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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 09:54
Lundi 13 AVRIL 2015: Éléments de méditation :

Livre de la Sagesse 5,1-5.

Les justes se tiendront en grande assurance en face de ceux qui les ont persécutés, et qui méprisaient leurs labeurs.
A cette vue, ils seront agités d'une horrible épouvante, ils seront dans la stupeur devant la révélation du salut.
Ils se diront, pleins de regret, et gémissant dans le serrement de leur cœur : « Voilà donc celui qui était autrefois l'objet de nos moqueries, et le but de nos outrages !
Insensés, nous regardions sa vie comme une folie et sa fin comme un opprobre.
Comment est-il compté parmi les enfants de Dieu, et sa part est-elle parmi les saints ?"


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,26-33.

En ce temps-là, Jésus dit aux foules : " Si quelqu'un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et jusqu'à sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
Quiconque ne porte pas sa croix et ne me suis pas, ne peut être mon disciple.
Qui de vous, en effet, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense, pour voir s'il a de quoi l'achever ?
De peur qu'ayant posé le fondement et ne pouvant pas terminer, tous ceux qui verront cela ne se mettent à le ridiculiser,
disant : " Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu terminer ! "
Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour délibérer s'il est capable de se heurter, avec dix mille hommes, à celui qui vient contre lui avec vingt mille ?
S'il ne l'est pas, tandis qu'il est encore loin, il envoie une ambassade faire demande de paix.
Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple.

Homélie attribuée à saint Macaire d'Égypte (?-390), moine
Homélies spirituelles (trad. Deseille, S0 40, Bellefontaine 1984, p.114)

Nous livrer à lui totalement


Comment est-il possible que, malgré de tels encouragements et de telles promesses de la part du Seigneur, nous refusions de nous livrer à lui totalement et sans réserve, de renoncer à toutes choses et même à notre propre vie, conformément à l'Evangile (Lc 14,26), pour n'aimer que lui seul, et rien d'autre avec lui ?

Considère tout ce qui a été fait pour nous : quelle gloire nous a été donnée, que de dispositions en vue de l'histoire du salut faites par le Seigneur depuis les pères et les prophètes, que de promesses, que d'exhortations, quelle compassion de la part du Maître dès les origines !

A la fin, il a manifesté son indicible bienveillance envers nous en venant demeurer lui-même avec nous et en mourant sur la croix pour nous convertir et nous ramener à la vie.

Et nous, nous ne laissons pas de côté nos volontés propres, notre amour du monde, nos prédispositions et nos habitudes mauvaises, apparaissant en cela comme des hommes de peu de foi, ou même sans foi aucune.

Et cependant, vois comment, malgré tout cela, Dieu se montre plein d'une douce bonté.

Il nous protège et nous soigne invisiblement ; malgré nos fautes, il ne nous livre pas définitivement à la méchanceté et aux illusions du monde ; dans sa grande patience, il nous empêche de périr et guette de loin le moment où nous nous tournerons vers lui.

PRIERE DICTEE PAR LE SEIGNEUR A SŒUR FAUSTINE :

Faites que mes yeux soient miséricordieux, pour que jamais je ne juge selon les apparences et ne soupçonne personne, mais que je voie, dans toutes les âmes ce qu’elles ont de beau et qu’à toutes je sois secourable.

Faites que mes oreilles soient miséricordieuses, toujours attentives aux besoins de mes frères et jamais fermées à leur appel.

Faites que ma langue soit miséricordieuse pour que jamais je ne dise du mal de personne, mais que pour tous j’ai des paroles de pardon et de réconfort.

Faites que mes mains soient miséricordieuses et pleines de charité, afin que je prenne sur moi tout ce qui est dur et pénible pour alléger ainsi les fardeaux des autres.

Faites que mes pieds soient miséricordieux et toujours prêts à courir au secours du prochain, malgré ma fatigue et mon épuisement.

Que je me repose en servant !

Faites que mon cœur soit miséricordieux et ouvert à toute souffrance. Je ne le fermerai à personne, même à ceux qui en abusent, et moi-même je m’enfermerai dans le Cœur de Jésus.

Jamais je ne dirai mot de mes propres souffrances.

Puisse Votre Miséricorde se reposer en moi Seigneur !
Transformez-moi en Vous, car tu es mon TOUT.
»

Amen !

Lundi 13 AVRIL 2015: Éléments de méditation :
Saint Herménégilde, Prince des Wisigoths,
Martyr 586 A.D.)

Saint Herménégilde était le fils et héritier de Leovigilde, roi des Wisigoths, qui avait embrassé le christianisme des hérétiques ariens.

Mais par l'enseignement de l'évêque Léandre de Séville (fêté le 27 Mars), Herménégilde fut converti à la plénitude de la foi orthodoxe, pour laquelle son père le Roi le fit jeter en prison.

Le jour de Pâques 486, le roi envoya un de ses prêtres donner sa communion à son fils. Mais Herménégilde refusa, en proclamant que communier avec les hérétiques c'est acquiescer à leur croyance et s'enfoncer dans leur erreur; allant plus loin, il dit au prêtre que la communion des hérétiques n'était rien que du pain et du vin, car le Corps et le Sang du Christ ne se trouvent que dans l'offrande faite par l'Eglise.

Le roi enragé envoya ses soldats, qui à ses ordres mirent à mort son propre fils.

Plus tard, le roi se repentit de cet acte inhumain, et il demanda à l'évêque Léandre d'instruire son fils cadet Récarède dans la foi orthodoxe.

Ainsi, le peuple wisigoth fut amené à la foi.

(Source :Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après http://www.abbamoses.com/months/october.html)

Lundi 13 AVRIL 2015: Éléments de méditation :

POURQUOI L’ÉGLISE ORTHODOXE NE SE MODERNISE-T-ELLE PAS ?

Il y a des personnes qui critiquent l’Église orthodoxe à cause de son refus de se moderniser. Ces personnes sont dérangées par le fait que nous avons aujourd’hui également les mêmes offices que dans le passé, la même iconographie, les mêmes chants, la même architecture, etc. Vu par l’œil d’un homme séparé de Dieu, ceci indique un manque de nouveauté, et donc une stagnation. L’Église orthodoxe ne marche pas au pas et au rythme des changements du monde parce que sa mission est, pas de s’identifier au monde, mais de sanctifier le monde. Quand l’esprit du monde gagne dans l’Église, nous nous trouvons dans une Église sécularisée. Mais cette Église a sur les fidèles un impact de plus en plus faible, parce que, dans une telle Église, l’homme se met en face, non du Christ, mais de lui-même. Et alors les croyants ne trouvent dans l’Église plus rien de différent de ce qu’ils trouvent dans le monde

Nous ne devons pas cacher le fait qu’il y a des célébrants qui, par désir de nouveauté, sont arrivés à un niveau complet d’innovations liturgiques et de compromissions : leur argument est qu’ils font cela pour rapprocher les hommes davantage de Dieu. Nous ne croyons pas que, par exemple, un mariage officié dans la propriété d’un laïc, par exemple, et non dans l’Église, fasse que ceux qui sont présents se précipitent à la suite du Christ, et que s’enflamme en eux le désir de lui.

Si l’Église avait précisément le monde comme fondateur, il serait alors normal qu’elle cherche à s’assimiler le plus possible à lui. Mais puisque qu’elle est liée à Dieu, qui est sans mélange et sans changement, on peut comprendre pour quelle raison elle ne cherche pas à prendre le monde comme modèle.

Le monde blesse l’homme et le rend malade, tandis que l’Église guérit l’homme des blessures de l’âme et du corps. Si l’Église s’identifiait au monde, l’homme ne ferait qu’approfondir ces blessures, les rendre même mortelles par sa présence dans l’Église.

Il ne faut pas se soucier du fait que l’Église est dans une réelle tension avec ce monde. Puisque le Sauveur a dit que « la sagesse de ce monde est folie », c’est un bon signe que l’Église garde une distance entre son propre modèle et celui du monde.

Retenons que, désuète comme elle paraît l’être à certains, l’Église orthodoxe offre pourtant à celui qui vit en elle le modèle du Christ. Or le saint apôtre Paul dit : « si quelqu’un est dans le Christ, il est un être nouveau » (1 Co 5, 17). De là ressort que l’Église n’est réfractaire ni à ce qui est nouveau ni au renouvellement.

Pourquoi l’Église ne marche-t-elle pas au pas du monde ? Parce que Dieu veut que nous soyons, non pas de simples hommes, mais des dieux par grâce. Pour cette raison, elle donne aux croyants, dans le cadre de la sainte liturgie, non pas du pain et du vin, mais le Corps et le Sang du Christ.

.

Source « Sagesse Orthodoxe » qui traduisit du Site CrestinOrtodox.ro du 19.04.2013.; les titres sont de Sagesse Orthodoxe

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,1-8.

Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? »
Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »




Extrait du Catéchisme de l'Église catholique (Romaine-catholique=
§ 1213-1216

« Naître de l'eau et de l'Esprit »


Le saint baptême est le fondement de toute la vie chrétienne, le porche de la vie dans l'Esprit et la porte qui ouvre l'accès aux autres sacrements.

Par le baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme enfants de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l'Eglise et faits participants à sa mission.

« Le baptême est le sacrement de la régénération par l'eau et dans la parole. »



On l'appelle « baptême » selon le rite central par lequel il est réalisé : baptiser (en grec baptizein) signifie « plonger », « immerger » ; la « plongée » dans l'eau symbolise l'ensevelissement du catéchumène dans la mort du Christ d'où il sort par la résurrection avec lui (Rm 6,4), comme « nouvelle créature » (2Co 5,17 ;Ga 6,15).

Ce sacrement est aussi appelé « le bain de la régénération et de la rénovation en l'Esprit Saint » (Tt 3,5), car il signifie et réalise cette naissance de l'eau et de l'Esprit sans laquelle « nul ne peut entrer au Royaume de Dieu » (Jn 3,5).



« Ce bain est appellé illumination, parce que ceux qui reçoivent cet enseignement [catéchétique] ont l'esprit illuminé » (St Justin).

Ayant reçu dans le baptême le Verbe, « la lumière véritable qui illumine tout homme » (Jn 1, 9), le baptisé, « après avoir été illuminé » (He 10,32) est devenu « fils de lumière » (1Th 5,5), et « lumière » lui-même (Ep 5,8) :

« Le baptême est le plus beau et le plus magnifique des dons de Dieu... Nous l'appelons don, grâce, onction, illumination, vêtement d'incorruptibilité, bain de régénération, sceau, et tout ce qu'il y a de plus précieux.

Don, parce qu'il est conféré à ceux qui n'apportent rien ; grâce, parce qu'il est donné même à des coupables ; baptême, parce que le péché est enseveli dans l'eau ; onction, parce qu'il est sacré et royal (tels deviennent ceux qui sont oints) ;

illumination, parce qu'il est lumière éclatante ; vêtement, parce qu'il voile notre honte ; bain, parce qu'il lave ; sceau, parce qu'il nous garde et qu'il est le signe de la seigneurie de Dieu. »

(St Grégoire de Nazianze)

Lundi 13 AVRIL 2015: Éléments de méditation :

LA FOI CHRÉTIENNE ORTHODOXE INCLUT-ELLE UNE RESPONSABILITÉ POLITIQUE ?

Sur la base des paroles du Christ, notre Maître en tout, le chrétien orthodoxe est appelé à « rendre à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César ». Il a des devoirs par rapport à Dieu, ainsi que des devoirs par rapport à la société civile. Il est dans le monde, non par accident, mais parce qu’il y est envoyé par le Christ, avec une mission précise : pratiquer les commandements divins, manifester la sagesse évangélique, agir selon la justice divine, et surtout manifester en toute occasion l’amour de Dieu pour tous ainsi que la joie donnée par le Christ à ses disciples et, par eux, au monde, le matin de sa résurrection. La responsabilité politique du chrétien orthodoxe repose donc sur une mission : annoncer l’Evangile, témoigner de la Résurrection, donner les signes de la libération apportée par le Christ.

Concrètement, cette responsabilité politique du chrétien orthodoxe, cohérente avec l’Evangile, se traduit par :

  • la prière et le jeûne pour le monde, notamment quand des questions importantes sont débattues sur le plan politique, en période d’élection, quand la société est soumise à une crise, et quand des signes positifs et constructifs peuvent être décelés. La prière sera alors louange et action de grâces pour le monde, pour la société civile et pour la création entière.
  • Le repentir personnel, notamment quand la société traverse des souffrances particulières, est une forme de responsabilité politique. Il consiste à déraciner de soi le péché et toutes les causes spirituelles du mal et de la souffrance qui se manifestent dans la société. Le Christ Lui-même, le grand et seul Innocent, est monté sur la Croix par amour pour le monde dont Il veut le Salut.
  • Le non-jugement à l’égard des personnes découle de l’attitude précédente. Il permet au chrétien orthodoxe d’exercer son sens de la responsabilité politique avec humilité, sans triomphalisme ni orgueil, et, si le Christ lui en donne la grâce, avec compassion.
    L’acquisition du discernement : ne pas juger les personnes ne consiste pas à être aveugle devant des situations injustes, intolérables du point de vue de l’Evangile (exploitation de l’être humain, de la création confiée à l’être humain, ou des animaux). Le chrétien orthodoxe exerce sa responsabilité politique en discernant dans la société le plan de Dieu et ce qui est contraire à la volonté de Dieu. Tout advient dans le monde par la permission ou la volonté de Dieu : le chrétien orthodoxe n’est pas passif ; il discerne ce que Dieu a permis comme une épreuve utile pour éveiller la conscience des humains. Le discernement permet d’éviter toute forme de compromission avec des pensées et des comportements contraires à l’Evangile. Il appartient à la responsabilité politique du chrétien orthodoxe de dénoncer ce qui est mauvais pour l’Homme et pour la Création.
  • L’engagement concret. Le chrétien orthodoxe exerce la responsabilité politique qui lui est confiée par son statut de baptisé et par son statut de citoyen. Il vote, il élit et est élu. Il exerce des responsabilités à tous les niveaux de la vie politique ; il travaille à faire triompher le point de vue divin en ce qui concerne la personne humaine et la création tout entière.
  • La parole et l’écrit, l’usage des divers moyens de communication, appartiennent au chrétien orthodoxe pour agir dans le monde en disciple du Christ. Il exerce cette liberté d’expression comme un charisme prophétique, et cela jusqu’au martyre, s’il le faut. Le chrétien orthodoxe exerce sa responsabilité politique en annonçant les voies de Dieu pour son monde.
  • Dans sa prière, pour ses propres péchés, et pour le Salut du monde, le chrétien orthodoxe exerce encore sa responsabilité politique en invoquant la prière de la Mère de Dieu, Protectrice des chrétiens et de tous les êtres humains, ainsi que la prière des saints, en particulier des saints locaux du pays.
Lundi 13 AVRIL 2015: Éléments de méditation :
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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