une nourriture spirituelle.

Personnellement, je le ressens très souvent. S'il m'arrive d'avoir des soucis et des contrariétés au point que je ne peux me concentrer pendant mon temps de prière, mon cœur en ressent une telle douleur, une telle soif, que j'en souffre, sans que personne m'incommode. Je me sens obligé de courir dans ma cellule. Je penche ma tête en direction de mon cœur ; précisément là où cela fait mal. Je retiens mon souffle autant que je peux, en disant avec voracité et sans interruption la prière. Je peux même la dire cent ou deux cents fois en une seule inspiration.

Mais, me diras-tu, est-il possible de la dire autant de fois ? Quoi, allons-nous dire des mensonges ? Si rapidement et d'une façon si pure, que ton intellect se colle au fond du cœur. La douleur ne cesse pas. L'intellect et le cœur, sont très affectés par la rétention de la respiration.

Mais cependant l'âme l'exige, après cette grande contrainte et la souffrance, vient le débordement. L'âme se fond en larmes très douces. On ressent la présence du Seigneur en elle. Il s'ensuit une telle tendresse, une telle flamme, un tel amour pour le Christ et notre Toute Sainte, qu'à ce moment-là, c'est avec la plus grande joie que tu donnerais ta tête à couper pour le Christ. C'est alors que je me suis rendu compte à quel point le martyre fut une joie pour nos saints. Ils se sont consacrés entièrement au Christ et c'est pourquoi régnait sans cesse en eux un profond amour.

Parfois aussi, sans que l'âme soit privée de prière, elle ressent en elle une douleur. Cela veut dire qu'il faut que nous nous contraignions davantage dans la Prière. C'est le signe avant-coureur, qu'une tentation va survenir. C'est pourquoi il faut que nous soyons bien armés. Parfois cependant, cela signifie que quelqu'un d'autre a besoin de prière.

Bien sûr, quand quelqu'un progresse dans la science de la prière, il s'en rend compte. Moi, quand cela m'arrive, je commence à dire la Prière pour ceux dont je sais qu'ils en ont besoin. Quand j'en arrive à la personne précise qui a particulièrement sollicité de l'aide, alors spontanément l'âme déborde de larmes brûlantes. Alors le cœur devient plus tendre, la souffrance disparaît et l'âme s'emplit d'amour pour Dieu comme pour le frère qui a demandé de l'aide.

HIÉROMOINE JOSEPH DE DIONYSIOU
L'ANCIEN CHARALAMPOS
LE MAÎTRE DE LA PRIÈRE MENTALE
TRADUIT DU GREC PAR YVAN KOENIG
INTRODUCTION DE JEAN-CLAUDE LARCHET


GRANDS SPIRITUELS ORTHODOXES DU XXe SIÈCLE
L'AGE D'HOM
ME

Le Père Charalampos est - avec le Père Éphrem de Philothéou (né en 1927) et le Père Joseph de Vatopaidi (1921-2009) - l'un des plus fameux disciples du grand Joseph l'Hésychaste (1898-1959), auquel ont été consacrés deux volumes de cette collection .
Ce livre, qui retrace sa vie, dépeint sa personnalité spirituelle et trans¬met ses principaux enseignements, a été écrit par l'un de ses disciples, le hiéromoine Joseph, qui a vécu auprès de lui de 1965 jusqu'à son décès en 2001.
Le Père Charalampos (dans le monde Charalampos Galanopoulos) est né autour de 1910 dans une famille de Grecs du Pont émigrée en 1880 dans la Russie voisine. A la suite de la révolution russe, toute la famille revint en Grèce en 1922 et s'installa au nord du pays, dans la région de Dr
ama.
... Il se rendit en 1950 à la Sainte Montagne où il demanda à être reçu dans la petite communauté de l'Ancien Joseph l'Hésychaste.

... L'une des caractéristiques les plus frappantes des relations que le Père Charalampos entretenait avec son père spirituel est l'obéissance absolue, inconditionnelle, dont il faisait preuve à son égard en toutes circonstances. De l'avis même de ses compagnons, le Père Charalampos fut le disciple préféré de l'Ancien Joseph en raison de cette vertu qu'il possédait au plus haut degré et que les Pères considèrent comme une voie rapide de progrès spirituel et un chemin court de salut, parce qu'elle est pour le fidèle le moyen le plus radical de renoncement à sa volonté propre, laquelle est le principal obstacle à l'accomplissement de la volonté divine et à l'action de la grâce.
L'un des fruits de cette obéissance fut sans aucun doute la grande humi¬lité qui fut aussi une caractéristique majeure du Père Charalampos.
Cette humilité allait de pair avec une grande simplicité et une absence totale de malice ; l'Ancien garda jusqu'à la fin de ses jours une âme d'en¬fant.
Le Père Charalampos développa une méthode de prière mentale qui lui était propre et qu'il transmit à ses disciples. Brièvement évoquée dans ce livre, elle consistait à repousser les pensées (logismoi) - comme le préco¬nise la méthode traditionnelle, qui insiste beaucoup sur l'attention et la vigilance (nepsis ) - en disant mentalement la Prière plus vite qu'elles ne surgissaient. De ce fait, le Père Charalampos faisait journellement une quantité de prières inouïe, même en considérant que, selon la pratique de toute la communauté de l'Ancien Joseph, il utilisait une formule plus brève que la formule habituelle . Il me confia, lors d'un enseignement qu'il me donna, qu'il faisait habituellement 24 chapelets de 300 grains, soit 7200 prières par heure ; sachant qu'il ne dormait que deux heures par jour et qu'il lui arrivait de consacrer toute la journée à la prière, il pouvait en une journée totaliser presque 160 000 prières . L'idée d'exploit lui étaitévidemment étrangère, et il n'était nullement à la recherche de la quantité, mais appliquait à sa manière le commandement du Christ et de l'Apôtre d'être constamment vigilant et de prier sans cesse, l'esprit et le cœur concentrés sur Dieu seul.
Le Père Charalampos acquit dans ce domaine une expérience considérable, et la réputation non seulement de disposer comme les anciens d'une méthode (methodos ) de prière bien définie et rigoureuse, mais d'être au Mont-Athos, dans les dernières décennies du XXe siècle, le plus grand maître (didaskalos) de la prière hésychaste.
Dans le même temps le Père Charalampos acquit une grande réputation comme confesseur et père spirituel.
... Il faut signaler aussi qu'il mena jusqu'à la fin une vie très ascétique : les trois jours de jeûne hebdomadaires (lundi, mercredi, vendredi), il s'abstenait de toute nourriture et de toute boisson. Les autres jours, il se contentait d'un unique repas frugal. Il ne dormait que deux heures par jour. En plus de sa charge de célébrant, de confesseur et d'higoumène, il participait au travail physique de la communauté. A la fin de sa vie, on pouvait le voir au monastère de Dionysiou, occupé à d'humbles tâches, comme la vaisselle ou
le balayage.

Jean-Claude Larchet

Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
Commentaire sur St Matthieu (Catena Aurea)

« Vous valez plus que beaucoup de passereaux »


Notre-Seigneur nous recommande donc de ne craindre ni les menaces, ni les outrages, ni la puissance des persécuteurs, parce que le jour du jugement dévoilera le néant et la faiblesse de leurs entreprises.


Il faut donc répandre continuellement la connaissance de Dieu, et révéler par la lumière de la prédication le profond secret de la doctrine évangélique, sans craindre nullement ceux qui n'ont de puissance que sur nos corps, et n'en ont aucune sur nos âmes.

Et « les cheveux de votre tête sont tous comptés », c'est dire si Notre-Seigneur prend soin de nous.

En effet, il ne serait pas digne de Dieu de compter ce qui doit périr.

Aussi, afin que nous sachions bien que rien de ce qui compose notre être ne doit périr, il nous assure que nos cheveux eux-mêmes ont été comptés.

Nous n'avons donc à craindre aucun danger pour nos corps, et Notre Sauveur nous confirme dans cette assurance par les paroles qui suivent :

-« Ne craignez pas, vous valez plus que beaucoup de passereaux. »

En disant cela, Notre-Seigneur montre qu'il préfère les fidèles qu'il a élus à la multitude des infidèles, parce que ceux-ci tombent sur la terre, tandis que ceux-là prennent leur vol vers les cieux.

Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :

« C’est Le Mois de Marie, c’est le mois le plus beau »

PRIÈRE À NOTRE-DAME DU TRAVAIL - MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE

Ô Marie, Mère de Miséricorde,

Aide-nous à travailler chaque jour
dans le respect, la liberté et la justice,
rends-nous forts dans la douleur,
simples et purs dans nos joies,
fermes et clairs dans les décisions que nous devons prendre.

Remplis-nous de foi, d’espérance et de charité
pour nous sentir frères et sœurs de tous
pour fortifier les faibles, réconforter les fatigués
et partager nos satisfactions et nos aliments
avec ceux qui n’en n’ont pas ou qui se sentent seuls.Amîn.

+++

Prière à saint Joseph artisan composée et indulgenciée par Pie XII, Pape de Rome

(PIE XII (1876-1958), Pape de Rome instituait en 1955 pour l’Eglise Latine et celles qui lui sont canoniquement unies la fête de saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année. Pour la sécurité de l’emploi dans nos familles et l’unanimité des cœurs tendus vers Dieu, nous nous unissons à nos frères et sœurs de l’Eglise d’Occident dans cette célébration)

« Notre méditation sur le parcours humain et spirituel de saint Joseph, nous invite à prendre la mesure de toute la richesse de sa vocation et du modèle qu’il demeure pour tous ceux et toutes celles qui ont voulu vouer leur existence au Christ, dans le sacerdoce comme dans la vie consacrée ou dans divers engagements du laïcat.

Joseph a en effet vécu dans le rayonnement du mystère de l’Incarnation. (…) Joseph nous livre le secret d’une humanité qui vit en présence du mystère, ouverte à lui à travers les détails les plus concrets de l’existence. Chez lui, il n’y a pas de séparation entre la foi et l’action.

Sa foi oriente ses actions de façon décisive. Paradoxalement, c’est en agissant, en prenant donc ses responsabilités, qu’il s’efface le mieux pour laisser à Dieu la liberté de réaliser son œuvre, sans y faire obstacle. Joseph est un « homme juste » (Mt 1, 19) parce que son existence est ajustée à la Parole de Dieu ».(Benoit XVI, Pape de Rome à Yaoundé)

PRIERE :

Ô glorieux Patriarche saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.

Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés.

Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.

Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le ciel, durant les siècles des siècles.

Amîn.

(Documentation Catholique, 13 avril 1958.)

Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :

SAINT ATHANASE, QUI ÊTES-VOUS ?
Docteur de l'Église
(29
6-375)



Saint Athanase naquit à Alexandrie, métropole de l'Égypte.

Sa première éducation fut excellente; il ne quitta le foyer paternel que pour être élevé, nouveau Samuel, dans le temple du Seigneur, par l'évêque d'Alexandrie.

Athanase était simple diacre, quand son évêque le mena au concile de Nicée, dont il fut à la fois la force et la lumière.

Cinq mois après, le patriarche d'Alexandrie mourut, et Athanase, malgré sa fuite, se vit obligé d'accepter le lourd fardeau de ce grand siège.

Dès lors, ce fut une guerre acharnée contre lui. Les accusations succèdent aux accusations, les perfidies aux perfidies; Athanase, inébranlable, invincible dans la défense de la foi, fait à lui seul trembler tous ses ennemis.

La malice des hérétiques ne servit qu'à faire ressortir l'énergie de cette volonté de fer, la sainteté de ce grand cœur, les ressources de cet esprit fécond, la splendeur de ce fier génie.

Exilé par l'empereur Constantin, il lui fit cette réponse:

"Puisque vous cédez à mes calomniateurs, le Seigneur jugera entre vous et moi."

Avant de mourir, Constantin le rappela, et Athanase fut reçu en triomphe dans sa ville épiscopale.

Le vaillant champion de la foi eut à subir bientôt un nouvel exil, et deux conciles ariens ne craignirent pas de pousser la mauvaise foi et l'audace jusqu'à le déposer de son siège.

Toujours persécuté et toujours vainqueur, voilà la vie d'Athanase; il vit périr l'infâme Arius d'une mort honteuse et effrayante et tous ses ennemis disparaître les uns après les autres.

Jamais les adversaires de ce grand homme ne purent le mettre en défaut, il déjoua toutes leurs ruses avec une admirable pénétration d'esprit.

En voici quelques traits.

En plein concile, on le fit accuser d'infamie par une courtisane; mais il trouve le moyen de montrer que cette femme ne le connaissait même pas de vue, puisqu'elle prit un de ses prêtres pour lui.

Au même concile, on l'accusa d'avoir mis à mort un évêque nommé Arsène, et coupé sa main droite; comme preuve on montrait la main desséchée de la victime; mais voici qu'à l'appel d'Athanase, Arsène paraît vivant et montre ses deux mains.

Une autre fois, Athanase, poursuivi, s'enfuit sur un bateau; puis bientôt il rebrousse chemin, croise ses ennemis, qui lui demandent s'il a vu passer l'évêque d'Alexandrie:

"Poursuivez, leur dit-il, il n'est pas très éloigné d'ici."

Ses dernières années furent les seules paisibles de sa vie.

Enfin, après avoir gouverné pendant quarante-six ans l'Église d'Alexandrie, après avoir soutenu tant de combats, il alla recevoir au Ciel la récompense de "ceux qui souffrent persécution pour la justice".


(Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)

Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,7-14.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père,
et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.

Prière de Saint François

Tu es le seul Saint, Seigneur Dieu,
Toi qui fais des merveilles
!

Tu es fort, tu es grand,
Tu es le Très-Haut, Tu es le roi tout-puissant,
Toi, Père saint, roi du ciel et de la te
rre.

Tu es trois et un, Seigneur Dieu,
Tu es le bien, Tu es tout bien, Tu es le souverain bien,
Seigneur Dieu vivant et v
rai.

Tu es amour et charité, Tu es sagesse,
Tu es humilité, Tu es patience,
Tu es beauté, Tu es douceur,
Tu es sécurité, Tu es repos,
Tu es joie, Tu es notre espérance et notre joie,
Tu es justice, Tu es mesure,
Tu es toute notre richesse et s
urabondance.

Tu es beauté, Tu es douceur,
Tu es notre abri, notre gardien et notre défenseur,
Tu es la force, Tu es la fraîch
eur.

Tu es notre espérance,
Tu es notre foi,
Tu es notre amour,
Tu es notre grande douceur
Tu es notre vie éternelle,
grand et admirable, Seigneur,
Dieu tout puissant, ô
bon Sauveur

*
Que le Seigneur te bénisse et te garde,
Que le Seigneur te découvre sa Face et te prenne en pitié !
Qu’il tourne vers toi son Visage et te donne la
paix !

Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :

Par Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon pour la Nativité de Marie « l'Aqueduc », §10 -11 (trad. Éds Cisterciennes, p. 665-668)

« Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père »


Celui qui a dit :

« Je suis dans le Père et le Père est en moi » dit aussi : « Je suis sorti de Dieu et je suis venu » (Jn 8,42)...

Le Verbe s'est fait chair, et il habite désormais parmi nous (Jn 1,14).

Il habite à coup sûr dans nos cœurs par la foi, il habite dans notre mémoire, il habite dans notre pensée, et il descend jusque dans notre imagination elle-même.

Auparavant, en effet, quelle idée l'homme pouvait-il se faire de Dieu, sinon peut-être celle d'une idole que son cœur avait fabriquée ?

C'est que Dieu était incompréhensible et inaccessible, invisible et parfaitement insaisissable à la pensée.

Mais maintenant il a voulu qu'on puisse le comprendre, il a voulu qu'on puisse le voir, il a voulu qu'on puisse le saisir par la pensée.


« De quelle manière ? », demandes-tu.

Sans nul doute en étant couché dans une crèche, en reposant sur le sein de la Vierge, en prêchant sur la montagne, en passant la nuit à prier ; non moins qu'en étant cloué à la croix, en devenant livide dans la mort, « libre parmi les morts » (Ps 87,6 Vulg) et régnant sur l'enfer ; enfin en ressuscitant le troisième jour, en montrant aux apôtres la marque des clous, signes de sa victoire, et pour finir en regagnant devant eux les secrets du ciel.


De tous ces événements, en est-il un qui ne susciterait pas en nous une pensée vraie, fervente, sainte ?

Que je pense à l'un d'entre eux, n'importe lequel, c'est à Dieu que je pense, et à travers tout cela, il est mon Dieu.

Méditer ces événements, c'est la sagesse même...

C'est cette même douceur que Marie a puisée largement dans les hauteurs, pour la reverser sur nous.

Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :

Méditation du Père Lazarus-Mariam :

"A SINGLE MOMENT."

What you measure in time,

In seconds , minutes, hours , days , years ,

In the great silence of God does not exist.

It is just another unfolding of Gods life that eternally simply is.

In the House of God time dissolves away ;

Until it is the sacred time of the sanctuary

where there is no longer a separation between earth and eternity.

It is the final movement of being absorbed in to God,

Where all stands eternally still in the silence and solitude.

It is like the ocean that goes backwards and forwards gathering all in ,

And yet in this movement of being absorbed in to God even this movement

becomes eternal stillness,

As God simply is without beginning or end, all eternally is in the still point that is God .

Our thoughts , our prayers , our meditations we soon learn not to let them go from this still point ,

We keep everything safe there in God ,

Because only God is there ,

And the single eternal moment makes all eternally present to God.

Here is our worship of God in spirit and truth ,

A union with the heart of God .

God,and man dwelling together in unity in an eternity that begins now ,

Life or death as you perceive it no longer exists ,as we are simply with a good God ,and friend of man.

There is neither night or neither day as you see it ,

All is transcended in a far more powerful movement of the soul ,

Our life of prayer and work hidden away in the cell and Church is our life in the eternal ,

"Hidden with Christ in God forever " , is the single moment that will ever be , that

unfolds now.

Father Lazarus Mariam

Samedi 2 Mai 2015, Eléments pour la méditation :
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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